J. FIERS-L
1
A propos d'Apologélique
Necrologie
Départde Missionnaires
Fails divers
Immense incendie a Anvers
Falies un nocuil
a voire mouchoir
Les grandes manoeuvres
a Fétranger
avec grand jardin
100,000 tonnes de pétrole en leu
Plusieurs victirnes
Öégats sncalculables
pour ne pas oublier les Pilules Pink.
L'oubh des Pilules Pink
peut vous coüter une maladie
POISSONNERIE
YPRES
Poissons fins et ordinaires
Huitres lre qualité
Crevettes de Mankenberghe.
LOUER
a.CaüSSiüSfiitt, tfiUMHBBBIC S3
Un jésuite de la résidence de Bruxelles,
le R. P. Lebon, a fondé un cours d'apolo-
gétique, qui se donne tous les vendredis,
au local de la rue du Miroir, a Bruxelles.
Plus de deux cents auditeurs, la plupart
jeunes propagandistes, suivent ces letjons
avec assiduité. I.e R. P. Lebon y venge les
vérités de la foi et l'Eglise d'après une
méthode pratique, en citant les articles des
journaux antireligieux et les réfiitant. Les
élèves prennent des notes et réclament, s'il
y a lieu, les explications complémentaires
qu'ils jugent utiles.
La Chronique s'étonne de cette initiative.
Elle n'y comprend rien, les dogmes catho-
liques étant, a son avis essentiellement ab-
surdes, et ne pouvant être soutenus devant
un public éclairé. Etlafeuille anticléricale,
pour fournir un échantillon de cette absur-
dité, rappelle que la bible fixe au premier
jour la création de la lumière, alors que le
soleil n'aurait été créé que le quatrième
jour
Cette sotte objection, que nul homme sé-
rieux n'oserait reproduire, démontre bien
que les rédacteurs de la Chroniques'ils
suivaient les conférences du P. Lebon, en
recueilleraient du fruit.Ils n'y deviendraient
pas croyants, sans doute, car ii faut a lame
autre chose que la science pour arriver a la
foimais au moins en sortiraient ils plus
instruits, et ne se complairaient-ils plus aux
niaiseries dont les encyclopédistes du
XVIII" siècles se gargarisaient si volontiers.
La Chronique n'admet point que le monde
a été créé par Dieu. Soit. Mais, au lieu
d'interpréter avec son bagage scientifique
de commis-voyageur, des Livres quelle n'a
jamais lus, elle ferait sagement de nous dire
comment en dehors d'une intervention créa-
trice, des miracles d'ordre et d'harmonie ont
pu sortir du chaos originel. Par suite de
quel cause la vie est elle apparue, puisque,
de l'aveu mème des savants les plus positi-
vistes, elle n'a pu surgir spontanément
Quand, écrit Virchow, quand une fois
on a dit: Je n'admets pas la création et je
veux une explication de Porigine de la vie,
on emit une première these; mais il faut
i) arriver bon gré malgré a la seconde these et
j) dire: done j'admets la géne'ration spontanée
de matière organique. Or, ce ne sont pas
les théologiens, ce sont les savants qui
repoussent la generation spontanée. Ah
si une démonstration quelconque venait a
surgir Mais je crois que nous avons le
temps d'attendre. Avec le bathybius, a
disparu une fois de plus Pespoir d'une
démonstration.
Aussi longtemps que les érudits de la
Chronique n'auront pas fourni, sur ce point,
des explications ou du moins une hypothèse,
nous avons le droit de leur dire II fut un
temps oü nul organisme vivant ne pouvait
subsister sur notre globe incandescent, la
science le démontre. Et la vie n'a pu naitre
d'el)e-même,la science l'établit également,
Done, elle est apparue par Paction dune
puissance supérieure aux forces de la
nature. Et dés lore,la thèse de la Création
n'est pas seulement le premier mot de la
vérité religieuse elle est le dernier mot de
la vérité scientifique.
A la première page de la Bible, nous lisons
un exposé de la Création, non un exposé
arbitraire, suspect a la critique, mais un
exposé qui s'offre a notre esprit et a notre
bonne foi avec toutes les garanties de l'au-
thenticité, de la véracité et de l'inspiration.
