SA MAJESTË LE
A YPRES
dispositions Génerales.
Elections provinciales
Pensionnat de laSte-Familie
ou Fondation Struye
France
Villes d'Ypres
I
uuS!aL°"""nnu-'m-
Actes officiels
Chronique judiciaire
Les complices du socialisme
infants, (pnvalssce n is^Vl s jjjg
Fails divers
P,Ss -UsV„ErL,™F0ME P0™
M. Ie Président répond que Ie prix ha
bituel en est de un ou deux francs pièce et
qu'on a eu la bonne fortune den obtenir
trois francs.
M. Sobry ajoute encore que les pom
piers devraient pouvoir se suffire avec les
800 fr. que le Conseil leur aloue annuelle-
ment. II trouve done inutile de leur accorder
encore 300 fr. pour leurs vétements,
M. le Président. Ces trois cents francs
ne sont pas un don, mais une avance, qui
sera amortie dans les trois ans, par les
pompiers eux-mêmes, au moyen de retenues
sur leur solde. Vous n'ignorez pas que les
pompiers ont leur masse.
Rue de Pilckem
Le redressement de cette rue est voté,
selon l'accord de la ville avec les families
Debandt et Maerten.
M. Canepeel demande qu'on y veuille
bientót commencer.
M. Vanden Boogaerde. Aussitót que
nos paveurs auront du temps.
Bottes aux lettres
M. Canepeel sollicite une boite aux
lettres pour les habitants du Smissehoeks-
ken.
M. le Présidentprendra soin qu'il y en
ait bientót une.
Van den Peereboom, après avoir, a
plusieurs reprises, serré la main an
Bourgmestre et a M. l'Echevin Struye,
arrivé au dernier moment.
Une foule de monde, massée autour
de l'automobile royale, a salué le Roi
au cri de Vive le Roi! Leve de
Koning
Nous espérons que Sa Majeslé re-
viendra encore cette année.
D.?maiD, il y a ballottage dans 35 cantons:
22 entre libéraux rt catholiques, 4 entre
socialistes et catholiques, 5 entre libéraux
et socialistes, 3 entre iibéraux-sooialistes
unis et catholiques, entre catholiques.
Rue Bellewaerd
M. Canepeel voudrait qu'on profilkt du
beau temps pour réfectionner cette rue tota-
lement défectueuse en hiver, malgré sa belle
apparence en été.
M. Vanden Boogaerde. J'y pense bien
souvent. Dès mon premier loisir, l'un de ces
jours nous irons ensemble, et verrons sur
place ce qu'il y aura de mieux k faire.
Padde vijver
M. Canepeel souhaite qu'on obtienne de
la commune St-Jean la mise en macadam du
chemin de Paddevijver. Ce serait la plus
directe et la naeilleure route vers Merckem.
M. Vanden Boogaerde veut bien tenter
la chose et l'cxaminer, mais il fait judicieuse-
ment remarquer que toute chose doit se faire
k son temps et qu'il est impossible de tout
faire d'un coup.
Règlement sur la batisse
M. Fraeijs demande oü en est Ie rè
glement sur la bktisse.
M. le Présidenta examiné la question
au point de vue juridique el il l'a fait
étudier aussi par M. Sobry et pense avec
lui qu'i! y a moyen de dresser un règle
ment et d'en faire sanctionner la teneur
par les pouvoirs compétents, afin d'en as
surer l'application.
Cependant, il y a quelques jours une
réunion des bourgmestres de la banlieue de
Bruxelles s'est tenue k ce sujet et ils furent
d'avis qu'il ne serait pas possible de faire
sur cette question un règlement ayant une
sanction. On pourrait, selon ces Messieurs,
tout su plus frapper d'amende le construc
teur. Mais nous, nous sommes quasi cer
tains que nous pourrions faire démolir la
bktisse.
Nous tkcherons de préparer le règlement
pour la prochaine réunion.
La séance publique est levée k 7 h. 20.
Au moment de mettre sous presse,
nous apprenons que S. M. le Roi, ac-
compagué de M. le Comte de Smet de
Naeyer, cbef du Cabinet, est arrivé a
Ypres, incognito, ce samedi soir, a
4 heures45.
Leopold II venait d'Ostende en auto
mobile. II est descendu Marché-bas,
prés des Halles et a passé sous le Don
kerpoort, pour se rendre a l'Hólet de
ville.
