OEGANfi
DE
n
TELEPHONE 52
Samedi li Février 1905
Année 40 - N° 8919
POUR LE PAPE
FETES
Samedi 18 février
Dimanche 19 Février
Dimanche 26 Février
Mercredi 22 Février 1905
A TRAVERS
L'ILE DE JA VA
l/Enquète sur les
couvents a Bruges
Déception
LA GÜËBBE
FRANCE
10 centimes le
~>'f a I mm HHBIS BÊBUBÊSSËÜkt. SR üSSfflSÜ
Ti
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haar
Liste précédente fr. 904.50
Mijnheer Mevrouw Tack-van
Elslande, Yper
Jongeling, Poperinghe voor
allerlei welzijn
Van eene moeder, die eenen bijzonderen
zegen des hemels vraagt over
huisgezin
De leden vrouwspersonen der Derde
Orde var. den Heiligen Franciscus
van Assisiën, Yper
M. Eugeen Struye, Yper
Heilige Vader, gelief ons huisgezin
te willen zegenen D. C. Yper
Eerw. Heer Ryckeboer, pastoor van
St-Niklaais, Yper
Eerw. Heer Annoot, onderpastor,
Boesinghe
De Congregatie der Jonge dochters
van Elverdinghe
65.34
100.00
2.5o
25.00
3o.oo
65,oo
l'Eglise de Belgique,nous croyons bien faire
en revenant sur les circonstances qui ont
amené le Courrier de Bruxelles a jeter
l'alarme dans le pays
LaFranc-Magonnerie, ditnotre confrère
bruxellois, en organisant son enquête sur
les couvents, avait ordonné qu'elle füt sur-
tout menée dans les localités oü devaient
avoir lieu des élections. Ce mot d ordre a
été suivi, car on a relevé particulièrement
les effets de cette campagne,en mai dei nier,
a Namur et a Bruges.
Dans cette dernière ville, nous avons pu
suivre, a la trace, le procédé employé dans
un cas déterminé. II en subsiste une fiche,
qui est déposée en lieu sür, et dont la pro
duction suffiraita confondre tout F.-, qui
s'aviserait de contester nos renseignements.
i Malgré ses ruses habiles, il arrive ainsi que
le plui matois renard se laisse prendre au
i piège.
j La fiche dénonce l'origine de la vadécar-
dise. A part Bun ou l'autre détail complé
mentaire sur le nombre des enfants élevés
dans le couvent, les heures de classes et les
heures de travail manuel, e est mot pour
mot, le bulletin tel que nous l'avons publié.
On ne peut done nier qu'il s'agit ici de la
mise en oeuvre du mouvement que nous
avons révélé d après les documents macon-
niques.
Les rnoyens employés pour aboutir sont
vraiment remarquables. Les F.\ en général
ne marchent pas en personne, et il y a pour
cela de bonnes raisons dont la principale est
certaiuement la défiance que ces «initiés»
trainent avec eux comme certaines bêtes
nuiiibles s'annoncent par de fétides odeurs.
Le F.*, chargé de mener l'enquête a Bruges
s'est done servi d'un truchement, qui, en
Foccurrence présentait des qualités toutes
particulières, se trouvant être un homme
ayant de grands bcsoins et en même temps
d utiles relations. Lui même n'a pas agi en
personne auprès des couvents, car sa per-
sonnalité n'est pas telle qu'on düt admettre
que c'était dans un büt bienveillant qu'il
agissait.
Ce second intermédiaire recourut done a
un troisième et c est ici que l habileté magon-
nico libérale apparait tout entière. Le troi
sième agent fut choisi parmi ces pensionnés,
qui, moyennant une minime rétribution,
trouventune heureuse hospitalisation dans
certains établissements religieux. Qui se
serait déüé d un commissionnaire, venant
prendre de vagues renseignements sur un
couvent,alors que lui-même est pensionnaire
qu'il démontre péremptoirement que nos
F.\ M.\ ne reculent devant aucune ruse,
devant aucun artifice, qu'ils n'hésitent pas
a employer les voies les plus détournées
pour obéir au mot d'ordre du Gr.-. Convent.
