Repos dominical
dominations eedésiastiques
Nécrologie
Salon des Arts et iétiers
Act es offlciels
Pélerinage
Faits divers
Ie texte du doctorat de M. Combes. 11 y a
quelque temps oil pouvait l'acheter a bon
marché,la oü les étudiants du quartier
latin trouvent les livres dólaissés. Mainte-
nant on ne peut plus avoir le volume pour
moinsdevingt-cinqfrancs.il est intitulé
Psychologie de Saint-Thomas. II est com-
posé de plus de 500 pages et a été impri-
mé en 1870. II est muni de Vimprimatur
Le Figaro demande comment, avec son
pédantisme, sa présomption, sa sottise,
cette confrérie ne fait que croitre et embel-
lir (en France) 1
11 y a évidemment plusieurs raisons dont
la principale saute aux yeuxla franc-
ma§onnerie est une église, et eest de la
que lui vient sa force. Elle a eu longtemps
son dieu elle le renie aujourd liui et elle
s'adore elle-même, sans renoncer aux
mystères et aux symboles qui constituent
une religion, non plus qu'aux rites, céré
monies et costumes qui constituent un culte.
Elle garde ses vénérables comme les autres
religions gardent leurs prêtres.
Cependant ses variations auraient pu lui
faire du tort. De la philanthropie pure elle
a versé dans la politique et dans une poli
tique sectaire.
Comment done se fait il quelle recrute
chaque jour de nouveaux adherents
Oh e'est bien simple. La franc-maqon-
nerie nest plus seulement une confrérie,
une église, une religion, elle est un syn-
dicat d'arrivistes.
C'est la courte échalle
La Métropole publie une information bien
propre a nous éclaircir sur les tendances du
Conseil supérieur du commerce, dont l'avis a
été tout dernièrement sollicité, au sujet du
repos bebdomadaire
II s'est produit, dit notre confrère, au
cours de la séance tenue mercredi dernier,
au Palais des Académies, par le conseil supé
rieur de l'industrie et de commerce, un inci
dent qui vaut être noté, surtout pour les lec-
teurs de la Métropole.
L'assistance ayant décidé, dans sa grande
majorité, qu'il y avait lieu de renvoyer l'exa-
men du projet de réorganisation de l'Institut
supérieur du commerce a une commission et
l'assemblée ayant acquiesce au choix qui lui
était proposé par le président, M. Bulcke,
courtier a Anvers, parait-il, se leva aussitot.
M. Bulcke proposait d'adjoindre aux mem
bres du conseil constitués en commission
spéciale, trois personnalités MM. Van Pe-
borgh, Wauters et Grandgaignage.
M. Fernand de Smet de Naeyer proposa
aussitot d'adjoindre a ces messieurs, pour le
cas oü le conseil les désignerait, M. Dubois,
le distingué directeur actuel de lecole, dont
la compétence particuliere serait certaine-
ment profitable a la commission.
Prompt comme leclair, M. Bulcke se re-
leva, comme s'il avait été mu par un ressort.
Pardon, fit-il, M. Dubois pourrait se
trouver dans une situation difficile étant le
directeur de l'école, sa position est délicate.
Ces messieurs ne figureraient dans la
commission qu'a titre consultatif, n'est-ce
pas interrompit M. de Smet de Naeyer.
Et comme de toutes parts on lui criait
Évidemment évidemmentil ajouta Je me
demande alors pourquoi le directeur actuel
n'y figurerait pas au même titre que Pan
den
Cela paraissait évident, mais M. Bulcke et
avec lui, sans qu'il en eüt Pair, M. Strauss,
ne désirait qu'une chose: voir figurer M. Van
Peborgh, leur ami, dans la commission, et
n'y pas voir figurer M. Dubois dont le
mérite les effraye peut-être
En tout cas, M. Strauss reprit aussitot
Ne désignons, Messieurs, que MM.
Van Peborgh ct Wauters. Ainsi serions-nous
peut-être tous d'accord
Et voila comment, de peur de M. Dubois,
MM. Strauss et Bulcke lachèrent M. Grand
gaignage.
