Les Seniores du Conseil
provincial
Hypocrisie libérale
France
Actes officiels
Vi lie d'Ypres
CONSEIL COM HUN AL
Fails divers
faisant opposition aux travaux des autres
collaborateurs.
Dans la familie sociale, dans la patrie, les
choses ne se passent pas différemment. Pour
notre chère Belgique, le père, c'est notre
gouvernement.
Nous l'avons vu l'oeuvre depuis vingt
ans, et, sans nous arrêter aux honorables
personnalités qui en ont fait partie, nous
savons que son ensemble agit avec uae in
telligence parfaite des temps et des choses
qu'il est d'une activité ferme et féconde que
ses oeuvres proclament bien baut, puisque
notre petite nation cause l'admiration des
plus grands Etats et qu'en maims parlements
on nous cite coname des modèies que déji
plusieurs pays s'efforcent d'imiter.
Enfin nous savons que son action est ré
fléchie car tous ses généreux projets ca-
drent dans un admirable plan d'ensemble
qui doit faire de la Belgique l'Etat le plus
heureux et le plus sincèrement libre du
monde entier.
II est done vrai de dire que notre gouver
nement catholique est le père qui convient
la prospérité et au progrès de notre patrie.
Ses ennemis eux-rnêmes ont souvent rendu
hommage sa compétence et sa valeur
indéniable.
Le peuple beige corapte aussi beaucoup
d'enfams dignes de ce père et animés des
mêmes sentiments, dévoués et décidés
être ses vaillants collaborateurs et soutiens.
Ces collaborateurs généreux et résolus,
électeurs, vous les connaissez. Ce sont ces
catholiques qu'é chaque consultation officielle
vous désignez pour être vos mandataires
auprès du pouvoir. Vous leur avez donné
votre préférence, paree que vous savez qa'ils
ont le rr. at e programme que le gouverne
ment qui fait voire sécurité et votre bien-
être. Paree que vous savez que leur volonté
formelle est de travailler énergiquement
la realisation du plan d'ensemble élaboré
soigneusement par le parti cathclique. Pares
que vous pouvez compter sur eux pour sou
tenir le gouvernement paternel contre les
attaques furibondes et insensées-de ces éner-
gumènes qui ne vivent que de désordres et
ne savent faire que des ruines, comme err
France et ailleurs cü ils ont donné et don-
nenl encore la mesure de leur haine détes-
table.
Ces collaborateurs sincères et aimés, vrais
partisans de l'ordre et de la prospérité, vous
les nommerez toujours, paree que toujours
vous saurez faire abstraction des personnes,
quelque dignes et honorables qu'elles soient,
quelque sympathie et affection qu'elles inspi
re ntpour ne voir au-dessus d'elles que la
grande question de principe.
Le parti catholique se fera toujours un
devoir de les choisir la hauteur de leur
mission et aptes réaliser les mandats con
fiés. Vous pouvez done, chers électeurs,
leur continuer votre entière confiance et vous
reposer sur eux pour la réalisation de vos
louables désirsetöes projets glorieuxqui doi
vent mener la Belgique la tète des nations.
Mais )1 y a aussi des récalcitrants,
des égoïstes, des gens de courte visière, qui
ne voient que la satisfaction de leur opiniatre
opposition au bien généralla vaine com
plaisance de leur orgueil contenté ou la
funeste jubilation d'une vengeance assouvie
au détriment du bonheur public.
De ces hommes-lé, électeurs, vous en
avez déjé judicieusement écarté beaucoup de
lu gestion des affaires publics. Vous avez
jeté sur le bücher tous ce3 batons nouc-ux
qui veulent se glisser dans les roues pour en
empêcber le roulement. Ceste fois encore,
vous écarterez ceux qui proclament ouverte-
ment que leur unique but est de s'epposer
au bien que le gouvernement veut atteindre.
