u AVIS C O NC E R T H UI ST D A S TELEPHONE 52 QMROM [QUE YPROtSE Mercredi 20 Juillet 1904 10 centimes le Nc Année 39 N° 3864 Revision des listes éiectorales A nos amis Fanfare Royale 19 0 4. Accidents du travail Les abnrds de la Gare Les fètes de la Thuindag On s'abonne rue au Beurre, «30, a Ypres, et a tous les bureaux de poste du icyaume. Bon nombre de catkoliqucs out dü constater, pendant ia campagne elec torale qui vient de fiuir, qu'ils ne sont as inscrits sur ies listes éiectorales cu qu'il 11e leur est pas attribue le nombre de votes auquet ils out droit le bureau de l'Associatiou Cathoüque d'Ypres appolle t attention de tousses amis sur i'importance de la revisiuu des listes qui se fera au mois letprochaiu et les prie de lui signaler j dès maiutenant toutes les omissious i constatées le bureau estouvert tous 1 les jours non ieriés de 9 heures a midi j et de 2 a 6 heures, rue de Meniu. Uu banquet sera offert a M. le Gou verneur de la province, a ('occasion de sa V'sile officielle a Ypres, le Di- manche, 14 Aoüt 1904. Ce banquet au; a lieu aux Halles, a 4 heures de relevée. Uue lisle de souscription est dépo- sée a l'llótel de ville (Secretarial). Elle sera clóturée le 1 Aoüt. Le prix de la souscription est lixé a 5 francs, vin non compris. HARMONIE COMMUNALE Jeudi 21 Juillet 1904 Lundi 8 Aoüt VILLE D'YPRES Samedi 6 Aoüt Dimanche 7 Aoüt Mardi 9 Aoüt Mercredi 10 Aoüt Jeudi 11 Aoüt Dimanche 14 Aoüt Lundi 15 Aoüt Dimanche 21 Aoüt E, GQEAEET, 'mclcnjnité en cas d'incapacité II JOURNAL B'TPISS ,4 J M «■««Ij Le JOURNAL. D'YPRES parait le Mercredi et le Samedi. Le prix de 1'abonnement, payable par anticipation, est de 5 fr. 50 c. par an pour tout le pays pour l'étrangor le port en sus. I es abonnements sont d'un an et se régularissent fln Décembre. Les articles et communications doivent étre adressés franco de port a 1'adresse ci-dcssus. Les annonces coütent IS centimes la ligro. Les réclames dans le corps du journal content 30 centimes la ligne. Les motions judiciaires, t franc la ligne. Les cumóros supplémentaires coütent 10 frarm les cei.t exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (exceptó les deux Flandres) s'adresser a YAgence Havas Bruxelles. rue d'Argent, n° 34 et a Paris,8. Place de la Boaras. a 8 i/s heures du soir au Kiosque de la Grand Place. Programme i. Air national. Sang chaud. allegro mil. VOLLSTEDT. 3. Philemon et Baucisouverture pastorale, mélodrame et danse des Bacchantes 4. Hérodiade, transcription par Degrez 5. Marche Russe Ballet Egyptien Tir a l'Arc a main, organisé par la socie'té d'archers Le Cerf rouge». A 3 heures, a l'Esplanade, Grande Fête Gymnastique, organisée par les Turners de St-Michel, avec le concours de l'Orphelinat de garcons et des Turners de Bruges, Courtrai et Roulers. (600 participants) A 8 heures du soir, Grand'place, GRAND Concert, par l'Harmonie Communale. A 11 heures, aux Halles, Distribution ia revisiuu i DE Prix aux élèves de l'&ole moyenne ois de Juil- ptal- A midi, CONCERT, Grand place. 2 heures, rue du Verger, Courses de A Chiens. A GOUNOD. Massenet. Strauss. LUIGINI. Dimanche 24 juillet, CONCER 1 a 8 i/2h. du soir au Kiosque de la Grand Place. Le Conseil Communal, Arrête ainsi qu'il suit le programme de la Fête Communale de 1904 A 6 heures du soir, le carillon annoncera Pouverture de la Fête. A 8 1/2 heures, CONCERT, Grand'Place, par l'Harmonie Communale. A 7 heures du matin, a 1 Esplanade, Concours de chant pour Pinsons. A g heures, sortie de la Procession de Noiie Dame de Tuine. A midi, Grand'Place, Lacher de Pigeons. Immédiatement après, CONCERT, par la Fanfare Royale. heures, CONCERT, Grand place. A midi, CONCERT, Grand'place. A 3 