CONCER Le protectorat de la France L'Osservatore Romano traite la question du protec'orat de la France sur les et rédens d'Orient. Le protec torat n'est pas menace, dit-il par Ie Samedi 27 A out 1904 10 centimes ie Nc Année 89 N° 3874 it rl14 I i Revision des listes éiectorales A nos amis Harmonie Communale Fêtes Demain, Dimanche 28 A out Dimanche 11 Septembre Dimanche 25 Septembre Procession Nos Colléges Saint-Siège A Faques... ou a la Triniié Johan Faust A la Hooghe la récolte des blés en 1904 Un appel au vol 1 a rm tt n s'abonne- rue au Beurre, 36, Y, et k to us les bureaux de poste Bon nombre de catholiques out dü constafer, pendant la campagne elec torale qui vjentde fioir, qu'ils ne sont pas inscrifs sur les listes electorates on qu'il ne leur est pas attribué le nombre de votes auquel ils or.it droit le bureau de ('Association Catholique d'Ypres appcile i'attention de tons ses amis sur i'imporlance de la revision dos listes qui se fait main tenant et les prie de lui signaler fontes los omissions constatées le bureau est ouvert tons los jours non feriés de 9 heures a midi et de 2 a 6 heures, rue de Menia. Dimanche 28 A out 1904 a 8 h. du soir. a d heures Fê!e doMiée aux Membres du Cercle Catholique et a leur familie, par les Turners St Michel. A la 11 oog be, fête Gymnastique par les Turners St Michel, avee le concours de l'Oarmonie de la société. a 5 1/2 heures Concert an Cercle Catholique par la Fanfare Royale et i'Orphéou. du rryaume. Saint-Siège. Aucun acte positif ne le transfère de la France a une anire nation rnais l'ordre des choses créé P'tr le gouvernement de la République ruinera inévitablement le protectorat de la France en Orient. Ses antiques prerogatives étaient déjè. mises en peril par la destruction des cong lega tions religieuses instrument traiitiou- nei du protectorat catholique mais il a recu ie coup fatal par ia rupture des relations diplomatiques avec ie Saint-S ège. La France, en effet, perd aiusi le moyen de faire rappeler a l'ordre par le Saint-S.ège les chefs des communautés catholiques qui enfreiu- draient le protectorat. La couséqueu- ce saute aux yeux. Les infractions se multip'ieront a l'avenir a cause de l'bostiiité du gouvernement francais centre fes coug'-egations et i'Eglise.De nombreux precedents s'étabiiront,, les- quels affaibliront {'antique privilège de la France. A:nsi le protectorat sera miné par ia faute exclusive du gou vernement francais, sans qu'aucune re«ponsabiiité en retombe sur ie Saint-Siège. Dans le cercle de ia politique mon diale, la France aura sacrifié un de ses plus gior;eux et plus puissants moy- ens d'expansiou aux pretentions in- transigeanlës de la désastreuse politi que aniicléricale. ^^^jeatacaKSHtonasinKjIi ®tj* yw-Zi i 'Alfa. -V-, pres, Le JOURNAL D'YPRES parait le Mereredi ef le Samedi. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est da 5 fr. 50 c. par an pour tout le pays pour l'étranger le port eu sus. Les abonnements sont d'un an et se régularissent fin Décembre. Les articles et communications doivent étre adressés franco de port a 1'adresse ci-dessus. Programme 1. Allegro militaire X. 2. Danse aux flambeaux, de Lui- gini, arr. par WlTTEBROODT. 3. Les pêcheurs de perles, fantaisie, BlZET. 4. Arrivee de la postemorceau caractéristique, ElLENBERG. 5Mosa'ique sur les cloches de Cor- neville, de Planquette, arr. p. DEGREZ. 6 La Tpgana, valse hongroise, G. NOB. Dimanche, 4 Septembre la procession de la paroisse de St-Nicolas fera sa sortie habi- tuelle, a 4 1/2 heures. Les annonces coütent 13 centimes la ligre. Les réclames dans le corps du journal ;oütent30 centimes la ligne. Les iuss^tions judiciaires, 1 franc la ligne. Les iuméros supplémentaires coütent 10 franss les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (excepté les deux Flandres) s'adresser a 1 Agence Havas Bruxelles. rue d'Argent, 11° 34 et a Paris,8. Place de la Boures En vertu de l'article 4 de Farrêté royal du 27 mai 1904, qui a organise le concours gé- néral de l'enseignement moyen du premier degré pour cette année, les élèves de la rhé- torique des humanités anciennes et de la rhétorique des humanitcs moderne» qui ont obtenu au moins 80 points sur 100 dans une des épreuves du concours sont admis a subir un examen oral sur la matière de cette épreuve. Parmi ces élèves, nos colleges comptent dans la rhétorique des humanités anciennes: Le collége patronné de Courtrai M. H. Lamiroy, qui, dans le concours de langue latine, a obtenu 88 points et dans Ie concours de langue grecque 80; M. J. Hemeryck, qui, dans le concours d'histoire et géographie, a obtenu aussi 80 points. Le college patronné de PoperingheM. H. Delbaere, dans le concours de langue latine, 80 points. Le collége patronné de Thielt M. L. Le- plae, dans le concours de langue flamande, 80 points. A la suite de plusieurs de ses coréligion- naires, le Petit Bleu vaticine la chute du ministère catholique sinon pour 1906, tout au moins pour 1908. Probablement même que si ce n'est pas pour 1908, ce sera pour 1910, et ainsi de suite... II ne faut pas être doué d'une extraordi naire acuité de vue ou d'une préscience politique sans égale pour établir des prévi- sions dece calibre. Mais il n'en est pas moins intéressant