Allemagne Héros chrétien Decorations industrielles Acles officiels Oatiments militairesa Ypres Lhronique judiciaire Décoration Tirage au sort Liége Les sacrements au poste Falls divers IE THERMOGENE des contrefafons DE SCHA T DER DA MES JUFEROUWEN Paris, 9 février. L'étêché üe Dijon Pour terminer les incidents de l'évêché de Dijon, le ministre des affaires étrangères proposerait, paraït-il, une solution rappelant que le Brésil, après avoir prononcé la sépa- tion, s'est cependant vu dans la nécessité d'envoyer un diplomate a Rome. On sou- tiendrait, dans l'entourage de M. Delcassé, que la France ne peut agir autrement, une fois la séparation votée. Dès lors, on peut concevoir, ajoutent les mêmes personnes, que sans attendre le régime nouveau que crééra a l'Eglise catholique en France, la séparation, on instituerait une mission tem- poraire,qui ne serait pas confiée a un ambas sadeur nouveau, mais a un délégué qui, du reste, avant d'ouvrir avec le Saint Siège de^ pourparler pour des évêchés vacants, fer.ait connaitre, a titre officiel, la résolution ,-prise par le gouvernement de dénoncer le Concor dat et de lui substituer un régime noujveau.» Ce serait, dit on, dans les couloirs de la Chambre, demander au Vatican de se prêter a une combinaison dont le moindre défaut serait d'ouvrir des négociations par une déclaration hostile envers lui. Nous donnons cette information sous les plus extremes réserves. Le Reichsbote évalue a 200 millions de Marck, en chiffres ronds, les pertes causées jusqu a ce jour par la grève charbonnière dans le bassin de la Ruhr, tant par l'arrêt de l'exploitfttion charbonnière, que par celui de nombreuses industries, conséquemment a la grève. A 1 heure actuelle.on peut dire que chaque journée de prolongation de la grève équivaut a une perte de dix millions de Marck pour l'Empire, l'industrie charbonnière, les indu stries métalurgiques, les marchands et les particuliers. Dans quelques jours, un des officiers su périeurs les plus distinguée de l'armée fran^aise, le colonel Couilleau, commandant du 141* d infanterie, a Marseille, quittera, par limite d'age, le service actif. Le colonel Couilleau a sept ans de grade il était depuis longtemps désigné pour les deux étoiles malheureusement, il n'eut pas l'lieur de plaire aux correspondants mar- seillais de M. Vadécard, et il dut marquer le pas jusqu'a l'heure de la retraite. A ce propos, un des amis du colonel ra- conte un fait touchant. II y a quelque temps, un officier du 1'41 tombe malade et est transporté a, 1'hópitaL Cbaque matin, comma il le fait pour taut son monde, officiers eb soldata, 1% colonel Couilleau va passer quelquos instants ar, chevetdu malade, lui prodiguant ses asar g, ses encouragements, ses consolations Bi en- tót, l'état de l'officier empire il v&mo'urir. Au moment de comparaitre Levant Dieu. le malade prend les main& de son colone{ le remercie de ses marqpqs si; toueb.antes de sympathie et lui %vque en sang'iotant que c'est lui l'auteur,. des dénonciations qui ont brisé si cr-ielleiuent la carrière de son chef. Que pouvait faire le colonel Couilleau,, sinoffpai donner au malbeui'^ux C'est-ce' qffiil fit, sur-le-champ^ sans. arrière-pensée,, en bon chrétien. II est rappelé aux industriels et aux sorn- mer^ants que les demandes de décoratiora industrieile en faveur d'employés ou d'ou- vriers doivent ctre adressées au ministère de l industrie et du travail dès a présent et au plus tard avant 1 e 15 avril. Les propositions qui parviendraient après cette date 11e pourraient plus être instruites pour être comprises dans le travail général du mois de Juillet igo5 et devraient être j ajournées a l'année suivante. Les demandes se font sous la forme d'une simple lettre et doivent mentionner pré- noms, date de naissance et profession du candidat. En cas de propositions collectives, les candidats seront inscrits par ordre de mérite. Les firmes ayant a proposer a la fois des ouvriers et des employés lont une demande distincte pour chacune des deux catégories. Pour la catégorie des ouvriers, il n'est pas accordé, la même année, plus d'une décora- tion par 100 ouvf riers d'un mcme établisse. ment. La décoration il ndustrielle des employés ayant 3o ans dej; service est limitée a une distinction par 25/ employés, avec maximum de 5 pour 1 ense<_mble des établissements ou succursales d'unt e même firme. Dans le cafi<s jes certificats attestant les services antéjfrjcurs serajent nécessaires, on peut se borjfte,. produirc avec la demande, de simple.