Smisse La guerre Russo-Japonaise L'inventeur des fiches Esperances et projets du libéralisme. Consei! Communal BIBLIOTHEQUES Comines-Belgique Fanfare Royale Les blesses d'extrêrae-orient L'accide|nt du Sinipl on Les bruits de paix Un engagement général Y1LLL D'Y Pil ES publique et populaire de Ia ville d'Ypres Afin de nous y encourager, daigne Votre Sainteté étendre sa paternelle bénédiction sur notre Association, ses membres et leurs families, sur les zélateurs de notre oeuvre et sur nos souscripteurs.dont nousVous deman- dons, Trés Saint Père.de bénir en particulier toutes les intentions. De Votre Sainteté les fils soumis et dévoués, Pour l'Association des Journalistes catholiques de Belgique Les Vice-Presidents JULES MOULINASSE. GUSTAVE SOMVILLE. Le Trésorier FRANZ DE CEUSTER. Le Président VICTOR DELVAUX. Le Secrétaire LÉON MALLIÉ. Japonais sont en train de den. (Sous réserves, les r* chinoise étant trés sujettej ^bombarder Mouk- 'ouvelles de source a caution.) St Pétersbourg, 24 février. Le rapport que vient de publier le docteur Koslowski, membre du corps médical de Kharbine, sur la fagon dont ont éte' traités les blessés russes après la bataille du Chaho, provoque une profonde indignation parmi toutes les classes de la population. Voici les terribles accusations que lance le docteur Koslowski contre l'administration militaire russe: L'évacuation des blessés russes provenant de la bataille du Cbaho a duré deux semaines, au milieu d'une tempête de neige et de quatorze degrés de froid. Trois mille blessés seulement furent trans- portés dans les wagons d'ambulance trente mille autres furent entassés dans des wagons a marchandises, sommairement calfeutrés. I.,es blessés et les malades ne possédaient pas de vêtements chauds, et par suite du manque de poêles, les wagons n'étaient pas chauffés. La plupart des malheureux blessés, grelot- tant de froid et affamés, étaient prive's de tout secours médical. Beaucoup de soldats durent être amputés dun bras ou d'une jambe gelés en cours de route. Dans un train, tous les blessés, sans exception, eurent un ou plusieurs membres gelés, qui durent être amputés. Pourcomble de malheur, les malades et les blessés ne purent être transportés immédiatement dans les hopitaux et restèrent quarante huit heu- res durant sans nouriture chaude, par suite d'un défaut dans l'organisation de 1 inten dance. Seules les stations sanitaires organisées par les zemstvos fonctionnaient d'une ma- nière satistaisante. C'est ainsi que la station de Charkow, a distribué plus de 77,000 portions de mets chauds. Lorsque finalement les trains de blessés arrivèrent a Kharbine, on y manquait de porteurs et de civières, et les malheureux soldats furent obligés de rester plusieurs jours encore dans leurs wagons non chauf fés. Dés le mois d'aoüt, le corps médical de Kharbine déclarait que l'organisation du service sanitaire e'tait défectueuse et re'cla- mait des modifications, mais sa demande resta sans effet. Ou sc rappeltój qUe je 24 février après le percement du^nne)) ies ingénieurs de 1 en- treprise Banpdau^ avec plusieurs invités étaient enLjr/és dans le tunnel par train spé cial, maisf avaient dü rebrousser cliemin, asphyxias pai. l'abondance des gaz délétères accumfuiés dans ia partie de la gaierie oü ils^étaient engages. Ce malencontreux essai, qui coüta la vie l'ingénieur Grassi, vient de faire une autre victime. Son collègue, M.Bianco, gravement atteint, mais que Ion avait espéré sauver encore, est mort avant-kier soir, a 9 1/2 h. des suites de ce même accident. Paris, 27 février. L'interpellation du député Berry, relative aux dénonciations du capitaine Mollin sera jointe a la discussion du budget de la guerre. Le ministre de la guerre a demandé des explications au général Percin, qui dans son rapport au ministre, déclare que le véritable inventeur des fiches est M. Brisson. Londres, 27 février. Plusieurs jour- naux publient la dépêche suivante de Tokio, 25 Le comte Katsura, président du conseil, dans une conférence aux gouverneurs, a affirmé la re'solution du Japon de poursui- vre la campagne avec la dernière vigueur. On télégraphie de New-York au Standard le 26 M. Takahira, ministre du Japon, déclare que ni le Japon ni lui ne sont engagés dans des négociations de paix de même il dément que le sens de l'entretien personnel qu'il a eu avec M. Roosevelt ait éte' télégraphie'a St Pétersbourg. Suivant des informations de source chi noise, un engagement général est en cours tout de long de la ligne. Le combat le plus important se produit sur la droite japonaise. Sur ce point, le général Kuroki est lancé loin vers le nord. II menace de broyer l'arrière des Russes sur le chemin de fer. Une force spéciale serait en