C O N CERT TELEPHONE 52 n Samedi 9 Juillet 1904 10 centimes Ie N& Année 39 N° 3861 Revision des listes électorales A nos amis Ville d'Ypres CONSEIL COMMUNAL Un s'abonne rue au Beurre, 36, a Ypres, et tous les bureaux de poste du rrvaume. Bon nombre de catholiques ont dü coustaler, pendant Ia campagne élec- torale qui vient de finir, qu'ils ne sont pas inscrils sur les listes électorales on qu'il ne leur est pas attribué le nombre de votes auquel ils ont droit le bureau de l'Associatiou Catholique d'Ypres appelle l'attenlion de lous ses amis sur ['importance de la revision dcs listes qui se fera au moisde Juil let prochain ei les prie de lui signaler dès maintenant toutes les omissions consiatees le bureau est ouvert tous les jours non fériés de 9 beures a midi et de 2 a 6 henres, rne de Meniu. HARMONIE COMMUNALE Oimanche 10 Juillet 1994 Gompte-rendu Communications Rue du Temple Poste de Pompiers Rue de Pil kern Tuindag JOURNAL Le JOURNAL D'YPRES parait le Meroredi et le Samedi. Le prix de 1'abonnement, payable par anticipation, est de 5 fr. 50 c. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. I,es abonnement» sont d'un an et se régularissent tin Décembre. Les articles et communications doivent étre adressés franco de port a l'adresse ci-dessus. a midi au Kiosque de la Grand Place. Programme 1. Au Rendezvous, marche, Fr. VON BLON 2. Fantaisie de l opéra Don Sébastin Donizetti 3. Joie printanière, Aubade J. STRAUWEN 4. Lespêcheurs de perles, Fantaisie BlZET 5. Marche grecque L. GANNE de la séance du 2 Juillet 1904. La séance publique est ouverte a 6 heures. Tous les conseillers sont présents. M. le Bourgmestre preside. MBoudry fait fonction de secrétaire. Le procés-verbal de l'avant-dernière séance est approuvé. Celui de la séance du j5 Juin «st soumis a l'examen du conseil. Dans la dernière séance M. le Président avait oublié de transmettre au Conseil les excuses de M. Canepeel, empêché de prendre part a la réunion. M. le Secrétaire a obtenu un congé par suite de migraine ct M. Boudry, chef de bu reau, est chargé de le remplacer. La compagnie nationale des chemins de fer vicinaux a fait connaitre l'approbation accordée par l'Etat a la ligne Ypres-Bailleul. Par contre le raccordement Kemmel -Pope- ringhe nest pas approuvé. En conséquence elle demande que les communes intéressées veuillent de nouveau étudier la question et lui adresser le résultat de leur délibe'ration. Dans quelques jours, 1'Administration Communale d'Ypres convoquera celles des diverses communes engagées dans cette af faire, pourdiscuter d'un commun accord ce qu'il convient de de'cider. M. le Président pense qu'il eut été prefe rable de rattacher la section Kemmel-Pope- Les annonces coütent la centimes la ligre, Les réclames dans le corps du journal coütent 30 centimes la ligne, Les iwtions judiciaires, 1 franc la ligne.' Les rnméros supplérnentaires coütent 10 frams les cei.t exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (excepté les deux Flandres) s'adresser a 1 'Apence Havru Bruxelles. rue d'Argent, n°34 et a Paris,8. Place de la Boures. ringhe a la ligne Poperinghe-Dixmude ou Poperinghe-Furnes. 11 y aurait eu plus de chance de réussir. Le Collége a chargé M. Coomans, archi- tecte, d'établir un plan pour la maison a con- struire au coin des rues du Temple et de Stuers. En style Yprois la facade coütera 2400 francs de plus qu'en construction ordi naire. La ville a incontestablement tout intérêt a ce qu'un bel édifice s'érige en eet endroit. La rue au Beurre est une des artères locales les plus fréquentées, les plus en vue. Une belle facade Yproise y sera done une attraction de plus et une améliorat'ion pour la rue au Beurre, qui déja possède un réel cachet. Le Collége propose done d'intervenir dans le surcrolt des frais pour un millier de francs, ou tout au moins pour la moitié pourvu que cela n'excède pas mille francs. Nous pouvons faire ce sacrifice d'autant plus facilement que l'élargissement de l'entrée j de la rue