La basilique nationale
de Koekelberg
La loi sur le divorce.
Réception de M. Gebhart
a l'académie
Lc rond de euirisme libéral
Mort de M. Berten
Cinématographie
Administration
des ponls et chausséd
Ca et Ia
Faits divers
Reunion du comité provincial de la
Flandre Occidentale
Samedi dernier fut constitué a Bruges le
comité Westflamaud de la Basilique natio
nale du Sacré Coeur de Koekelberg.
A la réunion, convoqué au local du Cercle
catholique, assistaient outre le U. R. Delou
che, supérieur des Oblats a Anvers, das
notabilités catholiques de toute la province,
qui étaientaccourues a 1'appel du comité
central pour apporter a cette oeuvre Jgj
éminemment religieuse et nationale, le,,ur
concours dévoué et enthousiaste.
Le vénéré supérieur des Oblats jjfrit
la
parole pour exposer ies circonstan/öfeg dans
lesquelles l'oeuvre nouvelle se prégentait.
On sait que le projet futfcomju il y a
quelque deux ans par notre s/ouverain, peu
de temps après la mort de la 'reine. Le vccu
du roi est que tous ses sujets participent a
lédificatiou de ce temple de la reconnasi-
sance nationale.
Certaines difficultés d'ordre administra-
tifont apporté jusqu'ici quelque retard a
la mise en exécution du dessein royal.
L'emplacement choisi, le plateau de Koe
kelberg avait été primitivement destine a
1 érecuon d un vaste Panthéon national. Ge
premier projet ayant re§u la sanction des
autorités aüministratives, voire ü'un arrêté
royal, il s est agi d abord de faire rapporter
cette première détermination, puis de lui
substituer la nouvelle entreprise.
On con^oit que la chose ait pris quelque
temps. Le recrutement des fonds nécessaires
a 1 edification d un édiüce de cette impor
tance nécessite divers rouages.
11 s'est d'abord constitué un comité cen
tral composé de dix-huit personnes et
présidé par le comte de Bergeyck. Le
comité supéiieur décida 1 instai.ation d
comités provinciaux. Ges dernieis sont en
pleine voie d organisation dans chaque
diocèse sous le haut patronage do NN: SS.
les évêques.
Les comités provinciaux seront constitués
avant le prochaiu carême ils se subdivide-
ront en sous comités locaux chargés de
recueiilir les offraudes.
Des estimations établies sur avis conforme
des autorités les plus compétentes permet-
tent d évaluer a quatre millions de francs
le coüt total du gros oeuvre de la basilique.
Ce chiffre n'a absolument rien d'effrayant
si l'on se rappelle que plusieurs construc
tions ont coüté de quarante a cinquante
millions et que le* seules fondations d'un
édiüce similaire ont englouti duuze millions.
Le It. P. Delouche estime qu'il sera rela-
tivement aisé de recueiilir les fonds sans
nuire aux oeuvres existantes.
II suffit que la petite moitié de la popula
tion beige se cotise a raison de 2ü centimes
par année et par personne pour assurer en
moins de dix ans le parachêvement de
l'oeuvre. L'opinionpubliqueparalt excellem-
ment disposée. Le P. Delouche escompte le
concours de la presse. Le savant oblat
entre ensuite dans des détails sur 1'archi
tecture de la basilique. Nousy reviendrons
dans un prochain numéro. Notons que les
plans en seront rendus définitifs d'ici trois
semaincs et qu'ils seront a partir de cette
date vulgariss a profusion par l'image.