Averti, a ce moment,par télépbone,
M. le Bourgmestre est allé au-devant
de Sa Majestéquiavait, 1 'air fort jovial.
M. Colaert a conduit Ie Roi et sou
Ministre aux Halles par l'hötel de ville.
Sa Majesté a beaucoup admiré la salie
échevinale et les salies Pauwels et
Delbeke, demandant au Bourgmestre
quelques renseignements au sujet des
restaurations projetées.
Leopold II, désirant être rentré a
Ostende a six heures, est reparti quel
ques minutes après cinq beures, dans
son automobile qui stoppait place
Dans toute la Flandre la réputalion de
cette institution est répandue au point que
pas une commune ne se trouve oil il n'y ait
queiques-unes de ses anciennes élèves.
Le pensionnat du T. R. M. Struye, dirigé
par les Sceurs de la S"-Famille peut dire
qu'il a été la ruche d'oü essaimèrent d'innom-
brables abeilles pleines d'activité, de savoir-
faire et de talent qui sont encore le trésor
précieux de leurs families et de leurs foyers.
Aussi se souviennent-elles des beaux jours de
leur enfance et des précieuses lecons de leurs
éducatrices et, pour procurer k leurs chères
filles, les avantages inappréciables d'une
sérieuse formation cbrétienne, se font-elles
une bien douce loi, de les confier aux
mêmes maitresses, qui les out faites
heureuses.
Lundi dernier Monsieur le chanoine De
Brouwer assisté de Messieurs Neuville,
Lepere, De Sauw, proeédait k la bénédiction
de la nouvelle chapelle de l'établissement.
La plupart des anciens directeurs et
aumóniers de la maison étaient venusrehaus-
ser la cérémonie par leur présence. Citons
MM. Willaert, Mourraux, Soete, Lecoutre et
les membres du clergé d'Ypres, qui témoi-
gnaient ainsi leur admiration aux dévouées
religieuses.
Après la bénédiction une grand'messe fut
chantée en actions de grace et aux intentions
des bienfaiteurs dont bon nombre étaient
présents, notamment la familie Struye. Les
anciennes élèves, accoui ues en foule k cette
fête de familie, prenaient leur place k cóté
des heureuses étudiantes du présent, sem-
blant, pour quelques heures, rajeunir
d'autant.
Après les cérémonies religieuses vinreut
les réjouissances scolaires, monologues,
seènettes, chants et comédie, cü le talent des
jeunes actrices révèle la science de celles
qui les ont formées k paraftre si babilement
dans ces joutes pacitiques.
G'est durant ces heures de franche et
nsïve gaieté que l'assistance se sentait
surtout revivre du passé. Pourquoi auraient
pu dire,bien des spectalrices,nous a-t-ii fallu
grandir pour perdre tous ces charmes et eet
inépuisable piaisir
Puis le banquet, comprenant cent trente
convives. Comme il arrive rarement que ce
soit au tour des dames de banqueter, elles
ont voulu montrer, par le choix des mets et
la durée du festin, qu'elies savent mieux
encore dépouiller la table que la dresser.
Elles employèrent trois heures h savourer les
délices de l'art culinaire dont-elles garderont
un délectable souvenir.
Avant de clore une si bonne journée,
commencée sous l'ceil de Dieu, toutes les
amies de la S"-Famillo se retrouvèrent
réunies dans la nouvelle chapelle pour le
salut, et y entendirent une allocution pater-
nelle du vénéré Doyen de St-Martin.
Remereier Dieu des grkees du passé, le
bénir des joies présentes, lui recommander
l'avenir et s'en remettre k sa bonté pour les
besoins de tout ordre, voiik ce qui rend douce
la véritable affection qui unit et unira
toujours les coeurs heureux des élèves
anciennes et nouvelles et des maitresses
respectées de eet asile de prédilection.
II n'est si belle fête qui ne doive finir
ici-bas; mais ce fut k regret qu'on vit sonner
l'heure de la séparalion.
Toutes les amies remercièrent la révé-
rende Supérieure de son aimable accueil et
se promirent de revoir encore cette maison
de bonheur.
Paris, 10 juir.
Au Sénat.dcs membris de la droue ïuter
pellent le gouvernement sur l s gièves de
Lorient, de Best, etc., et le rendentiespon-
sable des troubles qui ont eu In u il est le
P' isonnier des socialistes.