heures, Marché au bétail, Jeux pour Vélocipédistes et Carrousel, (attelé) A 8 heures, CONCERT, Grand'place. A 8 heures, CONCERT, Grand'place. A 3 heures, DISTRIBUTION DE PRIX aux élèves de l'Ecole industrielle. A 4 heures, Jeux Popuiaires, au Zaalhof. A 8 heures, CONCERT, Grand'place. Concours pour Pigeons Voyageurs, organisé par la Fédération Colombophile. Tir a l'Arbalète au But, organise' par la société Les Vrais Arbalétriers. Visite officielle de M. le Baron Bethune, Gou verneur de la Province. A 11 heures. Place Vander.peereboom, Revue des écoles et Chraurs d'enfants. A 4 heures, CONCERT, Grand'Place. A 5 heures, Place Vandenpeereboom, Feu d'artifice Japonais. A 9 heures, Plaine d'amour, Grand Feu d'artifice. A 2 heures, au Boulevard Malou, Car rousel (attelé). A 8 heures, CONCERT, Grand'place. Concours de Pêche a la ligne, organisé par la société De ware liefhebbers au Kasteel- gracht (Porte de Menin). FÊTES DIVERSES Des concours de jeu de billard, de jeu de boules, de jeu de cartes etc., orga- nise's par les sociétés fédérées, auront lieu pendant la Tuindag et les Dimanches sui vants'. I Des fêtes diverses auront également lieu, les Dimanches, dans les sections de la ban lieue. i Des circulaires et affiches spéciales annon- ceront les détails des différents concours et fêtes. DISPOSITIONS GÉNÉRALES 1 Pendant la durée de la Kermesse le public aura libre acces au Musée et aux Halles (Nieuwwerk.) Le Bassin de Natation sera ouvert depuis le Dimanche 7 jusqu au Lundi i5 Aout in- clusivement. Fait en séanced Ypresle 2 Juillet 1904. Le Bourgmestre-Président, Le Secrétaire, ff. AL B&uêrj-j Dans un article précédent, nous avons tachó d exposer et d'expliquer les différentes situations dans lesquelles le législateur ac- cordo une indemnitó aux ouvriers frappés d'incapacité par suite d'un accident. Pe I'ensetnble des dispositions relatives a eet objet, il appert que la base commune de toutes cos indemnitós, c'est le salaire. II import e ici de bien préciser de quel sa laire il s'agit. Prendra-t-on en considération le salaire réel de la victime, ou bien un salaire tictif Le taux de lindemnité sera- t-il calculé d'après le salaire touché par la victime au moment de l'accident, ou bien se basera-t on sur une moyenne de salaires payés pendant plusieurs années aux ouvriers de l'industrie oü l'accident s'est produit Ce dernier syslème aurait eu 1 heureux résultat d'établir une différence moins sensi ble dans le taux des indemnités. Que l'acci dent se fut produit a une époque de prospé- rité industrielle ou de crise, par conséquent que le salaire fut ou non élevé, l'indemnité eüt été plus uniforme. Mais l'application du procédé présentait des difficultés sérieuses qui le firent abaudonner. Le législateur crut avec raison qu'il était plus facile et plus pratique de prendre comme base le salaire individuel de la victime, et de saisir la moyenneautourde laquelleiloscille pendant un court espace de temps. II fut admis en principe que la fixation des indemnités serait fondés sur la rémunération effective allouée a l'ouvrier en vertu du contrat pen dant l'anuée qui a précédé l'accident dans l'entreprise oü celui-ci est arrivé. U11 cas spécial a pré voir était celui oü l'ouvrier aurait été occupé depuis moins d'une année dans l'entreprise.Toutes ies fois que pareille éventualité se réalisera, la rémunération effective allouée a l'ouvrier diminuera la base; mais on l'augmentera de la rémunération moyenne allouée aux ouvriers de la même categorie, pendant la période nécessaire pour compléter l'année. 