Après l'allocution du sympathique
orateur, on procéda a la constitution du
comité provincial dont M. le baron du
Crombrugghe voulut bien accepter la
presidenoe. Puis l'assemblée se dispersa
sous la promesse formelle que chacun, dans
sa sphere, mettrait sans retard la main a
l'oeuvre pour assurer le succès de cette
noble conception, et que l année jubilaire
qui commence verrait ia pose de la pre
mière pierre du monument de la reconnais
sance nationale du peuple beige au Sacré
Coeur de Jésus.
vérités fond» amentales trop souvent oubliées
dune part, Ij'que l'oeuvre de l'éducation em-
br.issee dar«s son ensemble est avant tout une
ceuvre mor»a]e qUj par pesprit doit arriver au
coeur; d aujl,re partj qUe je tempS ej 1'effort en
sont les é\êgmenls nécessaires et les indispen-
sables cotFjqjjjQng
VotreACOnfrère recueillaiten son auteur bon
nombr^ je maximes savoureuses, celle-si, par
exemfpie; qUe «Fintelligence des jeunes gens
pas un vase a remplir, mais un ioyer
faut échauffer.» Admirable pensee, dont
'ecommande la me'ditation aux implacables
pédagogues.qui aggraventsans cesse l'une de
nos grandes misères nationales: le baccalau-
re'at.
Hélas! o Plutarque, chez nous les vases
sont pleins, il de'bordent, et malgre' les cris
des pères de families et les supplications des
mères, sur la tête innocente de nos éphébes
pleuvent toujours des cataractes de program
mes, sans trève, sans raison, sans miséricor-
de.
M. Gebhart parle ensuite trés longuement
des ouvrages de M. Gréard sur Mme de
Maintenon, sur l'enseignement des femmes,
sur Abélard et Helo'ise, sur ses anciens con
frères de l'Ecole normale, Sarcey et Prévost-
Paradol, et enfin de la Sorbonne, dont il a
fait une remarquable monograpbie.
Dans sa re'ponse, M. Paul Hervieu fait un
vif éloge du récipiendaire.
Le Moniteur de ce jour publie le texte de
la loi modifiant la procédure en matière de
divorce. Dans deux mois, la loi votée le 18
janvier par laChambre et le 8 février par la
Sénat, sera done obligatoire et les trop nom
breux intéressés en vanteront les bienfaits.
Car il est incontestable que la modification
apportée a Fart. 250 du code civil s'imposait
a l'égal dunenécessité lamajoritédu corps
législatif a su le comprendre et il n'y a
qu'une voix parmi les gens compétents pour
la féliciter.
S n l'égoisme manchestérien et le
sectarisme libéralo socialiste se sont efforcés
de représenter le projet de loi sur le divorce
sous des dehors confessionnels et notable-
ment suspects de cléricalisme.
Mais le bon sens et la froide logique ont
mis a nu et déjoué les manoeuvres de nos
adversaires historiques. Des hommes politi
ques de toutes les opinions ont proclamé
l'excellence de la loi et e'est ainsi qu'on a
vu notamment M. Picard se rallier au pro
jet, mettant ainsi a néant les attaques de la
presse ma^onnique de Vandervelde, Fur-
némont, etc.
On a dit, s'est écrié M. Picard dans la
séance mémorable du 8 février au Sénat, on
a dit que la loi a pour but de réduire le
nombre de divorces, paree que l'Eglise con-
damne le divorce. Eü bien nous sommes
tous d'accord pour dire que le divorce est
un mal, pour regretter les funestes consé.
quences du divorce. Faut-il s'abstenir de
légiférer paree que la loi s'accorde en cer
tains points avec les doctrines de l'Eglise
A ce compte la, on devrait combattre beau-
coup de lois. Faut-il par exemple repousser
le repos dominical, parce que l'Eglise or-
donne de sanctifier le jour du Seigneur
Non J'ai assez d'indépendance pour me
mettre au-dessus des mesquines questions
politiques. Je voterai la loi avec la droite.
Ce discours sensationnel fait justice des
attaques de la presse gueuse et constitué un
nouvel hommage a Fadre»se du gouverne
ment catholique qui a pris l'initiative de la
loi promulguée a la date rle ce jour.
Hier après-midi a eu lieu a l'Acade'mie
francaise, pre'side'e par M. Paul Hervieu, la
réception solennelle de M. Emile Gebhart,
élu pour occuper le fauteuil devenu vacant
par suite de la mort de M. Gre'ard.
