ORGANE CATHOLIQÜE
DE I/ARRONDISSEMENT
AVIS
CONC ERTS
TELEPHONE 52
1904
10 centimes le Nc
Année $9 N° 3870
Revision des listes électorales
A nos amis
Au Cercle Catholique
V1LLE D'YPRES
Ville d'Ypres
CONSEIL COMMUlNAL
La Tuindag
Jubilé de l'Ecole St Michel.
IfMSxtAM-*- f 9
Samedi 13 A out
Un s'abonne rue au Beurre, 36, a Ypres, et k tous les bureaux de poste du rcyaume.
Le JOURNAL D'YPRES parait le Mercredi et le Samedi.
Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 5 £r. 50par an
pour tout! le pays pour l'étranger le port en sus.
Les abonnements sont d'un an et se régularissent fin Décembre.
I e's articles et communications doivent étre adressés franco de port a 1'adresse ci-dessus.
Bon nombre de catholiques ont dü
constater, pendant la campagne elec
torale qui vient de finir, qu'ils ne sont
I as inscrits sur les listes électorales
ou qu'il ne leur est pas attribué le
nombre de votes auquel ils ont dt oit
le bureau de 1'Association Catholique
d'Ypres appel le lattention de tous ses
amis sur {'importance de la revision
des listes qui se fait au mois de Juil-
let et les prie de lui signaler dès
maintenant toutes les omissions
constatées le bureau est ouvert tous
les jours non fériés de 9 heures a midi
et de 2 a 6 heures, rue de Menin.
Les annonces coütent iES centimes la ligre. Les réclames dans le corps du journa
coütent30 centimes la ligne. Les insertions judiciaires, 1 franc la ligne. Le»
iumóros supplémentaires coütent 10 franss les cent exemplaires.
Pour les annonces de France et de Belgique (excepté les deux Flandres) s'adresser
1 'Agence Havas Bruxelles. rue d'Argent, n" 34 et a Paris,8, Place de la Boures.
Les fêtes auront lieu les Dimanches 18
Aoüt et 25 Septembre.
Le Bourgmestre a l'honneur de faire
connaitre a ses concitoyens que M. le
Gouverneur de la Province visitera
ofEciellement la ville, Dimanche, 14
Aoüt 1904.
11 les prie de vouloir bien, a cetle
occasion, pavoiser leurs habitations.
Le Bourgmestre,
R. COLAERT.
Ypres, le 8 Aoüt 1904.
Dimanche 14 Aoüt 1904
a 4 heures, Grand Place
A. Harmonie Royale de IVarnelon
Grande marche solennel le
Langlois.
La Princesse au Sabbat Fodquei.
Adam et Evepolka pour
2 pistons. Solistes: MM. D.
Hanquart, N.Berten Reynard.
4. Obéronouverture Mailly.
5. La Volièrepolka pour flüle.
Soliste M. E. Vanseveren. Douard
B. Musique du corps des
Sapeurs-Pompiers de Poperingbe
1. Allegro militaire L Ganne.
2. Grande Marclie triornphale
Van Remoortel.
3. Fiancailles, valse. YVesly.
4 Hameien Grelel, mosaïque
sur Le Conté lyrique Humperdinck.
b. Fauvetteet Mésange, polka
pour 2 cornets a pistons Redouté.
compte-rendu
de la séance du 6 Aoüt 1904.
La séance s'ouvre a 5 h. du soir.
Présents: MM. Colaert, bourgmestre;
Struye, Vandenboogaerde, échevins Bege-
rem, Fraeijs, Fiers, Vanderghote, D Hu-
vetter, Vandenpeereboom, Bouquet, Vande-
voorde, Canepeel, Sobry, Lemahieu, con-
seillers Gorrissen, secrétaire. M. Iweins,
absent, s'est fait excuser.
Verification de la
caisse communale
II y a actuellement un excédent de 34,987
fr. 08 le restant de l'emprunt de 40.000 fr.
pour la construction des trottoirs a été rem-
boursé. Lecture est donnée d'une lettre qui
fait connaitre l'état des travaux pour le pro-
longement du tramway d'Ypres-Warneton
vers Steenwerck (France).
