imim IflCTÉE L'Eeole des Députés Alfred capus Saint-Siège n3mr Enfaab, (pnvalsgsen hij/i s iÏÏar d si Allemagne La protestation pontificale La guerre Autriche-Hongrie Célestin a Paris Deux assassins de six aos raphie Fails divers reconnu que leur action ne pouvait pas éussir rt la tournure favorable de l'état de cboses dans les Balkans est due h ce fait. Voulez-vous remettre le pouvoir entrc les mains d'bommes qui doivent avouer qu'ils sent ent eneouragé la Turquie h sopposer impuissants 5 gouverner le pays, sans le concours des ennemis de la Royauté et de nos insti- 1 exöcution du programme de réformes ou. lutions Voulez-vcus, au contraire, voir continuer longtemps encore l'ère de paix et de bonbeur dans laquelle nous vivous depuis vingt ans et que les autres nations nous envient ft juste titre Vous répondrez h ces questions par les suffrages que vous émettrez le 29 Mai prochain. Vous voterez pour la liste catholique, placée sous le numéro 8 de votre bulletin de vote, si vousêtes soucieux de vos intéréts les plus cbers ceux de la Foi, du pays, de la liberté, du progrès et de la prospérité. Pour le Comité de I'Association catholique de arrondissement d' Ypres Le Secrétaire, G. BOONE, Ypres, le 16 Mai 1904. Les Vice-Présidents, J. VERHAEGHE, R. COLAERT, A. VAN ËLSLANDE, F. VAN MER RIS. Le Dépu'é un visiteur. Je lis sur votre carte de visite, et non sans étonnement, que vous êtes Le Monsieur. Professeur d'éloquence parlementaire. Le Député. C'est un beau titre. Le Monsieur. Je me charge, en une dcuzainede legons, de faire du député le plus timide, le plus neuf dans la vie politique, le moins habitué aux orages de la tribune, un homme politique influent, avec qui la Cbambre sera obligée de compter. Le Député. Vraiment? Vous me ten- tez Gar je vous avoue que la tribune me fait un peu peur. Le Monsieur. Je réponds de vous, si vous consentez h vous confier h moi. Le Député. Vous dit.es, douze legoris Le Monsieur. Peut être moins. Cela depend des dispositions naturelles. Le Député. J'en ai... Oh je n'en manque pas. Je psrle avec facilité, entre amis... Je suis, j'ose le dire, instruit... Je connais l'histoire... Le Monsieur. Cela n'a aucune impor tance. Les dispositions naturelles dont je parle sont d'une autre sorte... Voulez-vous avoir la complaisance de me montrer votre poitrine Le Député, protestant. Mais, Mon sieur... Le Monsieur. G'est indispensable... Je ne me moque pas de vous, je suis trés sé- rieux. Le Dépu'e. Enfin, je veux bien... (II se met le torse h nu.) Le Monsieur. Voyons que je vous ausculte... Parfait parfait(11 écoute les poumons) Voilé des poumons excellents... Les voies respiratoires sont de premier ordie et trés bien entretenues, si j'ose m'exprimer ainsi... Dites: «Ah le plus fort possible... Le Député, criant. Ah Le Monsieur. Ja suis trés content... Nous ferons quelque chose de ce «Ah», ïenez. écoutez moi. (11 hurle.)Ah Le Député. G'est effrayant... Comment pouvez-vous crier si fort Le Monsieur. G'est mon secret. Eeoutez encore ceci. (11 crie.) Assez Silence! Taisez-vous (Lcs vitres tremblent, les domestiques accoureut, effrsyés. Le Député. Merveilleux Le Monsieur. Hein Pensez-vous qu'un député qui aurait une voix pareille se ferait bien entendre et pourrait, surtout, empêcher les autres de parler Le Député. C'est-è-dire qu'il serait le maitre de la Cbambre... Le Monsieur. Eh bien mon cher dépu té, en douze 1-p his vous crierez aussi fort que moi (Lui touchant la poitrine Avec ces poumons-!h, vous serez chef de groupe dans quinze jours, et nul sie pourra pronon- eer un discours sans vous demander la per mission. noussemble peu vraiseinblable, étant donnó que c'est bien plus hout, h Liao-Yahg, que le général Kouropatkirie a concentréses forces. Suivant des informations dont on ignore la source, une dépêche que nous recevons ce matin de New-York ditqu'une grande bataille est imminente dans le voisinage de Liao- Yang ou les Russes auraient décidé d'opposer une grande résistance. Les Dominicaios sont entrés aujourd'bui 1 en chapitre pour élire leur nouveau général en remplacement du Père Fruwiith, sortant de charge.Pour un ordre aussi important, la charge de général est toujours chose consi- dérable, mais surtout maiatenant, h cruse s de la situation faite en France l'ordre. i Une centaine de Dominic iris représentant jj 1 toutes les