^ copies certifiées par l'administra- tion co^(munale, t Conseil de rnilice Ypres: Président effectif M. H. Parret, conseilier provincial, Zonnebeke.Supplé- ants du président MM. D'Huvettere, id., Ypres et E. de Thibault de Boesinghe, id. Boesinghe.— Membre effectifM. E. Victor, bourgmestre, Messines. Suppléants du membre effectif: MM. E. Struye, échevin, Ypres et J.Vuylsteke,bourgmestre,Gheluvelt. Ont soumissionné pour les travaux de grosses reparations,a eflectuer aux batiments militaires de la place d'Ypres,estimation fr. 8,940,12 MM. A. Angillis, Ypres, 5,9Jo fr.; Ve Th. Roose et fils, id.; 6,3éo et G. D'hondr, id. 6,58o Trente et-un épiciers des environs de Bruges et de Thourout ont comparu hier devant le tribunal correctionnel de Bruges, du chef de vente illicite de sulfate de magné- sie, de sel d'oseille, etc. et de matières pre mières destine'es a la preparation de médi- caments. Quatre prévenus ont bénéficié d'un acquit- tement,trois autres ont été condamnés a une amende de 56 fr. ou 8 jours, et tous les autres a une amende de 106 francs ou 10 jours. Pour daucuns,, la condamnation était conditionnelle. V.^nsJero Berghe (D.-F.), conseilier com- nvunai a Rousbrugge-Haringhe Flandre occidentale). Du Bien Public Le fils de M. le bourgmestre a tiré le numéro 790. On peut considérer comme bon le numéro j 860. On assure que M. Braun, pour protester contre l'ignominie du remplacement, re- fusera de payer un remplacant a son fils, dont le numéro est franchement mauvais. Toutefois.nous ne donnons cette nouvelle que sous réserve. La loi qui permet aux parents delibe'rer leur fils du service militaire a beau être taxée d odieuse par nos chefs de familie libe'raux, ces chefs des familie ne se font pas faute de profiter de la loi. La grève Quelle singuliere grève On cesse le travail ici, on le reprend au charbonnage voisin. A la houillère Bonne-Espérance et a la Batterie oü le trait du matin était presque complet jeudi, il y a grève générale aujour- d'hui. Au charbonnage de l'Aumönier il y a nóo grévistes, a Sainte-Marguerite et a Espéran- ce en grève hier, le personnel est au complet ce matin. A Seraing, le situation ne s'est pas amé- liorée, on compte plusieurs certaines de chó- meurs. En revanche, les charbonnages de Montegnée, Herstal, Ans, etc. ont leur per sonnel au complet. Des réunions ont été tenues hier soir par I les houilleurs a Flémalle et a Beyne- Heusay. LIÉGE, 10 février. Le mouvement gréviste s'est accentué dans le bassin de Liége. Vendredi matin on comptait pour l'ensemble du bassin 5ooo chómeurs. Pour demain matin on s'attend a une nouvelle aggravation de la grève. (Havas.) Du Petit Journal Un malade, mourant presque, est trans porté dans un poste de police. Un prêtre peut-il être admis dans le local municipal pour administrer les derniers sacrements au moribond Telle est la question qui s'est posée bier, a Vincennes, entre le commissaire et un vi caire de la paroisse. Une dame étrangère a la localitc, fut frappe'e d'une attaque de paralysie, tandis qu elle assistait, a leglise, a une messe d en- terrement. On lui prodigua des soins et on la trans- porta au commissariat oü elle reste étendue sur un brancard, en attendant l'arrivée d'une voiture d'ambulance. Quelqu un courut chercherun prêtre pour donner les derniers sacrements a la pauvre femme, mais on avait compté sans le forma lisme administratif. Le commissaire de po lice refusa l'autorisation de laisser l'abbé venir exercer son ministère dans le poste, lieu essentiellement la'ique et neulre. Enfin, on trouva un biais la malade, ayant été frappe'e dans l eglise, le prêtre pouvait venir prendre de ses nouvelles et lui donner avec discrétion les seuours de la religion, SANS RIVAL POUR LE MENAGE Les drames du tirage au sort. Mercredi j soir, au cours d'une bagarre entre con sents, a Dadizeele, le domestique du négo- ciant Verfaille, Ch. Guyot, menacé d'un mauvais parti, s'est emparé d'une barre de fer et a assomme un de ses adversaires. La victime, un écangueur de Dadizeele, C- Malfait a été retrouvé le lendemain matin par de» pasgants, étendu en travers de la chaussée,a l'état de cadavre. Le parquet de Courtrai a fait une descente a Dadizeele. Le meurtrier est arrêté ainsi que, provisoirement, plusieurs des compa gnons de la victime. De Zandvoorde, prés Ypres. on signale uue rixe sanglante ou un consent H. Everaert, aidegarde-chasse, a joué du cou- teau, avec tant de