Vous ne leur donnerez pas le pouvoir d'ar-
rêter le char gouvernemental et de faire,
selon leur souhait, machine en arrière. Vous
ne voudrez pas admettre qu'ils entravent,
par leur obstruction ridicule, l'avènement
tant désité du progrès vériiable, solide et
permanent que poursuit avec Constance
l'administration catholique.
Tous ces hommes bouleversements ne
seraient que des rétrogrades.propres tout au
plus enrayer les beureuses améliorations
qui sont en cours d'exécution.
Électeurs, vous é'.es juges, vous avez
l'expérience du passé, la concaissance du
présent. Seuls les catholiques ont fait fleu-
rir le renom de la Belgique, seuls ils ont
procuré au peuple,sous mille formes variéos,
le bonheur réalisable ici-bas. Les autres, dé
tracteurs oiseux, n'ont ?u que promettre la
félicité en aggravant les charges.sans jamais
aboutir qu'a la persécution des uns par les
autres.
Cboisissez, électeurs,vous étes aujourd'hui
les maitres et confirmez dans leur autorité
ces catholiques seuls véritsbles auteurs de
la sécurité et de la prospérité nationales.
Depuis la mort du vénérable M. Storme,
c'est M. Ch. Devos, de Heule, élu par le can
ton de Moorseele, qui est le tnembre la plus
ancien du conseil. y. Devos stège au conseil
depuis 1865.
Après lui viennent
MM. ie baron A del Fosse d'Espierres, 1866
Jean Verhaeghe. (Wervicq) 1869
le baron Fréd. de Cromhruggbe, '1872
Loontjens, 1872
VanHee, 1872
Van Elslande. (Wervicq) 1872
Fi. Mulliez, 1874
De Laey, 1874
le baron Jean Gillès de Péiiohy, 1875
René Fraeys, 1877
G. Serweytens, '1878
P. Van den Peereboom, 1878
Jean. 1878
Ajoutons, pour fioir, que c'est cette der-
cière date, que M. le baron Bethune, gou
verneur de la province, est entré au conseil,
élu par le canton d Oostroosebe'se.
A chaque élection un peu disputée, r.ous
voyons les libéraux doctrinaires renouve-
ler la même manoeuvre et protester, en
termes émouvants, de leur sincère respect
pour la religion. Ils n'eu veulent pas le
moins du monde au calholicisme, préten
dent ils, et si les catholiques étaient quel
que part opprimés, les libéraux seraient
les premiers les défendre, tout comme
ils épousent aujourd'hui la cause des libres
penseurs, opprimés par les catholiques.
Le malheur irrémédiable de cette thèse,
c'est d'étre doublement contredite par les
fails.
Premièrement, les catholiques rt'oppri-
menl et ne persécutent pas les libres pen
seurs. Nous avons vainement demandé
nos adversaires de nous exhiber, ne lüt-ce
que pour édifler le public, quelques uoes
au moins des victimes.sacrifiées par ie règne
de la tyrannie cléricale. Cette sommation,
rnaiates fois réitérée, est toujous demeurée
sans réponse. Le martyrologe du parti
libéral tient tout entier dans une page abso-
lument blanche. Quant l'ostracisme dont
les libéraux seraient l'objet, i! se déficit
par ce fait tout fait caractéristique de
tous les journaux du pays, celui qui, durant
vingt années de domination cléricale,
a vu le plus de ses rédacteurset collabora
teurs, promus ou nommés des fonctions
publiques, c'est... h Flandre libérale.