Le Conseil approuve une convention qui
accorde un subside de 1000 francs a M.
Lamoot pour la construction d'une maison
située au coin des rues du Temple et de
Stuers.
Autorisation est accordée pour procéder a
une vente de terrain, boulevard Malou, a
raison de i5 francs le mètre carré.
Un crédit «st voté pour la construction
de trottoirs, rue Grimminck.
Le compte 1903 de la bibliotheque com
munale s'élevant en recettes a 1,400 francs et
en dépenses a 1.I77 fr. 98 est approuvé.
Le conseil émet le voeu proposé par M.
Fraeys pour l'élargissement du pont sur le
canal de la Lys al'Yperlée sur la route de
Furnes. Ce voeu sera transmis a l'Etat.
M. Canepeel demande qu'un agent de
police soit spécialement chargé de faire ap-
pliquer le règlement sur le roulage aux auto
mobiles, a l'intérieur de la ville.
M. le Bourgmestre répond qu'il a dési-
gné, a titre d'essai, deux clairons des pom
piers comme agents auxiliaires. Ils feront le
service d'agents les dimanches et fetes, et se-
ront costumés. Ils auront pour mission spé
ciale de surveiller la marche normale des au
tomobiles et autres véhicules.
M. Sobry voudrait que le téléphone du
bureau de police soit mis gratuitement a la
disposition du public.
le Président déclare qu'il est impos-
Sur une demande de MM. Canepeel ct
Lemahieu des déchets de carrière seront ache,
tés aussitot que possible pour la réfection du
Bellewaerdestraat.
M. l'Echevin Vanden Boogaerde ex-
pose qu'il y a en ville un véritable gaspillage
d'eau. Des mesures s'imposentsi elles n'a-
boutissent pas, il y aura peut être lieu de
placer des compteurs et de faire payer l'eau
au-dela de la quantité normale, que M.le
Bourgmestre évalue a cent litres par habi
tant.
La séance est levée a 6 heures.
Nos fêtes communales de cette année re
le cèdent k aucune de leurs devancières.sous
le rapport de l'éclat et de ['attraction.
Si elles coütent cher, elles sont incontes-
tablement belles, nombreuses, variées et
attrsyantes.
Rarement nous avons vu k Ypres foule
comme dimanche foule au charop de foire,
fuule dans toutes les rues, foule k l'Esplande
cü les Sociétés des Turners Yprois, auxquels
s'étaient joints ceux de Bruges, de Courtrai
et de Roulers, se sont livrés k leurs exerci
ces, avec un succès remarquabie.
Décrire toutes les fêtes, nous parait diffi
cile et même superflu. Constatons avec plai-
sir qu'ellrs out été favorisées jusqu'ici par
un temps superbe, auquel elles n'étaienl plus
babituées. Pas une goutte de pluïe depuis la
neuyième heure du dimanche 7 Aoüt, eoïti-
cidant avec la sortie de la belle procession
de N. D. de Thuine, patronne de la ville,
fète religieuse qui inaugure solennellement
la fête communale, et k laquelle nos Ediles
se font, depuis 1891, un honneur d'assister.
Naiurellement la musique a été de la fête.
Dans Irs concerts qu'elles ont donnés, l'Har-
monie communale et la Fanfare royale se
sont surpassées. Le grand concert de Di- j
manche soir par exemple a été, pour la pré j
mière, un vrai succès; et tout le monde a
constaté que la seconde a fait d'immenses
progrès. Le Journal radical, le Progrés, lui
trême est obligé de le reconcaitre.
Mentionnons aussi la petite musique des
orphelins qui, sousle direction de M. Ernest
Wenes, a remporié un réel succès mardi
midi.
l'établissement a acquis. Puis, le collége
échevinal, avec M. le Président Fraeijs et
plusieflrs conseillers communaux, est allé
visiter la très-intéressante exposition des
oeuvres des élèves.
Nous ne dirons rien des concours de pin-
sons, du lacher de pigeons, des courses de
chiens et des fêtes populaires au« Zaalhof
qui ont le privilège d'attirer toujours ur.e
nombreuse foule, et qui entrent de plus en
plus dans hs goü s du public. 11 en f'aut
pour tout le monde, pour les petits comme
pour les gratids.