rage qu'ii a grièvement blessé deux de ses compagnons, les frères Knockaert, dont l'un, gravement atteint, est en danger de mort et l'autre a le pouce coupé. Au cours de la lutte, un troisième conscrit de M. Devogele eut le pouce arra- ché par un coup de dents. A Langemarck, des consents s'amusaient a décrocber des chromos, ornant les murs d'un cabaret, lorsque le cabaretier, furieux, s'affaisa soudain sans vie aux pieds des jeunes gens subitement dégrisés. Le mal- heureux avait succombé a une embolie. A Meulebeke et a Pitthem on a également joué du couteau deux des victmies ont été administrées. Monsieur, vos remèdes sont excellents aussi, je vous prie de m'envoyer contre rem- boursement 10 boites de Pastilles Walthéry contre la toux et les maux de gorge, et i5 boites des Pilules purgatives Walthéry.Merci d'avance, Flore GAUTIER, cantatrice, a Lyon. La nomination de Mgr le prince de Croy a la cure décanale de Mons rappelle a un journal montois cette amusante anecdote a laquelle fut mêlé un parent du nouveau doyen. En 1865, vivait a Rome un artiste beige, qui, épris du paysage, était allé se nicher dans une masure absolument ruinée, située sur les hauteurs, non loin de la ville. Un jour, il apprit que deux de ses compatriotes allaient venir a Rome et que, sans doute, ils lui feraient visite. C'étaient deux nobles de haute lignée le prince de Croy et le due d Ursel. II lui était totalement impossible de les recevoir dans son nid d'aigle. II ne pouvait, de'cemment, les faire grimper cette montagne, escalier de ge'ant, qui donnait ac. cès a son chateau II avait quelques années que l'artiste nichait la-haut, il avait peint beaucoup et case' avantageusement pas mal de toiles. ff descendit de son pic, s'enquit du jour de I arrivée de ses deux compatriotes, loua en pleine ville un hotel énorme pour quarante- huit heures et attendit. II engagea des domes tiques et un cuisinier et des marmitons tout cela pour quarante huit heures, bien entendu. II lanca dans Rome cinquante in vitations a de hauts pers onnagcs.a des nobles, a des mécènes,a des artisjes. it des musiciens. II se fit tailler un habit, il c'°!-Jpa sa barbe, il laissa sa pipe... Le jour attendu arriva, avec l.-s deux visi teurs et les cinquante invités, avec le cuisinier et les laquais en livrée. 11 y eut un banquet splendide suivi d un bal éclatant, i! y eut une .orgie de vins fins et de mets délicats, il y eut d es fleurs partout et des massifs de verdure da us les salons, et puis, les quarante-huit heures écoulées et l orgie finie, il y eut une note de douze mille francs. Juste ma fortune! s'éclama joyeusement l'artiste. .Et il paya. Crois-tu qu'ils ont été royalement recus, mes princes de Belgique, dit-il au maïtre d'hótelj'ai l'idée d'avoir bien fait les choses. Les nobles visiteurs, en effet, avaient été enchantés. Et l'artiste, quittant son habit, regrimpa sur son pic et, rentré dans sa masure, il coiffa son large feutre et laissa croitre a nouveau sa barbe. II y resta plus de vingt ans, dans son nid d'aigle, le quittant parfois durant quel ques mois pour des excursions lointaines ou- des promenades dans les musées. La foudre n'y trouva jamais le peintre. 11 y fit beaucoup de toiles et un jour il y peignit un admirable Aratro Get artiste-la, c'était Antoine Bourlard. Metousisez plus. Je garantie la guérison du rhume et de la toux la plus opmatre eri deux jours au moyen du Sirop Defratere au goudroti décoloré et au baume de Tolu. Cost le pectoral le plus prompt, le nlussür et le plus agréable qui existe. C'est uu remède incomparable, mais faites bien •Hie' tion, demandez et exigez toujours le véritable Sirop Depratere. Prix; 2 fr. la bouteille. La traitement re»ientè0.10 centimes par jour. 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Meenen- straat. Tot heden is niemand er in gelukt doelmatiger* pillen uit te vinden dan de oude gekende reme die van Dr JMORTFN. Damon en Jufvrouwen door het gebruik dezer regelende en verzuivorende pillen, kennen noch pijnen noch achterblijvende stonden meer. Uit- slu te ijk bereid met plantenextrakten zfjn D' Mortinspillen onschadelijk en herstellen altijd zonder gevaar de abnormaal achtergeblevene stonden, zelfs na verscheidene maanoen. 4 10 fr. de heele en 3.10 fr. de halve doos. Hoofddepot. Apotheker J. De Praeter, Reel- dekensstraat, 23, Antwerpen. - Te Yner, bij M. Libotte, Apotheker, Boomgaardstraat. -

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1905 | | pagina 2