GfflROMlQëEFPMOISE Culture spéciale du navet Massacre de Missionnaires beiges en Chine Aux Bospices Une ascension dramatïque Causerie agricole Pour Östende [/Union fait Ia Force Faits divers d'achat d'habitations déji construites, une partie plus importante était destinée cou- vrir les frais de construction de maisons sur des terrains achetés en vue d'y bfttir. Cette dernière partie doit être sjoutée la somme de 64 millions, valeur des immeu- bles acquis. Si Ton veut apprécier 1 impor tance des sommes consacrées de 1890 1901, ft la diffusion de la petite propriéié au sein de la classe ouvrière, les éléments manquent pour préciser, mais on peut, sans eontesie, l'évaluer ft 35 ou 40 millions au moins, ce qui porte plus de 100 millions la somme totale aftactée par des ouvriers, dans le sens strict de ce mot it l'acquisition de leur foyer jusqu'au 31 décembre 1901A l'heure actuelle (septembre 1903) et en ta- blant sur les chiffres des années 1900 et 1901, cette somme totale doit être supé rieure ft 130 millions. Quant au nombre des maisons acquises et construites, élant donné que les débiteurs hypothécairesdes sociétés affiliées la Caisse s'élevaient 1: 23,447 au 31 décembre 1902, on peut évaluer fi plus de 30,000 le nombre des maisons acquises ou construites par des ouvriers depuis la loi de 1899 et en grande partie giüce aux faveurs de cette loi. G'est suriout depuis 1896 que le nombre a été croissant. Nous recevons de notre correspondant bruxellois les détails complémentaires sui- vants sur les nouvelles déja données dans notre dernier numéro. Mgr Verbaegben et son frère, le R. P. Frederic, avaient fait leurs études au col lége Saint-Rombaut. Leurs parents sont morts, il y a trois ans, tous deux la même semaine. La vieille mère du R. P. Florent Rob berecht vit encore et habite 1 uège. Mgr Théotime Yeiiiaeghen avait succédé a Mgr Benjamin Christiaens, obligé de quit ter la Chine, pour motifs de santé, comme vicaire apostolique du Iloupé méridional. Le R. P. Robberecht et le R. P. Verhaeg- hen habitaient ensemble le district de Ia Tsi lo-Cboui. La population du vicariat est de neuf millions d habitants. La mission était trés belle et tres floris sante. Elle comptait au l0r juillet 1903, 0,261 chrétiens, 5,360 catécbuménes, 85 chrétientés, 36 églises et oratoires publics, desservies par 21 missionnaires dont treize Beiges et buit Cbinois. Mgr Verbaegen avait consacré l'an der nier une toucbante brochure au martyre du R. P. Victorin Delbrouck. Le Progrès parle de la nomination d'un médecin adjoint a la maison de santé, et a ce propos il nous pose deux questions La première est relative a des faits graves qui se sont passés dans l'établissement. Nous n'avons rien a re'pondre a cette ques tion La justice a atteir.t le coupable pour un premier faitelle saura sans doute attein- dre Ie deuxième fait. Le second concerne la nomination du mé decin adjoint. Le Progrès dit qu'orr parle vaguement d'une lettre d engagement signée par un noble mort et par a on 3 vivants. Sortez done de votre vague, Progrès, et dites nous de quoi il s'agit. Nous avons la conviction que le Gouverne ment nommera le candidat qui a le plus de titres, quel qu'il soit, et que l'administration hospitalière a proposé celui qui, a ses yeux, est dans le même cas. Le Progrès voit des cabarets partout. Certes, il y en a beaucoup a Ypres, beau- coup trop même. Mais comment peut-il dire qu'il y en a environ 40 °/o, dans le nouveau quartier de la gare Une petite enumeration, s. v. p., confrère. Nous avons été gratifies d'orages, dimancbe et lundi, a Ypres et dans 1'arrondissement. Pas d'accidents de personnes a de'plorer. Ci et la un arbre abattu par un cyclone, et, a Ypres, le kiosque de la Grand'place en par tie enlevé. A Poperinghe, l'orage de dimanche a valu une pluie abondante et rien moins que