L'orateur dit que la faibhsse du gouver
nement encourage les agitaleu s protession-
nels. Est ce que les grêves n'éolaieut pas
dans les ports chaque tuis que M. Pelb'tan y
va escorté du drapeau rouge Ou est indul
gent pour les socialistes qui soutienneut le
Bloc. Le gouvernement a le devoir de se
montrér ferme. Son intervention rétablirait
Ford re et calmerait toute inquiét ude.
M. Deolbeau parle des incidents de Brest.
Les récents désordres de Brest sont la con-
séquence de l'électiou de la inunicipalité
socialiste, dont certains meneurs prcfitent
pour piêcher faction directe.
M. Gombes présente une pAle justifica
tion en disant que tous les incidents étaient
exagérés. D'après lui les dégkts causés
Brest ne montent qu'k 100 francs tout au
plus.
M. de Lamarzelle déclare qu'il ne fourni
rait pas un facile moyen de défense au prési
dent du conseil qui chaque fois qu'il est
embarrassé se livre k des attaques contre les
congrégations.
Les grévistes de Lorient ont pu manifester
pendant deux jours, saccager trois ehantiers
et en brüler uu quatrième avant l'interven-
tion de la police qui, un moment, escortait
les manifestants. Le sous préfet de Lorient
était en congé mais ni son remplagant ni le
commissaire de police n'intervirirent k temps,
car ils se savaientne pas être soutenus. Les
magistrals méme avaient refu l'ordre d'as
surer l'impunité des émeutiers.
M. de Lamarzelle attribue les désordres
aux encouragements du gouvernement k
certains éléments ouvriers, sans protéger la
liberté du travail.
M. de Chamaillard répète que M. Pelletan
encourage l'émeute. On prétend que nous
sommes cause de l'émeute. Je regrette seule-
raent que nous ri'ayons pas été assez loin.
M. Gombes déclare accepter l'ordre du
jourDubos Leydet ainsi conpu Le Sénat,
confiant dans le gouvernement pour faire
respecter le travail, le dioit de grève, l'ordre
et Ia sécurité des personnes et des biens, et
approuvant ses déclaraiions.qui est adop
té par 168 voix contre 86.
Foire et Concours aonuels
de chevaux
le mercredi 22 juin 1904,
(Saint-Jean).
Concours pour chevaux de gros trait, appar-
tenant aux cultivateurs domiciliées dans la
province de Ia Flandre Occidentale.
1" CONCOURS. Hongres de 3 ans et plus.
1' Prix. Médaille d'honneur en argent et 35 fr
2°" 30 fr'
6m'
CONCOURS. Hongres de plus
moinsde3ans.
l^Prix. Médaille d'honneur en argent et 30 fr.
3""
5ra«
25 fr.
20 fr.
15 fr.
10 fr.
de 2 et
25 fr.
20 fr.
15 fr.
3"" CONCOURS. Poulains-hongres et élaions
18 mois.
V Prix. Médaille d'honneur en argent et 30 fr.
25 fr.
20 fr.
15 fr.
10 fr.
■rD,.-. P°ulaiQs juments 18 mois.
Médaille d honneur en argent et 30 fr.
3m°
4m» i
5m"
imc CONCOURS.
n 25 fr.
20 fr.
15 fr.
10 fr.
2me
i 3
5me
1. Le marche aux chevaux sur la Grand'Place
a 7 heures du matin. Seuls les chevaux mis en
vente pouiront participer au concours - Les
concours auront lieu sur Ia Grand'Place k 9 1/2
heures du matin.
2. Les médailles d'honneur et primes seront
remises immédiatement après les concours
dans le rez-de-chaussée de l'hötel de ville
3. Les ineriptions seront requs a l'hötel de
ville lejour du concours de 8 k 9 1/2 heures.
L9 3- marché aura lieu le 28 Octobre 1904
Me credi avant Ia Toussaint
Pour l'administration communale
PnnrU i f R' COLAERT.
Pour la cornice agricole Ypres-Kemmel
F.VANDEWOUWER et E.-L, HUYS.
Par arrêté royal du i juin, la commune
de Poelcapeile est rattaehée au bureau de
Langemarck pour la perception des contribu
tions directes et des accises.
