La succession sénatoriale de M. Decoster Necrologie Saint-Siège La crise échevinale a Bruxelles Ftt'ANCE L'affaire Syveton a) Si vous aviez renonce l'intercommuna le. Oui et non, n'est-ce pas b) Si vous aviez le consentement de M. Valcke a la prorogation de son contrat, avec les conditions de la diminution du prix du gaz et la ristourne. C'est le conseil com munal qui devait se charger d'après vous, d'obtenir cette prorogation 1 1 c) Quel e'tait votre technicien. Et qu'im- porte a l'administration communale que les chefs de votre directeur-ge'rant fussent ou non enchantés qu il se fit connaitre Et votre ingénieur conseilqui était-il 11 peut être trés compétent, plus que compé tent mais enfin qui était-ce Done, il y avait des propositions qui n'émanaient que d un groupe financier, et en évaluant le coüt de 1'allumage, de l'extinction, de l'entretien etc. etc., a 4000 francs, vous avez prouvé qu£^ cha^un soyez ts du quelque sérieux que vous séparément, votre groupe ne l'était pa.s tout. Vous invoquez le témoignage de M. D'Hu vettere, qui a fait la même evaluation que vousdix francs par lanterne et par an. Sachez que l'honorable conseiller n'a fait qu'une hypothese. Enfin 4° Les mots de soutnissionnaires evinces et de travail mis en adjudication vous offensent. Sur les bancs de l'école on apprend ce que c'est qu'une comparaison, Messieurs. Ne comprenez-vous pas que vous avez été sim- piement compares a des soumissionnaires ou des adjudicataires Les mots demain on rasera gratis ne sont non plus qu'une comparaison. C'est comme si nous disions, a propos de vos menaces, que vous suspendez sur nos têtes le rasoir, pardon, 1 épée de Damocles. Nous finissons par protester contre votre phrase: Tout s est fait en familie et en cachette. Pourquoi Vous savez bien que cela est faux. Vous connaissiez du reste le contrat annexe, com. me le contrat principal, dès avant la nais- sance de votre groupe 1 Vous savez aussi que tout s'est fait en com mission,en sections du conseil et dans quatre longues séances publiques du conseil commu nal Jamais, Messieurs, la question du gaz n'a été autant étudiée et discute'e sous l'ad ministration libérale Vous le savez bien, mais vous ne voulez pas le dire. Cessez done vos insinuations ou laissez les au Progrès qui vous en sera reconnaissant. Si après cela, tons les Yprois en immense majorités'en souviendront, qu'avez-vous besoin de tant insister Nous avons la mémoire aussi bonne que la votre et si nous nous souvenions aussi un peu Un groupe Yprois. Le couseil provincial du Brabant est convoqué puur le 23 janvier a l'effet de régler la succession de M. V. De Coster comme sénateur provincial. O11 sait que, grace a la decision des groupes libéraux, ce sont les socialistes qui seront appelés a recueillir le bénéfice du siège vacant. Or cette decision encore qu'elie s'impo- sat plus ou moins, grace a l'engagcment pris par la majorité de la gauche libérale est l'objet de vivea critiques de la part de certains journaux modérés. Ij Union libérale de Venders est de ceux- la. Elle ne comprend pas tres bieu la néces- sité de donncr cette satisfaction toute pl.ttonique an parti socialiste, qui n'admet le Sénat qu'en attendant de le suppri- m er L'Union ajoute On pouvait espérer que les événements et les besoins de la situation auraieut dicté une solution de circoustance toute iudi- quée, iuspirée avant tout du désir de porter le coup le plus rude possible au ministère clérical. Nous regrettons que eet espoir, exempt de tout esprit de coterie, ait été dé^u... Mais c'est M. Woeste qui doit être en train de se frotter les mains Voila, en réalité, le bénéficiaire de la journée. Les socialistes ue li ménagent pas, du reste, les sujets do contentement en ces derniers lomps. Ne leur devait il jrpas déja l'élection de deux sénateurs cljprieaux Bruxelles au détriment des libójftaux Somme toute, <f4n élisant M. Graux, ils n'auraient iait Vque réparer partiellement cette gaffe énov£m0 malveillante. Ils ne l'ontfpas VOulu, soit, mais ces fa its constituec/f autant d'avertissements aux libéraux d'avoir a sauvegarder jalousem nt rautonfomie de leur parti. Jff bu l'on peut conclure avec raison que l'lf nouvelle gaffe des libéraux non seule- fffient profito aux catboliques, mais en out-e compremet sórieusement l'autonomie libérale. Or, VEtoile, qui reproduit 1' Union, est encore plus severe que sa consoeur vervié- toise. C'est une chose lamentable, dit le moni- teur doctrinaire, de devoir constater quo, pour la deuxième ou la troisièine fois, les libéraux n'aient pas eu assez d'esprit politique pour rouvrir les portes du Sénat au grand orateur qui s'appelle Charles Graux. Mais, nous