IMRINEnifttlM MCTÉELjJfJUfaU CHRQMIQUE Les plaques des arbres Police Association des anciens élèves et professeurs du Collége St Vincent Suite d'un accident de voiture Nos Colléges Nécrologie Actes offieiels France *p3ar Enfaats,^iiralBscenbiMBrds] La guerre Eusso-Japonaise Faits Divers misérable et incertaine des catholiques fran pais persécutés. On saisira la valeur et la portée de l'antitbèse. II ne s'agit pas ici de prévoir les desseins de l'empereur d'AUemagne ni d'énuraérer ses prétentions. II se pouriait qu'ii vint prochainement s'en expliquer lui-même au Vatican. Mais les premiers effets de la re connaissance et de la sympathie qu'a su se gagner Guillaume sont assez faciles pres- sentir.On parle déj& de la création prochaine de quelques cardinaux allemandsil se pourrait que leur nombre fut déflnitivement accru, en méme temps qu'on diminuerait, au fur et k mesure des vacances, celui des cardinaux francais. On prête également ii Guillaume le desseiii de transformer la légation prussienneauprés du Saint Siège en une embassade impériale. Ce changement ne va pas sans difficulté: car il entrainerait la création d'une nonciature apostolique en Allemagne. Le siège officiel et utile de cette nonciature ne sauraii être qu'k Berlin; or, la capitale de l'Empire est protestante. Aussi a-t on parlé d'étabür le nonce Cologne: mais alors il ne serait plus en état de remplir ie róie qu'on pourrait at- tendre de lui. L'empereur allemand aurait-il, lui aussi, des vues sur le protectorat Pour songer l'activité que déploient dans le Levant les fonctionnaires de songouvernement et k i'in- térêt qu'il prend lui-même toutes les ques tions concernant la Turquie.cela n'est guère douteux. Toutefois, soninfluence surcspoint demeure foreément indirecte: ce qui ne veut pas dire que les effets ne s'en fassenl point sentir its pourraient fort bien, par la suite, devenir plus apparents et accuser une direc tion plus précise. Tandis que, par une série de raesures maladroites, nous avons bruta- lement repoussé l'utile alliance du Saint Siè ge, le gouvernement allemand s'est acquis auprès de lui le droit de beaucoup demander et, peut être, procuré les moyens de beau coup obtenir. Concours general de l'enseigoe- ment moven du premier degré en 1904. Un arrête royal du 28 aoüt 1904 sp- prouve la délibération du conseil communal de Gheiuwe, adoptanf un plan géuéral d'ali gnement pour une partie du chemin pavé couduisant de Gheluwe h Dadizeele. Paris, 18 septembre. La différent entre Rome et l'épiscopat francais vient d'avoir soa épilogue par la re- nonciation de Mgr Geay b son s'ège aposto- liqufl. II est consolant pour l'ÊUise d'enre- gistrei' cette soumission b la suite de celle de Mgr le Nordez. Aussi livra-t cm avec intérêt 1 adieu du prélat b ses ouailleset l'acceptation do Taction d'obéissarice par le Souverain Pon life. Les Japonais pres de Moukden Me tnussez plus. Je garantis !.i guérisou du rhume et de ia toux la plus opinbtre en deux jours au moyen du Sirop Dsi'Ratere au goudron décoloré et au baume de Tolu. C'est le pectoral le plus prompt, le plu sur et le plus agréable qui existe. C'est un remède incomparable, mais failes bien attention, demandez et exigez toujours le téritable Sirop Depratere. Prix2 fr. la bouteille. Le traitement revient b 0.10 centimes par jour. En vente ii Ypres, pbarmacie Socquet, Liboite, Donck et Aertssens; Poperinghe, pharm.Monteyne; Coroines, Van Windekens; Meniit, Si oen et Rotiers; Warneton, Vander Marlière; Cour trai, Hulpiau et De.Boey; Roulers, Veys; Dixmude, Gbyssaert; Iseghem (Grand'place), Rodenbach. Nous avons dit, dans notre précédent nu méro, que des mal appris avaient enlevé une des étiquettes placées par l'administration