tor- rentielle, qui a fait un bien immense aux houblonnières, gravement compromises par la sécheresse. Grace a eet arrosage en règle, on prévoit que le houblon sera cette année d'une abondance rare. Le marché est en hausse on va jusque 100 fr. II faudra d'ail- leurs pour la cueillette prés de 4000 ouvriers en plus que l'an dernier. La region houblon- nière se réjouit a l'avance de cette riante pers pective d'inou'ie prospérité. Le ballon captif du bois de Boulogne, a Paris, a brisé dimanche son amarre pendant une ascension et alors que neuf passagers, sept hommes, une femme et un enfant de 10 ans, se trouvaient dans la nacelle. II était environ 3 1/2 h.le balion se trou- vaitaune altitude de 200 mètres. Tout a coup l'orage éclata, précédé de violents coups de vent. Sous la poussée de ce vent, le ballon oscilla. Ne voulant pas laisser les passagers s'effrayer, le capitaine donna aussitót le signal de la desceute. Elle s'effec- tua d'abord dans de bonnes conditions. Mais a 50 mètres de la terre, un nouveau coup de vent imprima une violente secousse, le cable se rompit et, devenu libre, le ballon s'éleva rapidement dans les airs. Nous le vimes, raconte uue personne qui se trouvait a ce moment a Longchamps, monter comme uue flêche, si vite qu'il dispa - rut dans les nuages et que nous le perdimes de vue... Ce fut, parmi tous ceux qui étaient la, une émotion indescriptible... Quelques minutes se passèrent poiguantes, puis, dans une éclaircie, nous apereümes quelque chose d'informe, ou eüt dit un paquet énor me de chiffons... plus de nacelle, plus de passagers... U11 nouveau nuage nous le masqua... Quanduous le vimes de nouveau, il paraissait plus abimé encore, mais redes- cendait avec une vitesse égale a celle de l'ascension.Pour tous ceux qui étaient lü, les passagers, s'ils étaient encore dans leballon, étaient destinés a être broyés a l'arrivée a terre. II n'en a beureusement pas été ainsi. Le ballon setait dans son formidable bond, élevé a une hauteur de 5,000 mètres. La, dégagé des nuages, frappé directement par les rayons du soleil, il se dilata et, bien que le capitaine eüt ouvert la soupage inférieure, tandis qu'un des passagers, un dragon, faisait jouer la soupape d'en baut, il se creva. C est alors que commenca la descen- te. Celle-ci eüt été foudroyante si le ballon s'était instantanémeutvidé de sou gaz; mais la déchirure s'étant produite vraisemblable- ment daus la partie basse de l'aérostat, ia rapidité de la descente s'atténua et ie vent, jouant avec le ballon comme avec un objet inerte, le souleva, leroula, le soutenant par moments et le poussant vers ie nord-est. II passa, toujours a moitiédégODflé ettrainant derrière lui sa nacelle, a une hauteur énorme sur Neuiliy, a uue hauteur moins grande sur Levallois-Ferret et arriva entin sur Glicby oü il rassa des cbeminées d'usine, saus les toucher. Finalement il alla s'abattre der rière l'usine a gaz, 21, rue du Réservoir dans lejardiu de ia villa de M. Maës, proprié- taire de la grande teiuturerie. La, il sejeta sur un peuplier qui 1 éventra tout a fait et sur lequel il resta fiché, tandis que la nacel le se brisait sur le mur de cloture, a deux mètres eu arrière. Les voyageurs qui, sur l'ordre formel du capitaine Lair, avaient dès le début aban- donné cette nacelle pour se cramponner aux cordages, furent recus par les sapeurs pom piers de Bois-Colombe et les sauveteurs qui, suivant d'eu bas sa marche et marchant au fur et a mesure, étaient arrivés a la rue du Réservoir presque en même temps que lui. La descente de l'arbre fut assez difficile, d'autant plus que dans Ie choc contre le peuplier cinq des passagers avaieut été blessés, ainsi que la capitaine Lair, qui s'étaitluxé lepaule contre la cime de l'arbre. Le navet. Son importance. Sa cull ure rationnelle INTRODUCTION La moisson approche et