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TELEPHONE 52
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l. I S™-- esl de 5 50 aD
GHRQ'HQUE YPRQtSE
Mercredi 18 Janvier 1905
Année 40 N° 3913
Fanfare Royale
Extension Universitaire
Catholique
CONFÉRENCE
sur
CONFERENCE
sur I'Existence dc Dieu
Encore le groupe Yprois
Les étrangers a Ypres
Au Progrès
Un groupe flottant
Un crucifix menacé
Concert de Charilé
Logique libérale
10 centimes le N
bureaux
re vaurne
Beurre,
un s'abonne
Jeudi 19 Janvier
Mercredi 25 Janvier
La proposition B de M. V leks
Jji proposition A de M. Valcke
Vindépendance tient toujours pour
ie bloc anticlerical. Elle estitne que ce
qui vient de ce piisser a Gaud devrait
servir de précieuse Jegou, a ses amis de
Bruxelles.
Paree que
Paree que seui le souei des inté
réts supérieurs du parti liberal doit
inspirer les personualités eu cause et
qu'il sied de faire abstraction de
toutes les cousidé"ations a cóté qui ne
peuvent avoir de poids daas des eir-
coustaccps aussi graves. Or, intérêt
supérieur du parti liberal est de main-
tenir l'unité parfaite de toutes les for
ces, qui se réclament du libéralisme,
de ne pas contre-carrer, par unefaus-
se manoeuvre Bruxelles, le grand
mouvement d'union libérale qui s'af-
firme dans Ie pays.»
Eu fait, l'intérêt supérieur du parti,
veut que certains libéraux de Ia ca-
pilale jetlent les bras eu Tail et crient
a ['abomination de la désolatiou psree
que lè eitoyeu Griaard, gros rentier
et avocat distingue après avoir débou-
bnné deux échevins, était, désigné
pour en remplacer au raoins un, alors
qu'il est de taille a les remplacer tous
les deux.»
Yoila du moias comment Ie Carillon
dOstende résumé la crise échevinale
a Bruxelles. Ou avouera que c'est une
mauière trés originale de voir les cho-
ses. Mais ce qui paraitra bieD plus
intéressant encore, c'est la suite des
commentaires de la feuille Ostendaise.
Mais alors, dit le Carillon, pour
quoi ces mêmes libéraux vieuoeut-ils
en province appuyer des candidats
qui ne doiveat leur eutrée daus i'as-
siette au beurre de la politique qu'a
leur soi disant alli nee avec les socia-
listes
Pourquoi des arbitrages aussi peu
justifies dans le fond que fantaisistes
dans la forme imposeut ils a des libé
raux tout-court mais a des libé
raux inébranlables sur les grands
JOURNAL
in mnRNAL D'YPRES parait le Mercredi et le Samedi.
nour tout le pays pour l'étranger le port en sus.
t r abonnement sont d'un an et se régularisent fin Decembre
""Irniinications doivent étre adressés franco de rort a Padresse c.-dassu^
Les annonces coütent IS centimes la ligre. QLes reclames dans le corps du journa
coütent30 centimes la ligne. Les iM^tiains judiciaires, l franc ia ligne. Les
iuméros supplémentaires coütent 10 franss lbs cci.t exemplaires.
Pour les annonces de France et de Belgiqud (yxeepté les deux Flandres) s'artresser a
1 'Agence Earns Bruxelles. rue <i'Argent, n"34 f a Paris,8. Place de la Bourse.
Le
Grande Soiree pour Dames, offerte aux
Membres honoraires et leur familie, le
Dimanche *a Janvier a 7 h. du soir. a la
Salie Iweins.
par M, Edg. JANSSENS,
docteur en droit et en philosophie
par le R. P. DE MUENYNCK
de l'ordre des Frères Prêcheurs
II y aura le même nombre de conférences
que l'année passée. Le prix des cartes reste
fixé comme aupararant
Carte personnelle 2 fr.
Carte de familie 5 fr.
Entree o.5oc.
S'adresser chez M. Callewaert De Meule-
naere, 36, rue au Beurre.