marche venant du nord-est. F.lle se dirigerait contre les communications par chemin de fer avec Vladivostock. Les pieces de 11 pouces des La Réforme écrivait le 22 février 1904: Ah sans doute,si les cléricaux ont l'inqua- lifiable prétention de pratiquer sincèrement la liberté de Penseignementd avènement d'un gouvernement libéral réservera d'amères dé- sillusions, et le premier devoir du gouverne ment nouveau sera de porter la cognée dans l'organisation scolaire actuelle. Pas une de ces lois néfastes qu'on a l'audace de mettre sous le patronage d'une Constitution,qu'elles violent ouvertement, ne restera debout. Ce sera un balayage, une lessive dans toutes les régies de l'art et si le gouvernement nouveau y manquait,il n'auraitpas de raison d'etre.» Le journal radical lait allusion a l'ensei- gnement obligatoire et a la neutralitéabsolue de l'école publique. C'est la grande question que le corps électoral aura a résoudre bientót. Mais a cöté d'elle, il y a des points secondai- res qu'il importe également de mettre a la lumière et dont il faut montrer le caractère vexatoire. Quelles mesures les libéraux pren- dront-ils pour assurer la la'icité complete de l'enseignement officiel Dans le Ralliement du 24 février 1904, un émule de Combes, M. Paul Janson, nous apprend qu'on enlèvera aux petites commu nes la direction de leur enseignement. Voici comment il s'exprime: Précisément paree qu'elle doit être pu blique, accessible a tous, l'instruction publi que a tous les degrés ne peut pas être confes- sionnelle. L'intérêt général qui s'y rattache est si considérable qu'il faut désirer que l'appréci- ation de celui-ci et les moyens d'y donner satisfaction ne soient pas laisse's a la discré- tion des communes de minime importance. Ce serait a coup sur une réforme dont l'expérience du passé a montré la ne'cessité et la légitimité que cellequi dans les communes d'une population en dessous d'un chiffre déterminé, investirait l'Etat seul de la mis sion de pourvoir aux frais et a l'organisation de l'instruction publique. Les petites communes seront done soumi- ses a un régime d'exception, placées sous la tutelle de l'Etat. Pourquoi? Généralement les catholiques y forment une e'crasante majorité, et l'administration communale pourrait opposer une certaine résistance a la réalisation du plan des libé raux, contrecarrer les projets des athées. On veut briser tout obstacle. L'absence de tout enseignement religieux ne suffit pas aux fa- meux protagonistes de la liberté de conscien ce; il faut encore quelécole se dresse en face de 1 Eg li se pour détruire ce que celled s'effor- ce d'édifier. Les grands centres ont donné des gages satisfaisants de leur «anti-cléricalisme» étroit, de leur haine sectaire. Rien n'est a craindre de leur part; on peut leur laisser toute latitude, toute liberté d action Le régime de demain ne s'accommodera pas non plus du droit des communes de nommer les instituteurs ni de la liberté de ce choix. L'Etat, nous citons toujours M. Janson, organisateur de l'instruction publique a com- me conséquence de cette mission le devoir de former lui-même le personnel qui doit sy consacrer, et le droit incontestable de n'in- vestir des fonctions d'instituteur ou de profVs- seur que ceux qui ont acquis dans ses écoles normales et sous sa direction exclusive les aptitudes morales et professionnelles re- quises pour la mission si haute qui leur est confie'e. L'instituteur dans les petites communes deviendra fonctionnaire de l'Etat. Ne doit-il pas, dans sa mission antireligieuse, être complètement indépendant des pouvoirs lo- caux? Oserait il se livrer a son enthousiasme s'il avait un compte a rendre de ses actes a ceux qui en auraient été témoins? La liberté du choix aura vécu également. Ceux qui portent l'estampille de I Etat seront seuls nommés dans les écoles officielies, car seuls il seront émancipés, grace a un séjour prolongé dans les établissements choisis oü règnera le rationalisme le plus pur. Le futur instituteur doit y préparer son apostolat laïque, j fourbir ses armes pour combattre l'ignorance et la stuperstition répandues autour da lui 1 Sürs de leur instituteur, les libéraux n'ont pas a craindre que l'école ne réponde pas a leur attente. Séance publique du conseil communal du samedi, 4 mars 1905, a 5 heures du soir. ORDRE DU JOUR; Ordonnance circulation de conscrits. Reglement et taxe sur le jeu d'orgues etc. Harmonie communale compte 1904. Fabrique d'Eglise St Martin budget 1905. Hospices civils vente de rentes beiges. Sport-hippique demande de subside. Messageries service entre Bevereu et Ypres. Liste des ouvrages entrés pendant le mois de Janvier et Février 1905. Les ouvrages marqués d un d'achats, les autres de dons. proviennent J. Boillot-Robert. - Leopold II et le Congo. Anvers, Pauwels, s. d. in-8°. Bibliotheca belgica. Livrons t 56,157 et 158. Annales de la Société zoologique et mala- cologique de Belg. T. 38. Brux., Weissen- bruch, 1904 in-8°. Prof. Dr G. Verriest. Over de grond slagen van het rythmisch woord. Bussum, Van Dishoeck, 1904; in-8°. Biographie nationale. T. 18. ier fasCi Brux., Bruylant, 1904; in-8®. Am. Joos. Waasch idioticon. S.