Deuxièmementles mêmes sycophantes
libéraux qui protestent maintenant avec une
suspecte emphase de leur prétendue tolérance
et de leur absolu respect pour toutes les
croyances, y compris la religion de nos
pères, ienaient naguère et tiendront, dès
le lendeniaiu de l'élection, un tout autre
langage. Dès que l'intérêt élecioral n'est plus
immédiatement en jeu, ils laissent clairement
entrevoir le fond de leur pensée et le fend
de leur coeur. Le catholicisme leur apparsit
aussitöt comme leur éternel ennemi, ils
l'attaquent dans son divin Fondateur, dans
ses dogmes, dans sa morale, dans ses insti
tutions et ses oeuvres. II ne s'agit plus alors
de tolérance mais detouffer le catboli-
cisme dans la boue et de rouler son
cadavre dans la fosse commune oü gisent
pêle-mêle tous les abus d'un autre Sge. On
voit refleurir et appliquer, partout oil l'occa-
sioii s'en présente, la divise de F. Laurent,
l'homme qui personnifie le libéralisme, par-
faitement et h tous les litres la liberlé
même restreinte donne des armes l'enne-
mimori avis est qu'tl ne faut lui en ac-
corder aucune. Jolie tolérance n'est
ce pas Et combien celui qui l'a si bien
définie est digne d'un témoignage monumen
tal de la reconnaissance publique
11 n'y a que les catholiques, les ténébri
oi.s, comme il lts appelaii en son suave
langage, pour ne pas le comprendre
Notez bien, par surcroh, qu'au moment
même oü ils protestent de la sorte, avec une
effusion trop abondaute pour ne pas ét re
suspecte, de leur sincère dévouement la
liberté réjögieuse, m-s tartuf-s doctrinaires
applaudissent teut rompre la guerre
acbarnée, meiiés en France, conti e la reli
gion catholique, par le j icobinisme mapon
nique, ennemi tout it la fois de l'Eglise et de
la liberté.
M.Combes,l'apostat sans scrupules, l'nom-
me de toutes les proscriptions et de toutes
les haines, voilé leur type, leur idéal, leur
modèle
La politique k la frarcaise, la guerre k la
liberté de conscience, 'a guerre la liberté
d'enseignemenl, la gurrro k la liberté d'asso-
ciation, fut-ce avec le concours indispensable
du socialisme, voila tout l'objectif de leur
politique
Quand danc la Belgique aura t-elle sou
ministère Combes
C'est le cri du coeur du libéralisme, mais
c'est en même temps, un salutaire averiisse-
ment donné k tous les catholiques dévoués
leur foi comme tous les citoyens fidèles k
la liberté.
Si l'on tient compte de ces tendances
actuelles de fopinion libérale, si l'on se
souvient en outre du passé du libéralisme et
du mal qui en est résulté pour notre pays,
quelle importance peut on accorder encore
certaines declarations catégoriques par
lesquelles des caDdidats aux abois cherchent,
au seuii du scrutin, k ramener ou égarrr
i'opinion
Je ne me pardonneraispas d'attenter aux
croyances religieuses de qui que ce soit
vieut de dire M. Neujean un meeting
liégeois.
Et ensuite
Si on opprimait le clergé, les libéraux
seraient au premier rang pour défendre la
liberié de conscience des catholiques
Et c'est un promoteur du culturkampf de
1879, c'est le père même de l'odieuse inqui
sition scolaire, qui tient ca langage
N'est-ce pas le cas de dire en toute vérité:
De qui se moque t-on ici
Oü done a-t on jamais vu ou eulendu qu'un
libéral - au sens beige du mot ail pris la
défense d'un catholique, lésé ou opprimé
dans ses droits
N'est-il pas vrai, au contraire, que toute
injustice commise contre l'Eglise, contre ie
clergé, contre le plus bumble des catholiques
est, par le fait mêmecélébrée comme uu
acte de libéralisme et comme une victoire
pour la cause libérale Fermer des écoles
et des égiises, expulserdes religieux.détruire
les oeuvres de la charité, exclure les catho
liques du droit commun raison de leur
croyance, proscrire sans rel&che et persécu-
ler sans merci, voilé les hauls fails que la
presse libérale glorifle tous les jours
En présencè d'une telle situation, il serail
loyal et de bon goüt, nous semhle t il, de
renoncer des habileiés cafardes qui ne
trompent plus guère que ceux qui veulent
bien être üompés. Pourquoi mettre uu mas
que lorsque tout le monde connalt le visage
que ce masque dissimule? N'est-il pas plus
digne de combattre visière levée Et si le
libéralisme, eu présence des électeurs, n'ose
plus se montrer ce quil est vétitablement, ne
confesse-l-il point,par sa dissimulation mëmo
qu'il se sent désavoué et condamné par le
sentiment national
La rapture entre le Vatican et la
France.