Que je vous dise, pour le surplus, que la
majorité libérale du conseil, travaillée avant
la réunion, était décidée a renvoyer la discus
sion en commission, afin de ne pas donner
au gouvernement le prompt avis qu'il avait
demandé.
Le grand tort de M. Dubois, aux yeux des
mancheste'riens qui prédominent dans le
Conseil supérieur, est d'avoir fait naguère un
voyage d études en Allemagne, en vue d'y
examiner de prés la situation créée au com
merce et a lindustrie par la loi du repos
dominical.
Du rapport de M. Dubois, il résulte que
les récriminations d'abord soulevées contre
la loi, se sont rapidement évanouies, et que
le commerce et lindustrie, en Allemagne,
s'accommodent fort bien d'un régime qu ils
avaient, au début, redouté comme un fléau.
Notons encore que M. F. de Smet de
Naeyer,tout en étant partisan du repos domi
nical, est hostile a Pintervention de la loi en
cette matière. Mais M. F. de Smet de Naeyer
est un esprit éclairé, qui ne recule pas devant
la discussion avec des esprits éclairés d'opi-
nion différente.
Ainsi se trouve confirmé ce que nous écri-
vait récemment notre correspondant bruxel-
löis, au sujet des dispositions qui sévissent
au sein du Conseil supérieur.
Ces resistances n'empêcheront pas que la
cause du repos dominical, qui est une cause
d'humanité et de liberté, finisse par préva-
loir. Le mouvement d'ailleurs, n'est point
particulier a la Belgique. Toutes les nations
oü la liberté du dimanche est encore privée
de garanties s'empressent de combler les
lacunes de leur législation. L'Espagne et la
Suisse (canton de Genève) viennent, tout
dernièrement, d'entrer dans cette voie. En
France aussi, la. volonté des travailleurs
s'affirme avec force, et, nombre de journaux,
que nul ne soupconnera d'arrière-pensées
cléricales, tels le Journal et le Matindon-
nent a la revendication des travailleurs l'ap-
pui de leur publicité.
Le principe du repos hebdomadaire une
fois admis, écrivait hier le Journal, reste a
savoir quel jour de la semaine lui sera con-
sacre'.
11 est incontestable que l'employé choisi-
rait le Dimanche.
Plusieurs lettres m'ont confirmé dans cette
opinion.
Aucun de mes correspondants, je l'avoue,
n'a invoqué le désir de sanctifier le Dimanche
en suivant les offices, grand'messe et vêpres.
Ce n'est done point sur un principe religieux
que leur préférence se fonde. Mais le diman
che est, d'un consentement universel, le jour
de la familie par excellence, celui oü, père,
mère, enfants, ont le plus de chances de se
trouver réunis. C'est le jour de congé des
écoles. L'employé qui s'est marié pour
«avoir un intérieur», l'orner, le rendre con-
fortable, n'en jouit pleinement que le diman
che.
Le Journal publie notamment, sur ce
sujet, une lettre d'un employé de chemin de
fer
Je compte treize années de service, en
qualité de régie simple. Je gagne trois francs
par jour, salaire maximum, et j élève trois
enfants. Je paie un loyer annuel de 180 fr.
Calculez ce qui me reste pour la nourriture
et l'entretien du ménage, et passons. Deux
mille employés, a la Compagnie, ne sont pas
mieux partage's que moi.
Nous n'avons droit a aucun repos pen
dant l'année. II nous est permis, a trois ou
quatre reprises, de solliciter un jour de congé
qu on nous accorde, c'est vrai... mais qui
nous est retenu, a ia fin du mois, sur nos
appointements
Veuillez remarquer que nos camarades
commissionnés, outre un jour de repos par
mois jouissent d'un congé annuel de huit ou
quinzc jours. Leur travail diffère-t-il done du
notre Pas du tous, si ce n'est que les be
sognes les plus pénibles nous sont réservées,
et que notre renvoi dépend d'un chef immé-
diat, auquel peut ne pas plaire la forme de
notre nez.
L'Etat nous tient sous sa surveillance di
recte... et ne s'occupe pas de nous. II y a des
controleurs chargés d'appeler l'attention du
gouvernement sur notre situation. On le dit,
du moins, car nous n'avons jamais eu la
moindre preuve de leur sollicitude...ni même
de leur existence
Et vous nous parlez d'un jour de repos par
semaine! Ah monsieur, ce serait trop beau!
