ORGANS CATHOLIQUE DE L'ARRONDISSEMENT CONCERT Si ne li 11 Juin 1904 10 centimes le Nc Année 39 N° 3853 Ville d'Ypres CONS El L COMMUNAL On s'abonne rue au Ileurre, 36, a Ypres, et k tous les bureaux de poste du rryaunie. Le JOURNAL D'YPRES parait le Mercredi et le Samedi. Le prix de 1'abonnement, payable par anticipation, est de 5 fr. 50 £c. par an pour tout le pays pour l'ótranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularissent fin Décembre. Les articles et communications doivent étre adressés franco de port a l'adresse ci-dessus. Les annonces coütent 13 centimes la ligra. Les réclames dans le corps du journa coütent30 centimes la ligne. Les insertions judiciaires, 1 franc la ligne. Les juméros supplémentaires coütent 10 trams les cent exemplaires. Puur les annonces de France et de Belgique (excepté les deux Flandres) s'adresser a YAgence Egygs Bruxelies. rue d'Argent, n° 34 et a Paris,8, Place de la Boures. HARMONIE COMMUNALE Bimanche 12 Juin 1904 6 1/2 h. du soir. 2. 3. 4. 5 Programme Allegro militaire Le Barb er de Sevilleouv. Rossini. Dans les prés, ballet mazurka J. Martin. Bc uquet de mélcdies Allart. Constellations, valse R. Reynaud. pré- Compte-rendu de la séance du 4 Juin 1904. La séance est ouverte 5 h. 05. Messieurs les Conseillers som tcus sents, ainsi que M. le Secrétaire. Monsieur le Bourgmesfre préside. Le procés-verbal de la séance du Samedi 2S Mars est adopté sans observations celui du 30 Avril est aéposé sur le bureau l'ins- pection des membres. II n'y a aucune communication faire. M. Sobry invite le Collége écbevinal demander u Monsieur le Ministre des cbemins de fer d'établir un train direct entre Ostende et Ypres, afin de faciliter aux étrangers la visite de notre intéressante ville. M. le Président promet de tenir compte de cette invitation. M. Bouquet au nom d'un grand nombre de concitoyens, demande qu'il soit pris des mesures pour modérer failure des motccy- cles et des automobiles dans l'intérieur de la ville. M. le Président pense que ce n'est pas nécessaire pour les automobiles, mais qu'il se pcurrait que ce le soit pour les raotocy cles. Le Coilège sen occupera. M. Sobry demande que les trottoirs, autour de l'église S. Pierre, soient ierminés pour l'épcque de la procession de cette pa- roisse. M. l'écbevin Van den Boogserde dit qu'il lui est impossible d'obtenir des pavés en ce moment. Peut-être y aurait-il moyen de faire ce travail en pierres de Nieuport. (On va quérir une de ces briques et on la présente aux conseillers. C'est une grande pierre grise en béton comprimé ou quelque chose de simblabie.) Ces briques reviennent k 5 ou 6 francs le mèire carré. M. le Président suppose qu'on pourrait équarrir les vieux pavés el s'en servir ;en tous cas, les pierres de Nieuport ne feraiect guère bon efïet. M. Sobry remercie le Collége d'avoir si bien fait repaver la rue du Marcbé au bois et rena hommage ft la scélérifé avec laquelle ce travail a été exéculé par les ouvriers de la ville. II demande que les trottoirs soient également faits dans la rue Grimminck. M. Van den Boogae rde. Cest piévu, mais il faut d'abord que les égoüts soient achevés. Cbarbons Puur la livraison des cbarbons au cbüteau d eau ont soumissionné MM. Bailleul fr. 172.24 par wagon. Dumont 167.20 Latour 174 00 Vonck 170 00 M. Dumont est déclaré adjudicataire. Travaux de peinture Pour le kiosque il y a eu adjudication luridi et y prirent part MM. Salomé pour fr. 495 Degroote 800 Beirnaert 672 Gbysel 493 M. Gbysel en sera chargé. M. Brgerem demande que le petit kiosque soit érigé sur le marcbé. Un concert aurait dü être donné a la Peritecóte. M le Président.C'est ft cause du kiosque s'il n'y a pas encore eu de concert. Il est si difficile de trouver une place appropriée pour travailler une estrade si vaste. Quant le laisser faire dans nos Halles, nous ne le faisons pas volontiers. Des journaux neus accusent bien d'y laisser jouer, mais cela n'est pas vrai. Jamais je n'ai permis qui que ce soit d'user de nos salles k eet effet. Au contraire, j'ai toujAurs refusé mon con- sentement ceux qui m'ont adressé de pa- reilles demandes. Un crédit de 500 francs est voté pour la peimure du kiosque. Ecolc Industrielle Sur la demande de M. Ronvaux, inspec teur, le Collége propose un crédit de 200 fr. pour permettre aux élèvesde l'écóle indus trielle de prendre part k l'exposition de Liégre. M. Bouquet voudrait qu'il fut accordé certains de ces élèves de visiter gratuite - ment cette exposition. M. le Président. On peut le faire comme récompense et it titre d'encouragement spé cial. M. Scbry craint que ce ne soit une porie de dépenses excessives pour la ville, car il y a d'autres écoles qui pourraient en solliciter autant. L'école industrielle est déjé assez onéreuse. El'e a cotPé 10.400 francs la ville l'an dernier et cette année-ci les débours faits pour elle s'élèvent 10700 francs. Selon le dernier rapport de M. Coomans il y a parmi ces élèves 40 étrangers k la ville, soit un cinquième. Ces enfants nous ccötent 45 francs par an, chacun, ce qui fait 1800 francs Les communes intéressées pour- aienl, imon avis, nous indemniser pour l'éducation professionnelle de leurs jpunes gens. Voilk que nous payons maintenant pour les étrangers. M. le Président. Je ne suis pas de l'avis de