A Gauche LA GUERRE FkANCE Les Pel its Beiges colonisateurs Nécrologie Chronique judiciaire H uwelijksafkondigingen Faits divers principes du libéralisme, des caudi- dats qui se réclament dn socialisme Lisez la plupart des journaux libé raux de la capitale ils clament tous a II faut faire le bloc, il faut faire l'al- liance et l'union de toutes les forces anticléricales, si en 1906 on veut renverser le parti catholique.» Et a la première occasion qui se présente de faire le bloc, de faire l'union, les grands chefs se retirent sous leiLj tente et déclarent que jamais ils n'J.fyf mettront parmi eux un écbevi"ffso- C'aliste. J Nous, qui arons toujouy# refusé notrc appui a tout candidal se récla mant de prés ou de loin dyfsocialisme, nous nous permettons jfle dire que cette attitude nous surprfend. Si pour réussir en 1906, il faut s'allier avec les socialises ou appuyer des candidats se réclamant ju socia lisme (ce que nous ne feiont jamais), nous ne pouvons admettre que,'ruand il s'agit de partager Ie pouvoir, on traite ses alliés a'empestiférés et qu'on les declare indignes de gérer les af faires. C'est d'un illogisme canaille ou ne s'allie pas avec des gens pour les re- nier ensuile, et les sociaLstes seraient des noïfs, pour ne pas dire plus, s'ils s'alliaient aux libéraux dans le seul but de leur servir d'échelon pour escalader le pouvoir La crise échevinale a Bruxelles prouve une fois de plus que l'allianee entre libéraux et socialises est une utopie et serait tine duperie réci proque.» II serait malaisé d'administrer aux patrons du sympathiquc Onzen Hu ijl des tapes plus magistrales. Le Carillon a la rancune teDaceil le prouve au bon moment. Et encore qu' illogisme canaille jure sous la plumo de se confrère k clocbetles, le mot n'eu stigmatise pas raoins la lo- gique libérale de uos jours, tombée bien bas f iut-il le répéter, pour qu'elle répug.ie aux moins scrupu- leux de nos tdversaires. rité. Or, W i. jo rite. ur, ra» i. Coorexuana déclaré mercredi qu'on n'aura jt même pas sa voix D'autre part, sul tol jtes les questions qui dirisent libéraux et/ socialistes, les radicaux se sépa- rent du r groupe doctrinaire pour suivre l'extrêmo* gauche. De ut quoi il résulte que 1' "A prés nous verrojf'rts t (}e jj. Braun ne signifie en réa- lité^/pas autre chose que Barre a gauche y^es derniers Mohicans de la doctrine font ■Uren quelques grimaces mais t la menace b'd'un nouveau péril noir l'emportera sur l'atavique repugnance du bourgeoisisme libéral pour les compromissious avec le prolétariat. Depuis que la crise échevinale gantoise a mis eu relit"la fiére attitude de nos amis du conseil communal de üand, la Flandre libé rale commence a ce rendro compte qu'un ministère Braun ne devrait guère compter sur les catholiques pour se maintenirau pou. voir. C'est avec les socialistes que la Flan dre voudrait gouverner Eu fait, écrit elle, le cabinet libera] pourrait se passer de l'appui de la droite, avec une suprème élégance. Les catholiques ne l'iguorent pas. Le concours socialiste suffirait et il serait accepté si sou attitude n'était pas iutrausigeante. Que si elle 1 'était, le gouveruement libéral ne conservait pas le pouvoir. Ou atoutes les raisons de croire que la menace d'un nouveau péril uoir serait le commencement de la sagesse. L'exemple de la France est assez élouqent a eet égard. Pourtant, la Flandre se flatte bien qu'il y aurait des catholiques qui, malgré tout, ap- puieut uu ministère anticlérical o La droite d'une assemblée délibérante peut ne pas être unanime dans son attitude visa-vis d'un corps exécutif libéral, puisquo des membres considérés, et non des moin- dres du conseil communal de Gand, M. Cooremau, ancien ministre, MM. de Hernp- tinne et Amand Casier se sont détachés de leur groupe pour atBrmer leur volonté de voter le budget de la ville. La Flandre oublie seulement qu'au sein du conseil communal gantois l'effectif libé ral est sensiblement égal a l'effectit catholi que. A la Chambre, les libéraux y compris les radicaux, ne seront jamais qu'una quarantaiue. Ce n'est pas trois membres qu'il faudrait détacber de la droite, mais une cinquantaine, c est-a dire 1 énorme ma- La situation k Lort- Arthur L'armée japonaise a fait vendredi son entree a Port Arthur. On a constate que la ville nouvelle avait peu souffert, mais que les obus avaient ruiné la ville ancienne. Ils avaient de'truit toute la batellerie du port et mis les vaisseaux de guerre hors de service. II parait que le gene ral Stoessel paria de capituler au Conseil de guerre le 29 décembre, quelques officiers protestèrent vivement. Les troupes et les officiers des regiments n'avaient pas été con- sultés. Lorsque le i" janvier on sut que le géne'ral Stoessel s'était abouché avec les Japonais, des désordres se produisirent. Une soldatesque ivre se précipita dans les rues et refusa d'obéir aux chefs. Beaucoup de soldats détruisirent des canons sur les positions. D'autres pér.