rL m ftQElir® Le gaz a paiement préaiable Coi elusions Ac!cs ofïiciels Un dra me a I i II e Chronique rcligicusc La capitulation de Port-Arthur Nécrolostfe j VILLE I)'YPRES Conseii Communal i Dans le système De Brouwer nous aurons des installations gratuites de gaz a paiement p dalable. Ce sera le gaz du petit bourgeois ct de l'ouvrier, le gaz qu'on appelle Kluite- ga\e Ce gaz a to centimes servira a le'clai- rage et au chauffage, et constituera un béné- fice considerable sur le pétrole et, en été surtout, sur le chauffage par la houille. En deux années de temps, 3ooo ménages se sont abonnés a Bruges, et le système s'étend tous les jours. A partir du ir Janvier 1906, la ville d Ypres sera éclairée, toute la nuit, par 400 lanterne° avec bee Auer. Le gaz particulier ne coütera pour 1 écla'ia- ge que i5 centimes et pour la chaufiagS et force motrice, maximum 12 centimes me" tre cube. Le gaz des batiments de la ville, 10 centimes le metre cube. Le gaz des places et rues 1 centime par bee et par heure, ou 7,000 francs par an, au lieu de i5 a 16,000 francs comme aujour- j d'hui. La canalisation pourra être étendue sur i tout le territoire de la ville, oü le Collége des 1 Bourgmestre et Echevins le jugera néces- j saire. Le gaz a paiement préaiable occasionnera i une économie considérable sur l'éclairage et le chauffage actuels. La construction d'une grande usine donne- j ra de l'ouvrage pendant une année a un grand nombre d'ouvriers. Le personnel de 1 usine sera doublé, grace a l'importance d une fabrique qui doit distri- buer le gaz a Ypres, Poperinghe, Warneton, et, plus tard dans d'autres communes de 1 ar rondissement. Enfin faculté pour la ville d entrer un jour dans une société intercommunale, dont rimportance et le succès permettront d abais ser encore le prix du gaz tant particulier que public. L'opinion publique jugera ct nc se laisse- ra pas induire en erreur par des declamations creuses et des affirmations erronées Elle rendra hommage a 1 administration commu nale catholique, qui a étudié longuement la question et la résolue au mieux des intétêts bien entendus de la ville, sans consideration pour les personnes quelles qu'elles soient. courir aucua risqr»e a lours auteurs. Ils auraient tout ausf bien Pa proposer une ment contre l'assassin. ristouruc de iü.OÜ# 'r- 1 Ce!a ue coüte tfen après coup. Nous con- naissons le procédé de certains soumission- Un mandat d'amener fut lance immédiate- samedi naires evinces WiJ hadden hel ook gedaan aan dien prijsM no8 min- bin d'autres ter mes demaifi 011 rasera gratis. (Hires). M. De Brouwer a, dans des pourparlers, expiiqu'e quc le contrat donne satisfaction a M.aöbry. ^'administration a fait comprendre a M. Brouwer, pour le cas de l'intercommu- nale, que Particle qui exclut les communes de leur part d'actious si elies ne demandent cettc part dans le courant de l'année, ne peut être accepté, attondu qu i! est en con tradiction avec un autre article qui donne liberie entière a la ville d'Yprcs pour toute la durée de la concession d'autre part, les I actions de jouissance qui seront créées 11e I donnent aucun droit en cas de liquidation. I M. De Brouwer accepte pour lui et ses 1 co-associés 1 interpretation du Conseii. Le Compte-rendu de la seance du Samedi 31 Décembre 1904. La séance est ouverte r 5 h. Présents MM Colaert, bourgmestre Struye, Vandenbogaerde, échevins Bege- rem,Fiers,Vanderghote, Vandenpeereboom, Bouquet, Vandevoorde, Sobry, Iweinsd'Eeck- boute, Canepeel, Lemahieu, conseillers Gorrissen, secrétaire. Absents MM.Fraeys, D'Huvettere, excuses. Le Conseii émet un avis favorable sur une vente d'arbres audomaiue Godschalk, par les hospices civils. Le compte 1903 des hospices civils est depose it cloture avec un boni. Le budget 1903 des hospices civils com- prend recettes ordinaire», 387,243 fr 