de constater que la conviction de la chute prochaine en 1906 du gou vernement clérical, si unanimement procla- mée par les libéraux au lendemain de la consultation électorale de mai, est déja considérablementébranlée et ne tiendra plus guère dans quelques mom. Nous avons assisté, jeudisoir, a une sénnce des plus intéressante, au Volkshuis Lasociétéflamande «Hoogstudentenbond», de Bruges, y a donné une comédie intitulée Johan Faust. Nous ne dirons rien de la pièce elle-même, dont Ie fond n'inspire pus un bien grand intérêt. Mais plusieurs acteurs ont fort bien execute leur röle et Pon a bien ri. La recette, destinée a élever un monument au nee te flamand Rodenbach, a été très-fruc- tueuse. La fête donnée par le Football-Glub Yprois a attiré une vraie foule, au chateau de la Hooghe. Grand succes pour la société d'Ypres et ses consoeurs de Courtrai, Bruges, Gand, An- vers, etc. La Fanfare royale a prêté son concours. Jf >f: Un Brugeois,retour d'Anvers,oü il a passé les fêtes de l'Assomption, signale que les nombreuses madones nichées aux coins de nombreuses rues anversoises, avaient été unanimement repeintes, soigneusement re- dorées, couronnées, enguirlandées et pour- vues de luminaire neuf a l'occasion de la solennité mariale de la mi-Aoöt et en vue du cinquantenaire de la proclamation de l'imma- culée Conception. Ypres, qui a gardé dans les encognures de ses rues archa'iques tant de jolies madones, devraiten faire autant. Ce serait donner a la T. S. V. un témoignage public de véne'ration qui ne manquerait pas d'attirer les bénédic- tions spéciales sur notre ville. L'idée est excellente. Nous ajouterons même que l'entretien de nos madones, des niches et des accessoires re'pond aux prescrip tions de 1 hygiëne et n'enlève rien au cachet si pittoresque de notre ville. Puisse-t-ii être compris et suivi par tous. Belgique, il s'efforcera de confisquer, c'est- a-dire de voler les biens de tous les religieux, ce que la France combiste ni aucun autre pays n'a pas encore osé faire jusque maintenant. Une simple question Les libéraux ne craignent-ils pas que les socialistes, mis en appétit et stimulés par l'exemple de leurs allies occasionnels, ne s'attachent ensuite a confisquer le capital des sociétés anony- mes et les propriétés des millionnaires, les bourgeois rouges bénéficiant naturelle- ment d'une mesure d'exception La situation en Franee n'est pas blillante: elle s'exprime par un gros déficit. L'étranger se trouve dans les mêmes conditions. La récolte parait déficitaire en Autriche: elle est trés mauvaise en Hongrie, dans les Balkans et en Turquie. En Russie, la récolte se présente sous di vers aspects suivant les re'gions, mais il y aura lieu de tenir compte des nécessités de la guerre. Telle est la situation générale de l'Europe: en somme, c'est le déficit partout. Examinons maintenant l'Amérique, l'Asie et 1'Australië, car il ne faut pas compter sur l'Afrique. Depuis quelques jours, les Etats Unis ont fait une hausse assez sensible. A New-York, les blés roux d'hiver ont monté de 3 fr. les loo kilos en quelques jours, et, en ce moment ils valent 21 fr. 5o les cent kilos Le blé de printemps a suivi le mouvement, et il est aujourd'hui a 24 fr. les cent kilos, j Pour les Etats Unis, il y a lieu de se de. 1 mander si cette hausse n'est pas un énorme bluft des spéculateurs américains. Ces Mes sieurs font le digne pendant de nos spécula- teurs parisiens, et il se pourrait que la hausse n'ait eu d'autres raisons que leur volonté et la connaissance qu'ils viennent d'avoir du défi cit européen. j Cependant il est sage de penser que la hausse amérkaine a surtout été provoquée par la publication de l'évaluation de la récolte aux Etats-Unis. Les journaux américains évaluent cette récolte a 5oo millions de bus hels, et dans ce cas la consommation n est pas Une dépêche de Guayaquil annonce que les Chambres de la République de l'Equa- teur ont été constituées, et que le gouverne ment leur a soumis une proposition tendant a la séparation de l'Eglise et de l'Etat et a la confiscation des biens religieux. La Réforme publie cette nouvelle sous le titre suggestif Imitons l'Equateur Nous savons done actuellement, dit le Petit Beigeque si le cartel libéro-radico so- 1 cialiste arrive a conquérir la majorité en II reste la ressource des blés argentins. Les nouvelles des emblavures sont excellentes mais que donnera la récolte On ne sera pas fixé avant janvier, et d'ici la les cours doivent être surveillés attentivement. Quelle que soit la récolte de la République Argentine, elle ne pourra provoquer la baisse si elle est trés bonne, elle pourra simplement limiter la hausse. Pour l'Inde, il est impossible de faire un pronostic avant quelques mois une bonne récolte dans ce pays ne pourra que limiter la hausse L'Australie avait une bonne récolte mais on saitqu'une partie est destinée a l'Angle- terre. Depuis le ier aoüt, on a signalé quel ques ventes faites sur le marché des cargai- sons flotfantes en provenance de l'Australie. En résumé, le déficit est mondial, et tant que nous ne serons pas fixés sur la récolte argentine, nul ne peut prévoir jusqu'oü ira la hausse. Soleil

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1904 | | pagina 1