La bonne blague
Election Communale
de Poelcapelle
L'université caiholique
de L011 va in
Examens
Fails diver
s
Les droits du Pape
(pfivalescenfe
[TbarEn^glis.
Nous croyons pouvoir porter a !a
conuaissauce des souscripteurs de ia
tombola pour l'oeuvre de la protection
de, la jeune fille, que le tirage est fixé
au Jeudi 4 Aout.
Les su»,res ea p.iqu
Tirlemontoise soat les
chez tous les épiciers.
As de la Raffioerie
meilleurs. En vetre
Laissons passer ce Monsieurdit-il. Mais
oui, confrère, laissez le passer, et laissez lui
passer la revue des écoles. L'honorable ma
gistral constatera que la population scolaire
yproise est e'norme, et que nos Ediles, ces
destructeurs de lenseignement.nefont aucune
distinction entre les écoles officielles et les
écoles privées ce qui les différencie des
édiles des villes libérales, oü la jeunesse des
écoles libres est bannie des manifestations
publiques.
Oh le fanatisme cle'rical
M. le Gouverneur saura aussi que, dans la
bonne ville d'Ypres, tous les enfants fre'quen-
tent l'école, a de très-rares exceptions prés, et
que, par conséquent l'instruction obligatoire
y serait un non sens.
II saura enfin que les parents envoient
leurs enfants dans les écoles de leur choix,
et que, depuis que l'Hötel de ville est entre
les mains de nos amis, la guerre scolaire
n'existe plus qu'a l'état de triste et liberal
souvenir.
A propos de la visite du Gouverneur et de
la revue des écoles, le Progrès rappelle la
visite de M. Heyvaert...
Ah Mais non, soyons charitables et
n'insistons pas sur la personnedu triste baron
d'Heule, que personne ne songe mérae a
re'habiliter.
Rappelons seulement que lile libérale
d'Ypres, qui, aux dires de M. le Procureur
Heyvaert, devait devenir continent, est allee
s'ajouter au continent catholique de la
Flandre.
N'attachons non plus aucune valeur au
bruit qui court en ville, d après lequel M.
Nolf cèderait, dans les deux ans, les débris
de son siége de représentant a l'illustre pro-
conseil de Ghistelles.
Nous ne le croirons que le jour ou le Pro
grès nous le dira sous la foi du serment, et
encore
Le Progrès parle incidemment de l'élection
du 7 Févier. 11 prononce encore une fois les
mots de menaces et d'argent. Attendez, con
frère, nous parierons d'autres choses dans
quinze jours, quand la Justice se sera pro-
noncée définiti vement.
Sous ce titre, le Progrès écrit
Quand nous nous permettions de dire que
la faconde de notre maïeur pouvait tout au
plus obtenir des crédits au budget extraor
dinaire et encore a la veille d'une election, le
Journal d'Ypros nous traitait de grincheux
que dira-t-il maintenant du gouverneur du
Hainaut, M. du Sart de Bouland qui se
permet de souligner dans son discours a
l'ouverture de la session du Conseil provin
cial, que le budget extraordinaire est celui,
qu'on ne paie pas.
Nous n'avions pas besoin de cette decla
ration pour savoir que le budget extraordi
naire ne servait qu'a berner le corps électoral
nous en avons eu la preuve plus d'une fois
avec les crédits pour l'achèvement du canal
et celui pour l'amélioration de notre caserne
de cavalerie.
Le Gouverneur du Hainaut a eu raison de
traiter le budget extraordinaire de bonne et
vaste blague,
que dira le Journal
d Ypres de ce moment de franchise de la
part d'un cle'rical pur sang
Un mot d'explication, confrère. Nous ne
vous comprenons pas trés bien. Ce n'est
peut-être pas votre faute c'est probablement
la notre. Mais ayez pitié de notre dureté
d'entendement, et appliquez, s'il vous plait,
votre raisonnement a la situation de nos
finances Yproises.
Puis, nous vous répondrons.
L'élection communale de Poelcapelle de
dimanche dernier a donné les résultats sui-
vants
Pour la série de huit a
MM.
