ORGANË CATH0L1QUE
DE L'ARRONDISSEMENT
TELEPHONE 52
CHROM/QUE TPRO/SE
Mercredi 31 Aout 1904
10 centimes le N(
Année 39 N° 3875
Revision des listes électorales
A nos amis
Fêtes
Dimanche 11 Septembre
Dimanche 25 Septembre
Procession
L'unité libérale
Tas de crétins
Déclarations maconniques
de M. Combes
Les orphelins chez
31. Riebuyck
Gilde Saint-Michel
Mgr Geay a Rome
Une guérison miraculeuse
(in s'abonne rue au Beurre, 36, a Ypres, et k tous les bureaux de poste du rcyaume.
Le JOURNAL D'YPRES parait le Mercredi et le Samedi.
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Bon nombre de catholiques ont dü
constaler, pendant Ia campagne elec
torale qui vient de finir, qu'ils ne sont
pas inscrits sur les listes électorales
ou qu'il ne leur est pas attribué le
nombre de votes auquei ils out droit
le bureau de l'Association Catholique
d'Ypres appel le l'attenlion de tous ses
amis sur ['importance de la revision
des listes qui se fait maintenant et
les prie de lui signaler toutes les
omissions constatées le bureau est
ouvert tous les jours non fériés de 9
heures midi et de 2 a 6 heures,
rue de Menin.
A la Hoogbe, fête Gymnastique par
les Turners St Michel, avec le concours
de rflarmouie de la societé.
a 5 1/2 beures
Concert au Cercle Catholique par la
Fanfare Royale et l'Orphéon.
Dimanche, 4 Septembre la procession de la
paroisse de St-Nicolas fera sa sortie habi-
tuelle, a 4 1/2 heures.
maximum des points attribués par le jury a
chacune des deux épreuves du concours,
ont été proclamés
1° Premier en philologie classique avec
75 points sur 100, M. Ed. De Jonge, né a
Grimmingen, regu docteur en philosophic et
lettres (groupe philologie classique) par
l'université de Louvain, le 7 octobre 1902
2° Premier en philosophie avec 85 points
sur 100, M. E. Janssens, né a Hasselt, can
didal en philosophie et lettres, élève de
l'université de Louvain
3" Premier en histoire avec 63 points sur
100, M. D.Van Bleyenbergh, néa Bierbeek,
candidat en philosophie et lettres, élève de
l'université de Louvain
4" Premier en sciences poliliques et admi-
nistratives avec 65 points sur 100, M. H.
Matton, né a Saint-Josse-ten Noode, re<ju
docteur en droit par le jury central, le 14
novembre 1901
5° Premier en sciences botaniques avec 85
points sur 100, M. J. Berghs, né aGenck,
candidat en sciences naturelles, élève de
1 université de Louvain.
Le jury a proposé l'impression, aux frais
de l'Etat, du mémoire rédigé a domicile
6° Premier en sciences thérapeutiques avec
80 points sur 100, M. O. Dauwe, né a Wet
teren, candidat en médecine, chirurgie et
accouchements.
Done, sur six lauréats, quatre appartien-
nent a YAlma Materun a passé ses exa
mens au jury central et un autre est élève
de l'Université de l'Etat, a Gand.
Quatre sur six, pour la seule Université
de Louvain
N'affaiblissons l eloquence de ce chiffre
par aucun commentaire
de ces missions et ti ne plus renou veler le vote
des crédits portant les subventions dont elles
ont jusqu'ici bénéficié (Convent maconni-
que de septembre 1900)
Le F.'. Combes ne lait qu'expiimer les
idéés et exécuter les ordres du convent ma
Connique.
Voici le séduisant portrait que trace de
l'unité libérale le moniteur officiel du socia
lisme beige
La déclaration des gaucb.es, écrit le
Peuple, nest pas un programme c'est un
modus vivendi entre les tendances irréducti-
blement hostiles, paree qu'elles proeèdent
d'intérêts économiques divergents. La dé
mocratie libérale veut le suffrage universel a
21 ans les doctrinaires réclament des ga
ranties d'age et font des réserves prudentes j
sur l'égalité politique de tous les citoyens. i
Les progressistes réclament la nation ar- 1
mée amiral suisse, ripostent les doctrinai- J
res. Les progressistes proposent 1 impöt sur j
le revenu spoliation, clament les libéraux
modérés. lis préconisent l'extension des j
régies concession au collectivisme, rugis-
sent les capitalistes libéraux. Ils demandent
avec nous la réglementation légale du tra
vail tyrannie de l'Etat, ripostent les in-
dustriels manchestériens.
Bref, partout le choc des principes
divergents, la confusion etlequivoque. Ils
veulent tous énergiquement, mais ils ne
savent ce qu'ils veulent.
Le Moniteur publie les résultats définitits
des concours universitaires pour 1902-1904.
Les voici
Les concurrentsdésignés ci-après,ayant
obtenu au moins les trois cinquièmes du
Jamais, jusqu'è présent, personnage offi
ciel n'avait tenu sur notre protectorat des
missions un iangage semblable celui de
M. Combes. C'est suivant le quahficatif de
M. le vice-amiral de Cuverville, de l'incon-
science... M le président du conseil, avec
une désinvolture indécenie, fait fi de 1 influ
ence extérieure de la France dans le monde
Comment comprendre une telle aberration?
Bonnons implication de ce pbénomène
Voici la décision prise par le convent ma-
ponnique de septembre 1900. décision quj
tut r nouvelée depuis. Nous citons
Voeu relatif la suppression
du protectorat francais des mi-sioris.