Les mécréants severtuent h prendre cette
cosmogonie en défaut sur certains points, et
lui reprochent de n'être ni assez claire, ni
assez précise. Mais les Livres sacrés n orit
point pour objet d'enrichir le patrimoine de
nos connaissances profanes nous ne devons
y chercher que ce qui est nécessaire et utile
au salut.
Les sciences naturelles constatent dans la
production des êtres la même gradation
ascendente que la Genèse, et cela suffit pour
prouver qu'il y a accord entre la Genèse et
les sciences. Des théologiens, même, en visa-
gent le récit mosa'ique, non comme Thistoire
des phases successives de la Création, mais
comme une vision accordée par Dieu a
l'homme et lui révélant le proces de la Créa
tion sous la forme d'une oeuvre de six jours.
Quelque opinion que Ton admette et
sur ce point l'Eglise laisse a ses enfants une
large liberté, rien n'est plus aisé aujour-
d'hui que de démolir l'objection de la
Chronique, que la lumière n'a pas pu se faire
avant que le soleil lut créé. L'objection eut
de la vogue du temps de Voltaire, c'est-a-
dire a une époque oü la science géologique
et la science astrouomique étaient loin des
progrès accomplis depuis lors. On s'étonne
qu'en plein XXe siècle un journaliste anticlé-
rical, si audacieux soit-il, ose la reproduire.
En effet, d'après tout ce qu'on sait actuelle-
ment sur la formation de l Univers, la lu_
mière existait déja et déterminait a la sur
face de la terre les heures du jour et de la
nuit, bien avant que ïa nébuleuse d'oü le
soleil est sorti arrivat par voie de concen
tration progressive aux dimensions et a
1 eclat qui caractérisent le soleil aujourd'hui:
La lumière et la chaleur, dit M. Pfaff,
existaient incontestablement avant le so
ft leil Les débris végétaux de la période
carbonifère attestent l'existence d'une flore
qui s'est développée sous Taction d'une cha
leur humide et d'une lumière diffuse, eu
dehors des rayous du soleil. Aussi l'objec
tion de la Chronique témoigne-t-elle d'une
ignorance crass'e en histoire naturelle.
La plupart des arguments que l'incrédulité
exploite contre le dogme ne sont pas moins
saugreiras. Beaucoup le sont encore davan-
tage. Néanmoins, lis font impression sur
certains esprits peu informés. C'estpardes
pantaionnades, surtout, que Ton combat
lidée religieuse, de même que e'est par
l'excitation des instincts dépravés qu'on
s'efforce de détruire lamorale dans les ames.
La science et la pliilosophie n'ont, en général
rien a voir dans cette conjuration de Terreur
et du mal contre l'Eglise; mais il faut et de
la pbilosopbie et de la science pour faire
toucher du doigt l'ineptie des arguments
dont la libre-pensée fait état. Voila pourquoi
nous nous félicitons, et de J initiative du P.
Lebon, et du succès qui la couronne. Et
nous formons le vocu que cette initiative soit
imitée en toutes les villes oü la libre-pensée
s'acharne contre les croyances chrétiennes.
La jeunesse, vouée a la prapagande du bien,
puisera dans cette apologétique, sinon de
quoi convertir les empoisouneurs d ames, au
moins de quoi les confoudre, et de quoi pré
server les intelligences assiégées par Tesprit
de mensonge.
M. l'Abbé Plaetevoet, cure' a Heyst, né a
Poperinghe en 1838, est décédé Mardi der
nier.
-
Au mois de septembre prochain, il y aura
deux départs de missionnaires.
Pour la Mongolië centrale les RR. PP.
A. Coenen, d'Eelen (Limbourg); Surmont,
de Sweveghem-lez Courtrai; Vanden Perre,
de Merchtem, et Verbrugghe, de Beveren-
Waas.
Pour la Mongolië oriëntale: les RR. PP.
Backeroet, de Watou-lez-Poperinghe; De
Puydt, de Lichtervelde Mandervelt, de
Hechtel (Limbourg), et le Frère P. Meuris,
de Saint-Josse-ten Noode.