Bouten
Degrave
Matten
Nevejan
Verschave
Candidat isolé
ns
3 94
509
41a
436
4*4
M. Pauwelyn aao
MM.
290
Pour la série de quatre ans
Baelde 412
Demoor 412
Pauwelyn 402
Vanhaverbeke 362
Candidat isolé M. Sohier
Les candidats isolés ne sont pas élus.
Les autres le sont tous a la majorité
absolue.
Nos sincères félicitations aux élus.
vient d'ajouter une nouvelle palme a ses
nombreux succes.
L'Académie des sciences morales et poli-
Pape, les déelara déchus de lepiscopat.
Cette sentence fut prononcée a Rome en
consistoire.
Le 20 septembre 1727, un Concile tenu
en France et présidé par l'archevêque
d'Embrun condamna et déelara suspens
Soanen, évêque de Senez, schismatique et
suspect d'hérésie. Benoit XIII, qui avait
appronvé Ia reunion des évêques, confirma
leur decision, et Soanen cessa d êtro évêque
legitime.
Mais Facto le plus considerable de la
juridiction du Pape vis-a-vis des évêques
fut sans contredit celui qui accompagna la
I conclusion de notre Concordat.
L'article 3 disait
Sa Sainteté déclarcra aux titulaire.-; des
r 1 r> 1 évêchés frangais quelle attend d'eux avec
S1: (P^enca e) adecerno le j uae ferme confiance, pour le bien de la
pnxOdtlon Barnet, de la valeur de OOüfr. paix et de runité> toute èce (]e 8acrif-.
destine a recompense!- auteur de la meil- 1 ces, même celui do leur sièges. Sils se re-
leure etude critique sur 1 organisation jucli- j fu8aienu Ce sacrifice commandé pour le
ciaire dans les Etats Ijnis de 1 Amenque du u™ ,ip 1 pvi;-0
>j 1 - ,r at 1 Uien üe J Eguse retus neanmoins auquel
Bord, etc., a M. Nenncx professeur a lal <4-, qnintefó ,'«nn„s ,,1C.\ 1
1 ïx' i 1 i i rr t .1 o«.unT6tc 11 g s attend pas), il sera pourvu.
laculte de droit de 1 Universite de Louvain. mir nmivpmiY o
m i I nouveaux tituianes au couvernp-
Toufces nos felicitations au savant lau- 1 ment des évêchés
M. Oscar Adriaen ancien élève du Colle
ge St-Vincent a Ypres, vient de subir avec
succes a Louvain l'examen de candidat en
Sciences naturelles préparatoire a la méde-
ome vétérinaire (1° épreuve).
M. Robert Barbry, d'Ypres, ancien élève
du Collége St-Vincent, a passé avec grande
distinction l'examen de docteur en médeciue
(lre épreuve).
M Raphael Ranson d'Ypres, ancien élève
du Collége St-Vincent a passé avec grande
distinction l'examen de licencié du degré
supérieur en sciences commerciales et
consulaires.
M. Pierre van Houver d'Ypres ancien
élève du College St-Vincent, a passé avec
grande distinction 1 examen de candidature
en droit.
Monsieur l'abbé Robert Dumez de Wer-
vicq, ancien élève du Collége St-Vincent apas-
séavee laplus grande distinction l'examende
docteur en sciences naturelles (2e épreuve).
réat
Comme de coutume, notre presse libérale
fera le silence sur ce succès beige mais
il restera entendu pour ses lecteurs que le
libéralisme est le parti des lumières, tandis
que les catholiques forment le parti de
l'ignorance et de l'éteignoir.
Et il fut fait ainsi
non par un jugement
i mais par un acte de souveraine autorité.
