SAVOtf
Miliciens d'Ypres poor 1905
1
Extension universitaire
catholique
La question du gaz a
A la Chambre
Écho» pariem entaires
Crises échevinales
A 1J Académie
royale flam an dé
Chronique religieuse
Fails divers
Y pres
sentiment personnel. Les presidents
des groupes de gauche précouisèrent
un cabinet ayant le programme de
M. Combes, mais il se montrèrent
conciliauls en ce qui concerne l'ordre
dans lequel les réformes inscrites
pourrout être discutée'.Les presidents
des deux groupes modérés auraient
insisté sur la nécessiié de faire appel
au concours de tous les republicans
pour ene politique d'uniou et de
con ceo t ration rep u bl icaine
On assure que M. Loubet se serait
enquis au prés' des délégués des solu
tions qu'ils précoaisent pour ineitre
un terme a l'agitation caused par 1/s
affaires de délation.Tous sopt d'ace/md
sur la nécessité de l'apaisement, jhais
les raoyens d'y parvenir différent. Les
radicaux et les radicaux-sociahstcs
entendent que le nouveau cabinet në
sacrifie aucuo fonctionnaire civil et
militaire. Les autres groupes croLnt
plus politique de dormer satisfaction
a l'opinion publique dans une mesure
a détermirer afiu d'indiquer que le
gouvernement réprouve et. coudamne
la delation. M. Brisson déclioant toute
candidature, M. Loubet aura a choisir
entie M. Rouvier et M. Sarrien.
tt dans les villes de
Pop erin git e et de Warneton
SANS RIVAL POUR I LE MENAGE
Eg Use de St-Martin
Aléuagères u'achtlez que les sucres en
paquets de la Raffinnerie Tirlemontoise.
Si la comité de l'éxtension universitaire
catholique nous a fait attendre longtemps la
première conférence, celle-ci nous a bien
dédommagés de cette attente. Les affiches
mentionnaient Brunetière, nom fort connu,
mais en réalité personnage peu connu.
On saitgénéralement queFerdinandBrune-
tière est de l'Académie francaise, que c'est un
critique littéraire, qu'il dirige la Revue des
Deux Mondes et que récemment il s'est
converti au catholicisme. Mais combien peu
nombreux sont ceux qui pourraient affirmer,
quel est le but que Brunetière se propose
dans sa critique et quels sont les raisons qui
l'ont fait se convertir au catholicisme
Ce sont ces deux points que le conférencier,
MEdgar Janssens, docteur en philosophie
et lettres, lauréat de l'académie de Belgique,
a, dans un langage clair et concis, sans
recherche de mots, ni de phrases a effet,
abordé nous pourrions dire surtout le
second puisque le premier ne servait que
comme introduction au second.
Ferdinand Brunetière critique littéraire est
un fervent de la tradition en littérature et pas
seulement,comme on a voulu prétendre, des
classiques. II veut une littérature conforme
au genre de la race et de lame francaise. Son
ardent désir d'un idéal le fait partir en guerre
contre le dilettantisme, qui ne se prétendant
certain de rien ne prend rien au sérieux et ne
prêche que la jouissance.
A la suite d'une visite au Vatican et a
Léon XIII, Brunetière, non croyant, publia
dans la Revue desDeux Mondes duier janvier
1895 un article retentissant, plein de respect
pour l'Eglise,qu'il appelle le plus grand pou-
voir social et le plus ancien. Examinant la
crise morale et sociale, qui existe en France
et dans le monde entier, il préconise une
trêve entre écrivains et savants et l'Eglise,
chacun gardant ses idéés.
Le champ de l'église et celui de la science,
la science expérimentale, étant tout a fait
distinct, la contradiction entre les deux est
bien plus apparente que réeile.
Cette condradiction n'existant pas pour le
présent, n'ayant pas existé pour le passé,
n'existera pas pour l'avenir, il la declare
impossible et affirme la faillite de la science
en tant que religion des temps nouveaux. La
science expérimentale compétente dans sa
matière ne Test plus, lorsqu'elle en sort
Ainsi on en revient de'ja durègne debonheur,
qu'elle prédisait.
Le 2 février 1896, il fait une conférence a
Besancon sur la renaissance de l'Idéalisme.