62 dépenses, 387,241 fr. 55 excédent 2 Ir.07. recettes extraordinaire», 187,289 fr. 36; dé penses, 187,181 fr. 15; excédent, lü\ fr. 21. L'ère des déficits est done close, dit M. le Bourgmestre Depuis 15 ans les comptes et budgets des Hospices ne se sont présentés sous un aspect plus favorable. Nous exami- nerons les compte et budget, avec la con viction que nous pourrons adresscr des élogts mérités a Padministration charitable. Eclairage public. M. le Bourgmestre: Le groupe Yprois écrit que nous avons mal compris ses observations coucernant le coüt de l'entretien et dc l'allumage et fait de nou- vclles propositions. Le gaz serait liviéa 15 centimes le metre cube pour les particuliers, a 10 centimes pour l'éclairage public et pour les batiments publics, l'entretien a sa charge moyennant 4000 fr. a payer par la ville et une ristourne a, la ville de 12,000 ir. D'après de nouveaux calculs, les irais d al- lumage, d'entietien, de nettoyage, etc., ne seraient pas moindres de 15 fr. a 20 francs par bee. Cos propositions viennent trop tard notie contrat est voté définitivement. Ce sont du reste des propositions qui ne font contrat avec cette interpretation est vote a nouveau a l'unanimitó, moins 1 abstention deM. Sobry. La concession a accorder a M. De Brou wer et O (De Brouwer, Crédit Liégeois, So ciété des conduites d'eau a Liège) est remise aux voix pour les parties amendées par radmiuistration communale et acceptées pas les concessionnaires. M. Sobry pro- teste encore une fois contre le contrat avec M. De Brouwer et le principe de l'intercom- munale. M. le Bourgmestre explique que le con trat intervenu est tres avantageux sous toutes ses formes. Les propositions du groupe yprois intervenues après coup 11e sont pas sérieuses. M. le Bourgmestre fait ressortir les avantages qui r-ésulteront pour les petits bourgeois et les ouvriers du gaz a paiement préaiable. La concession est votée a l'unaniaiité, moics une voix (M. Sobry). La séance est levée a sept heures un quart. Après la séance publique, le Conseii réuni en Comité secret renouvelie le man dat de M. Louis Biebuyck, président du Tribunal de première instance comme mem bra de radmiuistration des hospices civils et de M. le docteur Beesau comme membre du Bureau de bienfai ance ct nomme U l'abbó Léon Bonte, membre du Conseii de la Bibliothèque communale a la place de M. Roets, décédé. i Nous avons dit que Denutte qui dernier, assassina sa femme, Maria Lahé- i mand lui brisant le crane a coup de marteau I et lui tranchant Ie gorge ensuite, avait dü 1 s enfuir en Belgique. j En effet, dimanche soir, a cinq heures, il se faisait pincer a Ypres, au domicile de sa soeur, chez laquelle il il s était réfugié. L'assassin s'est laissé arrêter sans résistan- ce, et aux premières questions qui lui furent posées toucbant son forfait, il ne répenuit que par des paroles évasives, laissant enten dre qu'il ne regrettait en rien sou crime. Denutte, qui est sujet beige, ne sera pas extradé et sera jugé par les tribunaux de son pays. La de'coration civique de ire classe est dé- corde'e a M. Verhaeghe, membre de la dépu- tation permanente, et la médaille civique de ir= classe a M. Merghelynck commissaire d'arrondissement a Ypres. Des querelles fréquentes se produisaient entre Arthur Denutte, né a Ypres, et sa fem me, Marie Lahemard, agée de 53 ans, originaire de Renaix. Avant hier inatin, vers sept heures un maraicher entendit des cris partant dc l'étage de la maison. Levant la tête, il apercut a la fenêtre du numéro 16, deux petites figures affolées, demandant du secours et criant que leur mère venait d'etre tuée les pauvres enfants, enfermés dans la seconde pièce, ne pouvaient en sortir. Le maraicher, aussitör, se précipita chez le propriétaire de l estaminet oü logeaient la pauvre femme et son meurtrier. Un spéctacle