Xe serait-il pas étrange de voir attaquer
le Concordat paree que Pie X userait de ce
pouvoir sur les évêques auquel Partiele 3 du
j Concordat lui-même faisait appel d'une ma-
I nière si expresse et si extraordinaire
Bien, du reste, dans le Concordat, ne
I s'oppose a l'exercice de la juridiction spiri-
v i - I tuelle du Öpe sur les évêques. Quant aux
En presence des evenements qui se preci- articles organiques Rome ne les a ia
pitent en France, la «Croix» rappelle avec mais reconnus.
force quels sont les droits du Pape l m„
Les graves évènements qui se dérouient 0„j Tnivh^ent"Ue1Pas le,s dlfficultés
nous obligent a aborder l'exposition de im,. "eP°^ul0ns episcopal es,
principes dont le souvenir précis s'impose a i n'0béir muT1' °-.- cons.cJeaC0
l'heure actuelle. qui sont du reste clairs et 1 prirent con're L l^fi P°litiques
pnrent conae le chef de l Eerhse le narti fln«
certains, mais sur lesquels 1 attention est prélats frappés par lui
rarementattiree, l'occasion deles appliquer
I-4. u;1f Mais ces revoltes contre le droit ne sup-
piiment point le. droit lui-même, tel que
YPRES
Inspection de la Garde Civique. Le
général baron Greind est venu faire l'inspec-
tion de la garde civique. Les différentes
manoeuvres ont eu lieu sur Ia plaine d'Amour,
sous le commandement du major Ligy.
L'ensemble était parfait et l'exécution irré-
prochable. Aussi le général a-t-il, a maintes
reprises, manifesté sa satisfaction, De nom
breux spectators, parmi lesquels nous avons
remarqué le colonel
de Gand, assistaient aux exercices.
commandant la garde
étant heureusement bien peu fréquente dans
l'histoire. j 1
Au premier chapitre des «Actes des apó i tlV0ns exP°sé d après la pure théolo
tresn, nous voyons le corps apostolique °16
réuni sous Ia présidence de saint Pierre pour S
réaliser la terrible prophétie relative au j
discipleapostat; «Episcopatum ejus accipiat
alter.- qu'uu autre exerce a sa place les I
fonctions de l'épiscopat». j
Les comptes-rendus ofiicieux du Conseil blamerl
is mini stres de sn.medi lnis«ent nnnnm» 1 douloureux mais certain, de sa charge
des ministres de samedi laissent supposer
que Pie X est peut-être sur le point de réa- j
II nest plus douteux, hélas qu'uu pro
cés canonique se poursuit en cour de Rome
contre deux prélats francais.Les catholiques
doivent, en priant, en attendre avec confian-
ce^llssue et personne de sensé ne saurait
blamerle Papede remplir ainsi un devoir
Nous nous refusons soit a préjuger la
i.rr ou11
liser a son tour ce pouvoir douloureux du j sentence, soit a entrer dans
suprème pontificat. l)ieu nous préserve de
manquer a la réserve qui convient envers j
les «oints du Seigneur»! Nous ne voulons en
aucune manière préjuger les decisions ro-
maines: bien plus, nous souhaiterions sin-
cèrement que pareilie humiliation put être
éparguée a l'Eglise de France. Mais c'est
remplir un devoir que de rappeier a ce sujet
les enseignements de la théologie et les
legons de l'histoire.
Le Pape est «le chef de l'Eglise», le «doe-
teur suprème», le «juge sans appel». II ne
Best pas uniquement vis-a-vis des fidèles,
il l'cst aussi vis-a-vis des pasteurs. A lui en
effei a été dit en la personne de saint Pierr
le détail des
non seulement; «Pais mes agueaux», mais
encore: «Pais mes brebis». Et, sans réserve
aucune: «Tout ce que tulieras sur la terie,
sera lié dans le ciel; tout ce que tu délieras
sur Ia terre, sera délié dans le cieL.
Aussi le droit canonique a-t il prévu
l'exercice de cette juridiction suprème sur
les évêques et l'a réglé avec soin. C'est au i
Pape que les «causes épiscopales» sont ré-
servées par le Concile de Trente: il doit,
sinon les poursuivre, du moins les terminer
personnellement.
Grace a Dieu, il est rare que le Souverain
I'ontife ait a exercer cette fouction suprème i
de «suspendre», de «déposer», d'«excom-
munier» ou de «dégrader» des évêques.