communale, pour faire connaitre au public les nom, espèce et origine des arbres des remparts. Nous devons signaler a l'attention de qui de droit que, depuis la semaine dernière,trois étiquettes ont été complètement détériorées a coup de marteau ou de baton armé d une pointe de fer. Ah ca oü s'arrêtera l'esprit de destruc tion de certains malfaiteurs, qui |semblent avoir en vue de détruire tout ce qui peut servir a l'utilité ou a l'agrément du public? Nous apprenons que M. le Bourgmestre vient d'inviter les habitants a aider la police a découvrir les auteurs des actes odieux que 1 opinion publique désapprouve unanime- ment, et que, a eet effet, des primes seront accordées a ceux qui les dénoncent. Le Weekblad prétend qu'aux courses vé- locipédiques du 4 Septembre, la police était absente. Or, nous avons constaté la présence de trois agents, et, pendant quelque temps, celle de MM. les Commissaire et commissaire- adjoint. N'était-ce pas assez pour les deux a trois cents personnes qui se trouvaient a la plaine? L'association des anciens élèves et profes- seurs du Collége épiscopal St Vincent tiendra sa réunion triënnale le Jeudi 22 Septembre prochain. A 10 heures et demie une messe sera célébrée en la chapelle du Collége. En- suite aura lieu une assemblée générale au cours de laquelleM. l'avocat Albert Biebuyck, lauréat du concours universitaire et ancien 3 élève du Collége, prononcera un discours. La réunion se terminera par un banquet servi a 1 heure dans la grande salie des fêtes du Col lége. Le maréchal-des-logis-chef de gendarmerie Stoffel,la yictime du grave accident de voiture que nous avons relaté a l'époque est complè tement rétabli. II est parti pour trois mois en congé de convalescence. Composition en langues modernes des élèves de la rhétorique des humanités an ciennes, composition francaise, Ont ob- tenu sur 100 points 70, J. Buyse, du col lége patronné de Thielt 67, C. Carton, id., 65, L. Leplae, id. 60, H. Lamiroy, du collége patronné de Courtrai 60, E. Mar- key, du collége patronné de Thielt 60, J. Verduyn, id. 55, J. Moerman, du collége patronné de Courtrai 53, J. Hollevoet, du collége patronné de Poperinghe 5o, L. De Poortere, du collége patronné de Courtrai. En conséquence sont décernés :1e ae acces- sit a J. Buyse, du collége de Thielt ie mention honorable a C. Carton, id. 2e a L. Leplae, id. Quatrième des Humanités anciennes, composition flamande. Ont obtenu sur 100 points 67, De Jonghe, du collége de Thielt 66, O. Renaerts, du collége de Po peringhe 65, J. Calmeyn, A. Dinnewetch et J. Serreels, du collége de Thielt 58, J. Boucqué, du collége de Poperinghe, E. Ide, du collége de Courtrai, et B. Van den Bos sche, du collége de Thielt et M. Willaert.du collége de Courtrai57, R. Claerhout, du collége patronné de Thielt56, A. Benoot et E. Cardoen, du collége de Poperinghe 54, F. Dureil, id. 5j, M. Quaghebeur.id. 5o, L. Ide, du collége de Thielt; A. Lau- wers et H. Van Maele E. Valcke et O.Van Canneyt, du college de Courtrai. En conséquence sont décernés 2e men tion honorable a M. J. Dejonghe, A. De Viaene, du collége de Thielt 3C a O. Re naerts, du collége de Poperinghe 4e a J. Calmeyn, A. Dinneweth, J. Serroels, de Thielt. Composition francaise. Ont obtenu sur 100 points 70, M. Dejonghe, du collége de Thielt 65, O. Renaerts, du collége de Po peringhe 63, R. Claerhout et A. de Viaene de Thielt; 62, J. Calmeyn. id; 60, E. Ide, du collége de Courtrai F. Pinte et M. Wul- laert, du collége de Courtrai J. Serroels. A. Van den Bossche et H.Van Maele,du collége de Thielt58, G. Lauwers du collége de Courtrai 57, A. Dinneweth, du collége de Thielt 55, E. Cardoen, du collége de Po peringhe 52, C. Delbaere, id. 5o, E. Val cke, du collége de