Dans son discours, M. Gebhart trace un
trés beau portrait de son prédécesseur
C'était, dit-il, un lettré de race, essentielle-
ment classique,nourri de Platon,de Se'nèque,
de Montaigne et des maitres de Port-Royal.
Cicéron l'eüt accueilli aux entretiens philoso-
phiques de Tusculum. Horace l'eüt convié
aux modestes soupers de sa villa Tiburtine.
Le bon Rollin l'eüt choisi comme coadjuteur
avec succession.
M. Gebhart parle de l'oeuvre littéraire et
morale de M. Gréard, notamment de son
ouvrage sur Plutarque
Plutarque, dit-il, avait écrit sur 1 education
trois ouvrages oü parait ce goüt de la mesure
qui fut un trait distinctif du génie grec. 11 y
mettait en lumière, dit M. Gréard, ces deux
Nul n'ignore que la Chronique a des
acces de franchise et de sincérité redoutables
pour ses amis. Ceux ci viennent de subir
une nouvelle et rude alerte a la lecture de
l'histoire <t du gril et du dragon que conté
l'organe libéral et qui met en cause certains
fonctionnaires supérieurs de l'administration
des chemins de fer. Le secrétaire général M.
Ramaekers, notamment, y est portraicturé
sous un jour qui ne le flatte guère et il va
sans dire que ses collègues, les gros ronds de
cuir de l'administraaation, bénéficient des
railleuses richesses de la palette
C'était, raconte la Chroniqueau cours de
l'une des excursions du train baladeur
qui transporte tous les jeudis moyennant
de gros frais de déplacementM. le secré
taire général Ramaekers, et de hauts fonc
tionnaires aux points du réseau oü 1 inter
vention de leur capacités transcendantes est
nécessaire. Cette fois, au grand dommage de
leurs porte monnaie,le voyage avait eu lieu a
pied, car il s'agissait d'examiner, en chemi-
nant de la gare du Nord a la rue des Palais,
comment on pourrait se tirer de 1 epouvanta-
ble guêpier dans lequel on se trouvait.
Autour de la tête dodelinante du secretaire
général se pressaient les grosses legumes
les trois directeurs du groupe de Bruxelles-
Nord et quantité de chefs de sections. Les
cerveaux étaient tendus; les réflections deve-
naient rares on laissait discourir le grand
chef et la solution n'apparaissait guère. Timi-
dement, d'un point du groupe, sans que 1 on
süt au juste par quelle bouche il fut proféré,
partit le mot gril et du coup tout le
monde se trouva d'acord. Oui, c'était bien le
gril i) qui devait sauver la situation. La
solution fut adoptée avec duutant plus
d'enthousiasme, que la plupart de ceux qui
Fadmirent ne savaient que trés vaguement
ou même pas du tout ce qu'étuit le gril
en général, ni ce que serait le gril a
Bruxelles Nord.
Pendant les premières, semaines qui sui-
virent cette parlotte mémorable, on respira
alaisedans les bureaux groupe's autour de
la gare de Bruxelles Nord et dans le vaste
immeuble de la rue de Louvain. On tenait
la solution, et comme le procés verbal de la
réunion ne désignait pas en termes précis
quel en était 1 auteur, chacun s'en attribua le
mérite.nils pataugeaient. Je leur ai démontré
queseul le «gril» peur nous tirer d affaire d
Cela s'affirmait a 1 exposition, a la Traduc
tion, aux voies et Travaux, par chacun des
chefs de section.
Le «gril» fut done placé. II donna les
beaux résultais que 1 on connait. Aujourd'hui
l'inventeur nu «gril» est devenu introuvable.