provinces de 1'Italië et de i'étrari t j ger prennent part aux reunions qui dureront huit jours. Les candidats les plus en faveur sont un Allemand et uo Iialien. Je suis M. Demblon, député de Liégt', professeur... Et Courteline de lui répondre Moi, je m'en f.vous entendez, je m'en f..., qu'on me rende mon pardessus Un éclat de rire général emplit le Café Napolitain. Célestin se retira décontenancé. La nuit mêtne, il rentrait k Liége ja mais on ne jouira, en Sorbonne, du haul enseignementde Célestin. Une nouvelle imprévue est celle qui nous vientde Berlin et qui annonce que le roi d'Angleterre a notifié h son neveu l'empereur Guillaume qu'il lui rendrait visite durant la semaine des régates de Kiel. G'est un véritable petit coup de théatre, alors qu'on s'était tant attaché h montrer 1'Allemagne comme définitivement isolée, h la suite de la visite de M. Loubet au roi d'It a lie et des accords anglo-frangais. Ce qui va encore aceentuer ce sentiment c'est l'annonce que le roi et la reine d'Iialie rendront visite h l'empereur d'Allemagne dans le courant de l'été. La réception aura lieu h Potsdam. Guillaume II s'tfforcera d'avoir également pour bole h cette date l'empereur d'Autricbe, pouramenerla récon- ciliation entre lui et la cour d'Italie, et affer- mir la solidiié de ia Triple-Alliance. Quoi qu'il eu soit de ce dernier bruit, on assure que i'énorme augmentation du budget de la guerre et de la marine d'Autricbe, alliée de 1'Allemagne, est une autre réponse h la tentative d'isolement de la puissance germanique. PARIS, 17 mai. Le Gaulois a regu da son correspondant romaiu une lettre inté ressante, de laquelle nous extrayons le pas sage suivant. relatif la protestation du Saint-Siège contre le voyage h Rome de M. Loubet. Je crois savoir que cette protestation a regu 1'approbatioa la plus entière de la part de tous les gouvernements sans exception aucune, a la connaissance desquels eile a été portée, ce qui équivaut h dire que l'acte de M. Louiaet a été unanimement blêrné. M. Delcassé s'est efforcé de répondre k la protestation du Saint-Siège, mais sa réponse a été d'une piteuse gaucherie. Au point ou les cboses en sont arrivées, il est permis de s'attendre tout, et rsi le Pape, ni son secré taire d'Etat ne se font la moindre illusion quant k la gravité extréme de la situation actuelle. Néanmoins, je crois être en mesure de pouvoir affirmer que, tout en étant ferme- ment résolus h ne pas céder un pouce des droits et des revendications légitimes du Sainl-Siége, ils ne se laisseront aller ancun mouvement inlempestif qui pourrait provo quer une solution violente. Lf s nouvelles «certaines» de Orient sont trés rares. On veut les Japonais, dans leur marche Mandchourie, ont occupé Siou-Yen après avoir infligé aux Russes une défaite cü ceux- ci auraient perdu 1500 hommes. Ce combat l'Extrême- savoir que rapide en Le comte Goluchowsky a faith la délé gation autrichienne un exposé de la situation qui a produit bonne impression. II a dit notamment i Les délibérations, trés détaillées et trés approfondies, qui eurent lieu, il y a peu de temps au sein des délégalions sur la situa tion extérieure me dispensent pour cette fois de la tache de m'expliquer d'une raanière plus détaillée sur ce thème ainsi je me propose de me borner aux quelques obser vations destinées k compléter dans quelques points le tableau, ébauché par moi dans la dernière session. La situation politique a en général k peine éprouvé, depuis ce moment, un chan gement méritant d'etre mentionné et si je qualifie de tout k fait excellentes les relations qui nous lient aussi bien avec nos alliés qu'avec toutes les-autres puissances, notamment avec la Russie, je crois avoirainsi caractérisé le plus fidèlement possible ia situation satisfaisante dans laquelle se trouve au dehors la monarchie. Commission budgétaire. La délégation autrichienne a adoplé le budget des affaires étrangères. Presque tous les orateurs ont exprimé leur confiance en la politique étran- gère ainsi que l'espoir que l'entente austro russe preduira bientöt des résultals favora- bles. Les journaux de Vienne expriment leur satisfaction au sujet des assurances pacifi- ques du discours du comte Goluchowsky. La situation dans les Balkans est longue- ment traitée par le ministre. Celui-ci con state que, grace k la fermeté des puissances et