LAssemblée générale des Loges de la
Fédération du Grand Orient de France réuni
en son convent annuel
Considéranl que de tout temps le idle des
missions religieuses aux colonies et en
Extreme-Orient a été dangereux autant que
néfaste pour les intéréts de la civilisation et
de la paix.
Délibère
II est du devoir de la République dans
l'intérêt de la civilisation et de l'bumaniié
d'abandonner ii elles mêmes les missions
religieuses oü qu'elles aillent porter leurs
entreprises et leur industrie...
Les élus du parti républicain sont invités b
dénoncer au Parlement la séculaire protection
Les orphelins de la ville, avec leur musi-
que, ont été invités et se sont rendus, hier
mardi. a la campagne de M. Biebuyck, mem-
bre de la commission administrative des
Hospices.
Les principaux notables de la ville assis-
taient a la fête, qui consistait en divers exer-
cices et jeux.
Un goüter champêtre leur était réservé.
A la fin de la fête, la musique, sous la
bonne direction de M. Wenes, a exécuté
quelques morceaux, avec beaucoup de brio.
La sociéte' de gymnastique GildeSt Michel,
a donné une belle fête dimanche après-midi
dans le jardin du Cercle catholique. Le pro'
gramme, d'un choix judicieux, a été exécuté
d'une facon irréprochableaussi, le nom-
breux public qui assistait a la fête, a, a diffé-
rentes reprises, marqué son approbation par
de vigoureux applaudissements. L'harmonie
St-Michel, sous la direction de M. Desra-
mault, a accompagné les différents numéros
et clóturé l'agréable fête par l'exécution de la
Brabanconne.
Rome, 29 aoüt.
L'évêque de Laval, Mgr Geay, vieut
d'arriver a Rome. II est descendu chez
les Pèrfcs Trappistes. Dans la journée,
il a rendu visite Mgr Merry del Val,
secrétaire d'Etat, venu de Castelgan-
dolfo.
De son cöté, le XXe Siècle regoit de
sou correspondant romain la dépêche
suivante
Mgr Geay, évêque de Laval, est ar
rivé Lundi a Rome et a été recu en
audience par le Pape.
Nous conseillons une grande réser
ve aux catholiques au sujet de cette
délicate affaire dans laquelle Mgr Geay
est impliqué.
Paris, 29 aoüt. La Croix donne
des détails sur le voyage de l évêque
de Laval a Rome. Mgr Geay, empêché
deux fois par M. Combes d aller a
Rome, subit scrupuleusement la peine
canonique encourue pour insoumis-
sion au Saint-Officeil quitta eu-
suite, ostensiblemeut levêché, allant
a sa maison de campagne a Saulges,
puis il est parti seul pour Rome, le 24
aoüt, sans prévenir personneque deux
«mis discrets. L'évêque écrivit, le 27
aoüt, de Turin, au Pape et a M. Com
bes, et arriva le 28 aoüt Rome chez
les Trappistes. M. Geay a été recu par
le Pape bier soir.
Rome, 29 aoüt. L'Osservatore
liomano, publie la note suivante
«Mgr Geay, évêque de La val, est arri
vé a Rome, obéissant aux ordres du
Saint-Père. La presse catholique ita-
lienne et étrangère fera bien de s'abs-
tenir de s'occuper de cette affaire, en
attendant les décisions que le Saiut-
Pète va prendre.
Nous avons rapporté, d'après une
feuille anticathoiique, le Matin la
guérison miraculeuse, a Lourdes, de
MIle Marie-Madeleine Glaser, dc la pa
roisse de NGtre-Dame des-Victoiras, a
Paris. Voici de nouveaux renseigne-
ments
M. Rataud, curé de Notre-Dame
des- Victoires, interviewé sur les fails
dont nous avons publié le récit, a
exprimé les réserves les plus expres
ses en ce qui touche l'acte miracu-
leux lui-même et ajouté
On a donné a cette affaire beau
coup plus d'importance qu'elle n'en
comporte. II faut attendre avant de
se prononcer d'une manière définiti-
ve. Tout ce que je puis vous dire,
c'est qu'uneaméiioration trés sensible
a été cons'.atée dans l'état de cette
jeune fille. Y a-t-il eu guérison dans
dans le sens absolu du mot Je n'ose
me prononcer, bieD que les parents
de la jeune fille i'affirment avec
énergie. Permettez-moi, en ce qui
me concerne, de ne point vous en
dire da vantage.
Par contre, M Giaser s'est montré
beaucorp plus communicatif. Tout a
la joie de la guérison de sa fille, il a
narré avec obligeance les détails de
eet événement. II dit en outre
Les médecins avaient condam-
né ma fille, atteinte, voici trois ans,
de tuberculose pulmonaire et d'un
emphysème des poumons et du coeur.
Depuis six mois la pauvre enfant ne
pouvait plus bouger de son lit Le
moindre mouvement lui causait des
crises d'étouffement. Sa mère et moi
nous nous attendioDS, d'ua jour a
l'autre, a la perdre. C'est alors que
ma fille eut l'inspiration d'aller a
Lourdes. Nous avions essayé tout les
remèdes un miracle seul pouvait la
guérir Les médecins s'opposèrent au
depart de notre enfant. Ils consi-
déraient ce long voyage comme un
arrét de mort pour elle.
Et vous êtes partis tout de mê-
me
JOURNAL D'YPRES
ft