Les plus grandes orgues
du monde
Emmanuel, Desgrées du Lou.
[ril nrEnfan ts, (p nva 1 e se b n eiitarde
Actes officiels
Nominations ecclésiastiques
Un hérétique
Fails clivers
VITRAUPKANIE
La plus grande attraction da ia salie des
fêieskl'exposilion universelle de Saict-Louis,
c--lie qui surpasse tout sans comparaison
possible, c'est l'orgue colossal, le plus grand
et le plus complet qut existe au monde.
Cet instrument puissant, d'oü s'échappe
un véritable ouragan de mélodie, peut pro-
duire au delk de '17 milliards d'eftets
phoniques bien distincts, et les Américains,
passionnés dilettantes de cette curiosilé,
calculent qu'eu exécutant un de ces sons
chaque minute successivement, ii faudrait
32,600 ans pour les épuiser tous
Long de 18 mètres 60, h&ut de 12 et demi,
large de 10 eiun quart,l'orgue de Saint-Louis
a 140 registres, 239 mouvements, 10,059
tuyaux, et i! agit au mcyeii de deux moteurs
éleciriques de la force de dix chevaux chacun.
II a fallu environ 32,000 mètres de bois et
115 mille mètres de fii de Ier pour le con-
struire. Dans les tuyauxde métal, seul, on a
employé 7,250 kilogrammes da zinc et plus
de 4,000 kilogrammes de métal doux et les
tuyaux du bois contiennent plus de 10,800
mètres de sapin de California.
Deux hommes d'une stature ordinaire
pourraient passer commodément dans les
deux grands tuyaux des notes basses, qui
mesurent un pen moins de dix mètres de
hauteur, li a fallu dix wagons du chemia de
far pour transporter le monstra musical de
Los Angelos tri Californie, k Saint-Louis.
Si les proportions de cet instrument
exceptionnel étonnent même le profane, ia
perfection et la constitution du mécanisme,
la paifaite beauté et la puissance du son
méruem i'admiration des artistes dans des
proportions bien plus grandes. Le mécanisme
se compose de ciuq orgues complètes
eüacune d'elles est munie d'un soufflet
spécial ayant quatre mètres de hauteur et la
moitié en longueur ceux ci sont mis en
mouvement par des moteurs électriques. II y
a ensuite cinq claviers distincts, placés
comme des gradins d'une échelle; mais pour
passer de l'un k l'aulre, le musicien dispose
d'un clavier spécial mobile. Et pour pouvoir
jouer sur les cinq claviers en même temps,
en obtenant ainsi l'eflet d'un orchestre puis
sant, il faudrait une capacité supérieure aux
trioyens humains; on a done adopté un
assemblage spécial automatique k double
cyliadre, avec un autre clavier séparé qui
permet d'aecomplir ce miracle. De cette
maaière l'artiste, bien eutendu s'il est doué
d'une grande süreté et d'une agiiité pareille
du toucher, peut atteindre des résultats
admicables, inconnus jusqu'ici puisqu'avec
line légère pression du doigt il peut faite
entrer k chaque instant dans le concerto les
voix d'un registre quelconque, de l'un ou de
1'autre des cinq instruments formant le grand
tout.
Le premier de ces orgues, appelé le Grand
Örgue, comprend tous les eöets des meilieu-
res orgues communes; les a'utres représen-
tent respectivement le choeur.le crescendo et
les A solo; le dernier, nornmé i'Eaho, a un
son spécial, d'une douceur extraordinaire,
tendant k reconaaitre la voix bumaine. Pour
donner une idéé de l'importarice du mécanis
me automatique dont ii est question, il suffit
de dire que, grace k lui, c'est comae si les
mains ds celui quijoue avaient chaeune dix
doigts et que le morceru d'orchestre le p'us
compliqué peut être exécuté dans sa partition
originate sans avoir besoin de réduction.
Les diverses parties du merveilleux instru
ment sont connexes entre elles au moyen
de l'électricité, et un moteur-générateur
alimentant des batteries de réserve, permet
de jouer continuellement pendant toute la
durée de l'expositïon. II y a 1018 boutons
automatiques pour ordoaner les diverses
combinaisons dans les ciuq orgues, outre
1300 aiguilles qui actionnent les registres
et les touches. Celles-ei sont au nombre de
61 pour chacun des cinq claviers correspon-
dantaux divisions de l'iustrument complet.