Nous serions déja trop heureux d'obtenir un
jour de repos par mois, sans réduction de
salaire.
En Belgique, grdce a Dieu, la situation des
ouvriers et employés de l'Etat est meilleure
que celle décrite par le correspondant du
Journal. Mais il est vrais que la Belgique
et un pays de capitalistes et clérical un
pays de suffrage plural, tandis qu'en France,
oü le suffrage universel règne depuis 3q ans,
la démocratie et la libre-pense'e coulent a
pleins bords.
Laissons les pays qui se réclament de la
démocratie et les partis qui se réclament de
la libre-pensée persévérer dans leur indiffe
rence a l'égard des griefs les mieux fondés de
la classe laborieuse. Pour nous, catholiques,
honorons le drapeau que nous défendons, en
continuant de lutter pour une cause juste,
a laquelle est intimement reliée la cause du
bien-être général et du relèvement moral.
Mgr l'Evêque de Bruges a nommé
Vicaire Cuerne, M. Lammens, profes-
seur a l'Institut St Jean Berchmans, a
Avelghetn.il est remplacé par M.Clarebout,
professeur au même établissement.
Surveillant au collége St Louis,a Bruges,
M. Goeman, prêtre au Séminaire.
Professeur a l'Ecole normale de Thou-
rout, M. De Boodt, professeur au Petit Sé
minaire de Roulers.
Professeur de mathématiques au Petit
Séminaire de Roulers, M. De Strooper,
étudiant a l'Université de Louvain.
Surveillant a la section primaire annexée
au Petit Séminaire de Roulers, >1Devis-
scher, prêtre au Séminaire.
Professeur au collége de Notre-Dame, a
Oostende, M. Vuylsteke, candidat en philo-
sopkie et lettres de l'Université de Louvain.
Professeur au collége St Joseph, a Mous-
cron, M. Caesens, précepteur au chateau
d Iseghem.
Professeur au collége St Amand, a Cour-
trai, M. Bouckaert, étudiant a l'Université
de Louvain.
Professeur a lecole d'agriculture annexée
a l'institut St Jean Berchmans,a Avelghem,
M. Colpaert, ingénieur agricole de l'Univer
sité de Louvain.
Professeur au collége de Poperinghe, M.
Van den Driessche, prêtre au séminaire.
Sont notnmés Curé Oosivleteren, M.de
Maerel, euié h St Jeatt lez-Ypres, en rempla
cement de M. De Voghel, qui prend sa re
traite; Curé St Jean lez-Ypres, M.
Tyberghein, vicaire de S Frangois.h Menin;
Directeur de l'Institut St Joseph, h Thou-
roui, M. Verbelst, professeur au dit étabüs
sement.
Un pénible écho de l'expédition parlemen
taire a St Louis d'Amérique est parvenu
avant-hier a Bruxelles M. Hector Van Door-
slaer, le nouveau greffier de la Chambre,
qui avait accompagné le groupe Helleputte
De Sadeleer-Vandevenne-Tibbaut-d'Huart,
a été trouvé mort la-bas dans son lit.
Ancien collaborateur de la Paix,du Jour
nal de Bruxelles et de la Revue Générale
ócrivain spirituel, autant que distingué, M.
Van Doorslaer fut rédacteur au Compte
rendu analytique de la Chambre et avocat
avant de devenir le greffier de nos honora-
bles.
Cette exposition internationale, aura
lieu dans ie Grand Hall du Pare da Cinquan-
Senaire, le 1" octobre; elle s'armonce comme
devant être particulièrement intéressante.
Les sections da i'Art dans ['habitation, et
l'Art religieux notamment, promettent d'être
sensationnelles,
Un arrêté royal du 29 aoüt approuve
la délibération par laquelle le conseil com
mutial de Watou adopte un pland'alignement
pour la trsversée de cette localité, apparte
nant la route de Poperinghe Cassel.
Lundi proefca'n sura lieu le pélerinage
aanuel de la ville d Ypres b Notre - D tme
du S$ Rosaire au couvent des Dominicains
d'Ostende.