Nous attendous la publication exacte des 2 Heureux groupe
discours prononcés au meeting du 7 Decern- j II va en France, et se vante d'avoir tombé
bre, que le groupe nous promet. Quant a son Combes, le persécuteur, a propos du gaz
mémoire envoyé a la Députation perma- j d'Ypres, ce qui n'a guère plu, a Ypres,
nente, s'il a la valeur des épitres du groupe aux<feléus et aux rouges, mais ce qui est par-
agréable aux
et de ses susdits discours, il y aura des
juges, ailleurs qu'a Berlin, pour juger de
l'igiiorance et de l'inconscience du groupe.
Une quatrième épitre du groupe Yprois
Ouf 1
Décidément, e'est abuser de notre hospi-
talité, de notre patience et de celle de nos
lecteurs.
Rasoir, oui mais scie, non.
Nos lecteurs nous prient do ne plus pu
blier les lettres du groupe nous leur
obéissons, d'autant plus que, dans l'iutérêt
même du groupe Yprois, il vaut mieuxne
pas devoir lui appliquer le mot fameux que
Bopinion publique réserve a ceux qui sur-
veillent les allées et venues de nos admi-
nistratt urs commuuaux. Compris
Que le groupe publie son factum dans
le Progrès. Et, qu'avant d'écrire encore,
il étudie la proposition C de M. Valcke
Dans cette proposition, Messieurs, il nétait
pas question pour la rille de partager le
bénéfce de I exploitation avec M. Valcke
Yous condamnez done vous-même la propo
sition que vous discutez saus la connaitre.
Entin le groupe Yprois jure qu'il ne nom-
mera jamais son Directeur-gérant. C'est
votre droit, Messieurs, mais laissez nous
apprécier, comme nous l'avons fait, votre
Bilence.
Mais plus de menaces, s'il vous plait.
Nous savous bien que vous n'ètes pas
embrigadés. Nous savons que vous êtes un
élément indépendant et flottantplus flottant
même qu'indépendant. Mais vous vous faites
illusion si vouscroyez que vous êtes ïarbitre
entre les partis et que vous disposeq des
victoires et des dèfaites électorales. Non,
vous n'êtes pas le maitre du camp.
Vous voyez qu'on n"a pas peur de la vé-
rité lNous irons même la dire partout oü
vous voulez et oü vous ne voulez pas.
Nous avons été heureux de constater que
le groupe Yprois a constamment, quoique
indirectement,protesté contre la qualification
detrangers que les libe'raux infligent comme
un crime a nos chefs catholiques. C est une
justice a lui rendre.
Messieurs Butaye, Vandoorne et les frères
Vermeulen quatre sur six ne sont pas
Yprois de naissance. Nous ne le leur repro-
chons pas. IIs se vantent d etre Yprois, et ils
ont raison.
Mais que dire alors de ceux qui,en période
électorale surtout, ont toujours le mot
d'étrangers sur les lèvres et au bout de leur
plume
Vous leur avez infligé une bonne lecon,
Messieurs du groupe, une lecon méritée,
quoique vous ayez peu fait pour nous soute-
nir dans notre campagne électorale. Mais les
électeurs ont vengé ceux de nos amis qui,
depuis de longues années, habitent la ville, y
ont fondé une familie et comptent bien y
vivre longtemps encore.
C'est égal. Vous vous êtes joints a M. M.
Bossaert, Vermeulen, Leleup, Maleveys, et
tant d'autres, pour revendiquer le droit de
cité a Ypres.
C'est la meilleure campagne que le groupe
ait faite. Merci
Le Progrès nous traite de menteur. Nous
l'avons taxé de lache. Cela se vaut a peu pres.
Nous ne lui réprondrons que quand il aura
fait connaitre l'auteur de la lacheté. On ne
discute pas avec des laches.
Nous avons toujours dit que la proposition
B de M. Valcke revenait,pour la ville d'Ypres,
a la proposition de M. De Brouwer.
C'est une erreur. M, Valcke proposait une
concession pour 35 années. M. De Brouwer
ne demandait et n'a obtenu que 3o années.
M. Valcke estimait son usine actuelle,avec
son matériel de fabrication et de distribution,
compteurs et autres appareils en activité, a
200.000 francs.
