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lpgon d'eserime k sos camarades et pi inta sa
baionnette dans une cloison. Malbeureuse-
ment, derrière cette cloison, dormait un
autre militaire, G. Hillebrandt. soldat libé-
rable de la 3" compagnie, qui recut la
baionnette dans la partie supérieure du
thorax. Le blessé a été transporté k l'hópital
militaire oü il dut subir d'urgence une
opération; son état est grave.
L'auteur de eet accident, le soldat Parsy,
est en celluie.
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en paquets de la Raffinerie Tirlemontoise.
156,000 FRANCS SOUS UN GRABAT.
Un homme couvert de haillons et vivant,
croit-on, de mendicité, Mathurin Lamour,
paraissant agé de soixante-quioze ans, était
écrasé par un camion, il y a quatre jours,
k Paris, et mourait !e lendemain, l'hópital
Tenon, oil on l'avait transporté.
M. Moulier, juge de paix du vingtième
arrondissement, apposa aussitót les seelles
au domicile du défunt, rue Philidor.
Samedi soir, le juge de paix, accompa-
gné de M. Deslandes, commissaire de police,
leva les scellés et pénétradans la chambre
de Lamour, uu galetas infect, oil se trou-
vaient un grabat, des monceaux de chiffons
et des croütes de pain dur.
En perquisitionnant, le commissaire
découvrit, sous un tas de chiffons dissimulés
sous le grabat du vieillard, un sac contenant
156,000 francs en billets de banque, en
monnaie d'or et d'argent.
La précieuse trouvaille a été confiée au
commissaire de police, qui a mis en süreté
la fortune du mendiant, en attendant que les
héritiers du défunt se fassent connaitre.
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MORT D'UN AVARE. II vient de
mourir k Malines un avare, doublé d'un
manisque, qui avait la manie de collec-
tionner des maisons ouvrières Van
Wichelen Jean, tel est son nom, avait soi-
xante-dix-sept ans et exerpait la profession
de tailleur il excellait même dans ce mé.
tier, faisant tout k la main.
II y a quelque quarante ans, k la suite
d'une couple de spéculatious heureuses sur
des ventes immobilières, i! estimait qu'il
pourrait gagner davantage en faisant le
métier de verdierenpikker (voleur d'en-
chères) comme on dit vulgairement, qu'en
poussant i'aiguille pendant touts une année;
il abandonna sa profession et vécut en
rentier. Tous les dimanches il compulsait
le Mechelsch Bericht journal des no-
taires annonpant les ventes et quand il avait
réuni une couple de mille francs, il poussait
quelque petite maison ouvrière dont i! avait
vérifié les conditions et scruté les amateurs
et il s'arrangeait toujours soit pour la rete-
nir bon compte soit pour gagner sur les
enchères en la laissant h ses concurrents.
Quant aux immeubles qui lui restaient
ainsi, il en laissait la charge d'entretien aux
locataires et faisait lui-même les grosses
réparations. On le voyait en ville trans
porter les tuiles, les carreaux, les pavés
nécessaires h cet usage. Sa maison de la
rue du Biest était devenue un magasin de
ferraiiles, de poulrelles, de chevrons, de
croisées et de planches recueillis it vil prix
sur les vieux marchés, ou glanés dans les
chantiers oil parfois tombait d une brouette
quelque brique qu'il emportait soigneuse-
ment enveloppée dans son mouchoir.
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I plus de cent maisons dont les plus gros
locataires ne paient pas au-delü de vingt
francs par mois la plupart sont taxés de
sept ii douzs francs, mais d'autres donnent
un franc par semaine; il y en a de cinquante
centimes et une k trente-cinq.
Dans le temps il percevait lui même ses
loyers, mais ayant repu un jour une mai-
tresse volée en guise de paiement d'un de
ses locataires la semaine, il prit gages
un agent de police pour faire la besogne.
Les anecdotes pleuvent sur son avarice,
mais s'il faut en croire ses intimes, on de-
vrait. en rabaitre car ses heures il savait
les trailer, invitait ses amis et dépensait
pour eux quelques bons billets.
L'un deux était son préféré. II lui avait
confié ses secrets et lui avait donné le soin
de ses affaires. Déshéritant sa familie dont
il n'avait aucun souci, il a laissé cet
intime ses trois cent mille francs.
VICTIME DES BONNETEURS. M.
W..., représentant de commerce, demeurant
avenue de Watermael, en la commune de ce
nom, s'est laissé entrainer samedi après-midi
dans un établissement de la rue Vieille-Halle-
aux-Blés, a Bruxelles, faire une partie de
cartes avec trois individus qu'il ne connais-
sait que depuis le matin.
Au bout de trois quarts d'beure les trois
joueurs, qui n'étaienl autres que d'habiies
bonneteurs, avaierit gagné une somme de
cent quarante francs. M. W... s'aperput en
fin qu'il avait éié volé et alia discrètement
requérir un agent. Hélas trop tard. Le trio
s'était déjk éclipsé. La police croit connaitre
les bonneteurs. Quant it M. W..., la malheu-
reuse dupe de ces babiles filous, il est rentré
le soir Watermaal jurant qu'on ne l'y pren-
drait plus.
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