leur entente, les petils éléments qui avai- Une rencontre des rois Edouard VII et Leopold II et de M. Loubet PARIS, 13 mai. Le Gil Bias repro duit sous réserve le bruit que M. Loubet irait k Marienbad eet été et s'y rencontrërait avec le roi d'A.ugletérre et le roi des Beiges. Dans une récente chronique bruxelloise, on racontaitici certaines péripéties du voyage it Paris de M. Demblon, qui allait poser sa candidature k la chaire de littérature de la Sorbonne. Un confrère compléte le récit, S'étant adressé k J.e Labori, celui-ci avait engagé Demblon 5 fréquenter les cafés litté raires. Célestin suivit ce conseil la lettre. Trois soirs de suite, on le vit se prome- ner dé café en café chaque fois qu'on lui montrait un homme connu, il l'abordait, chapeau bas en disant -- Je suis M. Demblon, député de Liége, professeur de littérature l'université nou velle. Je viens vous demander votre appui afin d'cbtenir une chaire k la Sorbonne... I Permeltez-moi, en attendant, de vous faire f hommage de mes brochures... Et les brochures de Célestin sortaient aussitót de ses pocbes. Le plus sérieusement du monde, bien desgens, dont M. Mendès, promirent k Cé lestin aide et protection Célestin fut, dés le dtuxième jour, ia coqueluche d'uri petit monde d'esthètes farceurs. Mais, hélas il nest de si beau rêve... Le troisième soir, au Café Napolitain un monsieur gourmandait les gargnns -- On m'a pris mon pardessus au ves tiaire, criait-ii rü est mon pardessus Quelqu'un dit k Célestin Voilü Courteline. Aussitót Célestin s'avar-gs vers le mon sieur en colère et se mit en devoir de sortir sa phrase dans Ie département de l'Aisne I Les époux Germain, de Sery-les-Mézières (Aisne), laissaient il y a quelques jours leur dernier né, Aimé-Julien, Sgé de un an, h la garde de sa soeur, Adrienne, dgée de douze ans. Le soir, vers six heures, le petit Aimé dormant dans son berceau, Adrienne s'absen- ta pour aller chercher du lait dans le village. Afiidene pas réveiller son frère en ouvrant la parte, elle passa par la fenêtre qu'elle laissa entre-baillée. Une fois dans la rue, la fillette s'amusa quelque peu, prolon ged ainsi son absence Elle devait, k son retour, en éprouver un cruel regret. A peine était-elle par tie, en eftat, que deux petits galopins, qui sans doute rödaient aux environs, Maurice Hérin et Jean Bideaux, 'êgés tous deux de six ans, entrèrent dans la maison en passant eux aussi par la fenêtre. I Une idéé épouventable leur vint k 1'esprit. Saisissant le petit Aimé, ils lenfouiront dans un sac. Le pauvret criait. Les deux pstits ban-jiis, inconseients, bourrèreot le sac avec s 1 nei be puis, avisaut un cuvier rempli j deau ils y plongèrent lesacet son contenu; après quoi ils s'enfuirent. Quand Adrienne rentra, elle fut stupéfaite I da ne plus retrouver le petit Aimé dans son berceau. Ce n'est qu'après un certain temps i que, voyant un sac dans le cuvier, elle y dé- f couvrit le corps inanimé de son frère. On avait vu les enfanis Hérin et Bideaux prés de la maison on les interrogea. Ils racontè- rent comment ils avaient noyé le petit Aimé. En vente k la librairie Callewaert-De Meu lenaere, rue au Beurre, 36, k Ypres Nouveau moia de Marie illustré Gonsidérations de Bourdaloue. Exemples et Prières tirés de la vie des Saints,par le Père von Sul!, S. J. Broché 2 fr. 25. YPRES. Commencement d'incendie. Lutidi soil, vers 10 heures, un commence ment d'incendie s'est déclaré, rue de la Station,dans la boulangerie de M. Deroubaix. Des moreeaux de bois plscés prés du four or.! pris feu. Mais le tuyau en plomb passant prés du four, ayant éclaté sous Paction du feu, a éteint l'incendie. Nous avons rencontré sur les lieux, outre MM. les Commandant et Officiers des Pom- piets avec leurs hommes et les pompes, MM. Colaert, Bourgmestre, Fraeijs et Van den Peereboom, conseillers oommunaux, Van den Kende, commissairc-adjoint et les agents de police. Les dégats, couverts par l'assurance, sont iosignifiants. Ménagères n'achetez que les sucres paquets de la Rtffinnerie Tirlemontoise. en V1NAIGRE L'ÊTOILE le plus byg lenique. Les jeunes flbes pales et anémiques, ainsi que toutes les personnes faibles et épuisées retrou- veront de suite appétit, teint frais et vigueur si elles tont usage de la Pilule du Dr Raphael Fr. 1 75. i

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1904 | | pagina 2