Chaque année un bon nombre de nos
concitoyens y prennent part et il n'est pas
douteux qu'en cette année jubilaire le nom
bre des pélerins ne soit plus grand encore.
lout le monde sait que les pélerinages du
Rosaire sont dirigés et psésidés par le R. P.
Henri Marie Iweins.
Pour avoir des coupons avec la remise
de 50 s'adresser h M®e Henri Fiers.
YPRES
ACCIDENT DE V01TURE. Lundi soir,
vers d x heures et dernie, deux voituriers de
M. Bat.stile, entrepeneur, it Poperinghe, re-
vena ient le long de la chaussée de Dicse-
busch, conduisant chacun un chariot. Arrivé
prés de la ville, le conducteur du premier
chariot s'arrêta un estaminet. 11 fut tout
étotmé de ne plus apercevoir son compa
gnon. Craignant un accident.il retourna sur
ses pas et letrouva entre la Plaine d'exercice
et le café Francois, dans une mare da sang.
Le malbeureux était assez grièvement blessé
h la tête et aux jambes On suppose qu'étant
assis sur le devant de son chariot, il en est
tombé et a été pris par une des roues. On l'a
transporté chez M. Wicart, cultivateur, oü il
a recu les premiers soms plus tard, on l'a
transféré h. l'hopital d'Ypres La viclime
s'sppelle Cyrille Vanhove, et demeure au
Quai.
C0URTRAI
Des dis iïictions honorifiques viennent
d'être accordées par le gouvernement beige
pour leurs bous et loyaux services, pendant
une carrière de plus de 25 ans, MM.
Victor Moulard, conducteur des travaux pu
blics Arthur Shocker, contróleur des
services administrates Louis Suimont,
receveur des droits de stalionnement aux
marches et quais Jean Vanhoverbeke, pu-
blicateur de la ville et Louis Verschoore,
messag sr de l*H6tel-de-Viile, tous au servi
ce de 1'Admimstration communale de Cour-
trai. Une grande manifestation de sympathie
et de reconnaissance sera organisée it bref
délai en l'honnêur de ces cinq nouveaux dé-
corés.
POPERINGHE
Les pères assomptionnistes, qui, depuis
leur séjour en Belgique, louaient un immeu-
ble bu quai du Broei b Counrai, viennent de
quitter cette résidence provisoire pour aller
s installer avec leur Collége, au nouveau
couvent du Petit Bizet prés de Pope
ringhe.
MENIN
Dimanche soir, est arrivé a Menin, Mgr
Waffelaert, évêque de Bruges, qui a procédé
ce matin a la consécration de leglise Saint
Joseph des Baraques. A l'occasion de l'arri-
vée du prélat, les habitants du quartier
avaient gracieusement décoré leurs maisons.
Mgr l'évêque a été recu au presbytère.
C'est a 8 heures de matin qu'a commencé
la cérémonie avant d'y procéder, Mgr
Waffelaert a été vénérer les reliques des SS.
Boniface et Généreux, qui doivent reposer
sur le maitre autel de la nouvelle église et qui
ont été déposées dans une chapelle provi
soire, construite prés de l'église. Pendant la
cérémonie, les chants liturgiques ont été in-
terprétés par la maitrise de Blankenberghe.
Fraudeurs en automobileLes douaniers
d'Ertvelde avaient remarqué qu'une automo
bile prenait fréquemment, vers le soir, la
route de la frontière. Samedi soir, ayant vu
passer le véhicule a Ertvelde, ils se mirent en
embuscade.
Vers 9 iheures, l'automobile revenait. II
n'obéit pas aux injonctions des douaniers de
s'arrêter, mais fila a toute vitesse. Les doua
niers firent feu, les automobilistes ripostèrent
et disparurent. On ne sait pas si quelqu'un a
été atteint. Les douaniers sont indemnes.
L'automobile était occupée par quatre per-
sonnes, deux messieurs et deux dames.
WERVICQ
Un acte criminel. Dans la soirée de
dimanche, vers 11 heures, un acte de bandi
tisme a été commis par des braconniers, pro-
bablement. Un coup de fusil a été tiré dans
la fenêtre de la chambre a coucher du garde-
chasse de M. Henri Verhaeghe, de Comines,
~.«Muaaï».