II attaque le positivisme. L'homme nétant
pas umquement fait pour faire de la science
expérimentale, il lui faut faire de la philoso
phie. Un idéal lui est nécessaire et il cherche
a se laire une religion et avec le besoin de
croire,qui est inhérent a la nature humaine,il
en arrive a croire a un dieu.
Presque trois annéejL^ après, le 10 novembre
1898, il fait une nouvf ,qe conf£rence a Besan
con. Cette fois c est s ^ur je |",esoin de croire.
On pourrait J-aPP,'^eler la suite de la pre
mière. Le rationali jme n£ pr^end croire
que ce qu il peut expliquer est une utopie.
Ceux qu on pour 'fajt appeler les anticroyants
sont souvent obj aiggs de faire acte de foi aux
découvertes expériences d'autres. Tous
nous avons i^ne cr0yance un certain idéal
et nous tacjf10ns jg satisfaire le mieux a notre
besoin de/ croire,
B exLamine les différentes religions et con-
clut qj4e seule l'Eglise catholique peut satis-
faira et qu'elle n'a pas son pareil, la il y a une
autorité, qui dans les points obscurs ou
^föouteux peut vous guider.
Brunetière fera-t-il maintenant un acte de
foi Non, n'oublions pas que la foi est un
don de Dieu et ne croit pas qui veut croire
et avoir la foi sont deux choses distinctes.
C'est seulement le 18 Novembre igoo.dans
une conférence a Lille sur les raisons actuel-
les de croire, qu'il fera un acte de foi. Les
raisons de eet acte de foi paraissent étranges.
II a lu et étudié le nouveau testament et
vu les tentatives des rationalistes, spéciale-
ment Renan et Strauss, pour infirmer la
divinité de Jésus.
Ensuite la propagation de la foi chrétienne
ne peut être la suite d'un fait naturel.
Cette propagation est surnaturelle et Jésus
ne peut être qu'un dieu, que Dieu.
Brunetière en arrive done a se dire croyant
et catholi que.
Mr Edgar Janssens finit ici sa conférence
et dans une péroraison pleine d'entrain, il
engage son auditoire a étudier les motifs de
croire, a ne jamais pécher contre la lumière
et a aller au vrai avec toute son ame.
Des applaudissements nourris éclatent
dans la salie et l'orateur est chaleureusement
félicité.
Nous croyons savoir que la prochaine
conférence, fixée a Mercredi prochain, sera
tout aussi intéressante. Le sujet L'existance
de Dieu est d'une haute actualité. Ajoutez-
y que le Père De Muenynck, dominicain,
professeur de philosophie, est d'une rare
competence et un fin orateur.
Uneremarque: Espérons qu'aux prochai-
nes conférences la jeurr.esse soit mieux repré-
sentée.
Nous apprenons qu'a leur tour les villes
de Foperinghe et de VLarneton out donné
la concession de leur éciairage au gaz a
M. De Brouwer et consorts, et adopté défi-
nitivement le projet d'mtercommunale fu
ture voté par Ypres.
La question est done résolue. La Députa-
tion permanente est appeléé a approuver les
contrats. Nous espérons que, vu 1 urgence,
elle ne tardera pas a se proncncer.
L'usine a gaz sera placée pres de lagaro,
le long de la chaussée de Dickebusch, im-
médiatement après la ligne du chemin de
fer. Le terrain, acqui 3 saus doute sous
réserve de l'approbatic a du contrat par
i autorité supérieure, co:nvient parfaitement
a cause de sa proximité du chemin de fer et
du futur canal.
La loi relative a la pn >cédure en matière
de divorce, a été votée M ercredi. Le projet
de loi permettant le rei aariage des époux
divorcés a été voté Jendi par 105 voix
contre 0.
Hier, Vendredi, le proj< et de loi, renvoyé
a la Chambre légèrement modifié, et visant
les chants, récits et cris ol iscênes a été voté
a une grande majorité.
La Chambre a recu, Je udi, la démission
de M. Derbaix., Bourgmest re de Binche. Son
j successeur est son suppléai it, M. Gendebien.