Nombre de catholiques, jusqu'k ce jour,
avaient voté dans les ballottages en faveur
des libéraux, comptant sur ceux-ci, non cer-
tes pour administrerles affaires avec sagesse
et justice, mais on moins pour contenir Ie
progrès du socialisme.
Or, ilest maintenant visible que le libéra
lisme, loin decontenir les socialistes, comp
te sur eux pour dominer le pays, vote pour
eux partout oü ils sont eu ballotage avec les
catholiques, leur prête mainforte, en un mot,
dans toutes les occasions.
Aussi, les catholiques viaiment conserva-
teurs se détourneut-ils désormais de ces
complices de la Révolution sociale.
Voicila liste de Messieurs les jurés pour ia
prochaine session de la Cour d'assises de la
Flandre Occidentale, dont l'ouverture est fixée
au lundi 4 Juillet, sous la présidence deM.
De Smet, conseillera la cour d'appel de Gand.
Jurés titulaires.
MM. C. Billiau, briquetier, Ereedene.
E. Brys, entrepreneur, Ostende.
A. Callens, ingénieur agricole, Avelghem
E. Dubois, patissier, Bruges.
L. Dosfel, conseiller communal, Menin
H. Naelde, échevin, Langemarck.
L. Coppieters, propriétaire, Lophem.
A. Dassonville, huilier, Lendelede.
C. Vanden Bussche, conseill. provinc
Ardoye.
L. Demyttenaere, conseil. commun. Ghe-
luwe.
L. Hanssens, propriétaire, Bruges.
G. Passchyn, expéditeur, Ostende.
J. Esquenet, cultivateur, Coyghem.
E. Vandenbulcke-Mahieu, cultivateur Co-
mines.
R. Schotte, receveur comm. Ingelmunster
P. Grymonprez, receveur commun Fur-
nes.
J. De Cock, pensionné, Ostende.
J. De Jonghe, négociant, Bruges.
E. Victoor, propriétaire, Messines
S. Vandenberghe, échevin, Poperineh»
C. Dujardin, cultivateur, Loo.
A. Blondeel, négociant, Bruges.
D. Schoonooghe, pensionné, id.
E. Gobert, id., Ostende.
D. Moenaert. conseill. commun., Furnes
G. Delacroix, négociant en vins, Courtra'i'
C. Feys, brasseur, Beveren.
A. Hamman, armateur, Ostende.
E. Verwee, épicier, Courtrai.
J. Casens, fabricant, Courtrai.
Jurés supplémentaires.
MM. J. Van de Casleele, étainier, Bruges.
H. Bever, louageur, id.
M. Walin, renlier, id.
A. Weaes, boucher, id.
RÈGLEMENT SUR LES CONSTRUC1TONS
-Une disposition additionnelle a été ajoulée au
règlement relatif k la construction des maisons
ouvneres. La voici intégralementLe long
des cbemius ou sentiers publics, autres que les
toutes'naf '6S ba"ments de
toutes natures devront rester k une distance
d au moins cinq mètres de l'axe des dits
mins ou sentiers.
che-
Certains lecteurs nous ayant demandé de
leur faire connaitre un bon remède contre la
constipation, les derangements d'estomac et
les maux de reins, nous sommes heureux de
leur recommander la Pilule du D' Walthéry oui
est un remede de toute confiance.
WERVICQ
la proposition faite au Conseil
communal par M. Jules Franchomme, capS
commandant la Compagnie des Sapeurs pTm-
piers une nouvelle tenue a été adoptée aux
frais de la ville eu faveur des sapeurs-pompiers
k 1 Hoti 3 10Vn 'a, D0UVe,le teau® aura lieu
k Hotel de Ville, le jeudi 16 juin, k onze
beuns du matin, ,nr soumiasions cacbeléas
Le cahier des charges et le type-modèle oui
est conforme a la tenue des grenadiers beiges
sont déposé3 au secrétariat communal.
Les sucres en paquets de la Raffloeria
Tirlemontoise sont les meilleurs
chez tous les épiciers.
rve
En ven ie
tOU88CZ plus. Je aarnnti.
la guérison du rhume et de la toux la PTUS
opii'Slre en deux jours au moyen du Sml
Dai RATERK augoudron décoloré et au baume
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plus sur et le plus agréable qui existe. G'est
uu remède incomparable, mais faites bien
attention, demandez et exigez touiours le
vériuble Swop Depratere. J 8 ,e
3°"
ime
5°" t
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