Aiwée 39 N° 390b Mereredi 21 Oéje.nbre 1904 10 centimes ie v" Abonnements Ville d'Ypres Conseil Communal bureaux to us On s'abonne rue Beurre, rc yautne. '■nnexe la jEclair age public Discussion du contr M. le Bourgmestre. M. Canepee parole pour un fait personnel. ■aw-^gi - Ttx?ymtsxtffïï'.t'i vbk*?5 --_--- WÊtÊÊ - ;„y.yi<r».xvte.'jgKY >mi— nju^.Tim-1 w iy.'V nPt>« SAjJ-SZSXD^3tan;affir triiSSBSjl I e JOURNAL D'Yï RES parait le Mereredi et le Samedi. Le prix de ('abonnement, payable par anticipation, est do 5 fr. 50 c. par an pour tout le pays pour l'etranger le port en sus. Les abonnement» sont d'un an et se régularisent fln Déeembre Les articles et communications doivent étre adrseses franco aa port a 1 adresse ci-de.^us. Les annonces coütent 13 centimes la ligra. - Les réclames dans la corps du journa content 30 centimes la 1 gne. - Les motions judiciaires, t franc !a ligne. - Les iuméros supplémentaires coütent 10 franw les cent exemplaires. 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Le bruit court cependant que eest moi qui aurait commis cette indiscrétion, et que je l'aurais commise grace a des manoeuvres Ccci dit, Messieurs, je dois declarer a M* Canepeel que personne d'entre nous n a sup pose un seul instant qu'il ait communique le contrat en question. Cet incident n'a du reste pas _1 importance qu on voudrait lui attribuer, et je pense que nous pouvons entamer la discussion de 1 objvt a l'ordre du jour. Vous vous rappelez que, dans notre der- nièreréunion, nous avons longuement discute et finalement adopté le projet de contiat relatif a la concession du gaz. Nous avons encore examine', depuis, le texte du projet voté et nous n'avons trouvé a y reprendre qu'un passage de 1 article 20 I auquel nous proposons une légere modthca- i tion. Nous avons cru, cn Collége, devoir ai°u" I ter une explication, parce qu il est évident I que si le compteur doit être placé a l'endroit I désigné par le client, eest au concession- naire cependant qu appartient le droit de raccorder ce compteur a la canalisation. Je mets cette modification aux voix. -Adopté. Le contrat ainsi modifié sera done soumis a 1 approbation de la Deputation perma nente. Nous arrivons, Messieurs, a la discusion du projet de contrat-ünnexe. Vous avez voté, en principe la concession a celui qui voudrait s engager avec la ville dans un contrat de ce genre et vous avez M. Van der Ghote. pas un délai d un an. M. le Bourgmestre. lis ne demandent il s'agit d'un délai d un an je l'aurais commise grace a ues mduau.i« aans un coimai ue emolovées par quelques membres du groupe donc stipulé la possibilité, eventuelle, pour Yprois. la ville d entrer dans une sociéte intercom- Je dois dire qu'aucun membre du groupe j munale, dont nous avons longuement expose jx r> a ex nnp rp soit. et les avantages. Nous nous trouvons en présence des pro- positions iaites par M. De Brouwer et par le groupe yprois car, pour ce qui ïegarde M° Valcke, celui-ci nous a fait savoir le 3 déeembre dernier, quil sen tient aux pio- positions fdites anténeurement. Nous avons trés longuement examine, en sections, les propositions de M. De Brouwer et du groupe yprois. Yprois ne m'a demandé quoi que ce soit, et que je n'ai communiqué a aucun membre de ce groupe ni le contrat principal, ni It con trat annexe. i Je devais faire cette declaration pour copper J court a certains bruits malveillants, qui ont été répandus a mon sujet. J'ajoute que si j'avdis été présent a la séan ce, j aurais voté le projet du collége. M le Bourgmestre. J'ai dit, en effet, dans la dernière séance, que le projet de oon- trat-annexe devait avoir été communique au groupe Yprois, mais j'ai ajouté que je ne croyais pas qu'un membre du Conseil com munal füt capable d une pareille indiscretion. Au reste, il se peut que ceux qui ont demandé cette communication aient trouve la chose trés naturelle et que celui qui a satis- faita cette demande ait été du meme avis. C'était cependant une indiscrétion; cai nous devons tenir pour régie, en cette matie- re de ne faire ce genre de communication que lorsque cela s impose absolument. Dans l'espèce, nous n avons pas communi qué au groupe Yprois les propositions de M. De Brouwer, comme nous n avons pas com muniqué a M. De Brouwer, les propositions du groupe Yprois. II nous a paru que cetait la la seule facon correcte d agir. Nous avons examiné toutes les proposi tions en commission eten sections, sauf celles du groupe Yprois qui, nous étant parvenues n'nnr nu être examinees qu en que nous propose j Messieurs le Bourg- écrit une en donne tardivement, n'ont pu être examinees qu en sections; mais nous avons fait cet e*araen avec toute la discretion exigee en semblable occurrence. C est la ligne de conduite que, pour