B E L L t M A
CESSIE CIieOLli
Examens
Distribution des prix
"t de Krüger
Fails divers
Aux femmes
avec grand jardin
Üótel-Restaurant
M. Verhaeghe, député permanent, de son
coté, fait ressortir l'importance que la lar-
geur de la janfe des roues présente pour la
conservation des routes.
JLe conseil adopte le voeu exprimé par
M. Vandenbussche et consorts, au sujet de
l'entretien des chemins empierrés.
M. Thevelin s'occupe de la restauration
des toiture3 de l'église de Dranoutre, et !e
conseil adopte une augmentation de subside
de 1,426 fr. 66.
Enfin M. D'Huvettere traite l'importante
question de Fassurance et de la réassurance
des ckevaux. Nous sommes heureux de pou-
voir reproduire in extenso, son intéressant
discours
Messieurs,
Je dois remercier avant tout l'konorable
rapporteur de votre 2me commission de
l'exactitude avec laquelle il a rendu compte
des échanges de vues qui ont eu lieu en
commission et de la modération avec laquel.
le il a procédé a l'enterrement de la de-
mande de subside de la société de reassu
rance, il y a des bourreaux qui traitent
leurs patients avec moins de ménagements.
Mais la question est elle si peu intéres
sante qu'il faille l'ensevelir sans lui laisser
au moins la chance d'une resurrection
Je ne le crois pas. Aussi ai-je eüt l hon-
neur, de concert avec d'autre membres, de
remettre, entre les mains de l'konorable
Président de cette assemblée, la proposition
suivante .-
Les soussignés ont l'konneur de proposer
au Conseil Provincial d'inscrire au budget
de 1905 un subside de fr. 2200, a allouer a
titre d'encouragement, a la société de reas
surance des ckevaux de labour de la West
Flandre, soit un secours de 5 centimes par
100 fr. de valeur assurée.
Cette dépense est utile et nécessaire paree
que les societés d'assurances et de reassu
rance sont iudispensables et que sans aide
elles ne peuvent pas exister.
Pour ceux d'entre nous qui par suite de
leursprofessionssont moins tenusau courant
des nécessités de l'agriculture, je dirai en
deux mots en quoi consiste la société de
reassurance.
Vous savez, Messieurs, combien l'évélage
du ckeval a progessé dans notre West Flan
dre. Jadis on attelait la vacke et le bceuf;
actueliement presque tous les cultivateurs
s'adonnent a l'élevage du cheval, soit en
tenant desjuments poulinières, soit surtout
les petits fermiers, en acketant un jeune
ckeval en vue de le nourir et de le dresser;
ils y puiseut le complément de ressources
quene peut leur donner la seule exploitation
en labour de leur ferme souvent trop petite.
Mais l'élevage du ckeval emporte un
grand risque pour le cultivateur; la mort
d'un ckeval constitue pour lui une perte
quasi sèche.
Tandis qu'il retire d'une vacke, ou d'une
chèvre morte 80, 90, voire 100 pour cent de
la valeur, en vendantla viande de la béte
abattue, surtout grace a l'esprit de solidari-
té existant en cette matière ckez le paysan
flamand, il ne regoit d'un ckeval que la
valeur de la peau ct des os. C'est souvent la
ruine du petit cultivateur.
L'assurauce ckevalière peut seule remé-
dier a eet état de choses; aussi des assuran
ces locales se sont elles créées sur pres"
que tous les points de la West Flandre.
Le cultivateur paie une prime a la société
qui lui garantit une indemaité au cas de
perte d'un ckeval.
Mais ces sociétés ont des moyens forcé-
ment restreints et une épidémie sévissant
dans une commune doit nécessairement en-
trainer la faillite de cette société.
De la est née l'idée de la reassurance. II
faillait répartir les risques sur une plus
forte étendue de terrain et les faire partager
par un plus grand nombre de participants.
La société de reassurance est a Tassurance,
ce que l'assurauce est a l'assuré.
L'assurance et par suite la reassurance
sont encore nécessaire a un autre point de
vue. II yaquelquesannées, le Gouvernement
toujours soucieux des interets de l'agricul
ture, a institué les prêts agricoles. C'est une
kypothèque mobilière sur les bestiaux et les
récoltes du fermier. Mais il y a une differen
ce entre le prêt agricole et l'kypotkèque
immobilière,l'instabilité.
Pour l'hypotkèque l'objet est immuable:
n'enlève pas les terres et les batiments sont
garantis par des assurances contre l'incen-
die; la récolte subit les perturbations clima-
a besoin, et vous
mains cette arme
tériques; la béte se blesse ou meurt par
accident et maladie. Préterai-je avec em-
pre8sement a quelqu'un qui m'offre en
garantie un ckeval, aujourd'hui vivaut et
demain abattu Avec la reassurance mon
gage est certain quant a son existence; et je
donnerai au cultivateur les ressources né
cessaires pour l'ackat d'un bétail nouveau
ou d'un engrais dont il
mettez ainsi entre ses
puissante du crédit.
