A Zillebeke
Le houbion
C'était trop beau
Actus oflicieis
Fai(s divers
qui le fait parler Je ne veux trop le suppo-
ser mais, alors, quel autre motif
Je compte que vous voudrez bien insérer
mare'ponse dansvotre tout prochain numéro,
et vous présente, Monsieur l'Editeur, l'ex-
pression de mes sentiments distingués.
Aug. van Elslande, fils.
Nous venons de dormer satisfaction
a Mr Van Elslande fils, en publiant sa
rcponse a ['article de notre corres-
pondant de Comines. Pas n'était be-
soin pour ccla de nous mecacer de
papier timbré.
Nos colonnes sont ouvertes a tous
nos amis, surtout pour rétablir !a vé
rité et l'exactitude de faits qui sont
signalés par la presse socialiste et ra
dicale.
Dans l'espèce, il est done établi
la lettre de Mr Van Elslande fils ne
dit, pas le contraire que M' le curé
de Comines n'a pas refuse la patèoe,
comrne l'affirme CEcho du People, et
qu'il n'a pas tourné la dos aux mem
bres de la musique de Mr le fiourg-
mestre, comme le prétend le Progrès,
organe de l'allianceracPcolibérale de
l'arrondissement d'Ypres.
Un fait est exactM. le cure n'a
pas donné la patène a baiser au fils
de M. Van Elslande, lors des funérail-
les de M. Bonduel, le 18 juillet der
nier.
Pourquoi? Parceque, dit notre cor-
respondant, M. le cure n'a pas voulu
s'txposer a un ncuvel affront de la
part de M. Van Elslande fils, qui, lors
des funéiailles de M. d'Ennetières, au
mois de 'évrier dernier, avait tourné
le dus a 1'officiant qui lui présentait
la patène, et arraché le souvenir
mortuaire des mains du vicaire des
servant.
S il en est ainsi, nous n'hésitons pas
a d.re que nouscomprenons l'attitude
du révérend curé de Comines, un
homme calme et réfléchi, mais dont
l'age, le carac ére et la dignité ne
peuvent s'accommoder d'insultes,
tout a fait gratuites, de la part d'un
jeune tiomme quel qu'il soit. Nous
connaissons depuis trop longtemps
M. l'abbé Decock pour ne pas nous
convaincre qu'il est incapable d'ava-
ncer un fait inexact.
M. Van Elslande fils nous demande
de faire une enquête sur ce qui se
passe a Comines. Qu'n veuilie bien se
convaincre que nous n'avons pas in-
séré a la légère la correspondance de
Comines. II nous a falla des témoi-
gnagessürs, des dires d'hommes sé-
rieux et au dessus de tout soupqon. U
suffirait de publier leurs noms pour
que,a Comines comme aYpreset dans
tout rarrondissement, ItJourual d'Y
pres soit justifié d'avoir ouvert ses
color nes a lasusdite correspondance.
Nous ne croyons pas du reste que
nous ayons jamaislaissé attaquer dans
notre journal, fti. le Bourgmestre de
Comines, les siens et ses amis politi-
ques. Mais nous tenons a proclamer
que cliaque fois que, soit M. le curé
de Comines, soit nos amis politiques
de la bas, seront en butte aux atta
ques injustes denos adversaires libé-
raux, radicaux ou sociallstes, nous
nous ferons un devoir de les défendre
envers et contre tous.
C'est la, en grande partie, notre
mission, et M. Van Elslande fils ne
peut trouver mauvais que nous la
remplissions, A inoins qu'il ne pré
tende que nous n'avons qu'a défendre
M. le cuié de Comines dans I'Echo du
peup'e ou dans le Progrès. Mais nous
ne lerons jamais descendre un digne
ecc'ési&stique jusque ia.
La fête du Mardi a été fort belle, mais elle
a été contrariée par le mauvais temps qu it
a fait presque toute la journée.
Des drapeaux partout
Cortege avec la Fanfare royale d'Ypres en
tête assistance nombreuse parmi laquelle
nous avons remarqué M. le Baron de Vinck,
Sénateur et Bourgemestre, le conseil com
munal, M. M. lesChanoines De Brouwer et
Duclos, M. Iluys, ancien Doyen de I'ope-
ringhe, et un grand nombre d'ecclésiasti-
ques enfin Mease solennelle suivie de Te
Deum, pour retnercier Dieu d avoir accordé
au digne pasteur de pouvoir célèbrer son
cinquantenaire de prétrise.