A tous les religieux, a tous les catholiques
d'etre sur leurs gardes.
Défions nous des mouchards 1
Oui, défions nous des mouchards, sous
quelque forme qu'ils se présentent. II y a
deux ou trois ans, des individus se sont
présentés a Ypres dans certains couvents et,
fort heureuBement, ont été mis a la porte.
Seraient ce des mouchards du Cercle
frater nel
a 8 1/2 h. du soir, au Cercle Catholique,
Soirée-tabagie.
Soirée dramatique au Volkshuis, par la
section dramatique de la Garde Catholique.
Grand Concert a la Salle Iweins, par la
Fanfare Royale.
Samedi 11 Mars
Soirée-Tabagie a la salie Iweins, par la
Fanfare Royale.
Extension Universitaire
Catholique de Louvain
a 8 h. du soir, a la Sal'elweius,
Conférence du RP. D1ERCKX
prol'esseur a la faculté des Sciences
de Namur,
habitants, fêtes indigenes, etc.
Cette conférence sera agrémentée de étab|is8ement religieax_ qujl est
projections lumineuses, dupres lfs maliieurbUX se créant quelques ressources
clichés fails par l'orateur. supplémentaires en faisant des courses pour
Entree: t fr. pour les personnes ja maistm qui l'abrite ou en servant de
non munies
saison.
de cartes pour toute la
De la Patri e
A mainte reprise déja. nouB nous sommes
occupé de cette sensationnelle affaire, digne
d'intéreBier au plus baut point ceux que
sollicite la lutte de tous les jours pour la
plu» samte des causes. Mais comme notre
ville semble particulièrement mêlée a la dé-
couverte du satanique complot qui menagait
guide, pariois, a des camarades aveugles,
hospitalisés avec lui.
Ce fut ia précision du questionnaire qui
éveillales soupgons de la Supérieure, per
sonne d'ailleurs de haute intelligence et de
grand mérite, du couvent ou le sous-vadé-
card magonniqne avait essayé de se faire
documenter. Le questionnaire avait été
transcrit sur une feuille de papier, qui
portait au verso l'indication d une institu
tion trés ofhcielle, indication qui complète-
rait la preuve d'un était-civil magonnique,
si un tel complément n'était pas superflu.
11 nous a paru intéressant d approfondir
ce cas, pris entre plusieurs autres, paree
Sous ce titre, nous lisons dans la corres
pondence bruxelloise du Handelsblad
Je n'entends autour de moi que plaintes et
protestttions au sujet de la nouvelle voie que
vient d'enfiler le débat sur le repos du di
manche.
Non seulement les catholiques espéraient
beaucoup du projet de loi en discussion,mais
aussi des milliers d'employés de commerce,
leur nombre est considérable a Bruxelles,
qui attendaient impatiemment cette loi,
paree qu'ils comptaient bien qu'elle les déli-
vrerait du travail dominical.
Je vous donne a penser si tous ont été
decus, lorsqu'iis apprirent que les amende-
ments, présentés par le gouvernement, ex-
cluent les employés de commerce des bene
fices de la loi libératrice.
Sans doute la déception est grande pour
des gens, qui croyaient finalement obtenir
une chose qu'ils avaient silongtemps désirée;
mais il ne sont nullement découragés et je
crois également que leur cause est trop bonne
pour ne pas sortir victorieuse du débat
fraichement ouvert.
Et ce qui raffermit mon espoir, e'est que
le gouvernement lui même, par l'organe de
l'honorable ministre de 1 industrie et du
travail, a laissé entendre que ces amende-
ments ne sont pas son dernier mot.