C'etait son apport dans la société en parti
cipation. II apportait en outre 40.000 francs,
et la ville devait apporter 160.000 francs.
Jugez
Le groupe flotte.
11 flotte a droite et a gauche. S'agit-il du
Sénat, il flotte a droite s'agit-il de la Cham-
bre, il flotte a gauche s'agit-il de la Com
mune, il flotte... entre deux eaux.
II flotte toujours, et, a la différence de
ceux qui nagent entre deux eaux, il ne se
noie jamais.
ticulièrement agréable aux conservateurs
francais.
II oublie d'ajouter qu'il a tombé bien plus
véhe'mentement l'administration catholique
d'Ypres. Et si on lui demandait pourquoi,
il répondraitCe n'est rien, c'est a propos
du gaz,et tous les yprois sont de notre avis».
Les catholiques aussi
Certes, et surtout les catholiques. Du reste
nous sommes catholiques nous autres. En
voulez-vous lapreuve Voici l'organe radical
d Ypres. II écrit en réponse au Journal
d'Ypres,l'organe clérical,pardon,catholique
Entre vos- affirmations, Journalfussent-
elles mêmes appuyées par votre cher
Ma'ieur, et celles de M. M. Butaye et Froi-
dure, le public n'he'sitera pas. II ne nous
est pas désagréable de vous voir mettre au
pied de mur PAR VOS PROPRES AMIS
Voyez-vous que nous sommes catholi
ques Les radicaux même le proclament
Les radicaux tiennent done avec vous
Certainement, paree que nous sommes
neutres, indépendants, flottants en un mot.
'Neutres
Oh! ce n'est qu'un mot. Cela n'a rien de
commun avec la neutralité religieuse et
scolaire francaise.
Ah Ah Vous acceptez done nos reli-
gieuses expulsées
Je crois bien, ce sont de bonnes filles, qui
ne font de mal a personne.
Mais vous flotteq. Qu'est ce que cela veut I
dire
Oh c'est encore une expression beige
qui... que... dont
Un de ces jours nous irons voir tout cela
sur place.
Un franc-tireur.
On écrit d'Yvetot
L'autre jour, dans un café d'Y..., un
Monsieur il avait l'air anglais se trou-
vant en goguettes, voulut enlever du buffet
le crucifix qui ne gênait que lui
Enlevez moi cela, ou je l'enlèverai moi-
même 1
La cabaretière lui réponditUne secon
de, j'irai chercher uim échelle. Elle
revint avec une casserole
L'anglais coniprit et s'enfuit en criant
mouchard mouchard
S'il relourne au café, la Dame, qui n'a pas
froid aux yeux, vissera la casserole sur la
tête clu riffleman. Ce sera bien fait.
Un garde national.
-
Les élèves du College episcopal donne-
ront le 31 Janvier prochain, dans la salie
des fêtes du Collége, au profit des pauvres,
visités par la Conférence de St-Vincent de
Paul, un giand concert de charité compor-
tant une partie drairatique et une partie
musicale. La partie musicale comprend un
chceur flamand: Le Roi et la Patrie, compo
se a l'occasion clu 75® anniversaire de 1 indé-
pendance beige la finale de la cantate de
Groeninghe, de K. Mestdagh; deux mélodies
de Grieg, Berceuse et Coucher du Soleil, et
un grand choeur frangais a trois voix. La
partie dramatique comprend un drame fla
mand en un acte, Aloisius van Gonqaga,
d'après la piece frangaise du P. Delaporte,
S. Jet une operette en frangais de Ch.
Leroy-Villars, Le moulin du Chat qui fume.
Pour finir, deux tableaux, inspires par le
grand jubilé national et représentant la
glorification de la Belgique a. La Belgique
a travers les ages b. La Belgique indépen-
dante.
Nous applaudissons de tout coeur aux
sentiments patriotiques, qui out inspire ce
magnifique programme. Tout nous présage
une intéressante et agréable soirée... et,
espérons le, pour les trente-quütre families
pauvres patronnées par la Conférence du
College, une brillante recette.
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