Au banquet, M. le Doyen d'Ypres but a
Pie X, qui avait accordé une bénédiction
spéciale au Jubilaire, en ensuite au héros de
la fête.
Ce toast fut suivi de quelques paroles
bien senties de M. le Baron de Vinck, félici-
taut a son tour le Jubilaire et faisant res
sortir toutes ses qualités, et surtout son
amour pour le pauvre.
M. Huys répond en remerciant- tous ceux
qui ont bien voulu prendre part a sa fete
Jubilaire. Sil a fait quelque bien, il n'a fait
que son devoir. II sera heureux de pouvoir
consacrer les derniers jours de sa vie a rem-
plir sa tache, pour autant que ses forces le
lui permettront.
Notre confrère 't Nieuwsblad donne
- un long compte-rendu de la fete, qui laissera
a Zillebeke un impérissable souvenir. Nous
y renvoyons.
Importante reunion k Poperinghe
Vendredi dernier, M. De Bruyn, ancien mi-
nistre do l'agriculture, est arrivé h Poperinghe,
accompagné de M. Leplae, professeur a I'uni-
versité de Louvain.
11 a été recü a la gare par M. Van Merris,
Deputé et Bourgmestre, et conduit a i'hötel de
ville, ou nous avons remarqué plusieurs ét ran
gers: MM. De Moor, brasseur a St Nicolas,
Meei I, négociant en houbion a A los tDammien,
brasseur a Bruxelles, Reniers, secrétaire du
cornice agricole d'Alosl, Rosebeth, bourgmestre
de lledelghem, Van de Wouwer, ingénieur
agricole a Ypres, et Miserez, secrétaire de la
commission d'enquête.
La grande salie de 1'Hó tel de ville était rem-
plie de planteurs de houbion, négociants et
brasseurs.
M. Van Merris remercia la commission,venue
ai oper ingtie pour examiner les movpns d'umé-
liorei la culture et entendre les plaintes des in
téressés
Un débat intéressant s'est engagé aussitót, et
naturellement des opinions diverses ont été
éaiises.
M. De Bruyn est d avis quo le remède a la
situation ne se trouve pas dans l'établissement
de dions d entrée, mais dans l'amélioration de
la culture. Du reste, les brasseurs prétendent
qu'iis out besoin de houblons étrangers.
M. Deiberghe est d avis qu'il faut lacher de
faire diminuer les droits d'enlrée en Allemagne.
II pense aussi qu'il faut élablir des champs
dexpérience, afin de monlrer aux cultivaleurs
ce qu'iis ont h faire et commeut ils doivent
procéder.
M. le Président De Bruyn dit que cela peut
se faire. Déjii, on a conslruit des séchoirs mo-
dèles qui out coülé beaucoup d'argent.
M. l'abbé De Jaegher. Et qui ont été peu
utiKs.
M. labbé De Jaegher prononce ensuite un
discours que nous acalyserons dans notre pro-
chain numéro.
Qui douc disait un jour que dans ce char
mant pays de cocagne qui est le notre, toute
entreprise,au moment oü elle présente quel-
que chance de succès, se voitimmédiatement
contre-carrée par les pouvoirs publics.
II en est ainsi de cette anodine mais com- 1
bien fructueuse manie dont nous sommes
tous un peu atteint en ce moment et qui
consiste a coliectionner des cartes postalen
illustrées.
Au fond de tout homme dort un senti
ment de puérilité qui se traduit chez l'un
en folies ou en sottiscset chez l'autre est pré-
texte pour charmer un peu la monotonie du
train train coutumier de la vie.
Pour cette raison seule elle aurait droit a
notre bienveillance,mais pour d'autres beau
coup plus importantes, elles mérite des en-
couragements.Malheureusement,c'était trop f'
beau. i
L'administration des I'ostes qui est la
première a profiter du surcroit de revenus
que lui fait réaliser ce nouveau genre de
correspondance, vcit les choses du petit
cóté(est-ce étonnant de la part d'une admi
nistration et trouve que voila assez long
temps qu'on l'oblige a oblitérer et a trans
porter ces images de tous genres, comme si
elle n'avait déja pas assez de la besogne
quotidienne. Le public prend-il done les em
ployés pour des enfants
Dès l'apparition des cartes postales illus
trées, la Poste vit immédiatemeut l'invasion
menacante, aussi résolut-elle de prendre le
taureau par les cornes. Ce fut d'abord le
format, puis les inscriptions iinprimées qui
lui fouivnirent lo prétexte a tracasseries de
toutes espèces. Aujourd'hui elle a trouvé
mieux et cette fois la misérable caite n'a
quit bien se tenir, car si elle stirvit aux
nombreuses surtaxes qui lui seront itnpo-
séès, c'est qu'elle est de composition bien
dure.