Courtrai. En conséquence sont décernés le 2° ac- cessit a M. Dejonghe du collége de Thielt mention honorable a O. Renaerts,du collége de Poperinghe. Nous recevons, de Thourout, une nouvel le qui aura un douloureux écho dans notre Flandre; le trés révérend chanoine Ver- meersch,directeur de l'Ecole normale diocé- j saine, est décédé ce matin a l'age de 49 ans. L'enseignement calholique perd dans la personne de M, le chanoine Vermeersch un de ses maitres les plus intelligents et les plus méritants. II débuta, dans la carrière qu'il a honorée par un dévouement de 25 ans, en qualité de professeur de Rhétorique au col lége de Furnes. Ses anciens élèves savent quel esprit lucide se cachait, sous des dehors modestes, dans eet homme timide, qui ne vivait que pour la science et le travail. lis n'ignorent. pas non plus l'heureuse influence qu'il exen;», a plusieurs points de vue, dans la ville et l'arrondissement de Furnes, oü il ne comptait que des amis. En 1894 la confiance de Mgr. De Braban- dere chargea le distingué professeur de diriger la plus grande de nos maisons d'édu- cation, qui, sous le nom d'Institut S. Joseph, réunit deux écoles également importantes: une Ecole normale d'enseignement primaire et une Ecole moyenne. Ce n'est pas sans une vive appréhension que le jeune prêtre accepta cette charge; mais il ne tarda pas a montrer combien il était a la hauteur des nobles tonctions qui lui étaient confiées. Esprit éminemment clairvoyant, le nouveau direc teur se rendait parfaitement compte de sa grande mission. Peu de jours lui suffirer.t pour conquérir la confiance d'un corps professoral d'élite, avec lequel, pendant 10 ans, il marcha la main dans la main pour améliorer sans cesse l'enseignement et pour développer parini ses élèves cette éducation profondément chrétien- ne et ce savoir vivre sans lesquels les plus vastes connaissances sont inutiles, si elles ne deviennent nuisibles. M. l'abbé Vermeersch était un prêtre d'al- lures fort simples il était, nous 1 avons dit, d'une réserve qui allait jusqu'a la timidité. Mais il avait le coup d'ceil de l'homme su périeur qui embrasse facilement l'ensemble d'une situation si complique'e quelle puisse être. Ce talent spécial lui a permis de diriger son établissement avec une compétence re- marquable. II parlai: peu, mais il voyait tout, et son entourage le savait. Les profes seurs comme les élèves trouvaient dans ce controle minutieux mais encourageant de leur chef un motif puissant pour s'adonner avec ardeur a leurs étude» et pour preparer au diocese de Bruges une ge'nération d'institu- teurs catholiques tout a fait a la hauteur des exigences modernes. Aussi les examens de fin d'année, présidés par un délégué du gou vernement, produisaient régulièrement des résultats que l'on peut qualifier d'éclatants. Mals le role du directeur de l'Ecole nor male de Thourout ne se bornait point, il s'en faut de beaucoup, a veiller sur les inté réts immédiats de son établissement. Son action s'étendait a tout le diocese de Bruges. C'est presque exclusivement lui qui dési- gnait les candidats aux postes d'instituteur et de sous-instituteur de nos écoles catholiques. C'est lui qui formait et nommait les candi dats sacristains et organistes, dont 1 Institut S. Joseph est une féconde pépinière. C'est lui qui se multipliait pour étendre sur ses anciens élèves, dispersés dans toute la Flan dre occidentale, cette action bienfaisante de l'ami, succèdant a celle du maitre, et grace a laquelle, en partie du moins, l'enseigne ment catholique se trouve, parmi nous, dans des conditions réellement privilégiées. L'année dernière.Mgr l'Evêquede Bruges, voulant reconnaitre les mérites exceptionnels de M. Vermeersch,le nomma chanoine hono