Malheureusement les ressources de la
société de réassurance ne sont pas en rap
port avec la grandeur du but qu'elle pour- f
suit. i
Le gouvernement lui a accordé un subside
de 1000 fr. pour frais de première installa
tion et un subside égal a la somme qu'elle
paie aux socjétés d'assurance en cas de
mortalité ce subside est limité.
Ek bien, au bout de la première année
d'exercice social, il ne reste en caisse qn'une
somme de 1600 fr. environ, a peine suffi-
sante pour parer a l'éventualité de deux ou
trois chevaux. Notez, Messieurs, que la
dedans est compris
Aussi j'espère avec confiance, Messieurs,
que vous accorderez le subside demandé a
la société de réassurance, paree que ce sub
side est juste et nécessaire et que vous dis-
posez des moyens pour l'accorder.
Nous crovons pouvoir porter a la
connaissauce des souscripteurs de la
tombola pour l'oeuvre de la protection
de la jeune fille, que le tirage est fixe
au Jeudi 4 Aoüf.
de première installation, qu'on ne recevra
plus de plus, le subside de l'Etat ótant
limité, s'arrêtera, alorsqueles besoinsde
la société s'étendront dans l'avenir il y
aura done un déséquilibre dans les comptes.
Le petit subside que nous vous demandons
doit servir a combler cette lacune et per-
mettre a la société d'exister vous prouve-
rez une fois de plus combien vous vous inté-
ressez a l'agriculture.
Monsieur Alexandre Bergkman d'Ypres
ancien élève du Collége S' Vincent, étudiant
a l'Universite de Louvain, vient de subir
avec succes la lre éprcuv-o du dormer docto
ral en droit
Monsieur Robert Lebbe, d'Ypres ancien
élève du Collége S' Vincent, étudiant a
Louvain a subi avec succes l'examen de
licencié eu pkilosophie
Monsieur Léon Demeersseman, de Lan-
ghemarek ancien élève du Collége S' Vincent
a subi avec succes l'examen de candidat en
la somme de 1000 fr. sciences et en médecine (3e épreuve)
Monsieur Isidore Notteau de Dranoutre
ancien élève du Collége S' Vincent, étudiant
f a Louvain a passé avec distinction l'examen
de candidat en sciences naturelles, prépara-
toire a la médecine (lre épreuve)
Monsieur Georges Van Eecke d'Elverdin-
j ghe ancien élève du Collége S' Vincent, a
j subi avec distinction la première épreuve du
second examen de docteur en droit
La société de réassurance n'est pas en
core suffisamment connue et appréciée
certains ne veulent pas y entrer paree
qu'elles ne voient pas assez l'intérêt immé-
diat et la sécurité de l'institution votre
patronage par le subside leur donnera cette j
garantie vous devez accoutumer les gens
de la campagne aux idéés de progrès et de 1
prévoyance rappelez-vous l'exemple des j
premiers trams. j
L'Etat donne un subside et presque toutes
les provinces en font de même. Ici aussi on
vient de voter il y a dix minutes un nouveau
subside de 5 centimes par chèvre assurée 1
je suis keureux d'y avoir concouru mais 1
avec les 10 centimes précédemment accor- I
dés, cela fait 15 centimes par chèvre et
prenant pour valeur moyenne de la chèvre, j
la somme de 20 fr. vous arrivez aaccorder
ainsi 75 centimes par 100 fr. de valeur assu-
rée notre proposition est bien plus mo
deste, nous ne demandons que 5 centimes
par 100 fr. assures. j
On nous objecte que d'autres sociétés
La distribution des prix aux élèves du
Collége S' Vincent a Ypres aura lieu lo
Jeudi 4 Aoüt
H»op Enfkth, (Jnvalsse-entsi
Une dépêche de Cannes annonce que le
président Paul Krüger y est mort ce matin
a 3 heures.
JS. Paul Krüger, l'ex-président de la
république Sud africaine du Transvaal, était
né a Rastenburg (colonie du Cap) en 18a5
Fils d'un fermier d'origine hollandaise, il
alia trés jeune dans l Etat d'Orange, devint
commandant en 1848, prit part, en i85a,ala
fondation de la république du Transvaal,
vieudront denander des subsides, notam- Pu's tut nommé commandant-général, mem-
ment les sociétés d'assurance contre l'incen- bre du conseil exécutif en 1872 et vice-pré-
die. Mais ces sociétés ne sont pas a compa- j silent de la République en J874.
rer. Les uues n'ont pour but que le lucre, les j Lorsqu en 1877 l'Angleterre annexa le
autres quo le désiatéressemeut au profit du j ransvaal, il se rendit en mission a Londres
j pour faire rapporter cette mesure.
