TELEPHONE 52 Mercredi 11 Janvier 1905 10 centimes le N Année Correspondence Noire réponse s'abonne rue au Beurre, IV0 3911 bureaux n yaurac. JOURNAL ii I.e JOURNAL D'YFRES parait le Mercredi e( le Samedi. Le prix de I'abonnement, payable par anticipation, est (le 5 fr. 50 c. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnement» sont d'un an et se régularisent lin Décembre. Les articles et communications doivent étre adressés franco de rort a l'adresse ci-dessus. ■y-vpt-* -.a sJ Les annonces coütent 15 centimes la ligre Lesroil arms dans la cores du journa eoütent30 centimes la 1 gno. Les iw-tions iyud<eia:ros, t franc la ligne. Los tuméros supplémentaires coütent 10 fraais les cipi.t exomplaires. Pour I03 annonces de Franco et de Belgium (exeopfé les deux Flandres) s'adresser a VAgence Havas Bruxelles. rue d'Argeat, ir'34 et a P.jtïlS. Place de la Bourse. L'extension universitaire Catholique d Y- pres, donncra trois séances dans le courant de ce mois. (Voir plus loin). Voici la seconde épitre dugroupe Yprois Yprcs, le 6 janvier 19 J5 Monsieur l Editeur du journal d Ypres. Le Journal <1 Ypres de mercredi dernier, 4 janvier, contientde nouveau, a propos du groupe Yprois, certaines inexactitudes que force nous est de venir rectifier. Ce n'est pas parce que nous jugions inac- ceptables pour les finances coaununales la proposition declarer la ville au prix uniforme do 12 cs au m. c. que nous ne i'avons pas reproduite pour notrc compte. Loin de la Cette proposition est la plus juste, et la plus favorable au point de vue 160000 m. c. (éciairage communal) a 10 c. font bien 1GOGO francs. Déduisons en les frais d'ailumage et d'entretien des 400 bees Auer a 4000 francs, r ste 12000 francs que nous abandonnons, sous forme de ristourne, a la ville; ou livraison grafuite de ces 160.000 m. c sauf payement d'une somme de 4000 francs pour couvrir nos frais d'ailu mage et d'entretien, ne sont ce pas deux manicrcs dilfcreutes de présenter la même chose Aussi no présentions-nous pas r.os propo sitions du 24 décembre comma des proposi tions nouvelles. Loin de la Notre lettro porte au contraire ceci: «Nous serous peut- ctre mieux compris en répétant notre proposition sous cette forme-ei qui en est l'équivalent...» Libre après cela, a l'honorable bourg- mestre, de plaisanter a, nos dépons en séance du conseil oil person ne ne peut delintérêt public. L éciairage public étant protester. Ces plaisanterics sont tris'es en cette matière, et ce n'est pas ainsi peut-être que la presqu'unauimité des Yprois s'attcn- clait a voir étudier cette question du gaz. I Or, le 6 décembre, le contrat n était pas encore voté, vous le savez bien, le cahier des charges lui-mêmo n'avait pas encore sa forme définitive, et il n'était nullement trop tard pour examiner nos propositions. Cela i est si vrai que lo conseil a été appe'óase j réunir en sections pour les examiner. Seule- I ment, ainsi que nous a ons eu l'honneur de vous l'écrire, cette convocation n'était I pas sérieuse et nos propositions n'ont pas été étudiée3 ia preuve en résulte, de ce que j le groupe Yprois n'y a pas été appelé pour développer ses propositions, qu en la séance j suivante du conseil MM. Colaert et Struye i les out pu dénaturer de la far.on la plus iuvraisemblable, et qu'en la séance du 31 décembre M. le bourgmestre a prétendu que notre lettre du 24 décembre contenait des propositions nouvelles i Faut-il sous faire observer, Monsieur l'Editeur, que vous faites constamment usage de te.mes impropres et qui devraient vous être interdits Vous parlez de sou- missionnaires évincés de travail mis en adjudication Vous savez bien pourtant que le collége Echevinal n'a jamais voulu plus avanta- j traiter qu'avec M. DeBrouwer, et qu il n'a lien mis en adjudication. Tout s'est fait en familie et eu cachette. I'ourquoi Vous nous reprochez encore de ne pas avoir vonlu iiommer notre directeur-gérant. Si nous lavions fait connaitre, ses chefs en auraient ils été enchantés i'ouvions nous ruisonnablement le mettre en péril de perdi e sa position actuelle En attendant, notre ingénieur-conseil netait-il pas un homme compétent Notre groupe Yprois, Monsieur 1 Editeur, a fait,en temps utile des offres très-sérieuses et très-avantageuses pour la ville II était du devoir de 1 administration communale de les accueiliir autrement quelle no l a