Mais la rareté de l'acte n'enlève en rien la
puissance d'y recourir,et l'histoire de France
même prouve malheureusement qu'il y re-
courut quelquefois.
Citons deux exemples
Le 11 décembre 1596, saint Pie V, pape
depuis un an, après avoir constaté que Jean
de Chaumont, archevêque d'Aix Jean de
Monluc, évêque de Valence Louis d'Albret,
évêque de Lescar Charles Guillart, évêque
de Chartres Jeau de Saint-Gelais, évêque
d'Uzès, et Claude Regin, évêque d'Oloron,
reconnus hérétiques s'opiniatraient depuis
trois ans a ne point comparaitre devant le
accusations. Mais nous devions théorique-
inent indiqueraux catholiques les princi
pes du droit défigurés par certains organ'es
f oificieux.
j L expérience, du reste, prouve qu'ils sau-
rout remplir leur devoir. MM. Combe» et
Dumay peuvent rêver un schisme il n'est
plus possible aujourd'hui.
j Les catholiques savent que le Pape est
j le canal nécessaire de la juridiction ils se
détourneront avec pitié de quiconque ne
la recevrait plus de cette source unique.
II existe a Lyou un curé auquel, a la suite
d un proces canonique poussé jusqu'en Cour
de Lome, la juridiction paroissiale a été
i enlevée par sou évêque, M. Combes le rnain-
I tient a son poste inatnovible. Mais les fidè-
j les ont fui l'église schismatique.
Pendant deux ou trois dimanches les
radicaux de la ville vinrent faire acte po
litique dans son eglise désertée par les croy-
ants. Puis le vide s'est fait.
Ainsi se ierait-il autour de quiconque, a
tous les degrés de la hiérarchie,imiterait son
triste exemple.
C est i ie X et non M. Combes qui est le
chef de l'Eglise
Eglise des pères carmes déchaussés.
Mardi prochain, 36 juillet, jubilé de 5o ans
de vie religieuse du R. P. Cyprien Estrade
natif de Lestelle (Hautes-Pyrénées, France
A neui heures, messe solonnelle d'actions de
graces, suivie des cérémonies du jubilé. Ser
mon francais par le R. P. Henri C. D. Le
vénérabie jubilaire fit partie-de la commu-
nauté qui fonda le couvent des Carmes de
Saint Omer.
Un sauvetage. Dimanche, dans la mati
nee, un jeune gamin s'aventura trop loin
dans le bassin de natation. II perdit pied et
disparut sous 1 eau. II se serait certainement
noyé sans l'intervention de MVictor Vanaer-
de, adjudant au corps des pompiers, qui
parvint a retirer le jeune imprudent.
Un vol depommes de terre été commis
dans le jardin de M. Vandenabeele, marai-
cher, demeurant Inden inval La police
a ouvert une enquête.
Imprudence d'un cocher. Un cocher
arrivait avec une voiture, dimanche après-
midi, dans la rue au Beurre, se dirigeant
versla Grande-Place. Une automobile sui-
vait. Entendant le cornet avertisseur, le
cocher, au lieu de rester au milieu de la
chaussée ou de prendre la droite comme
les règlements l'imposent, tourna a gauche.
La voiture fut prise en écharpe par l'auto-
mobile et un choc violent se produisit. Heu
reusement personne ne fut blesse'.
Samedi soir, la petite fille d'un batelier,
agée de 4 ans, en passant sur une planche
posée d un bateau a l'autre, est tombée dans
leau. Les bateliers sondèrent le canal avec
leurs gaffes, mais inutilement. On déses-
pérait de sauver 1 enfant, lorsque le patron
du Jeune Léon, qui venait de terminer son
repas, se jeta dans l'eau tout habilé et, pion-
geant sous un bateau, parvint a ramener
la fillette, Celle-ci,grace a des soins intelli
gents, a pu être rappelée a la vie.
Je me fais un devoir de conseiller au public la
Pilule antiglaireuse Walthéry, car e'esf grace a
co précieux remède que j'ai été guóri dc la
constipation et de maux do reins dont je souf-
frais depuis des snnées.
Léo nee Mignelet,
instituteur pensionné, Bruxolles,