Pour la Mongolië sud-ouest (Ortos) les
RR. PP. De Wilde, de Waarschoot Tops,
de Saventhem Vandevelde de Calcken
Verstappen, de Stiphout-lez-Bois-le-Duc
(Brabant septentrional, Pays-Bas).
Partiront le I J septembre a Anvers.
Pour le vicariat du Congo Beige: les RR.
PP.A. Cruyen de Gronsfeld (Limbourg Hol-
landais); H- Kerstens, de Bodeghem-Saint-
Martin; A. Verheyen,deWavre-Notre-Dame.
Pour la prefecture apostolique du Haut-
Kassa'i les RR. PP. R. Buytaert, de Haas-
donck-Waas R. Chappel,d'Ixelles L. Van
Coiilie, de Passchendale-lez-Roulers les
Frères J. Braecke de Heusden-lez-Gand, et
A. Malfait, de Renaix.
Pour la nouvelle procure a Rome le R.
P. A. Missonne et le Frère E. Cools.
.-rir.-y: tp.'W.r-
&9 §5 m 61 IJn
bier matin,
origin,?tre
1 état da
la chambre uu'elle ocoup.it flamma et ie tank fit explosion avec
L s journaux de Brux lbs si.Tialent la
mort mysténeuse d'une jeune li 1de 23
ans, Louise Van den Casteelf
d'Ypres, trouvée,
cadavre dans
rue Bracmt, Stint-Josse ten Noode. Le
corps était éterdu dans le lit et du sang
s'écbappait par le nez et les organes Le
paiquet a ordonné une autopsie qui a étaBli
que la jeune ftlle avait succombé aux suites
d'une infection septique.
Cette personneétait précédemuui t. servan
te depuis six mois elle avait quitté tout
service et vivait srule, dans une chambre.
Malgré toutes les investigations les mag/is
trats ne sont pas parvenus, jusqu'è présent,
ii déccuvrir aucune des persont.es av<c
lesquelles la jeune fille se trouvait en rela
tions.
UNE MERVRILLE Poyquoi vouloir
tonster quand je garantis publiqueu ent, que
le Sir op Depratere au goudron décoloré et
au baume de Tolu, guérit la rbume le plus
j irsiétre en 2 jours.C'-st le pectoral le plus
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Place),pharm Rotieubacb;Warnetoii phar.ru.
Vander Marlière.
Les personnes les plus épuisées et les plus
faibles ne tardent pas a récupérer forces, vi
gueur et santé, si elles ont recours a la pilule
toni-ferrugineuse du Dr Raphaël. Fr. i.j5
dans les bonnes pharmacies.
Anvers 26 aoüt. Vendredi matin, vers
onze heures, une fissure s'étant produite
dans un tank de 1' American Petroleum
f Company n a Anvers, le pétrole en sortit a
flot et se répandit jusqu'aune forge a soufflet
établie dans le voisinage. Le pétrole s'en-
une
violence inouïe. En peu d'instants le ciel
s'empourpra, puis se remplit de sombres
nuées. Vers midi le nuage de fumée était si
dense, que la ville était plongée dans une
demi-obscurité.
Les dégats s'élèvent certainement a plu-
sieurs millions. Dans un dépot il y avait
48,000 barils contenant environ 10,000
tonnes de pétrole. Les premiers tanks de
TAmerican Petroleum Company conte-
naient, dit-on, plus de 81,000 mètres cubes
de pétrole.
L'émotion, comme bien on pense, estcon-
sidérable a Anvers oü Ton s'arracbe les édi-
tions spéciale des journaux. La Bourse est
paralysée au compartiment des pétroles il
n'y a pas eu de cote, paree qu'on ignore s'il
restera du pétrole disponible. On peut s'at-
tenrlre a une hausse considerable du pétrole.
La firine Rieth qui possède dans les instal
lations pétrolifères d Hoboken une énorme
quantité de füts pleins de pétrole, a refusé
de vendre les pétroles qui lui l estent, bien
qu'on lui offrit un prix cinq fois supérieur
au prix ordinaire.