11 est des entreprises qui ne comportent qu'une période kabituello de travail infé rieure a une année. Pour celles-la, on cal- culera l indemnité en tenant compte tout a ia fois et du salaire alloué pour la période d'activité et du gain de l'ouvrier pendant le reste de l'année. Si le salaire annuel dépasse "2400 francs, il n'est pris en considération, pour fixer les indemnités, qu'a concurrence de cette somme. Les apprentis, de même que les ouvriers agés de moins de lli ans, se trouvent dans une situation particuliere: bien souvent on les rémunère irrégulièrement, et les salaires qu'ils reQoivent sont insignifiants. II fallait éviter de leur accorder cles indemnités déri- soires, hors de touteproportion avec le dom- mage subi, et dont ils devraient, le cas échéant. se contenter toute leur vie. Impos sible, en consequence, de prendre comme base de l'indemnité un salaire aussi minime. La loi fait une exception en leur faveur elle décrète que pour eux le salaire de base ne sera jamais inférieur aux salaires des autres ouvriers les moins rémunérés de la même categorie professionnelle. En tous cas, on ne peut l'évaluer a moins de 365 francs par an Le salaire quotidieu moyen se détermi- nera en divisant par 365 le ohiffre du salaire annuel fixé conformément aux dispositions que nous venons d'expliquer. Dans certaines industries, le taux des sa laires subit des fluctuations considérables. Pour éviter que cette situation spéciale amè- ne de trop grandes inégalités dans le chiffre normal des rentes, la loi autorise le gouver nement a déeider que pour des industries déterminées le salaire de base sera fixé d'après la moyenne annuelle des salaires alloués antérieurement a l'accident pendant une période de dix ans au plus. Toutefois le gouvernement; ne prendra cette décision qu'après avoir pris l'avis des sections com- pétentes des conseils de l'industrie et du travail. {La Patrie Lundi matin, il a été procédé a la vente des terrains rue de Stuers prolongée et Bou levard Malou. Les numéros 1, 2, 3, 4 et 5 ont été adjugés aux chiffres de la mise a prix, c'est-a-dire i5 francs et pour le coin 20 francs le mètre carré. Comme nos lecteurs le savent, les facades de la rue de Stuers prolongée ont été impo- sées par le Collége échevinal, qui a exhibé les plans au moment de l'adjudication. Ces constructions, superbes isolément, feront le meilleur effet dans leur ensemble. II s'agit de facades concues dans le meilleur style yprois, et dont la plupart des détails sont empruntés a la maison Biebuyck, rue de Dixmude et a l'Hotel de Gand, rue des Chiens. Le paiement a été fait comptant a8,J5o francs, et les constructions doivent être ache- vées dansles deux années. Le Progrès ragera. II dira qu'il n'y a pas lieu a construire a Ypres. Laissons le dire, et apprenons lui qu'un nouveau terrain est demandé Boulevard Malou. St cela continue, le confrère en gagnera la jaunisse. Ce n'est pas la faute de l'administra tion communale, s'il en meurt. Le Progrès n'est pas content paree que le programme de la fête communale n'a pas paru assez tot. Or, nous l'avons vu afficher le 9 Juiilet, un mois avant la fête II se fache aussi paree que le programme est fait en flamand. II ignore, le pauvre con frère, que nos Ediles ont agi cette année comme les précédentes, et que, comme d'ha- bitude, il y a des affiches francaises a la gare, dans plusieurs endroits de la ville et dans les communes francaises et wallonnes. En pays flamand, il y a des affiches fla- mandes, et ce n'est pas bien Laissons dire le grincheux Progrès, et tenons pour tout a-fait certain qu'il ne sait pas toujours ce qu'il dit. Le Progrès n'est pas non plus satisfait de ce que M. le Gouverneur de la Province vienne visiter la ville.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1904 | | pagina 1