Pourquoi le gouvernement ne ferait-il pas
un,pas même deux pas de plus dans la direc
tion de Ia commission parlementaire 1
Pourquoi rejetterait-il systématiquement cer
taines parties du projet,quand on en démontre
le caractère pratique et l'opportunité, quand
il acquerra la conviction qu elles sont récla-
mées par des milliers d'intéressés et trouvent
dès ores a la Chambre une forte majorité
pour les appuyer
Rien ne nous defend de l'espérer, et ceux
qui escomptent déja une rupture entre le
ministère et la droite, voire une crise minis-
térielle et d autres probabilités de ce
genre, connaissent fort peu l'esprit qui règne
au ministère et parmi les membres de la
droite.
Je ne parle pas de certains organes libé-
raux qui mesurent les députés catholiques a
leur aune et ne manquent jamais, du moment
que quelque membre de la droite se permet
de critiquer un acte ministériel, d'affirmer
que ces députés complotent la chute du
cabinet, pour en recueillir la succession.
Cette tactique ne nous est pas connue
d'hier et ne peut nous faire que hausser les
épaules.
B.'uit du i\mpiacem nt
de Kouropatkine
On mande de Saint-Pétersbourg au Hé~
raid
Le bruit court que le général Kouropat
kine, considéré comme trop prudent pour
obtenir jamais une victoire décisive, serait
remplacé par le grand due Nicolas, qui est
un hardi général de cavalerie.
Le parti de la paix grandit tous les jours.
F.e Général Gripenberg
On mande de Saint- Pétersbourg au Petit
Parisien
II est question de confier au général Gri-
penberg le commandement d'une quatrième
armée, qui serait constituée a Vladivostock.
L'Fxposé des motifs du projet du
gouvernement
Voici le texte de 'exposé des motifs du
gouvernement sur la séparation des Eglises
et de l'Etat
La séparation des Eglises et de l'Etat est
une des réformes essentielies a la réalisation
desquelles le gouvernement par sa déelaration
du 27 janvier, s'est engagé a consacrer se»
efforts. Fidéle a ses promesses, il vous ap-
porte aujourd'hui un projet de loi qui détér-
mine les conditions dans lesquelies la sépara
tion lui parait devoir être appliquée.
Dans la rédaction de ce projet, nous nous
sommes raprochés autant que possible des
dispositions qui avaient été adoptees par la
Commission de la Chambre, chargée d'exa-
miner diverses propositions portant sur le
même objet.
n Comme la Commission, nous voulons
garantir le libre exercice des cultes et cette
liberté ne doit avoir d'autres limites que cel
les qui sont imposées par l'ordre public.
Le texte que nous vous présentons est la
consécration de ce double principe, en même
temps qu'il édicte un certain nombre de me-
sures qui sont destinées a assurer,sans secous»
se le passage du régime ancien au régime
nouveau.
Teiestl'objet des articles qui règlent Ja
devolution des biens des établissements
ecclésiastiques supprimés.la mise.des édifices
religieux a la disposition des associations
culluelles,les pensions auxministres du culte„
Dans ces conditions, nous espérons que
le Parlement n'hésitera pas a nous donner
son concours pour l'accomplissementd'une
réforme.qui ne saurait être différée, et que.le
gouvernement désire forrnellement voir
aboutir.
Cet exposé des motifs est un peu comme
un postscriptum. II parait qu'il n'était pas
encore rédigé lorsque le projet a été déposé
sur le bureau de la Chambre. tellement on
avait hate d'effectuer ce dépot
On remarquera combien le Cabinet fait le
silence sur le projet gouvernemental anté-
rieurement déposé par M. Combes et adopté
en bloc par la Commission. La rédaction
ministérielle ne parle que du travail de cette
dernière. L'insistance avec laquelle M. Rou-
vier et ses collaborateurs disent s'être rappro-
chés du projet Briand est vivement com-
mentée.
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