terrifiant s'offrit a leur vue. Etendue sur une toile d'emballage, la fem me Denutte gisait dans un large ruisseau de sans. le front fracassé d'un terrible coup de maillet, et la gorge complètement section- née La lourde masse de fonte, qui servait a casser le charbon et avec laquelle 1 assassin a dü assommer sa victime, a été retrouve'e dans le bac se trouvant prés du poêle quant au couteau rempli de sang, il étatt posé sur la victime. Denutte enferma dans la chambre a cou- cher ses deux enfants, qui auraient pu être des témoins gênants, et, lorsqu'ils furent l'un en face de l'autre, il s'empara du marteau placé a portó de sa main et en porta un coup violent a sa femme, qui ne poussa aucune p'.ainte puis il l'acheva, en lui tranchant la gorge. Le meurtrier, son crime accompli, a era- porté sou livret de mariage et une somme de quinze francs, qui se trouvait dans une poche d'un jupon de la victime. L'assasin a dü prendre la direction de la Belgique on sup pose qu'il s'est rendu a Ypres chez une de ses soeurs. t.a fête de l'Epiphanie tombant cette année un vendredi, Notre Saint-Père le Pape, sur la proposition des Eminentissimescardinaux, membres de la Sacre' Congregation du Saint Office, a daigné dispenser pour ce jour les fidèles de tout le monde catholique de la loi ecclésiastique de l'abstinence. MML.1 prises dans cette guerre, mais jusqua présent il ne s'est rien produit que nous n'ayons prévu et 011 ne peut pas en dire autant de l'autre cötó. En terminant le baron exprime l'avis que les forceurs de blocus sont traités avec trop d indulgence et qu'il faudrait qu'on les traitat comme des espions. New-York, 2janvier. Les journaux américains commencent a coir, men ter la capitulation de Port-Arthur I.c Globe ne croit pas possible que eet événement soit le commencement de la iin. 11 considère qu'il 11 y a guère d'espoir pour Ko u-öpatkine. de vaincre Oyania reuforcé par l armée de Port-Arthur. h'Evening Times dit qu avec co que les Japonais ont app: is i's pourrent rendro 1*0r t-Arthur absolmueut im.u'onublc. Quelle (ju puisse être i is-ue de la guerre, il u'est pas probable que lit place change de mains encore une lus Faire une plus longue resi stance ri'cut pi s été de l'héro'isme mais de la. to ie. Les honneurs de ia guerre revien- nent e. u general Nogi, mais une impérissable renommee célèbrera le brave general Stoes- sel Bataille. Japonais eepousés. A Monkden, depuis le matiu la canon nade a commence au centre alternativement avec une fusillade tros nourrie. Malgré tous les efforts des Japonais pour en tamer le centre russc et faire une trouée, ils ont épi ouvé un échec complet et ont été repousses avec de graudes pertos. tXlSS&-JÜI!SEBStSaEB^Ba^^^^^K M M.ra Au moment oü le brave general Stoessel s'est decide a trailer de la capitulation, its Japonais avaient pris d'assaut un nouveau fort, celui de Sangsouchan, et le bonbarde- m; at avait p; is un caractère effroyable. Des que le général Nogi eut re$ü la lettre du défenseur de Port-Arthur, il lui envoya le général Ijechi avec pleins pouvoirs pour entamer les négociations. Celles ci ont commencé hier a midi et- demie, a 4 heures et demie, elles avaient pris fin. II est pro bable que les Busses essayèrent d'abord d'obtenir la liberté pour la garnison et la faculté pour ce qui reste de torpilleurs a Port-Arthur de retourner en Russie moyen nant i'engagement de ne plus participer a la guerre. Seulement, les Japonais, après avoir fait d'immenses sacrifices pour con- querir la position la plus forto du monde, ne pouvaient se montrer aussi généreux. Leurs conditions, acceptées par les Busses, dit une dépêche, se limitent sans doute aux honneurs militaires, mais ceux-ci seront aus-i larges que possible, le Mikado s'étant empressé de les prescrire par telégraphe au général Nogi dès l'arrivée a