La section centrale charg ée d'examiner la
proposition. 'Coremans sur l'ernploi du fla-
mand est convoquée pour j eudi. Les sections
j centrales chargées de discu ter les trois pro
positions de loi Maenhaut,, Buyi et Cambier
j sur les trailer,nents des ic.st ituteurs ainsi que
?es propositions de loi de MM. Devigne
interdis ant la vente de Labsinthe et Destrée
relative^ a la mortalité infantile se réuniront
merer-idi.
l ik üsi
Plusieurs journaux libéraux reproduisent
un article dont voici la conclusion
Nous affirmons que des crises comme
celles de Gand et de Bruxelles ne seront,
en somme,profitables qu aux cléricaux dont
elles relèvent le courage, tout en leur ren-
dant l espoir de se perpétuer au pouvoir.
Trés vrai.
Ges crises montrent, aux yeux de tous,
que sans le concours des socialistes, les libé
raux ne sont rien, ne peuvent rien.
Renverser le gouvernement catholique,
c'est placer, en dernier ressort, le pays sous
la domination socialiste.
Ce dilemne constitue, en effet, la force des
catholiques et la faiblesse des courtisans
de la sociale.
Dans la séance du 17 janvier, M. Segers,
le nouveau directeur, a félicité M. Gailliard,
le nouveau secrétaire perpétuel. Dans se ré-
ponse, 'M. Gailliard a fait l'éloge de son pré-
décesseur, M. de Potter.
M. Joos, directeur de lEcole normale
épiscopale de Saint Nicolas, a été élu mem-
brede l'Académie en remplacement de M.
Snieders, décédé. M. le baron Bethune,
gouverneur de la Flandre occidentale, est
nommé membre de la commission de litté
rature du moyen age, M.Janssens Alphonse,
de la commission de langue et littérature
modernes.
Lundi, a3 Janvier, Fête des e'pousailles de
la Ste-Vierge, Messe solennelle a 8 n.
Terrible Accident sur la Glacé.
noyés. Mercredi matm,
YPRES
- Deux enfanls
vers huit heit
res, un groupe de jeunes garcons du quar-
tier St-Pierre avait,pour se rendre a l'école,
pris le chemiu des Remparts. Arrivés der
rière 1 arsenal, l'idée leur vint de traverser
le Majoorgracht prés de l'ilót-jardin de
M. Creton. Sans s'inquiéter si la glacé, eu
plein dégel, aurait pu les supporter, ils s'y
aventurèrent en courant et en glissant. Plu
sieurs eulants avaient déja fait la moitié de
la truversée, lorsqu'un siusistre craque-
mentse lit entendre. La glace venaitde cé
der et deux écoliers, Gustave et Marcel
CoffyD, tombaient a l'eau, trés profonde en
eet endroit. Leurs camarades purent heu-
reusement so sauver avant d'etre aussi
engloutis.
Gustave Cofïyn aurait peut-êtrc pu se
tirer de ce mauvais pas, mais son cousin
s'accracha dósespérémeut a lui. lis se débat-
tirot)t quelques instants, puis le froid les
sai-it et ils disparurent bientöt.
Des passants avaient été tcmoins de cette
terrible scène, sans pouvoir porter secours
aux iulortunés MM. Théopliile Dochy,
fléliodore Coffyn, Paul Lai'iitto eu Henri
Seys s embarquèrent sur un radeau et se
mii ent a la recherche des cadavres.
Vers ueüf heures, ils parvinrent a retirer
Gustave Coffyn. Marcel ne fut retrouvé qua
onze heures. Les deux cadavres furent trans-
portés a la demoure de leurs parents. La
douleur de ces de miers faisait peine a voir.
Gustave Coffyn, agé de 12 ans, était le fils
de 'vlarie Coffyn, marchande de poissons,
demeurant ou Zaalhof, 11. Marcel, agé de
10 ans, était le iils de Théophile Coff'yu,
terrassier, rue Basse, 25.
Tous deux fréquentaient l'école commu
nale de La Looie.
Pauvre Aveugle. Mercredi soir vers
7 heures du soir, M. Arthur Vermeulen,
brasseur, qui est aveuglo, sortait de i'esta-
mi.net Schippershof. S'ótaut trompó de che
min, ii tomba dans ie canal. Un bateiier
entendit le bruit de sa chute et chercha a le
retirer. Mais quand il y parvint, M. Ver
meulen était déja mort. L'interrement a eu
lieu ce samedi matin, au milieu d'un graad
concours de moude.
Enrhumés Si vous voulez être vite guéris,
prenez la délicieuse Pastille pectorale Wal-
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