Nous ne parierons pas non plus des
Courses vélocipédiques et du Carrousel
attelé, autres divertissements qui ont attiré
beaucoup de monde, du cöté du tnarcké au
bétail.
Finissons ce compte rendu trop succinct
sans doute, en rappelarrt au oublie que
demain Dimanche, plusieurs points du
programme des fêtes, et non des moins
intéressants seront exécutés. 11 y aura notam-
ment la visite de M. le Gouverneur de la
Province, qui, favorisée, espérons le, par le
temps, sera le clou de la Fête Communale.
M.
sible d'entrer dans cette voie. Cela ne se fait j
que dans les communes oü il n y a pas de j distributions de prix faisaient partie
bureaux publics. On en installe un dans la p;0gra£nme celles de l'Ecole Moyenne
maison communale, qui est toujours un ca l'Ecole industrielle.
le cabaretier se met a la disposi- l
baret, et ou
tion du public.
Ici, il faudrait un agent spécial. Ce serait
faire du tort a l'Etat, qui a un bureau a la
gare, et aux cabaretiers qui ont établi le télé
phone chez eux. II y aurait du reste des abus,
comme il s'en est présenté dans plusieurs
cafés, 011 l'on téléphone quelquefois a des
distances qui sont en dehors du rayon.
Enfin, l'idée de M. Sobry n'est appliquée
nulle part.
II est décidé, sur la proposition de M.
de remettre l'examen de la
D'Huvettere,
6 Champagne-fValzer R. VollstkdT. question a une autre seance,
pas a l'ordre du jour.
l'objet n'étant
Nous y avons assisté avec intérêt. Rom-
pant avec les habitudes, M. le Bourgmestre
a prcnoncé, k la Distribution de l'Ecole
Moyenne,un discours très-écouté etapplaudi, j
sur le 75e Anniversaire de l'Indépendance
nationale, qui sera célébié l'ao prochain.
Avant la remise des récompenses aux
lauréats de l'Ecole industrielle, le Directeur,
M. l'Ingénieur-Architecte Coomans a fait
ressortir la signification pratique de l'Ecole.
Après la fête, M.le Bourgmestre a féliciié les
Professeurs et leurs éièves, les engageant k
travailler k maintenir le bon renom que
Le 2öe anniversaire de la fondation de
l'Ecole St Michel k Ypres, qua nous avons
annoncé dans notre dernier numéro, k été
célébré, mardi dernier, avec tout l'éclat que
l'on peut donner k pareille fête.
C'est justice L'école fut fondée immédia-
tement aprè3 la promulgation de la funeste
loi scolaire de 1879, qui devait être, dans
la pensée de ses auteurs, un coup fatal pour
l'enseigneraent libre.
Dieu en a voulu autrement. C'est la guerre
scolaire qui a été le salut du parti catho
lique beige c'est la loi de malheur qui a
soulevé ce mouvement de i'opinion publique
qui, tout en réveillant l'ardeur des catholi
ques, a fait surgir ces innombrables écoles
privées qui sont une des gloires de i'Eglise
et la meilleure garantie de l avenir de notre
pays.
Notre confière 't Nieuwsblad donne un
compte rendu aussi intéressant qu'exactde la
fête, qui laissera k Ypres un impérissable
souvenir. Pour tous les détails, nous y ren-
voyons nos lecteurs, convaincus qu'ils se
feronl un vrai plaisir de conserver, dans
leurs archives, tout ce qui est relatif k la
naissance et au développement d'une école,
qui débuta par 13 élèves et qui en compte
aujourd'hui trois cents
Quel succès Et comme ils doivent rire
jaune aujourd'hui les survivants de 1879,
qui appelaient l'établissement nouveau u n
mort-né
La fête.comme toute fête chrétienne de ce
genre, débuta par une messe solennelle suivie
du chant du Te Deum, k l'église St Martin.
A la salie Iweins oü rimmense défilé
d'élèves, d'instituteurs, d'anciens instituteurs,
et d'amis de l'enseignement catholique se
rendit après la messe, allocution par un élève
JOURNAL D'YPRES