Programme catholique
A Messieurs les Electeurs
de l'arrondissement d' Ypres
jo
I de Vinck
Samedi 21 Mai 1904
Année S9 N° 3847
or
VERKIEZING VA NAVIER SENATOREN
Deridder
Vandevenne
Vandevenne
Vercruysse
1 Vanden Peereboom
Landas
MESSIEURS
Electeurs
10 centimes le N°
§r *f iri
On s'abonne rue au Beurre, 36,
pres,
Le JOURNAL D'YPRES parait le Mereredi et le Samedi.
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Kiesarrondissement Kortrijk- Yper
DEN 29 MEI
PLAATSVERVANGER
i
PLAATSVERVANGERS
Bruneel de Montpellier
Nous publions encore une fois le manifeste adressé au corps electoral,
par le Comité de i'Associatioa catholique de l'arroudissemönt d'Ypres, auquel
nos Candidats Se'aateurs se raliient uuanimement.
L'Association catholique et conservatrice de l'arrondissement d'Ypres, d'accord avec celle
deCourtrai, a 1'horineur de présenter it vos suffrages pour l'élection sénatoriale du 29 Mai
prochain
Candidats Effectifs
MM. Georges Vercruysse, avocat Courtrai, membre sortant,
Le Baron Gaston de Vinck, Bourgmestre de Zillebeke, membre
sortant,
Paul Yan den Peer» boom, propriétaire k Courtrai.
Candidats Suppléants
MM. Octave Laudas, membre de la Deputation permanente, Courtrai
Gustaxe Bruneel-de Montpellier, Bourgmestre de Kemmel.
Nous venons vous demander de vouloir bien ratifier par vos votes le choix de ces can
didats.
M. Vercruysse, en sa qualité de membre de la Députation permanente, a rendu notre
province, pendant de longues années, des services importants, conuus de tous les admi
nistrateurs communaux de rarrondissement d'Ypres. Depuis deux arts qu'il siége au Sénat,
il s'est fait apprécier par ses conriaissances juridiques et sociales, et a acquis immédiatement
la considération que donne le talent mis it la disposition d'une cause juste.
M. le Baron de Vinck appartient h une familie qui s'est toujours distinguée par son dé-
vouement l'opinion catholique, dans notre arrondissement.
Affable, serviable, désintéressé, il a achavé de conquérir la sympathie qui s'atiacbe, dès
l'abord, sa personne. Sa générosilé envers l'ouvrier et le pauvre est proverbiale it Ypres
et dans les environs.
MM. Vanden Peereboom ei Landas no sont pas non plus des ineonnus pour nous. lis
passent une bonne parlie de 1'année, le premier Vlamertinghe, le second Gheluvelt, oü
ils som toujours it la disposition de ceux qui veulent recourir leur obligeance.
11 en est de même de M. Gustave Bruneel de Montpellier, qui, depuis plusieurs années,
exerce les fonctions de Bourgmestre de Kemtael et de Président du Comice agricole.
Nos candidats sont profondément attachés la cause catholique et nos institutions
nationales.
lis sont de ceux qui pensent, corome nous, qu'ils ont le devoir de soutenir le ministère
conservaL ur qui, depuis vingt ans, gouverne la Belgique, avec une compétence et un succès
auxquels les pays étrangers, et souvent nos adversaires eux-mêmas, sont obligés de rendre
hommage.
Tandis que les libéraux de toute nuance, alliés sur cc point aux socialistes, cherchent
troubler la tranquillité pubiique en iestaurant le suffrage universel pur et simple, nos can
didats sont partisans du vote plural, introduit depuis dix ans seulement dans la Consti
tution, et qui donne h chacun une puissance électorale proportionnée son intérêt combiné
avec l'intérêt général.
Nos adversaires veulent ressusciter la guerre scoiaire avec ses folies dépenses. Ils pro-
clament qu'arrivés au pouvoir ils établiront 1 instruction nsutre et laïque, suivant l'exetnple
du ministre franpais, M. Combes, qui chasse les Religieux et les Religieuses de l'école, et
qui, dans sa haine Ju Dieu qu'il a autrefois servi, expulse les Sceurs des Höpitaux, enlève
le crucifix des Palais de Justice, brise les chefs de l'armée et les fonctionnaires fidèles h
leurs convictions, le tout, comme lors de la Révoluiion de 1793, sous prélexte de liberlé,
égalUéfraternité
Nous croyons qu'il faut maintenir, dans notre pays, la situation créée par le gouverne
ment et la majoriié catholiques plus de guerre scoiaire, plus de dépenses inutiles égalité
au point de vue des subsides, entre l'enseignement privé et l'enseignement public. Nous
pensons aussique l'instruction doit être religieuss, sauf dans lés cas prévus par la loi de
1895. La neutralité est un mensonge et n'a d'autre but que d'arracher des Ames a l'Eglise,
suivant la parole d'un sectaire iibéral, M. Laurent.
Le parti catholique a créé le volontariat et la rémunération des miliciens, diminué le
temps du service, amélioré la condition du sold at, augmenté le notnbre des congés. Nes
adversaires veulent, les uns la nation armée, les autres le service général, et tous exigent
l'abolition du remplacement.
En matière sociale, le gouvernement et la majorité catholiques ont fait des lois et créé
des institutions qui font l'adaiiralion de l'étranger et que la France républicaine elle-même
n'a pas encore réalisées.
Ne cilotis que les pensions de vieillesse, que nos adversaires promettent d'étendre, mais
qu'au pouvoir ils n'ont jamais songé instaurer.
En ce qui concerne les intéréts des cultivaieurs,, nous devons au parti catholique la créa-
tion du Ministère de l'agricü! ure, les subsides pour la voirie rurale et vicinale, les droits
sur le bélail et l'avoine étrangers, Y-s indemnités d'abattage des animaux contamir.és, etc.
etc.
De tout cela il n'existait rien, il y a vingt ans.
Nos car.d dats émdierout les mesures propres h favoiiser davantage encore, surtout pour
les boublous.les intéréts de l'agriculiure, qu'ils considèrent, juste tilrr.comme la principale
source de la prospérité nationale.
Faut il vous dire que nos candidats, imitant i'exemple de nos Représentants, réclameront
la juste part des travaux publics qui doit revenir l'arrondissement d'Ypres, tt, noiamment,
l'aehèvement du canal de la Lys l'Yperlée, et les travaux nécessaires pour préserver nos
populations riveraines de la Lys, des effets désastreux de l'inondation
Sénateuis d'un arrondissement en grande partie flimand, ils sauront défendre les intéréts
de leur langue maternelle, sans froisser, en quoi que ce soit, ceux de la laogue frangaise.Ils
croient que, pour représenter tous les intéréts, ils doivent connaitte et pratiquer d'après les
besoins, nos deux langues nationales.
Voulez-vous retomber sous le régime néfaste du 1878 h 1884, oü nos finances furent
compromises, la tranquilité publique menacée, l'initiative privée annihilée, la Religion et
la liberté perséculées
Voulez-vous remettre le pouvoir entre les mains d'hommes qui doivent avouer qu'ils sont
impuissants gcuverner le pays, sans le concours des ennemis de la Royauté et de nos insti
tutions
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