bientot les seigles fauchés et rentrés laisse- ront une terre nue et inoccupée. C'est le moment pour le fermier d'y mettre une cul ture secondaire les navets par exemple. Beaucoup de fermiers se disent: les navets sont des aliments pauvres et leurs rende- ments sont si minimes qu'ils ne méritent guère de fumure spéciale ni de soins parti culiers. Erreür Le navet, même en culture dé robée, peut devenir une plante trés impor tante pour notre agriculture. Le navet est une culture importante. II succède au milieu de l'été a une cére'ale et il utilise ainsi l'arrière-fumure laissée. 11 main- tie.nt la propreté du sol par les travaux d'en- tretien qu'il nécessite. Le navet est une culture supplementaire II pousse vite, il occupe le sol trés peu de temps, il n intervient done en rien dans le fermage. Le navet est une culture rémunératrice. II est consommé a la ferme, les éléments fertilisants absorbés retournent au fumier; il constitue un élément hivernal trés précieux, étant la seule nourriture verte de la morte- saison. Le navel est une plante peu épuisante car il appauvrit relativement peu le sol en ma- tières nutritives. De ce dernier avantage peut-on conclure que le navet se contente d'une fumure irra- tionnelleoupresque nulle? Evidemmentnon De toutes les plantes cultivées, c'est le navet que 1011 cultiverait le moins longtemps sans engrais car bientot sa récolte devien- drait insignifiante. De plus dans les champs 5 d expérience sur navets les parcelles témoins non fumées ont toujours donné la moitié de la récolte des parcelles fumées avec soin. Quelle est done la marche a suivre dans cette culture pour obtenir des rendements supérieurs et des produits plus nutririfs. Aussitót la récolte enlevée il faut labourer, préparer le sol avec soin, operer le semis 1 enfouit par le labour et on les mélange a la chaux dans le but d'empécher la nocuité, la causticité qui attaque les graines et compro- met la germination. M. Smets de Liège, con- seille d'aprés ses propres expériences de ne jamais semer le navet en culture dérobée sans employer un engrais potassique i5o a 200 de chlorure de potassium au moment du labour viendront augmenter le rendement ainsi que l'effet fertilisant de nitrate du phos phate. La Chaux. La chaux appliquée en mé lange avec la potasse vient bien a sa place, vu que le calcaire ne peut manquer dans les terres a navets. Conclusion Les cultures dérobées bien entendues ont pour effet secondaire d'assainir et d'enrichir le sol pour la culture suivante. Enfin elles remplacent avantageusement la jachère con- damnée a disparaitre. H. A Conférencier La Flandre organise un train spécial pour Osteade, avec réduction de 50 le Lundi 15 Acüt. Départ d'Ypres b 7.13h. et retcur d Osteude ft 7.25 h. A plusieurs reprises, sous le déchainement des calomnies ou la pression de lemeute, les catboliques durent quitter le pouvoir ils ne tardèrent pas a y être rappelés par l'opinion publique, exaspérée contre l'esprit de secta- risme, le gaspillage des finances, la brutale etruineuse administration des cabinets libé- raux et maconniques. Rejetés jadis dans l'opposition, les catho- I liques beiges, ne s'inspirant que de leurs intéréts nationaux, ont su s "organiser, com- j battre et vaincre. Respectueusement, mais j fermement, ils ont écarté les conseils d une timidité excessive ou d'une trop habile diplo- matie, qui ne répondaient pas aux ne'cessités j de la lutte et aux ardeurs de leur tempéra ment et de leur foimarchant avec ses evë- avant le déssèchement du sol pour arriver a qU6S qUI donnaient l'exemple de la résistance une germination rapide et re'gulière. Les aux lois d 0PPressi°n> ne se laissant iritimi- i aer ni paries procés, ni par la prison, la po ll pulation catholique, se souvenant de sa de- soins d'entretien sarclage, binage, éclair- cissage, seront