Vonhz-vris d 'S sucres de trute première
qualiié.' Prenez les piquets de ia Ra diner ie
Tirlemontoise.
Le général baron Wahis a été désigné par
le roi, pour r-eprésenter la Belgiqueaux ma
noeuvres del'armée anglaise qui auront lieu
au commencement de septembre. Le général
Pioch et le colonel Fivé, commandant le 2
guides, suivront respectivement les manoeu
vres francaises et suédoises.
BURGERSTAND VAN YPER
van den 19 tot den 26 Oogst 1904
Geboorten
Deconinck Germana, Rijselstraat
Knockaert Michael, Eiger.heerdstraat
Doolaeghe Maria, Rijselstraat
Crepeele Adriai.a, Kijselsteenwag
Laseure Rachel, Korte Thouroutstraat
Vandenberghe Helena, Poperinghe steenweg
Huwelijken
Deweer Willem wever en Huyghe Ma ia,
strijkster beiden te Yper.
Kleijnen Pieter gepensionneerde luitenant <.n
Van Acker Adèle onderwijzeres beiden te V, er.
Maes Maurits lieenciaat van den Mo ren I
graad in handels- en consulaire wetenskappen
te St Amandsberg en Noliet Odila z. b. to Yper.
Debergh Maurits handelaat en Joncbeer Alicia
z. b. beiden te Yper.
Sterfgevallen
Bouckaert Theresia, 43 j.z. b. echtge. Ver-
brugge Petrus Poperinghe Steenweg.
Monprez Julia 70 j. z. b. ongeil. Gevangenisstr.
Lescohier Nathalia 69 j. z. b. ongeh. Hondstr.
Desmet Rosalia 73j. z. b. eebtgen. Ghuusse
Emilius Poperinghe steenweg.
Duprez Joseph 85 j.z. b. wedr. Spons Sera-
phina en van Leroy Theresia Rijselstraat,
Terlirck Carolus 84 j. z. b. ong. Rousselaerstr.
De Reil Sylvia 69 j. kloosterlinge G. de-
steur^straat.
Wolters Isabella 3 weken Minneplein.
Tanghe Firmin 1 maand kaaistraat.
KindtSylvie 39 j. weefster Wwe Demeester
Isidoor echgte Vincke Gustaaf Meenenstraat.
David August 3 1/2 maanden Statiestraat.
Demyttenaere August 76 j. z. b. wedr Coppin
Maria Rijselstraat.
Quelqu'un qui n'oubliera jamais les pilules
Pink, eest Mme Pauline Winand, épouse
Libau, rue de Collége, 5, a Dinant
J ai souffert pendant deux ans, écrit-elle,
de maux d'estomac. Mon appe'tit était sou
vent capricieux, mes digestions généralement
mauvaises. Avant les repas, j avais toujours
des tiraillements d'estomac. De plus, j étais
trés affaiblie, ma respiration était coorte, je
n avais pas la force de faire mon travail. Je
dormais mal la nuit et étais fort sujette aux
cauchemars. II m'est arrivé aussi, souvent,
d avoir des névralgies. Les médicaments qui
me furent ordonnés ne m'avaient pas soula
gé. J'ai voulu alors prendre les pilules Pink
dont il était dit beaucoup de bien dans les
journaux. Le traitement des pilules Pink m'a
parfaitement guérie.
L'action si puissante que les pilules Pink
ont sur le sang qu'elles régénèrent et enri-
chissent,lesrendsouverainescontre anémei,
chlorose, neurasthénie, migraines, névralgies
maladies nerveuses, éblouissements, vertiges,
palpitations, irrégularités. On peut se procu
rer les pilules Pinck dans toutes les pharma
cies et au Dépot, pharmacie Derneville, 66,
boulevard de Waterloo, Bruxelles, 3.5o la
boite, 17.50 les six boites franco.
Dépó'.s ii Ypres, pharmacie Liboite h
Poperinghe qbarm Monteyne
rue Longue du Marais, 10 20.
Hue Vieux Marchó au Bois, u' 18.
Sadresser rue de la Station, n° 3 5.