étrèrent dans la ville sans per mission. Les fantassins re'criminaient hautement contrela reddition. lis jetaient leurs fusils et leurs cartouches dans le port. Les soldats envahirent de vive force les magasins qu'ils pillèrent. Ils s'enivrèrent avec du vodka jusqua être ivres morts.Port Arthur comptait un effectif de 31.000 hommes. Les munitions n'e'taient pas encore toutes épuise'es.La nour- riture était rare; mais les autorités militaires n avaient pas exercé de requisitions chez les commercants.ni chez les particuliers. II n'eut pas été difficile de trouver de bonne viande dans la cité, car, aujourd'hui même, les par ticuliers possèdent des provisions, qui auraient suffi a prolonger la résistance pour un mois de plus. Les non combattants esti- ment que la capitulation ne s'imposait pas, étant demné que les troupes désiraient com- battre jusqu a la mort. L'opinion publique blame grandement le général Stoessel d'avoir donné une conclusion honteuse a une défense splen dide.qui s'était terminée par la mort du géné ral Kondratenko,général qui était 1 idole des soldats et l'ême de la résistence. A Vladivostok. La Noroie Vremia public une correspon- dance du capitaine Klado datée de Paris prodamant la nécessité de controler trés sériieusemient la réalité de l'exécution des mesmes prises et a prendre afin que Vladi vostok ne subisse pas le sort de Port-Arthur. Le capitaine explique que si Vladivostok était pris par les Japonais il serait impossible de le réoccuper sans avoir la maïtrise de la mer. II faut. doncquecette villesoit suffisamment pourvue. -de moyens de défense pour un long siège; jusqu'a l'arrivée de l'amiral Rodjest- vensky, il faudrait avoir le moyen d'empêcher un étroit blocus en barrant les issues du port par des mines. II conviendrait aussi que Vladivostok fut joourvu d'une station detélé- graphie sans fil. La crise ministi Snelle en France est ouver- te, mais non pas 0 fficiellement encore. Elie ne le sera que mercredi au retour de M. Loubet qui est allé a Mairsanne rendre les derni ers honneurs a. sa mère décédée a Page de 93 ans. C'est ce jour la seulement que pou.rra sa réunir le. conseil oü M. Combes rernettra a M. le pr ésident de la République sa démission, ainsi que celle de ses collègues. D'ici la, les mini stres continueront a gérer les affaires. En attendant, les divers députés rencontrés hier et avant hier ai a Palais Bourbon se mon- traient unanimes a rcconnaitre que le résolu- tion de se retirer p rise par M. Combes et ses collègues s imposa .it manifestement et qu'il n était plus pour e ux d'autre parti possible. Nombre de ces 1 -épresentants qui, samedi, accordèrent encore leur voix au cabinet,ajou- taient que, pour leur part, ils e'taient bien résolus a lui refuser leur suffrage pour le cas, plus qu'invraisemblable, 011 la sortie annoncée se trouverait n'être qu'une fausse sortie. Quant au cabinet qui succèdera a celui de M. Combes, l'impression qui domine est que c'est M. Rouvier qui parait le plus dé- signe'. Les groupes avancés de la majorite' se montrent disposés a lui accorder leur con cours. Les socialistes ne réclameront aucun portefeuille, car il sont d avisqu aucun socia liste ne peut ni ne doit entrer dans une com- binaison ministérielle quelconque. lis ne de manderont rien a M. Rouvier, si ce n est qu'il continue l'oeuvre commence'e par M. Combes. Les autres groupes de la majorité sont encore mieux intentionne's a l'égard de M. Rouvier. D'autre part, on assure que M Rouvier aurait déclaré que s'il prenait le pouvoir, il était résolu a gouverner avec la même majorité que M. Combes. dination des ressources, dans l'intelligen< des affaires? Non. A l'heure présente li peuples colonisateurs se valent par leui aptitudes a entendre les questions de coli nisation. La science coloniale estcommut a tous ceux qui sont aiguillonnés par be8oin de trouver un prolongement, un con plément du patrimoine national. S'agit il de l'exécution,de l'effort,de lem gration des hommes, de 1 emigration dj capitaux, de Immigration de ce que l'o pourrait appeler les capitaux colonisateur, la,nous semble-t-il,apparait en une évident lumineuse la puissance étonnante, la réel! supéiiorité des petits Beiges L'esprit de calcul est de suite au servic d'une Constance inlassable, conclut sur point M. G. Valran, c'est la la supérioril des petits Beiges j Sous ce titre la Dépêche coloniale con- sacre un article des plus élogieux a l'esprit d'initive des Beiges. L'article qui porte la signature de M. Gaston Valran, est écrit a 1 occasion d une entreprise agricole organi- sée en Egypte par un groupe beige Ce qui frappe l'observateur c'e3t l'esprit d'initiative de ces petits Beiges c'est l'en- tróe en lice dans la concurrence