fait. En cela el le a manqué a un devoir élémentaire. C est l'avis de tous les Yprois en immense majoritc. Ils s'en souviendront. Veuillez inserer cette réponse a votre article en votre plus prochain numéro, et agréez, Monsieur l'Editeur, l'expression de nos sentiments bien distingués. Pour le groupe Yprois ARTH. LUTAYE, R. Froidure, un service public, il est injuste d'en faire supporter le coüt par une fraction seulement des habitants les seuls consommateurs du gaz. C'est un souci I ien naturel de la part des administrateurs de la ville que d'en vouloir réduire les frais, mais il est une limite au dela de laquelle une trop forte reduction devient une injustice, car alors !e fabiicant doit forcément se rattraper sur l'éclairagc privé.La consommationdo l'éclai- rage public et des établissements publics représente aujourd hui a peu pré? le tiers de la consommatiou totale, et cette propor tion va certainement diminuer. Dans ces conditions, fixer lo prix de eet éciairage a 12 c» le m. c. même sans ristourne, et abais- ser en même temps aussi le prix de 1'écLi- rage privé a ce même taux, c'est certes faire une proposition qui tient uil juste milieu a l'abri de toute critique et qui présente pour les consommateurs privés un avantage con siderable.C est iudubitablemer.t la plus belle qui ait été faite. Si done nous ne I'avons pas faite, c'est parce que nous no pouvions pas la faire pour un simple motif financier. Nous avons, nous, a amortir le capital que nous avons a mettre dans l'entreprise, M. Valcke pas. En sorte que, au point de vue des intéréts Yprois, ce dernier c-st a même d'offrir des conditioi.s geuses que tout autre. Vous dites ensuite que le groupe «soit di- sant Yprois» (tous nossouscripteurs, Mon sieur l'Editeur,sont des Yprois) a surgi com- me de terre pour chercher lui aussi a eu lever la concession a un Yprois. Vous savez bien que cela n'est pas exact, et qu au mois de novembreil y avait longtemps déja que M. Valcke était sacrifié par l'adniinistration communale. Et c'est précisément parce que nous savions cela que nous nous sommes dits qu'il y avait place des lors pour d'autres Yprois. C'était bien la un sentiment fort légitime et les Yprois, nous en avons la conviction, n'y trouveront rien que de tort honorable, et digne de plus de bienveillance quen'en a témoignée le college échivenal. Le 25 décembre, dites-vous plus loin,nous avons fait de nouvelles propositions. C est une erreur compléte de votre part, 11 elle ne s'explique que par un parti-pris de ne pas vouloir comprendre. Cette proposition du 25 décembre est absolument la même que nous faisions le 6 décembre, absolum nt la même, e' les eafants en age d école com- rendront cette demonstration i° Le groupe Yprois approuve done la proposition de M. Valcke, consistant a récla- mer u'n prix uniforme 12 centimes pour les particuliers, les batiments communaux et le gaz public; Cela veut dire que la ville aurait continué a payer le gaz public a raison de 16.000 fr. par an, done 9000 francs de plus qu'avec M. De Brouwer, sans compter que, pour les batiments publics, la vilie aurait payé en outre 2 centimes de plus. Que pareil système présente, pour les con sommateurs privés, un avantage, nous ne le méconriaissons pas. Nous connaissons même des propositions qui leur seraient plus favo- rables encore. En voici une le gaz public a 1 5 centimes, et le gaz particulier a 10 cen times Connait-on une ville ou pareil système existe Comme l'a dit M. le Bourgmestre, les 16000 francs sont payés par la caisse commu nale, e'est-a dire par tous les contribuables. Cela est-il plus juste que de faire payer le gaz par les seuls consommateurs Après tout, personne n'est obligé de con- sommer du gaz. Ceux qui prennent cet éciairage chez eux sont sans doute nius par le de'si.r d'avoir un éciairage plus intense, plus propre et plus facile, en un mot plus luxueux. Et quels sont ces consommateurs, si non les riches et les bourgeois plus ou moins aisés On comprend que le consommateur se plaignit quand il avait a payer le gaz a un prix énorme, réduit a 18 centimes depuis vingt ans seulement. Dix huit centimes pour le gaz d'éclairage et de chauffage, c'était encore énorme. Grace a 1 initiative du conseil communal, le prix du premier est réduit a i5 centimes et le prix du second a 12 cen times. La difference est notable, n'est-ce