raire, et il n'y eut qu'une voix dans notre province pour fe'liciter le nouveau dignitaire. Hélas, la santé des hommes les plus vigou- reux résiste rarement aux fatigues insépara- 'oles de la direction des grandes maisons d'éducation. M. le chanoine Vermeesch était atteint, depuis quelque temps, d'un affaiblis- sement général. Au mois de juin, il se vit obligé de se reposer. Mais ses amis constatèrent bientot que "sa santé déclinait de jour en jour. II rentra a Thourout fatigué et épuisé par la lutte con- tre la maladie. On lui administra les derniers sacrements peu de temps après le de'part de ses élèves en vacances et depuis trois se- maines, on s'attendait, tous les jours, au dénouement inévitable du mal qui avait ter- rassé le vaillant directeur. C'est ce matin seulement qu'il a rendu son ame a Dieu. Qu'il repose en paix 1 Paris, 12 septembre. Le général Kouropatkine télégraphie a 1 empereur que malgré un temps épouvan- table les Japonais se rapprochent des posi tions russes. lis campent a une distance de 30 verstes prés de Moukden. Le généralis- sime ne croit pas a une attaque avant une quinzaine de jours. Deux divisions japonaises ont gagné Sin-min-tidg, qui se trouve sur un territoire neutre. Deux autres divisions se dirigent vers Tie-ting par l'est. Tokio, 12 septembre.Une dépêche du maréchal Oyama recue a minuit donne la disposition des troupes russes dans le voisi- nage de Yen Tai etde Moukden.Une colonne importante de cavalerie russe occupe Pen- ta'itsou qui se trouve a environ S4 milles a l'est de la gare Yen Tai. Une autre colonne occupe Tichingihai au nord de Pentaitsou sur la route de Houhas. De3 détachements de cavalerie accompagnés d'artillerie sont signalés a Huang- Chan-Tien sur la route Est de Moukden ainsi que dans le voisinage de Rumetzuches que les Japonais occupent. De petits détachements de cavalerie se trou- vent a Fanchiatun, Kushulzum et Mansu Kahen le long de la voie ferrée entre Yen Tai et Moukden ils sont évidemment en contact les uns avec les autres et surveillent 1'ennemi. Tokio, ij septembre. On a recu ce ma- tin des détails sur les opérations du général Kuroki du 28 aoüt au 5 septembre. Durant cette période les troupes ont continuelle- ment combattu au milieu des plus graves privations. Les Russes ont coupé les commu nications de Kuroki. Les troupes sont pour ainsi dire restées sans boire et sans manger pendant 24 heures. Elles ont dü se contenter d'un peu de riz séché. Durant le combat qui a eu lieu dans la nuit du 3o aoüt les Russes ont employé des projecteurs électriques pour fouiller le terrain. Ils ont dirigé un feu ter rible sur les positions japonaises. Vendredi soir les Japonais après avoir repoussé une attaque des Russes ont occupé dans le voisi nage des mines de Yeu Tai une ligne de collines. Dans l'après-midi de samedi, les Japonais ont attaqué avec iS canons les Russes qui avaient été renforcés. Les Japonais firent avancer de Pension une colonne sur Pentait- son et ayant laisse' un detachement a Pentat- son s'avancèrent vers l'ouest. Dans l'après- midi de dimanche Pumentzushan fut occupé. La colonne du centre qui avait vendredi après midi occupé les hauteurs, fut exposée au feu concentré des Russes et éprouva de fortes perte». II ne peut conserver ses posi tions qu'avec de grandes difficultés. Les Russes canonnaient les colonnes de droite et du centre des deux cotés a la fois et l'ar- tillerie japonaise placée dans des conditions défavorables éprouva de grosses pertes. Ven dredi soir 3 brigades attaquèrent les colonnes de droite et du centre et elles ne furent repoussées que grbce a l'arrivée opportune de la colonne de gauche.

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1904 | | pagina 2