de Stuers n'aura pas coüté un cen time a la ville. C'est l'Etat qui a acquis la maison en question a grosderniers: 22,5ootr. si ie ne me trompe, et il l'a revendue, sous condition de démolition d'après un nouvel alignement, pour 7000 fr. Si l'Etat a fait cette dépense, nous pouvons bien, me semble-t-il, de notre coté dépenser un millier de francs, pour donner au coin des rues du Temple et de Stuers, un aspect artistique ou estbétique, dans le sens Yprois. Si l'Etat n'avait pas élargi la rue, nous aurions dü le faire nous-mêmes, en vue du prolongement utile de la rue de Stuers du coté de la gare. Après quelques observations de divers conseillers portant sur la vérification du pro jet et sur ce que l'intervention de la ville ne doit pas pouvoir étre invoquée comme précé dent, le Conseil autorise le Collége e'chevinal a entrer en négociations sur eet öbjet avec le propriétaire du terrain, M. Lamoot. M. D'Huvettere depuis plusieurs an- ne'es et a diverses reprises a fait appel a l'at- tention du Collége sur l'insalubrité des nua- ges de poussiére soulevés par les balayeurs qui nettoyent la Place après le marché du samedi. L.a marche rapide des automobiles n'a pas non plus amélioré cette situation. II redemande done, dans l'intérêt général de la santé publique et de la propreté, qu'il soit pris quelque mesure a ce sujet. M. le Président. En effet, depuis 1897 M. D Huvettere a maintes fois traité cette question. Dans ces deux ou trois dernières années nous n'avions pas eu d'excédent d'eau, nous devions mêtne économiser. Mais nous espérons, sous peu, pouvoir réaliser la ques tion de l'eau en obtenant 3 a 4000 francs par an des brasseurs qui en ont tant besoin et qui l'emploient a profusion. (Rires) (En ce moment plusieurs brasseurs font leur entree dans la salie pour assister a la discussion du reglement sur les batisses. M. D'Huvettere. De facon que ma de- mande est tombée a l'eau. (Nouvelle hilarité). M. Bouquet demande que le Collége veuille solliciter dc M. le Ministre le paie- ment rapide des pensions de vieillesse qui a cette époque, l'an dernier avaient déja été réglées. M. le Président. Nous écrirons au Ministre. M. Vanderghote appelle l'attention du Conseil sur les fortes subventions de la ville aux sociétés de retraites II rappelle que pré- cédemment il avait été proposé de prendre certaines mesures a ce sujet. La ville donne dès maintenant plus de 3ooo francs par an et 1 accroissemènt étant progressif on peut s'in- quiéter de l'avenir. j M. le Président. La commission spé- 1 ciale se réunira bientot pour discuter cette I question, qui demande un examen sérieux, 1 élément bourgeois bénéficiant seul du sub side de la ville. M. Lemahieu fait un. rapport remar- quable sur l'organisation d'un corps de pom piers a la campagne. Ce rapport conclut a l'érection d'un poste au hameau Het Wiel tje avec la participation de la commune limitrophe de St-Iean. Celle-ci veut bien in- tervenir pour un tiers au plus dans les frais communs, soit 800 francs environ. M. le Président remercie M. Lemahieu et propose de faire imprimer le rapport afin qu'on puisse avec connaissance de cause en faire la discussion dans une prochaine séance. Monsieur le Président espère obtenir du Gouvernement une subvention,aussi bien pourlacommune de St-Jean que pour Ypres, au sujet de cette installation. L'accord a intervenir avec les riverains est 1 approuvé définitivement. La fête renommee, en plus des concerts, procession, etc., aura comme compléments cette année une grande exhibition gymnasti- que par les Turners de St-Michel avec le concours des Orphelins, des Turners de Bruges, Courtrai et Roulers la visite de Monsieur le Gouverneur de la Flandre Occi dentale, Bon Bethune et un choeur d'enfants il faut du flamand. le droit et la justice et c'est pour cela que nous remportames ce que nous vouiions. Et maintenant, a Ypres, nous voudrions, anéantir notre droit qui nous a tant coüté! Nous, Flamands, nous aimons de connaitre les lois et les