Le système des pédales est 1e plus grand et
1e plus complet qui ait exisïé jusqu k ce
jour.
L e co ut total de ce rol de l'orgue est
d'enviroa un demi million de francs. W. B.
Fleming en est l'auteur, et c'est lui qui
spécialement dans la distribution du cres
cendo a réussi a reproduire dans la perfec
tion te soa du violori, de la flute, de la
clarinette, du hauibois, du basson et de leurs
variantes. Dans ia distribution des A. Solo
rimitation des instruments k vent de métal,
trompetles, tro bonnes, etc., a été poussée
jusqu'b l'illusion absolue.
L'unique orgue qui se rapproche pour la
magnificence sioon par les effets de celle
exposée k Saint-Louis, se trouve en Austra
lië, dans la villa de Sidney. Suivent après
tcujours en proportion décroissante, celles
de la cathédrale de Riga, en Russia, de
1'Albert Hall, k Londres, de l'Auditorium de
Chicago, de ia cathédrale de Séville, de
I'église St Sulpice k Paris, de la salie St
Georges k Liverpool et de la cathédrale
ö'Uima, qui toutes arrivent k 10 registres.
Rippelons pour finir que les orgues de
l'Exposition de Si Louis ont été inaugurées
par notre compatriote M. Auguste Wiegand
ancien professeur d'orgue au Conservatoire
de Liège, ancien organists k Ostende, au
Kursaal et k i'église SS. Pierre et Paul, fort
estimé dans le monde musical, tam comme
organiste que comme compositeur, et qui
vtent de mourir si prématurément k l'höpital
d'Oswego (Etats Uois d'Amérique), k Ia suite
d'une appendicite.
Et faudrait-il, pour mettre les geus de
plumes k la raison, donner l'ordre de re-
eonstruire la Bastille
M. Combes, malgré tout 1e désir qu'il en
a, ne l'a pas encore osé; ce sera pour un
peu plus tard. Mais il a fait savoir au Radical
que les articles de M. Maret n'étaient plus
possibles, et M. Maret a düs'en aller.
La conclusion de cette histoire, c'est que
la gauche avancée obéit k son destin
qui est de s'affaiblir en repoussant loin
d'eile tous ceux dout ['intelligence voudrait
pouvoir évoluer un peu au delk des lirniles
étroites de l'assiette au beurre. Le combisme
engraisse son monde, mats il i'abruiit. Un
jour viendra oü l'esprit, qui ne meurt jamais
cómplétement en France, reprendra s s
droits sur la matière, et nos radicaux s'aper
cevront alorsque lorsqu'on a la bonne fortu
ne de possèder dans ses rangs un Henry
Maret, il serait sage de ne pas ie traiter
comme un simpte frère des Ecoles cbrétien-
nes.
Subsides k des églises
Fr. 7,972-32 k ia fabrique de I'église de
Passehendaele, pour la restauration et
l'agrandissement de I'église, autorisée par
Nous le 25 octobre 1903 (Moniteur, n° 304);
Fr. 4,150 42 k la viile de Waroeton, pour
la restauration de I'église paroissiale,restau
ration autorisée par Nous le 16 février 1904
Moniteurn° 52).
Mgr l'évêque de Bruges a nommé
Curé k Staden, M. Lambrecht, curé k
Leysele.
Curé k Lsysele, D. Delanote, curé k War-
damme.
Curé k Wardamme, M. Claeys, vicaire k
Warneton.
Vicaire k Warneton, M. Verriest, vicaire
de Notre Dame, k Ostende.
Vicaire de Notre Dame, k Ostende, M.
Tangbe, ancien professeur au collége de
Courtrai.
M. 1e député Henry Maret, qui vtent de
quitter le Radical paree qua les articles qu'il
y écrivait déplaisaient k M. Combes, mérite
que nous lui tirions notre chapaau.