En 1880 il fit partie, avec Joubert et Pre-
torius, du triumvirat nommé pour soutenir
la lutte contre les Anglais, qui après la dé-
I faite d Amajouba, durent reconnaitre lindé-
pendance du Transvaal.
prockaiu.
Prenez le compte-rendu d'une assemblée
de société d'assurance contre l'incendie
voyez-y les p'antnreux dividendes qu'on
distribue aux actionnaires, les riches jetons
de presence qu'on alloue aux administra
teurs et les 20 qu on accorde sur la prime
aux agents qui font une affaire.Et comparez
la société de réassurance des chevaux
l'administration ne touche rien pour déter- 1
miner la valeur constante du ckeval assure, j
Krüger fut élu président de la république
en 883 et réélu en 1S88, i8g3 et 1898.
On sait le reste, le raid Jameson, 1 invasion
anglaise et 1 épopee boer l'exil volontaire du
président Krüger et sa douloureuse odysséea
travers l'Europe, a Paris, Bruxelles, La
il faut procéder a des expertises deux fois
par an tel ckeval vaut aujourd'hui lOOOfr. f ^aye, sefforcant damener les grandes puis-
que dans quelques semaines il peut ne plus j sar>ces a intervenir en faveur de son peuple
val oir que 500 fr. au moins; pour; éviter la mort de sa femme la-bas au fond du
que Tindemnité ne soit supérieure a la va- 1 Africain.est le mal souverain qui le mina
pour le mener a la tombe.
leur de l'objet assure et constitue une
injustice au détriment des autres, il faut
1'examiner souvent. Tout ce travail est fait
gratuitement par des experts qui souvent
abandonnent leur propre exploitation pour
sy cousacrer la société 11e paie qu'un em
ployé aux écritures.
Quand on demande un subside, il faut
encore indiquer comment on pourra le
payer quand on préconiso une dépense, il
faut faire connaitre les voies et moyens.
Je vois a 1 art. 11 du budget qu'on a prévu
en recettes une somme de iü.000 francs,
taxe sur l'ouverture de nouveaux debits de
boisson3. Avec cette somme le budget s'équi-
libre. Or je crois savoir que cette taxe non
seulement rapportcra 10,000 fr. ,mais qu'elle
a déja produit a ce jour 16,000 fr.; soit 6000
francs d excédant pour les 6 premiers mois
seulement. II y a la une ressource tout in-
diquée.
rwe toussez plus. Je garantis
l-i guérison du rbume et de la toux la plus
opuiatre en deux jours au moyen du Sntor
Rïi ratere au goudron décoloré et au baume
de lolu. Cost le pectoral le plus prompt, le
plus sur et le plus agréable qui existe. C'est
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attention, demandez et exigez toujours le
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revient a 10 centimes par jour. En ven te
a Vpres, pharmacie Socquet, Libotte, Dorick
et Aertsseris; Poperinghe, pkarm.Monteyue-
Gomines, Van Windekens; Menin, Sioen et
Rotieis; Warnetori, Vanfer Marlière; Cour-
trai, Hulpiau et De Boey; Roulers, V'eys;
Dixtnude, Ghyssaeri; Isegbem (Grandmlace)'
Rodenbacb.
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en paquets de la Raffinerie Tirlemonloise.
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L"s P.lules Pink sources de sinté
et dn forces.
jf
La santé de chaque femme dépend avant tout
de son sang, de sa richesse et de sa rógularité.
Le sang est trés certaincment la causa de toutes
ses irrégularités de santé. Alors les symptömes
des d-uleurs secrètes apparaisseöt: maux de
tête, douleurs dans ie dos, douleurs dans les
cótés, joues pales, yeux cernés, l'appétit qui s'en
va, l'irritabilité nerveuss quiarrive, les attaques
de nerf les attaques de bile, la faiblesse et la
langueur, l'abattement, le désespoir et toutes les
misérables sensations que ressentent les femmes
dans leurs jours de mauvaise santé. C'est le sang
qui est coupable de tout cela. Quand le sang est
rouge, riche et régulier, il n'y a que de légers
uuages dans l'existence de la jeune fille et de la
mère. C'est pourquoi les pilules Pink sont indi-
quées pour les femmes. Elles donnent du sang.
Chaque dose envoie circuier a travers les veines
un sang pur, riche, rouge qui frappe directement
a la cause de la maladie. Le sang nouveau, pur
ramène la régularité, stimule tous les organes
spéciaux. De cette manière les pilules Pink ban-
nissent les maux de tête et les douleurs dans le
dos, restaurent l'appétit et l'énergie, calmentles
nerfs et donnent a toute la pbysionomie de la
femme, cette apparence si captivante, si reeher-
chée qui est le partage des femmes en bonno
santé. En s'attaquant au sang, les pilules Pink
guérisserst non seulement les affections des fem
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