objectera t on, la majorité c es conseillers libéraux s'était engagée a voter pour un socialiste. Nous ne donnerons jamais a personne le conseil de 11e pas tenir un engagement librement contracté. Aussi ne reprochons nous pas aux conseillers libéraux de le tenir. Ce que nous leurs reprochons, c'est de l'avoir pris C'est une facheuse tendance des politi- ciens de ne jamais considérer que les diffi culty du moment et, pour les surmonter, d'engager et de compromettre l'avenir. L'opinion libérale espère qu'ils ne recom- menceront plu». C'est une facheuse tendance des politi- ciens de ne jamais considérer que les difficultés du momentet, pour les surmon ter, déngager et de compromettre l ave- nir. II serait malaisé de condamner plus impitoyablement 1'Apres nous verrons de M. Braan et de sa séquelle. Ces messieurs, au moins, se le tiendront- ils pour dit N'en croyez rien. Voici vingt ans que les libéraux sont tombés du pouvoir ineor rigibles, il n'ont rien appris. Bourquoi seraient-ils plus sages a l'avenir 1 II serait intéressant de savoir ce que pense le Progrès au sujet de la succession I de M Decoster. M. Victor Huys, curé a Zillebeke, est décédé le 9 Janvier a l age de 75 ans et 7 mois. Littérateur distingué, M. l'abbé Huys j était l'auteur du populaire Bakelandt qui fit la délectation des jeunes générations depuis 1859, époque a laquelle le defunt faisait partie du corps professoral du petit séminaire de Roulers et dota la littérature flamande de ce chef'd'ceuvre de reconstitu- tion historique et de style Wesflamand. Un fait intéressant de la cérémonie de dimanche après-midi, a la basiiique de Saint-l'ierre, a été la présence de LL. AA. BR. le due et. la duchesse de Gênes et de leur Ills pour assister au passage du Rape. Le groupe royal était entré dans la basiiique avec des tikets ordinaires, mais il i'utreconnu, et les fonctionaires du Vatican lui offrirent des chaises. Au moment du passage de Sa Sainteté, les princes et la princesse se sont agenouillés, et, a la fin de la cérémonie, ont refuse de partir par une porte de soitie spéciale. Cet incident a provoqué de nombreux commentaires dans les midieux du Vatican, car c est la première fois que des membres de la Maison de Savoie assistent a des cérémonies célébrées par le Rape. Le correspondant romain du Temp écrit a ce sujet La présence du due et de la duchesse do Gênes a la cérémonie de béatitication du curé d'Ars a Saint-Pierre fait l'objet de nombreux commentaires dans les deux mondes romains, les papalins et les royalistes. C'est la première fois depuis l'ocoupation de Rome en 1870, que des membres de la maison royale se trouvent en présence du Pape, et sont venus assister a une cérémonie présidée par lui. Les négociations qui out précédé ce petit événement, trés significant au iond, ont été trés faciles. Le due et la duchesse se sont ren dus a Saint-Pierre dans un landau ordinaire ne pci tant pas d'ai moi- ries. Des places spécia'es leur avaient été réservées devant la tiibune diplomatique, de sorte qu'ils étaieut tiès cn vue. lis se sont mis a genoux au passage de Pie X qui les a bénis avec une comblaisance marqaée Le due de Gênes a connu particu ière- ment le souverain pontile quan l celui ci était patriarebe de Venisc, ct on sait que lui et la duchesse sont catholiques prati- quauts. En somme cette v:site est vue tès favorablement par ceux qui s'intéresscnt a l'amélioration des relations entre la maison royale et la paputé. La situation créée par l'ordre du jour Gri- mard a MM. De Mot et ses collègues de l'e'dilite' continue de passionner la presse et le public. Cette situation n est plus seulement bizar re, elle est alarmante et plusieurs journaux libéraux disent tout haut ce qu ils pensent a propos de la crise provoquée par le mécon- tentcment auquel a donné lieu la gestion de MM. Leurs et Steens. L'Indépendance reproche carrément a M. De Mot de n'avoir pas remplacé ses collè gues de'barqués. La feuille libérale deplore le conflit des libéraux modérés et des progressistes, qui a mis la zizanie et la brouille dans le camp gueux. L'Indépendance supplie «qu'ou s'abstienne de malices cousues de fil banc, qu'on ne cherche pas a sauver quand même et malgré tout ce qui nest pas sauvable actuellement et qu'on n'ait en vue de part et d'autre, que l'in- térêt supérieur du parti libéral et le maintien de 1 accord absolu entre toutes les fractions du libéralisme. L'organe libéral est sévère pour ses amis. D'autre part, la correspondance bruxelloise de la Meusea propos de l'ordre du jour Gri- mard, critique 1 intervention du conseiller socialiste. Ge'néralement, dit la feuille liégeoise, lorsque des irrégularités se