règlements qui nous re'gissent, et c'est pourquoi j'exprime publiquement mon désir de voir voter ma proposition, afin que ce reglement soit discuté dan» les deux langues et que le vote en soit fait sur les deux textes. M. le Président. Je ne suis pas du tout contre le flamand, maisje trouve difficile de discuter les deux textes parallèlement. Au Parlement même les plus chauds parti sans du flamand font en majeure partie usage constant du francais. Qui plus est, il est impossible d'avoir aujourd'hui même la tra duction flamande de notre reglement. Peut- être pourrons-nous, a l'avenir discuter le texte dans la langue que chacun voudra, soit en francais, soit en flamand mais proposons le reglement en un seul texte, ainsi que vous l'avez fait vous-même pour le projet de vi- dange. La loi de 1898 n'a rien a voir dans les règlements communaux elle ne régie que les matièrês législatives. Pource qui me concerne, je suis pour le libre emploi des deux langues sans vouloir en imposer aucune. Pour maintenant c'est une perte de temps de vouloir discuter les deux textes il est même bien des expressions techniques que nous ne trouverions pas de suite, et il im- porte pourtant que le reglement soit voté aujourd'hui. M. Vanderghote partage la manière de voir de M. Sobry, mais n'insistera pas afin que le reglement puisse étre discuté et voté aujourd'hui même. M. D'Huvettere est aussi de l'avis de M. Sobry. Peut-être que M. Sobry possède une traduction toute prépare'e, et de cette manière le débat pourrait se faire en une séance. Avec M. Sobry, je dis qu'en Flandre de 2000 exécutants. Un crédit de 8000 francs est voté. Mle Président espère qu'on n'excèdera pas. Ypres est la ville, du royaume entier, oü Ion fasse M. le Président. II m'a été donné de témoigner plus d'une fois mon affection pour le flamand et nul ne me fera grief au sujet de ce débat. Mais, je suis persuade' qu'il est ces attribués aux courses. le plus de dépenses pour fêtes et réjouissan- I préférable de ne discuter qu'un texte et je même en ne comptant pas les 2000 fr. VOus ui déja dit pourquoi. Je respecte le droit de chacun je fais usage habituellement de la langue dans laquelle on m'interpelle. Batisses I M. Sobry. Pour montrer que je ne suis M. le Président a recu le 26 Juin, de pas exigeant, je propose une entente a l'ave- Monsieur Sobry une lettre oü il était deman- j nir aucun reglement ou arrêté ne sera concu, discuté et vote'qu'en double texte flamand et trancais. M. Ie Président. Je ne puis accepter eet accord. Chacun doit rester libre d'exposer ses projets dans la langue qu'il choisit et je maintiens énergiquement qu'il est préférable de proposer, débattre et arrêter en une même langue et de traduire ensuite les décisions. La question d'ailleurs peut être examinée ultérieurement. M. Sobry. Dans ce cas, je maintiens ma proposition et désire qu'elle soit soumise au vote je ne veux pas que le droit des dé que le reglement sur la batisse soit rédigé, discuté et voté dans les deux langues fran cais et flamand. Le Collége n'a pas pu prendre de de'cision au sujet de cette lettre, car la réunion a lieu le lundi, done avant que la dite lettre me fut remise. De plus, je trouve inutile de discuter et de voter deux textes parallèles. Nous pouvons après l'approbation faire une traduction qui i sera jointe au texte francais, pour être recon- nue et sanctionne'e avec lui. M. Sobry. Une traduction est un tra- vail sans valeur, ca ne compte ni comme loi i flamands soit méconnu. ni comme règlement. Les Flamands avaient uni leurs forces en 1898, depuis Furnes jusqu'au nord du Lim- bourg, pour obtenir 1 égalité des deux lan gues nationales. Nous sommes la grande majorité du pays, ce que nous vouiions était Après quelques observations de part et d'autre on vote. Les conseillers MM. Fiers et Sobry répon- dent oui, les autres non. Par suite,la propo. sition Sobry est repoussée par i3 voix contre deux.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1904 | | pagina 1