effectués en temps utile. Les précautions relatives aux maladies et aux j V'Se nat'°nale L Union fait la Force insectes ne seront nullement negligees. Mais toutes ces précautions, tous ces soins resteront stériles si le fermier n'accorde a cette plante une fumure rationnelle point trés important, mais souvent négligé. sut obéir, sut agir, et put triompher des sec- I taires qui ia dominaient et l'opprimaient. j Pourquoi les conseils de timidité ont-ils j été trop écoutés ailleurs Ils ont désagrégé les forces de résistance, et les ayant compro- Lé guide le plus sür pour nous renseigner I mises dans des manoeuvres trop compliquées sur les différents besoins d'une plante, eest Pour esPrR simpliste du peuple, n'ontabouti la plante elle-même. Le fermier prévoyant c'u a des défaillances, des déceptions, et a pèse ses récoltes et a l'aide des tables dressées 1 imPuissance. a eet effet il peut évaluer la quantité de ma- f Fourquoi eet exemple d'union sur le solide tières enlevées au sol et par conséquent ce terra'n des revindications pour les libertés qu'une récoite demande pour donner un bon Publiques et les traductions nationales n a-t-il rendement. Exemple une récolte moyenne de Pas été imité partout Que de désastres mo- 38000 kg de navets enlève par hectare 58 kg raux et de rlJines matérielles eussent été épar- azote, 19 acide phosphonque et 84 kg de 8nées, notamment a la France, si l'on n'eüt potasse. Plus de potasse et autant d'azote pas tant Pactisé, louvoye', écouté des conseils qu une bonne récolte de froment. ma' compris et mal interprétés, et si, au lieu Pour réussir cette culture il faut employer de s abandonner, on se füt, a lexemple des la fumure indirecte qui consiste a fumer catholiques beiges, ressaisi, uni et fortifié abondamment la plante précédente et les navets venant ensuite se contenteront d'en- grais liquides. Malheureusement beaucoup de nos fermiers sont avares de leurs engrais I et leur fumure indirecte est loin d'être suffi- i santé la récolte de navets est done compro- mise Non, car il reste a la disposition du j cultivateur la fumure directe avec engrais a action rapide. L a\ote doit etre donné avec moderation car son excès empêche la maturité, retarde la formation de la racine ainsi que la descente des matières nutritives des feuilies dans la racine i5o kgr de nitrate de soude, partie enfouie, partie en couverture suffisent par hectare. L'acide phosphorique est indispensable pour le aéveloppement de la racine et pour pour la marche en avant etla lutte sans peur et sans compromissions ypres LA FÊTË DES JARD1NIERS. Les nja- rdchers ei jardiniers ont célébré, dimancbe kur fête patronale, hu quartier du Kruis- j straat. Différentes réjouissances ont eu lieu AU CHAMP DU POLYGONE. Diman- cbe après midi, les officiers et tout Ie per sonnel de l'écoie d'équitation ont donné une brillante fête militaire consistant en courses et différents exereices équestres. La général Courtin, entouré des officiers supérieurs p ésidait. Une foule nombreuse, partni ia_ aux toilettes quelle bon nombre da dames hater la maturité3oo kgr. de Super répan- dus sur le labour et enfouis par le dernier j fêï/ travail est une qualtté convenable. La potasse. Le navet a un besoin potassi- - que trés grand et cependant les engrais potassiques donnent des résultats contradic- toires ceci provient du mauvais emploi de 1 ces engrais. Ordinairement on les emploie a la récolte précédente cependant on peut les employer avant le semis. Dans ce cas on les La o&usique de l'orpbeiinat d'Ypres a fait irendreies metlleurs numéros deson réper toire. ACCIDENT DEV01TURE.M.AIpbonse AngilliS, entrepi eneur, revenait samedi après midi avec sa voiture, sur la rcute de Vlamertingbe, Iorsque le cheval, harcelé QRcfeVrMMt*»

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1904 | | pagina 2