-Z. St-Niklaas, Strybol in 8°. Insl' archéologique de Luxemb. Annales. T. 39. Arlon, Poncin, 1904 in-8®. Alb. Biebuyck. Le régime le'gal de la personnification civile en Hollande. Ypres Callewaert, .9o5 in-8®. (Hommage de 1 auteur). BuF" et mém. de la Société d'anthropologie de Brux. T. 20, 21 et 22. Brux., Hayez 1904 3 vol. in-8°. Roegiers. - Het hospitaal van O. L. V te Aalst. Aalst, Vernimmen, 1902-3; 2 vol. in 8°. A. Wauters. - Table chron. des chartes et diplömes imprimés concernant l'histoire de la Belg. T. ,0. Brux., Hayez, ,904 ln-4®. Berten. Coutumes des pays et COmté de Flandre. T. 9. Brux., Goemaere, ,904- 2 vol. in-40. Congres national des architectes beiges 1904- Louvain, Ickx, 1904 Teirlinck. Zuid-Oostvlaandersch idio ticon. i°deel. Gent, Siffer, igo5 in-|°. Ghesquiere. Kinderspelen uit Vlaamsch België. ic deel. Gent, Siffer, i9o5 in-8®. Inscriptions fun. et mon. de la province d'Anvers. 154e livron. Schrader. L'année cartographiqUe Paris, Hachette, 1904 in-f®. V" B. de Jonghe. Un denier noir frappé a Ypres par Gui de Dampierre, comte de Fl. Brux., Goemaere, 190J br. in-8° (Don du biblre;. J. B. Dugardyn. Le geai pare' des plumes du paon. A propos de l'expos. des primitifs francais. Brux., 1904; br. in-40 (Don de l'auteur'. Onze Kunst. 1904. Antw., Buschman 2 vol. in-40. Ris Paquot. Dictionnaire encyclopé- dique des marques et monogrammes. Paris Laurens, s. d. 2 vol. in-40. Almanach royal. 1904. Brux., Guvot in 8®. J Annales du Comité flamand de France. T. 27. Lille, Ducoulombier, 1904 in 8®. Communiqué in-t Dimancke, a 5 h. 1/2 du soir, a eu lieu, clans la grande salie du Patronage, le con- ceit offert par la société «L'union musicale a ses nombreux membres konoraires. Un public des plus «select», accouru même des villes voisines, se pressait dans la salie malkeureusement trop petite. Le délicieux imprimé donnant le pro- gramme de la soiree, véritable bijou de litkogravure.sorti des ateliers de M. Maurice Butin a Comines France, fuisait présager 1 audition d'artistes de ckoix et d'oeuvres remarquables. L'espérance n'a pas été dégue et, il faut le dire a l'honneur des dilettanti que sont ces MM. placés a la tête de l'Union musi cale ce concert a été un véritable régal pour les amateurs de musique. On a vigoureusement applaudi la maëstro avec laquelle la pkalange artistique qu'est la philkarmonie l'Union musicale sous 1 habile direction de son chef M. Traens a iuterprêté l'ouverture Le cid» de Massenet et la grande valse de Volstedt La violette des bois Une mention spéciale a MM. Van Egroo et M.Vlaeminck, violoniste et violonceliiste, lauréat et l«r prix du conservatoire de Bru- xelles, pour la parfaife execution de divers morceaux des grands maitres. Le sympatbique M Wibaut, baryton solo des Crick-Sick de Tourcoing, dont la réputation nest plus a faire, a obtenu un trés gros succès. A noter tout particulière- ment la troupe remarquable comprenant la section dramatique du Patronage, dans sou intermède Les Brigands invisibles les f'rères Ludovic, duettistes bien connus| M. Vanboutte, pianiste, 1" prix du conser vatoire de Maliues et le quatuor des jeunes artistes Yprois, clarinettistas. Les uns et les autres ont été tres applau dis. Lief, soiree charmante et digne en tous points du public cboisi et se composant des principales families de Comines. MM. les membres du clergé rehaussaient ia fete de leur présence. Le grand concert de Dimanche dernier a pleinement réussi et marquera dans les an nales musicales déja si brillantes de notre chere cité. Dans la soirée la ville présentait une ani mation extraordinaire un public nombreux et choisi se dingeait vers la Salie Iweins tandis qu'une file interminable dëquipages y conduisaient les membres konoraires et leurs families. L imposante réunion des Messieurs en babit noir et des Dames en riche toilette offrait un superbe coup d'oeil et formait reellement une belle salie Elle était presidee par M. le sénateur baron de Vinck president de la Faufare Royale, entouré dé nréskieUrMn0!aert' 'i0UrSmestre-député, le piesident d honneur Struye et Van den Boo- gaerde, échevins, le vice-président Iweins Veckkoutte, conseiller provincial, le pré sident de 1 Harmonie Communale Fraeijs,

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1905 | | pagina 2