pas? Quant a l'e'clairage public, il pourra se développer jusqu'a 400 bees au lieude 320. Et quelle difference dans le mode d éciairage: bees Auer partout et toute la nuitLe tout au prix de 7000 francs C'est done grace a l'administration com munale que le prix du gaz particulier est sensiblement diminué pour tous les consom mateurs c'est grace a lui aussi que la ville pourra consacrer 9000 francs de ressources nouvelles a d'autres services, sans que les consommateurs du gaz aient a se plaindre. Nous savons qu'actuellement il y a 600 consommateurs suppösons ce que nous souhaitons avec le groupe Yprois - que ce nombre s'étende considérablement, il y aura toujours moins de consommateurs de ga\ que de redevables de la caisse communale. Ceux-ci verront s'accroitre les ressources de la ville, qui seront telles que, malgré toutes les ameliorations et les embellissements que nous constatons tous les jours, leurs con tributions n'augmenteront pas d'un centime. Le groupe Yprois composé, dit-on, d horn mes indépendants et impartiaux, ne le niera pas. Et quand la somme de 9000 fr. ne devrai. servir qu a la restauration de nos monut ments, les consommateurs de ga\ ne seront- il pas heureux d'y avoir contribué, tout en payant le gaz beaucoup moins chez qu'avant? Mais assez sous ce rapportle public in telligent aura compris, et cela suffit pour le moment. Si le groupe Yprois n'a pas fait la propo sitions C de M. Valcke, c'est, dit il, qu'il avait a amortir le capital qiiil avait a mettre dans VentrepriseM. Valcke pas. Le groupe Yprois ignore-t-il que M. Val cke lui-même a dü reconnaitre, et a reconnu dans une de ses propositions, que son usine et sa tuyauterie e'taient insuffisantes? Et jusqu'ou ira cette insuffisance C'est ce que la vérification imposée par le nouveau cahier de charges nous dira. Quoi qu'il en soit, le sentiment d'un des conseillers un de ceux dont M. Butaye a dit dans son meeting qu il connaissait la question était que la proposition ci-dessus était injuste et ce sentiment a été partagé par tout le conseil communal, et le sera sans doute pas le public tout entier. Le groupe Yprois penche done de plus en plus du coüté de M. Valcke, bien qu'z'/ neut rien de commun avec luiau mois de No» vernbre. 2° Ce n'est que parce que M. Valcke était sacrifié depuis longtemps par l'administra tion communale, au mois de Novembre, que le groupe Yprois a surgi a la fin de cc mois Que ['administrations communale ne cher chat plus as entendre avec M. Valcke, c est possible et 1 on devine pourquoi voyez les prix du gaz, voyez les installations, voyez l'éclairage public et l'éclairage particulier 1 PuisM. Valcke n'entendait pas s'engager dans une intercommunale, tandis que le groupe Yprois y consentait, mais a des conditions impossibles. Enfin, le groupe Yprois devait savoir que M. Valcke était évincé, s'il est vrai quil I'était depuis longtemps, et ce n'est qua la dernière heure qu'il surgit Ne dirait-on pas un groupe sauveurquoi qu'en ait dit M. l'avocat Butaye 3° Le groupe Yprois n'entend pas que nous appelions ses propositions des propo sitions nouvelles. Et pourtant, Messieurs, nous continuerons a les nommer ainsi, dus- sions nous paraitre a vos yeux des "eiifants en age décole. Vous n'aviez pas évalué, et vous ignoriez, le coftt de l'éclairage gratuit, dans vos secon des propositions. II vous a été démontréque la gratuité revenait a une de'pense pour la ville de plus de 7200 francs, au plus bas mot. Et c'est pour berner le conseil com munal autant que le public, que vous avez fini, dans vos propositions du 24 Décembre, par accorder une ristourne de 12.000 francs, évaluant arbitrairement la charge pour la ville a 4000 francs. Votre geste ne devait rien vous center, puisque e'e'tait trop tard Vous parlez d'enfants en d'école, Messieurs. Si vous aviez seulement cet age, vous auriez, dans chacune de vos nouvelles propositions, répété ce qui restait debout des anciennes. Vous avez préféré griffonner quelques propositions mal étudie'es, mal combinées, au point que ceux qui les ont lues ont fini par ne plus vous comprendre. Que voulez vous, tont le monde n'a pas un ingénieur conseil, et vous n'avez jamais fait connaitre le votre qu'on aurait pu con sulter a l'occasion. On se demande toujours encore

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1905 | | pagina 1