Au milieu des contradictions qui circulerit
sur la fapon dont M. Nisard quitte Rome, on
se deaande, en réalité, comment doit êtr
envissgé ce retour Paris de l'ambassa-
deur.
Voici ce sujet ce que dit dans le Temps,
M. Georges Villiers, en exposant que le gou
vernement franpais a le choix entre trois
mesures
1. Ou interrompre jusqu'é nouvel ordre
de fapon totale et radicale les ralations
diplómatiques
2. Ou rappeler seulement l'ambassadeur
en laissant sa place un chargé d'affaires
ainsi fh-on Constantinople lors de l'affjire
Tubini
3 Ou simplement mettre en congé l'am
bassadeur saus le rappeler formellement.
C'est cette solution qu'a conseillée iVl.de
Pressensé.
Le gouvernement choisira entre la secon
de et la troisième solution. D'un commun
accord il a estimé que l'une ou l'autre suffis-
sait. J ajoute et cela va de soi qu'en
même temps que M. Nisard quittera Rome,
Mgr Lorenzelli quittera Paris.
Un arrêté royal du 15 mai 1904 approuve
la délégation donnés par M. le bourgmestre
d Ypres M. l'écbevin Vandenboogaerda
(Hippolyte) pour rempür les fonctions du
ministère public prés le tribunal de police
du canton d Ypres, en cas d'empêchemeritde
M. le commissaire de police, de M. le
bourgmestre et de M. l'échevin Struye
(Eugèoe).
Séance publique
du Sam' di 28 mai, 5 heures du soir.
Ordre du jour
1. Communications.
2. Finances communales crédit spécial
pour peinturage du kiosque.
3. Finances communales crédit spécial
pour participation de l'école industrielle
l'expositiorr de Liége.
4. Hospices civils: ventede biens en France.
5. Fabrique d'église St-Nicolas compte
1903.
6. Propriétés communalesdemandes d'a-
chats de terrain.
7. Voirie redressement du chemin vicinal
n' 1 (Prlkemstraat).
TERRIBLE ACCIDENT A KEMMEL.
Jules Bailleul, cabaretier Ypres, revenant
en vélo de Kemmel, a été écrasé par le tram
et tué sur le coup. Le corps ramené Ypres,
a été transporté THöpital.
Bailleul laisse une veuve sans enfants.
VOL D'UNE BICYCLETTE. U jieute.
narit d infanterie Moulin,en garnison Ypres,
s'était rendu Kemmel hier en vélo. II l'avait
déposé dans urr café. Lorsqu'il voulutie re-
prendre, il constata qu'il avail disparu.
Plainte a été déposée.
- MORT EN CHAIRE. - On écrit d'Op-
wyck, le 23 mai
Un triste événement a mis en émoi tout
le village hier après-midi, jour de Pentecóte.
Pendant le salut, vers trois heures dö
l'après-midi, le curé d'Opwyck, M. V...,
était en chaire et prêchait, lorsqu'il s'affais-
sa tout coup, foudroyé par une congestion
uu par une rupture d'anévrisme. Ou se pré-
cipita son secours, mais déjé il avail cessé
de vivre. Des villageois descendirent le
cadavre de la chaire de vérité, non sans.
peine, car M. V..., égé d'un cinquantain©
d'années, était grand ei assez corpulent. L©
corps fut transporté au presbyière et le ser
vice suspendu, au milieu de l'émoiiors
générale.
A. lire. Pour recevoir franco le reraède
du Dr Aimé, si renommé pour la guérison des
goitres ou grosses gorges, des glandes, loupes,
etc., il suffit d'envoyer fr. 2.50 a M. Lóón Pirard
pharmacien-chimiste, Verviers.