produisent dans l'administration des affaires communales, ce qui peut arriver dans une gestion aussi compliquée que celle de la ville de Bruxelles mieux vaut laver son linge en familie et ne pas prendre les choses au tragique, com me a cru devoir le faire M. Grimard. En tout cas, il eut été préférable de laisser a un clérical le soin de remplir ce röle de contro leur sévère en une période oü tous les anti- cléricaux devraient veiller a ne point jeter la zizanie dans les rangs de l'opposition. Conclusion silence dans les rangs Te[ est le mot d'ordre de la Meuse a ses amis. Fermer les yeux et laisser faire telle devrait être la consigne des amis du collége dans les communes oü l'édilité est anticléricale. Nous voila prévenus I Entretemps, la Chroniquenée maligne, a essayé d'arranger les choses en inventant de toutes pièces une solution qui n'en est pas une et qui ne consiste en rien moins que ceci, démission de MM. Leurs et Steens et leur remplacement par deux membres du groupe progressiste qui, en revanche, ouvri- rait le Sénat a un socialiste. On n'est pas plus débrouillard. Seulement, renseignements pris, il appert que la «primeur» lancée par la Chronique est de tous points inexacte. Or, M. De Mot, qui a sérieusement besoin de se remettre des fortes émotions éprouvées ces derniers jours, est allé villégiaturer a Ostende. L'honorable maïeur rentrera mercredi et présidera la prochaine séance du conseil com- munal, au cours de laquelle il est probable que de nouveaux incidents se produiront, M. Grimard ayant adressé au gouverneur un recours contre la décision de M.De Mot, qui a refusé de mettre aux voix un ordre du jour que le bourgmerstre trouvait ille'gal. A moins que autre solution,il se con- firme que si la crise échevinale ne se dénouait pas dans deux ou trois jours, le tiers des membres comprenant le groupe socialiste tout entier prendrait 1 initiative de convoquer le conseil pour demander au collége quelle attitude il compte prendre a la suite des der- uiers événements. M De Mot, risque done de voir ses vacan- ces troublées. II parait aussi que l'extrême gauche serait disposée a demander e'ventuel- lement la dissolution du conseil. En somme la situation est plus e'trange et plus embrouillée que jamais et bien malin sera celui qui la résoudra a l'entière satisfac. tion de M. Tout le monde et son père. Paris, 9 janvier, Voici ie résullat de i election legisla tive qui a eu lieu hier au 2e arrondis sement de Paris: Volants, 11,067. Majorité abs hie, 5,985. Ont oblenn A mi ral Bienaimé, 0,437 voix, élu. MM. Bollan, 5,155 ''oix, et Bodin, 233 voix. Nous rcsumons ci dessous 1'avis des journaux du ma'iu sur cello elect ii 11 Du Soleil.Le succes tic I'amiral Bienaimé, c'est uu éc'iec personnel a Pelietan c'est aussi la déroulo du paiti maconn que. Ce parti infame a la veille d'un procés qui devait !e frapper a mort, n'a pas voulu mourir, et, pour ue pas mourir, il a fait disparaitre Syveton, Le crime, qui profile rarement aux criminels ne pt 0- fiterapasaux assassins ma^onniques. Les éiecteurs du 2e arroudisse-meut, c nvaincus avec raisou que la franc maconnerie a fait tuer Syveton, Pout verjgé. Honneur a etix Du Gaulois.L'élection de i'amiral Bienaimé est le triomphe de 1'honneur et de la loyauté sur le mensonge et la delation. C'est une alfirmation de la géuérosité franchise, c'est le Bloc qui est battu c'est surtout M. Pelietan, c'est surtout M. Vadecard. Ce fut M. Sy eton qui déshabilla publiquement la franc-magonnerie. VI. Syveton a disparu, mais les élec- teurs nont pas voulu que sa besogne resfat inachevée. M. Syveton avait expulsé le général Andre, i'amiral Bienaimé entre au Parlement pou'F accuser Pelietan de vant ce.ux qui ont le droit et le devoir do le 0 mdamner. Do la République francaise. La première giffle a trappé le général An dre et il n y a pas survécu. Aujour- d'hui, c'est le tour de M. Pelietan, et il n y survivra pas. Giffla autrement cruelle et bruyauie, apj)liquée par plus de 7,000 mains sur la même face, 011 tous les élccteurs out voulu frapper le ministre de la marine. C'est la glorieuse destiuée du 2C ai rondissement de venger l'armée. La Chambre ne mauquera pas de sbuspirer de cet avertissement. L'elec tion de I'amiral Bienaimé condamne non seulement le ministre de la mari ne, mais encore M. Combes lui-meme. Le gouvernement s syait tout Sous ce titre, M. Einile Massard écrit dans la Patrie Tout lo monde sait que les personnages poitiques, les plus infimes comme les plus cousidérables,sout l'objet d'uue surveillance spéciale, soit de la part de la Süreté gêné- ÉS» vf 1 "1. ..JBÊ

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1905 | | pagina 2