Tokio de la procbaine redditiou de Port-Arthur. Ce u'est pas sans émotion que Pon repré- sente le général Stoessel obligé, après la résistence la plus opinatre, la plus héroïque dout lbistoire fasse mention, de traiter avec lc général Nogi. 11 devait avoir épuisé ses munitions, car, d'après les dépêches de ces derniers jours, il se servait dobus chitiois introduits en contrabande, qui s'adaptaient mal a ses pièces et laisaic-nt i peu de mal a l'ennemi. Le défenseur de j l'ort-Arthur, dont la bravoure égala celle J de ses assaillants, tit tout ce qui était j I humainement possible pour conserver a la j Russie sa formidable forteresse de 1 Extrê j j me Orient. Son nom prendra place, parmi j ceux des grands hommes de guerre, a cóté j de celui de Todleben, le défenseur de Sé j bastopol. 1 Londres, 2 Janvier. j désigna le LE CARDINAL LANGÉNIEUX. Avec ie Cardinal Langénieux, riisparaït line des grandes figures de 1 épiscopat fran cais. II devait a son caractère autant qua 1 éminente situation qu'il accupait dans 'Eglise une autorité considérable parmi ses pairs. Le cardinal Langénieux fut anciennement, a Paris, curé de la paroisse Saint Augustin puis il devint vicaire général. Sa reputation d é'oquence lui valut en 1870 d'être appelé a prêcher aux Tuileries il fut, peu après, nommé chevalier de la Légion d'honneur. La durée de son épiscopat fut de trente et un ans. C'est en 1873, en effet, qu'il devint évêque de Tarbes l'année suivant, il rece- vait 1 archevêché de Reims, qu'il a conserve jusqu a sa mort. En 1886, Léon XIII lui accorda le chapeau de cardinal, de l'ordre des prêtres et du titre de Saint Jean Porte Latine. II était, en outre, chanoine d'honneur de quatorze dio- cèses. On n'a pas oublié l'énergie avec laquelle, en ces dernières années, il protesta contre la politique antireligieuse du gouvernement. Au mois de février 1903, il la dénoncait, dans une lettre pastorale, comme une véritab-le persécution dirigée contre 1'Eglise catholique»II affirmait le danger de confon- dre avec les congrégations religieuses les association de l'ordre civil, les premières étant nées en même temps que l'Eglise, trou vant leur raison detre dans l'Evangile et et faisant partie de la vie nationale au point de n'en pouvoir être détachées sans qu'un grand trouble en résultat. Au mois de mai, lorqu'on ferma les chapel- les il vit bien oü Ton voulait en venir. On ferme les chapelles, disait il «aux catholi- ques de son diocèse on fermera les égli- ses et ce qu'on cherche, c'est la rupture du Concordat, avec toutes ses conséquences». Le cardinal Langénieux ne cessa de répé- aux catholiques que l'Eglise était en péril, et avec l'Eglise la liberté du culte et de la pen see religieuse. 11 prévoyait assez nettement l'avenir pour s'effrayer des illusions que certains optimis- tes pouvaient se faire, et il voulait a la fois preparer les esprits a la résistance. comme aussi leur épargner le découragement des soudaines déceptions. Alamort de Léon XIII et dans les jours qui précéaèrent l'ouverture du Conclave, il sentit augmenter ses appréhensions. L'Eglise i privée de son chef, au moment même oü elle i avait tant besoin d'être dirigée énergique- ment, l'effraya. II prit part au Conclave qui cardinal Sarto comme le suc- Interviewé, le baron Syematsu a dit quil CCSSeur de Léon XIII. n'y a aucune chance de cessation immediate j Le cardinal Langénieux fut, avec lc car- des hostilités. Ce n'est pas au Japon a faire dïnal Richard, un des signataires de cette les propositions de paix. Le baron ne dit protestation de 1'épiscopat francais qui naguè- pas que les Japonais seront vainqueurs re fit tant de bruit,que le gouvernement affec- jusqu'a la tin Rya eu beaucoup de sur- ta deconsidérer comme un intolérable abus

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1905 | | pagina 2