Lorsqu'on dit aux directeurs du groupe de
Bruxelles Nord qu'ils ont agi avec une légè-
reté impardonnable en faisant l'essai d'un
système inconnu en Belgique dans une gare
a trafic intense et a dimensions réduites
comme celle du Nord, ils répondent que
l'application en a été voulu par les admi
nistrateurs. Quand on s'adresse rue de Lou-
vin et qu on parle de la responsabilité de
l'administration centrale Mais l'admi
nistration des voies et travaux n y est pour
rien, le «gril», eest l'affaire de Ramaekers!
Heureusement que depuis la«Journe'edu
maximum que la Chronique a racontée
dans ses détails, le secrétariat général est
atteint du plus radical mutisme.
C'est trés beau, peut être. Mais une
réflexion s'impose.Si ces hauts fonctionnaires
qui passent généralement leur temps a gater
le métier sont réellement a ce point encom-
brants, pourquoi la Clironique nexige t elle
pas leur mise a pied et leur remplacement
par des auxiliaires moins imbus de secta
risme et plus soucieux des interets publics?
Libéralisme et mistère.
Mercredi est décédé a Poperinghe, J
j; a, l'age de 93 ans, M. Félix Berten,
Niancien Bourgmestre, ancien membreM
de la Chambre des Représentants.
fój M. Berten fut nommé Echevin de sa'§
iR|ville natale en 1848. II conserva ces
Mfonctions jusqu'en 1868.
II En 1871 il succéda a M. Charles
t||Van Renynghe, en sa double qualité
de Bourgmestre et de Député.
En 1896, il ne se laissa plus repré
senter pour la Chambre,a cause de son
grand age mais il conserva ses fonc-
jtions de Bourgmestre.jusqu'il y a deux
[ans.
M. Berten a rendu de réels servicesj
a la ville de Poperinghe et a Far
rondissement d'Ypres. II était officieij
de l'ordre de Léopold et décoré de la|
croix civique de lr" classe.
Ses funérailles auront lieu Mardil
|prochain, a 10 1/2 heures.
Rcconstitution de l'assassinat du
duo Serge
D'un Journal de Paris
Peuple, on te trompe On vous trompe,
vous qui, tout frissonnants d'orreur et de
curiosité, regardez sur la toile lumineuse
d'un cinématographe vivre et mourir les ac
teurs des grands drames modernes. II n'y a
la que mensonge et artifice. J en ai eu hier
la preuve.
J'ai vu tuer le grand due Serge de Russie,
ct cela ne fit point tressaillir mes nerfs, car je
savais que 1 héroïque meurtrier a pour cou-
tume de répondre au nom de Coco et son
eomplice a celui de Bébert.
Ces messieurs font partie de la figuration
d'une grande maison de Vincennes, dont la
spécialité consiste a reconstituer, grace au
cinématographe, des scènes d'actualité. On
ne peut croire quel matériel compliqué,quels
soins, quelle inge'niosité exige unesemblable
entreprise.
Hier done, j'e'tais a Vincennes dés le ma-
tin. Dans un immense atelier, d'étranges
individus, vêtus de lourdes bottes et coiHA
de bonnets de fourrure, s'agitaient devantt
sombre décor. Nous étions dans le cabin
des conjures. M. Lucien Nouguet, chef
figuration, indiquait a ses hommes avec K
précision merveilleuse les attitudes nécess;
res. Et, lorsque l'appareil cinematography
grinca, on n eut pu s'imaginer que Bék
avait dans la vie une preoccupation pf
fréquente que celle de remplir de clous U(
boite de conserve la bombe.
Cependant les figurants revêtaient let],
costumes. Et je vis que, soucieux de vrj
semblance, M Nouguet avait investi du ró;
de grand due un homme aux manières a
fois hautaines et cavalières et qui portait nv
node avec aisance. line perdit rien de,,
dignite' I orsqu'on lui barbouilla les joues
vernis pour y coller une fausse barbe, et t
fléchit point sous le poids d'un casque sti
monté de 1 aigle double.