ma part, je suis bien décidé a smvre ment en matière d'adjudication. Nous n avons donc aucun reproche a nous faire sous ce rapport. C'est aujourd hui seulement que toutes ces propositions seront exposées en seance pun 1- que car il va de soi que nous n avons nen acacher, Je dois rappeler qu'une commission speci ale a été nommée il y a un an en seance publique du conseil,et qu ainsi tout le mon a su que la question du gaz allait etre exami née. Chacun, dés lors, a pu se mettre en mesure de nous faire des propositions. V est ainsi, notamment,que M Valcke a pu assisiei dès le mois d'avril écoule aux reunions de la commission spéciale. Voyons, aabord, le groupe yprois. A la date du 5 déeembre ces nous ont écrit ce qui suit M. mestre donne lecture de la lettie Le 6 déeembre, ils nous ont autre lettre M. le Bourgmestre lecturej Et ce matin même, tous les membres du Conseil ont recu une lettre du même groupe, datée d'hier et 'qu'il convient de faire connai- tre également au public, qui a intérêt a savoir ce qu'elle renferme (Lecture est donne'e de la lettre Voila toute la correspondance que nous j avons recu de la part du groupe Butaye et j consorts. Nous n'avons pu répondre a la lettre du 11 j déeembre, puisque nous ne 1 avons recu j qu'aujourd'hui. i Ces Messieurs nous demandent d'avoir j égard aux intéréts des Yprois mais je puis vous affirmer que nous n avons pas d autre preoccupation que l'intérêt bien entenau des Yprois et i;intérêt de la ville. mo - Et vous allez voir que, en nous placant a Invariable 1 ce douöle Point de VUC' T"S A* invariable j ment imp0ssible d'entrer dans les vues de I ces Messieurs. Je dois relever, tout d'abord, l'erreur étran- i ge dans laquelle ils versent en disant qu lis i n'ont eu qu un délai de trois jours. Ils ont eu, i d'abord, comme tout le monde, un delai dun an et ensuite, ainsi que je leur ai fait j savoir par ma lettre du 3o novembre, un délai de trois jours après la séance de same- di dernier. Donc un an, et, dix jours en j plus. Voila la vérité. II importe qu'elle soit ex- j posée ainsi dans tous ses détails, i Qu en est-il de leurs propositions 11 en est, d'abord,une qui consiste a nous demander un délai d un an. Pardon En fait ---• I's demandent deux&mois pour s'aboucher avec Poperinghe et Warneton. Nous voila au mois de fe'vrier. Après cela, nous devrions négocier et discuter a nouveau avec ce groupe. Tout serait a recommencer et ce serait, en réalité, un délai d'un an. lis le prévoient, d'ailleurs, eux mêmes, puisqu'ils nous disent que M. Valcke serait disposé a accepter la proroga tion de sa concession pendant une année. Eh bien, cela n'est pas possible,car,si nous j ne nous entendons pas avec ces Messieurs, j nous nous trouverions a l'échéance de février igo5, dans cette situation que nous aurions j perdu M. De Brouwer, qui désire une solu- tion immediate, et que nous devrions, dés lors, nécessairement contracter une nouvelle convention avec M. Valcke. J ene pense pas que ces Messieurs aient l'idée de sauver M. Valcke. M. iavocat Butaye, qui a été le délégué du groupe yprois nous a dit, en College échevinal, il y a quelques jours, que son groupe n'avait rien de commun avec M. Valcke Vous voyez par la que le groupe yprois, tout yprois quil soit, voulait écarter un autre yprois, quelque yprois qu'il füt. Le groupe yprois, d'ailleurs, demande la constitution d une société, organisée sous la forme anonyme ou sous toute autre forme, ivec laquelle ia ville d'Ypres devrait trailer. Lorsque nous avons demandé quel était le concessionnaire, on nous a répondu que c'était un technicien trés distingué, mais, qu'on ne pouvait pas le faire connaitre I Nous devrions donc contracter, en réalité, avec une société anonyme. Le groupe yprois,je le reconnais, est com- posé de personnes honorables, de citoyens notables et solvables. Mais, la n'est pas^ la question. II s'agit de savoir qui dirigera 1 af faire. Car, tel directeur, telle exploitation. Par conséquent, ces Messieurs auraient dü, avant tout, nous indiquer la personnalité de celui qui aurait été chargé de la direction de l'usine. Ils n'en font rien. Ils veuleny que nous traitions, avant tout,avec la société anonyme; il n'est pas essentiel, il n est peut être pas possible, qu'elle ne soit composée que d'Y- prois. Elle pourrait parfaitement être com posée en grande partie detrangers et il se pourrait même qu'elle füt aussi étrangère a la ville d'Ypres que cells de M. De Brouwer, puisque cette société ne serait, en définitive, qu'une société d intéréts commerciaux ou industriels.Cela est évident et n exige aucune démonstration. Donc, sur ce premier point essentiel, a savoir quelle sera la personne chargée de la direction de 1 exploitation et si elle sera apte a remplir