Voici la mesure admirable appüquée par
l'administration que l'Ëurope nous envie
A lëtranger ont cours actueBeinent des
cartes dont le eóté blanc est divisé en deux
cases: l'une poury inscrireTadresse, l'autre
poury griffonner un bout, de co. respondau-
ce. Or, affranchies par dix centimes seule-
ment— comme les cartes postales ordinaires
elles sont, a leur arrivée en Belgique,
taxces a 30 centimes.
Que peuser de cette manière de faire
Ce que est certain, c'est qui cette mesure
arbitraire frappe injustement et sans profit
pour personne, une industrie qui fait vivre
un nombre considérable dimprimeurs pour
qui l'engouement du public pour cette mode
nouvelle en avait fait un trés bonne affaire
Plélas il faudra se résoudre a voir dispa-
raitre pen a peu, les des avanies qu'on lui
fait suoir, eet objet. de tant de distractions,
et celle qui en tout premier lieu sera victime
de sa légèreté et de son outrecuidance. c'est
la Poste elle-mème.
II est vrai que l'adininistration n'attend
pas après cela pour vivre, comme nos rnal-
heureux industriels.
O mceurs pures de aion pays
{Revue graphique Beige)
Paul Doiiy.
LVusses-tu es u P
Les plus anciens fabricants de papier...
ce sont les guèpes
Elles fabriqueut leur nid, parait-il, avec
des par celles de vieux bois. d'e'corces d'ar-
bres qu'elies détacbent au moyen de leurs
mandibulcset qu'ellesréduisent en une sorte
de pate. C est avec cette même pate qu'elies
construisentles cioisons intérieures de leur
habitation. L ensemble figure assez exacte-
ment un grossier cornet de papier d'embai-
lage.
Par arrêté royal du 'J juillet 1904, est approu-
vée 1 électiou fuiie par l'Aeadéruie royale 11a-
inaude, dans sa séance du 15 juin dernier, de
M. Hugo Verliest, homme de lettres, a Ingooi-
geni, en quulité de memhre correspondani,
reruplugaut M. iMuyldermaus, uornme membre
effectif.
YPRES
Inspection Le general major Courtin,
ancien commandant ue lécole d'équitation
d Ypres, gouverneur militaire du Hainaut,
accompagné de plusieurs officiers supérieurs
est venu faiie l'inspection de fin de cours a
1 école d equitation.
Congres des Employés Communaux de
Belgique. Ce congrès se tiendra cette
année-ci a Ixelles, le 6 aoüt et durera plu
sieurs jours, rl est jilacé sous la présidence
d'honneur du ministre de Trooz. Les em
ployés y ont délégué M. Charles Bekaert,
sous-chef de bureau au sécrétariat commu
nal.
Ce matin, vers to heures, un incendie a
e'claté dans la fermette du sieur Jules Ver-
meersch, occupée par les époux De Knudt,
prés des Trois Cornets.
Les pompiers sont arrivés rapidement sur
les lieux mais ils nont pu qu'empêcher que
le feu se communiquat a une grange isolée.
Le corps du logis a été complètement détruit.
Le mobilier et les bestiaux ont pu être
sauvés. Les dégats sont couverts par Passu-
ranee.
On ignore la cause del incendie. II est a
penser qu'il est dfi a l'imprudence.