La voiiure arriva, trainee par deux cotii
siers peu fringants. Par- la portière, on ape'
cevait le casque brillant du grand dui
Soudain, l'e'quipage s'arrêta. Le grand dt
sc pencha un peu hors de la portière pot
s'informer C est alors que Coco se précipitsl
lancant une botte pleine de clous sous Is
pieds des chevaux. L'opérateur interromp,
le fonctionnement du cinématographe. II r,
remit l'appareil en mouvement qu'au m;
ment oü Ion alluma la poudre destinée
entourer la scène de fume'e Nouvel arrêtd.
du cinématographe. La voiture disparait.
sa place, on dispose de vieux essieux dt
roues brisées, une lanterne, mille chose
encore, tandis que les décorateurs peignei
des lézardes sur les murs du monument t
dessinent de longues cassures sur les vitres,
Comme il faut que les débris d'une expli.
sion retombeut, des hommes juchés sous i
toit laissent, a un signal donné, tomber 4
vieux sacs, des coussins, etc... Encore un
pelliculedu cinématographe impressionnée,
C'est en rapprochant ces pellicules qu'oj
donnera 1 illusion de la re'alité. Enfin, a<
milieu des objets e'pars, le meurtrier vient s!
coucher, la face convulsée. Les gendarme
la foule, les soldats le saisissent. Coco es
vigoureux aussi est il destiné a recevoir k*
horions. Pour la vraisemblance, il faut rest
ter. II résista si bien que sa chemise t
souffrit fort et qu'il recut sur l'oeil un coc
de poing appliqué par un main experts
Mais il ne s'en facha pas. Chacun son métie:
Un arrêtd Royal du 6 février 190;
a approuvé la deliberation par laquell
le Conseil Communal d'Ypres 10 cèdi
a l'Etat (a rue Gustave de Stuers e
le Boulevard Malou, en cel te ville
2° incorpore dans la voirie nrbaiflf
la rue du Temple, la rue de la Station
la partie de 1 route de Rousbruggi
a Ypres comprise eutre la rue Jutó
Capron et la stat ion d'Yp. es, la parlii
de la route d'Elsendamme comprist,
entre le Chateau d'eau et la route dl
Rousbrugge, ainsi que la partie de Is
voirie de l'Etat comprise entre Fan-
cienne porte de Dixmude et la roult
provinciale d'Ypres a Thourout.
Le Journal de Bruxelles annonce a
matin que le Roi vient de nommer notaire
dans les Flandres a Nieuport, M. Perlau
a Alveringhem, M. Verdievel, notaire i
Oostvleteren; a Oostvlcteren, M. Simpelaere
Taveirne, de Ruddervoorde, qui dans de
circonstances si mystérieuses a été bless
d'un coup de feu dans la nuit de mardi
mercredi dernier, a expiré hier sans avoi
recouvert l'usage de la parole. II était Sgf
d'un quarantaine d'années et, comme noti:
l'avons dit déja, père de dix enfants.
La justice croit se trouver en présence
d'un drame de braconnage. Taveirne avail
la reputation de se livrer de temps a autre
au braconnage. D'après les declarations de si
femme, il était sorti mardi soir a io i/'a h,:
pour rentrer vers 4 heures du matin. Les
vêtements qu'il a portés cette nuit, ^étaient
tache's de sang et de boue.
L'hypothèse d'un suicide doit être écartée.
D'autre part, il est presque inadmissible:
que Taveirne, mortellement bles&é, ait pc
regagner de ses propres forces son domicile,
comme l'a déclaré sa femme.
Le parquet, qui poursuit activement ses
investigations, a ordonné l'autopsie do
cadavre.
Si l'on écarté l'hypothèse d'une rencontre
entre braconniers et gardes chasse, car il
est inadmissible que ceux ci ne se seraient;
par fait connaftre a moins qu'ils n'eussenit
tiré, sans provocation de la part des braconq
niers Ion se trouve devant celle d'unej
rencontre tragique entre deux partis de bra-
conniers, qui, se croyant surpris par des
gardes ou des gendarmes, se seront mutuel'l