ces importantes fonctions, nous n'avons aucun renseignement. La société serait analogue a celle de M. De Brouwer, Le capital serait le meme,mais il serait divisé d une autre facon. II y aurait 400 actions de jouissance sans fixation de "valeur dans la proposition de M. De Brou wer il y aura 5oo actions de jouissance. On sent la l'effet de 1 indiscrétion commise par la communication de cette dernière proposi tion. Seulement, on ne nous considérera pas comme assez naif pour attacher a cela la moindre importance. Qu il y ait 5oo, 400 ou 10 actions de jouissance, cela revient abso lument au même, puisque, quelque soit leur nombre,toutes ensemble elies n auront pour valeur que les 1 5 °/o que 1 acte de société leur assigne sur le bénéficenet de chaque exercice. Passons. L'intervention des communes sera de la moitié du capital. Dans la combinaison De Brouwer nous intervieadrons pour plus de la moitié, Le particulier aurait le gaz a i5 centimes le metre cube, e'est-a dire a 3 centimes le mètre cube de moins qu actuellement. M. De Brouwer nous fait les mêmes con ditions. Ges Messieurs nous disent qu'ils vont s abcucher avec Poperinghe et Warneton. Nous nous sommes adressés aux admini strations communales de Poperinghe et de Warneton et il résulte des réponses que nous avons recues que ces Messieurs pourront se dispenser de faire d'autres démarches dans ces deux villes. En effet, le 28 Octobre dernier, le conseil communal de Warneton a pris la décision que voici (M. le Bourgmestre donne lecture de cette délibération). Quant a la ville de Poperinghe, elle nous a écrit a la date du 9 déeembre, la lettre que voici (II est donne' lecture de cette lettre). Desorteque, non seulement l'assentiment des villes de Poperinghe et Warneton est acquis a la société intercommunale,mais que, en outre les conseils communaux de ces deux villes se sont adressés a M. De Brouwer,1'ont choisi définitivement pour leur concession naire et désigné comme le fondateur dune société intercommunale,dans laquelle elles se réservent la faculté d entrer plus tard. Ainsi vient a tomber l'espoir de ces Mes- 1 sieurs d'obtenir la coopération des villes de 1 Poperinghe et de Warneton. Dans une autre lettre, ces Messieurs du groupe yprois reviennent sur la question de principe tranchée il y a huit jours. Ces Messieurs, qui ont a peine examiné la question, puisque leur prosposition date seulement de quelques jours, viennent décla- rer au conseil communal qui, lui, a trés longuement examiné cette question, que sa délibération est illegale et qu'elle ne sera pas approuvée par la Députation permanente, i Quant a nous, Messieurs, quoique nous ayous l'absolue conviction d'avoir le droit de prévoir dans un contrat une éventualité qui pourrait se réaliser dans l'avenir, nous ne préjugeons rien. i Si la Députation permanente croyait ne pas pouvoir approuver le principe d'une «Intercommunale», nous aurions, dans ce cas, a nous entendre avec un autre conces sionnaire,parce que M.De Brouwer n'entend pas exploiter le gaz a Ypres seulement. J e vous disais tout a l'heure que la proro gation de la concession actuelle aonnerait lieu a une perte pour la ville. La prorogation d'un an constituerait pour la ville avant tout une perte sèche de gooo fr. Et il va de soi, que si M. Valcke consentait a prolonger son contrat, il ne voudrait pas en modifier les bases essentielles, e'est-a-dire qu il maintiendrait les 18 centimes au mètre cube pour le gaz livré au particulier et celui de 1 1/2 centime, par bee et par heure, pour le gaz fourni a la ville. Le groupe yprois n'a même pas pensé a nous dire si, en cas de prolongation du con trat de M. Valcke, il indemniserait la ville de la perte qu'elle subirait de ce chef. M. Struye. Le particulier paierait. pendant cette année, le gaz a 3 centimes de plus au mètre cube, et la ville le paierait 1/2 centime de plus par bee par heure. Et nous perdrions, en outre, les 9000 francs de ristourne. M. le Bourgmestre. Messieurs, ce sont la des propositions absolument inacceptables. Nous devons, sans plus attendre, prendre une decision. II y a urgence. II ne restera au au nouveau concessionnaire qu'une année pour la construction de son usine, qui devra être trés grande, et pour le renouvellement de la canalisation, car tous les tuyaux doi vent être vérifiés et, éventuellement, renou- velés. D'autre part, je le répète, donner une prolongation de délai au concessionnaire actuel. serait mettre la vi 11e en perte de 9.000 francs, sans compter la perte que su- biraient les particuliers. Je dois faire ressortir aussi l'inanité de la proposition déclairer gratis la voie publi que. On a cru triompher avec cette proposi-

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1904 | | pagina 1