...La clarté des idéés,la précision du style,
la vive allure de la phrase, un certain goüt
de la mesure et de l'équilibre, un certain
mépris de la grandiloquence et l'art de tour-
nar en épigramme contre ceux qui oablient
les pi éceptes du bon sens, ca sont des quali-
tésbien fracgaises et qui oat fait de M. Henry
Maret l'un des meilleurs écrivaias de ce
temps. Mais pour un journaliste que les
circonstances ont embrigadé dans les
bataiilons de la gauche «avancée», ces qua-
lités Ik ne vont pas sans de gros inconvé-
nienis. Elles supposent, en effet, tout le
contraire d'une mentalité d'eselave; elles
supposent la faculté de penser librement et
c'est plus qu'il n'en faut pour mériter le
blame et l'excommunication des «fibres
penseurs», M. Henry Maret en fait aujourd-
hui l'expérience.
Paree qu'il a les idéés clairts, il a vite
apeigu les contradictions d'une politique qui
prétend monopoliser l'esprit répubiicain
Hiais qui, en ruinant la liberté des citoyens,
ruine le fondement même de la République.
Paree qu'il est Liomme de tact et de me-
sure, les provocations, les brutalités et les
sévices de M. Combes l'ont choqué. Et paree
qu'enfia il a de la finesse et du bon sens, U
ne s'est pas laissé prendre aux déclamations
amphigouriques des batleurs du Bloc
derrière ce grotesque pathos, il a discerné
sans peine la réalité grossière et méchante
du caporalisme magonoique, et comme il lui
semblait que cette basse caricature de l'Em
pire équïvalait pour le parti radical k une
véritable declaration aefaillite, il s'est per
mis de railler le parti radical. C'était un
ci ime, surtout dans la moment difficile oü
11. Combes sentait sa majoritése disjoindre.
Est-ce que, vraiment, il allait être peimis
k un homme de talent d'écrire dans un
journal répubiicain autre chose que des
dithyrambes en l'honneur du gouvernement?
YPRES
t DÉSERTEUR.Le nommé Rémi Hoste,
f soldat au 3e régiment de ligae, anèté peur
différents faits que nous avons relaiés il y a
f un mois. avait été envoyé k, Bruges, k la dis-
position de l'auditeur militaire. Pendant
qu'on Is conduisait au cabinet de ce dernier,
il parvint k s'évader. Hier il rödait k Ypres
en état d'ivresse. La police l'a arrêté non
1 sans grande peine il fallut 1e concours de
quatre agents.
I ESTAMINET MIS A SAC. Un individu
I qui voulait, de force, entrer dans l'estaminet
!ienu par Mile Allewaert, rue Notre-Dame,
dans Ia nuit de mercredi k jeudi, a brisé les
glacés des devantures et mis 1e café k sae.
AU CAMP DE BEVERLOO.
Les hom-
I mes de la ciasse de '1901 du 3e régiment
d'irifanterie, viennent de rentrer vendredi
1 soir k la caserne, pour la pénode de tir de
I cette année. lis partiront mardi prochain,
avec 1e régiment pour le camp de Beverloo.
COMINES
L'iMPOT PERSONNEL. Le 3 Juin, il
sera procédé k une information de couamodo
et incommodo sur ia detnande du Gönseil
conpfaunal tendant k obtenir l'autorisaliou
I de majorer, k partir du nóle de l'impositioii
I personnellé Öite abonnement et de le porter
k 9.000 ff. Les réclamations peuvent être
formulées au secrétariat communal.
DISTINCTION. MM. Paul Denys, em
ployé communal, vient d'obtenir une men
tion honorable de la Suciété protectrice des
animaux. Le garde-champêtre Goemaere
obtient une médaille en argent de la même
Société. Ges distinctions sont accordéts
pour la repression des mauvais tranemeuts
envers les amiaaux.
WARNETON
UNE ALLOCATION de 500 fr. est accor-
dée k la ville de Warneton k litre de subside
extraordinaire de l'Etat, pour le service
ordinaire de i'enseigt.ement primaire, pen
dant l'exercice 1903.
Ménagères n'achetez que les sucres en
paquets de la Raffinnerie Tirlemontoise.
ROULERS. Mardi matin, vers 7 h., un
camion appartenant k la firoae Hosten-Mas-
selis k Routers et chargé de denrées colo-
niales, suivait la chaussée de Menin, quand
soudain une des roues de derrière se détacha.