COMINES
Un déraillement Jeudi matin, le train
venant de Comines (trance), pour arriver en
gare a lib. 02, a déraillé entre le Pont-de-
fer et le passage a niveau de Wervicq (Bel
gique). A cinq cenls mètres environ de la
gare, le mécanicien, qui avait déja ralenti
la marche du train, ressentit un heurt vio
lent. 11 serra le frein et i'on coustata que
les deux roues du devant de la iocomotiTe
étaient sorties des rails.Les voyageurs,qui en
furent quittes pour la peur, durent faire a
pied le trajet les séparant du point terminus
de leur voyage. II fallut attendre 1'arrivée
en gare de Comines (France) d'un train de
marchandises pour faire remorquer par sa
machine le train en détresse qui repartit
ensuite pour Lille avec une demi-heure de
retard. Dans l'après-midi, une équipe d'ou-
vriers a remis la machine sur les rails. Dans
la soiree, les trains venant de Lille, ont re
pris ieur marche réguliere. L'accident n'a
pas occasionné de dégats.
üffiümrnyi offregratuitement
J FiililijlLull de faire connaitre
ëi t us ceux qui sont atteints
d'urie maiadie de la peau dar
tres, eczémas, boutons, déman-
geaisons, bronchites chroni-
ques, maladies de la poitrine, da
l'estomac et de la vessie, et de
rhumatismes, un moyen infail-
lible de se guérir promptement,
ainsi qu'il Pa été radicalement
lui-même,aprèsavoirsouffert et
essayé en vain de tous les remè-
des préconisés. Cette offre, dont
onapprécieraiebut humanitaire,
estla conséquence d'un voeu.
Ecrire.parlettreou cartepostale
M. VDÜGEflT, 8, Place Victor-Hugo,
Grenoble (France),qui répondra
gratisotfrancoparcourrier.eten-
verraies indications demandées.
MENIN
Détournement de 140,000 francs. M.
Verbrugge, juge destruction délégué, n'a
pu recueillir jusqu a ce junr, aucun éclair-
cissement sur Pemploi de l'importanto
somme de 50.000 francs au sujet dc laquelle
les magistrats du Parquet ne possèdent en
core aucune trace. Au cours des interroga-
toires, le prévenu M. Desrumeaux a, a
plusieurs reprises, manifesté sou étonne-
ment au sujet du inaintien en prison de sa
eompagne qui disait-il n'est pour rien dans
cette affaire. L"instruction, en effet, n'a rien
révélé charge de Mile Marie Vande Reken,
qui a été mise en liberté mardi, a 7 1/2 b.
du soir, après 17 jours de detention a la
prison de Courtrai.
Les personnes les plus épuisées et les plus
faibles ne tardent pas a récupérer forces, vi-
gueur et santé, si elles ont recours a la pilule
toni ferrugineuse du D' Raphael. Fr. i.j5
dans les bonnes pharmacies.
POPERINGHE
La Foudre a mis le feu, lundi soir, a la
ferme des enfants Hennin. Tout a été réduit
en cendres.
MENIN
Incendie de deux Maisons. Dans la
nuit de mardi a mercredi, un incendie s'est
declare, vers une heure et demie, au hameau
du Goucou, et a détruit deux maisons, dont
1 une était habitee par )e propriétaire, M.
Deman, ditReuze la seconde était inoc-
cupée. Les pompiers se rendirent aussitót
sui les lieux, mais ne purent que preserver
deux meules de lin établies a quelques
distance des maisons incendiees. Les pertes,
couvertes par une assurance, s'élèvent a
15.0C0 francs environ. Certains indices dé-
couverts au cours de l'enquête faite par M.
Vandeubossche, commissaire de police, lais-
sent supposer que la malveillance ne serait
pas étrangère a ce sinistre.
ALOST
Un ouragan. Un orage d'une violence
inouie s'est déchainé bier sur la region
située entre Alost et Termonde. Les dégats
sont incalculables; quantité de champs°ont
été absolument dévastés, desjardins pota-
geis detruits. A Opwyck, deux maisons ont
été incendiées par la foudre.
Au hameau La Digue une maison
avec toutes ses attenances a été détruite
aussi par un incendie, qui a pris des pro
portions telles que les gens de la maison ont
du être sauvés par une fenêtre du deuxième
étage. A Termonde et aux environs, c'est la
pluie diluvienue qui a causé beaucoup de dé
sastres. Dans la gare, l'inondation était telle
que les voyageurs ont dü être aidés par le
personnel de 1 administration pour passer
d'un quai a un autre, il a falln placer des
planches en travers des rails. A Kerckxhen-
lcz-Alost, plusieurs vackes ont été foudro-
yées.
Pemandez chez vos fourniss: urs les sucres
en paquets de la RaiTinerie Ti'lemonioise.