des peuples colonisateurs de ces petits Beiges» prenant l'tssor hors de leurs ruches, essaimant sur les terres disponnibles, pratiquant, eux aussi, comme les Allemands, comme les Italiens, la colonisation sporadique, pou- vant montrer aux puissances coloniales leur génie pratique et leur activité laborieuse. Colons en Egypte, chez les Anglais, les petits Beiges ne sont ils pas colons chez les Francais dans notre Algérie, dans notre Tunisie l Agriculteurs dans ces regions, ils sont ailleuri industriels. En Chine ne construisent-ils pas le Trans continental central de Hankéou a Pékin Ailleurs ils sont commergants leurs comp- toirs n'ont ils pas une place distinguée par les chalandi levantins a cóté des Allemands, des Autrichiens Le Congo ne suffit pas a leur besoin d'expansion le monde avec ses débouchós accessibles aux produits bon marehé, ses terres disponibles pour des bras vigoureux et des capitaux hardis solli- cite leurs energies. Les «petits Beiges«marchant aujourd'hui, proportion gardée avec leurs moyens, de pair avec les colosses germaniques. 11 est d ailleurs un indice expressif de leur valeur; c'est le magnifique développement de cette ville oü réside la ïorce vitale oü fonctioune tout l'appareil organique de la Belgipue éconoinique, Anvers, émule de Rotterdam et de Hambourg. Cette hardiesse des petits Beiges ce n'est point de latémérité,ce n'est pas Taction impulsive et aveugle d une emigration qui fuit devant la misère et se rue dans l incon- nu ce n'est point l'exode guidée par l'inspi- ration, l'espérance, la vague, fugitive étoile, qui se fie a la destinée, se nourrit de sup perstition, et meurt de faim, laissant sur la route, selon l'itinéraire ici des lrlaudais, la des Italiens, ailleurs des Syriens, et coin- bien d'autres Chaque nation n'a-t-elle pas jalonné d'épaves les routes de la colonisation Les petits Beiges n plus avisés, plus instruits, peuple de raison et d'expérience, rêunisseut de giandes et belles chances pour ne subir que les moindres pertes et ne laisser que les moindres déchets s ils ne réussissent par- tout, ce qui n'est 1 heur d aucune nation, ils risquent peut-être moins déchouer, ce qui u'est pas le lot du plus grand nombre. Ces petits Beiges seraient-ils supé rieurs a d'autres peuples plus grands et par leurs moyens et par ïeurs destinées Distin- guons. S'agit il de la supéiiorité dans la conception d'une entreprise, dans la coor- Nous apprenons la mort de M. Charli Duroisin, bourgmestre libéral de Bruxellt il y a un quart de siècle. On annonce de Cannes la mort du bato: nier de l'ordre des avocats parisiens, 1 Pouillet. Mrae Loubet, mère, est morte dimanci après midi, succombant a une congestie pulmonaire. MmeAuguste Loubet, belle-sceur du pre dent de la République, M. Loubet et l Barbier, neveu du président de la Répub que, assistaient aux derniers moments Mme Loubet.Mmc Loubet était agé de 92 at Tous les ministres, dés qu'ils ont eu co naissance de la mort de la mère du préside de la République, sont venus successiveme a l'Elysée présenter leurs respectueuses cc dole'ances au chef de l'Etat. M. Loul quittera Paris ce soir, a 9 b. 20, pour all assister aux obsèques de sa mère, qui aura lieu mardi. Le président de la Rèpubliqi sera de retour a Paris mercredi. La responsabilité du notaire Un arrêt de la 2e Chambre de la Co d'appel de Liége determine ainsi les li mi- de la responsabilité notariale en cas de co stitution d'hypothèque. Lorsque le notaire garantit la solvabil de l'emprunteur et la valeur de la propri; donnée en hypothèque pour la somme p tée, cette garantie conventionnelle n'empo pas pour le notaire, l'obligation de répon: absolument et en toute éventualité, du pa ment régulier des intéréts, ainsi que du couvrement du capital. Mais il incombe au notaire de prou' qu'au moment du pret, l'hypothêque él suffisante et qu'elle n'a cessé de l'être, ul: rierement que par suite de circonstances f( tuites ou imputables au prêteur. La circt stance que le prêteur ne manisfeste quem ans après l'intention de rendre le nota responsable ne saurait suffir pour établir 1 renonciation au droit d'exercer sou recou Dans le procés en question, la Coui estime' que le notaire était partiellement: pousable et l'a condamné a des dommag interets. Francies Claes, gendarm te Melle, vooi te Yper eu Octavie Mahieu, z. b. te Ypei Maurits Becquaert, metser te Yper Cornelia Gbeus, dagloonster te Popering fINE MERVF.ILLE. Pourquoi voul cnisaei' quand je garantis publiquement, le Sit op Depraiere au goudron décolori u bamre de Tolu, guérit le rhume lef - j inFttre en 2 jours.C'est le pectoral le piompt, le plus sür et le plus agréable. L Sirop Depratere émerveille tous cf qui 11 Ui ut usage. Prix 2 tr. la bouteille t yiuimcntrevieul ii 0.10 par jour. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1905 | | pagina 2