M. Sobiy ni sur le premier ni su le second point. Pour les demandes de subside redouter de la part d'autres écoles, je crois qu'il n'y a aucune raison pour leur faire des concessions. Eu cas de requête, le conseii reste tuujours libre de peser les motifs pré- 1 sentés. Quant aux dépenses de l'école ptofes- sionnelle, elks sout touies bien justifiées et surtout utiles notre population ouvnère. Précédemment ces considérations sur la fréquentaiion des cours par des enfants des communes limitropbes ont été discu- tées, et, comme les deux tiers des subsides sout fournis par i'Etat et la province, il ne parait pas admissible de restreindre la fréquentaiion de l'école saus encourir une restriction réciproque des libéralités des administrations supérieures. Que si d'autre part cous obtenions des communes quelque indemnité it ce sujet, ces sommes votées, iious seraient sürement portées en déduetion par la province ou par I'Etat sur leurs participations, ce qui nous ramètierait au même résultat. M. Sobry. Nous ne devons pourtant nous hisser ruiner par les étrangers. M. le Président. Les étrangers ne rious ruineront pas. Vous oubliez sans doute que pour arriver ici ils ont déjè quclques frais faire... M. D'Huvetiere. Cette demande de subvention de 200 francs ri'est-elie pas faite sur la proposition du gouvernement M. le Président Gertainement tt comme notre établissement professionnel et co :isi- déré comme un des meilleurs du p.ys, il nous appartient de lui conserver sa bonne renommée. M. D Huvettere De plus, j'estime, que si nous y compiions 40 élèves de moins, cela ne diminuerait pasles dépenses. On ne pour rait pas pour cette soustraction ysupprimer ui cours, ni piofesseur. M. le Président Et puisla présence d'élèves du dehors est une émulation et un stimulant pour ceux de la ville. Les études ne s'en feront qu'avec plus d'ardeur et d'applicalion pour nos enfants et nous y trouverons pour la ville des artisans mieux armés et plus habiles. Le crédit de 200 francs est voté k l'unani- mité. La liste des enfants ayant droit la gra- tuité da l'enseignement est également ap- prouvée. Hospices Le Conseii approuve la demande des hos pices pour la vente d'une ferme, sise en France et dorit la valeur estima tive estde 64622 25 fr. St-Nicolas Le compte de 1903 est approuvé. Vente de terrains plusifurs demandes d'achal de terrains, dans le prolongement de la rue éc Siuuse au Boulevard Malou, sont parvenus au Col lége écheviral. a. Le coin sur le boulevard avec 23 mètres de front it rue et sur la rue de Stuers avec 14 mètres de face. b. Six ou 7 mètres sur la rue de Stuers avec 15 r ètres de profondeur. c. Dix mètres de front rue sur 30 m. de profondeur, même rue. d. Quinze rr.ètres de face sur 40 mètres de fond, même rue. e. Douze mètres sur 35 de protondeur, face au Boulevard «ialou. Pour le coin, le premier lot des cinq de- mandés nous proposons le prix de 20 francs au mèire carré. Pour les autres, la mise prix s- ra de 15 francs le mètre carré. Nous agirons do même plus tard lorsque lautre coin sera disponible, après que l'ali- gnement de ce cóté sera approuvé. Le parti catnolique national est d'avis d'ériger ici, ii Ypres, une statue it feu M. le ministre Malou. Ge monument s'élèverait dans le jardin situé devant les constructions it édifier sur le prolongement de la rue de Stuers. 11 est eucore entendu que la ville s'engagerait ne jamais batir sur ce terrain, qui serail consacré it l'usage perpétuel de jardin ou de place publique. Les plans des fagades des nouvelles mai- sons devront être acceptés par la ville. M. D'Huvettere critique l'engagement de ne jamais pouvoir batir. Qui saitl'avenir? et quelles nécessités peuvent surgir dans 25 ou 50 arts ou plus 1 li sera également difficile de faire approuver d'avapce les plans. Telle maison sera d'un grand prix pour un amateur et n'aura que peu ou pas de valeur pour un autre M. le Président reconnait que ces con ditions peuvent susciter des embarrss, mais ne trouve pas demeslieure solution. Si un amateur vtut verser un plus haut prix, pour les parcelles proposées, il peul fournir un autre plan, mais ce dernier devra avoir aussi l'assentiment du Collége écbevinal. Les plans devront être fournis avant la vente. Aptès diverses observations le Conseii consent la vente du lcr lot k la majorité de 14 voix contre une: eelle de M. DHuvettere. M. D'Huvetiere dit qu'il est opposé k la clause par lauelie on promet de ne jamais bêtir devant ces m-aisons. Mais dès lots que ce point recoil la sanction du Ccnsc-il, il n'a plus de raison pour prolonger sen op position et renlre darts l'urianimilé. Les autres propositions sont dor c aaoptées it l'unanimité. Les constructions doivent être entièrenaent achevées dans les deux tins, sous peine de voir remeltre les terrains en vente publique. Le prix du terrain doit être payé cornp- tant en une fois. Quant b la hauteur des bê- timents le Collége échevinal en ordonnera. Pompiers Ld Conseii vote uns avance de 300 francs pour la masse d'habillement du corps des pompiers. M. Sobry demande pourquoi il n'a pas été donné plus de publicité quand on a procédé it la vente publique des vieux fusils. Elle aurait pu rapporterdavantage. JOURNAL I'YPRES

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1904 | | pagina 1