Le conducteur put heureusement sauter k bas
de son chariot. Les marchandiscs ont été
détruites ou détériorées les dégats s'élèvent
k quelques centaines de francs.
D1XMUDE. On nous annonce de cette
ville un bien triste malheurla noyade de
trois enfants dans l'Yser. Lundi, vers 11 h.
du matin, le cultivateur De Vreker, de Boerst,
rentrait chez lui avec sa femme, en voiture.
11 suivait la rive de l'Yser. En chemin, il
avait pris dans sa voiture les trois enfants da
son voisirt Leplae, qui rentraient de la classa.
C'était ö'ailleurs le cheval de Leplae qui
traiuait la voiture de De Vreker.
A un endroit oü la digue de l'Yser est trés
étroite et la berge escarpés, 1e cheval fit urt
faux pas et roula dans la rivière avec la voi
ture. De Vreker et sa femme purent se crarn-
ponner au véhicule, mais les trois enfants
disparurent sous l'eau.
De l'autre rive, M. De Puydt, de Caes-
kerke, avait assisté k la scène terrible, il
courut chercher du secours, et ayant trouvé
des cordes, il se jeta k l'eau et fut assez htu-
reux pour sauver De Vreker et sa femme.
D'autres personnes recherchèrent les en
fants, mais, hélas ils ne retrouvèrent que
trois cadavres.
Les victimes sont un gargon de 13 ans et
deux fillettes de 11 et de 9 ans.
En apprenant la terrible nouvelle,la femme
Leplae a dü s'aliter 1e père perdit connais-
sance.
IVe toussez plus. Je garantis
1 i guérison du rhume et de la toux la plus
opinatre en deux jours au moyen du Sirop
Dei ratere au goudron décoloré et au baume
de Tolu. C'est le pectoral le plus prompt, le
plus sur et 1e plus agréable qui existe. C'est
utt remède incomparable, mais faites bien
a.tention, demandez et exigez toujours 1e
véritable Sirop Depratere.
Prix 2 fr. la bouteille. Le traitement
ievieutkO.10 centimes par jour. En vente
k Ypres, pharmacie Soequet, Libotte, Donck
et Aertsseris; Poperinghe, pharm.Monteyne;
Comines, Van Windekens; Menin, Sioen et
Rotiers; Warneton, Vander Marlière; Cour
trai, Hulpiau et De Boey; Routers, Veys;
Dixmude, Ghyssaert; Iseghem (Grand.plaee),
Rodenbach.
Un mystérieux personnage. Oa écrit
d'Anvers, 31 mai
G 'tte nuit, des gendarmes do Baelen sur-
Nèthe étaient en tournée dans les bruyères,
quand ils virent un individu qu i errait autour
de la fabrique de dynamite de Baelen-Wezel
et semblait é.udier la disposition des lieux.
Ils l'appréhendèrent et 1e menèrent k Turn
hout. II élait fort bien vétu e,t avait sur lui
une somrae considérable d'argent autrichien.
On a tenté de 1 interroger ce matiri, mais il
parlo une langue quon croit être un dialede
hongrois, et jusqu ici on n'a trouvé personne
qui put le comprendre.
Que faisait cet individu,, qui n'est certes
pas un vagabond ëu milieu die la nuit, devant
la fabrique de dynamite On ne sait et, en
attendant de trouver un interpirête, on cher-
che k savoir comment i'incon nu est arrivé en
Campinne.
Abonnés. Si vous v( lulez que la santé,
la joie etle bonheur règoeut d ans votre familie,
iaitesusage de la Pilule purgative antiglaireuse
du Dr Waltbéry qui vous pré sorvera tous des
maladies.
En vente chez CALLEW.AERT DE MEU-
LENAERE, imprimeur, rue au Beurre, 36,
k Ypres, le papier
imitation parfaite des vi.traux destinés k
1 ornementktion des surfaces vitrées des jar-
dins d hiver, fenêtres d'ég lises et d'escaliers,
verandi-s, lanterneaux, serres, etc., etc.
Son prix peu élevé p.ermet de supprimer
js ndeaux, ainsi que le manage si disgra-
cieux des carreaux.
Depuis 0.75 c9 le r aètre jusque 2,50 fr.
d après les variations jt les coioris des des
sins.
Z&& tS tt'MBev»