FUMEURS! CERCLE QATH0LIQUE Deux Citoyens Conférences Les habitations a bon marehé LA GUERBE Désastre Russe Fails divers LE THERMOGENE G u wel ij Lsaf omligt ngen iiótel-Restaurant OÜ l'amour est le seul sentiment, chez Shakespeare toutes les passions, qui agitent le coeur de l'homme, trouvent leur place. A cöté d'images éclatantes et justes, de couplets éloquents et profonds, on trouve égaiement des alliages de mots d une super be audace, des traits de nature pris sur le vif, qui font penser aux réalistes. Quelle peut être sa philosophic Quelle peut être la conclusion de tant de choses si diverses et si disparates Quoi qu'on ait dit, Shakespeare n est pas un pessimiste. Décrivant, il est vrai, jus- qu'aux scélératesses, il n'est pas non plus un naturalistc. C est plutot un réaliste, maïs pas comme nos réalistes modernes, qui igno- rent le coeur de l'homme, mais le réaliste du monde intérieur. II a des affinités avec le romantisme et possède au plus haut point le genie classi* que. Shakespeare est un horame des plus sin gulier et vraiment extraordinaire. L'histoire de la rencontre de Léopold II le Batisseur avec M. Edmond Picard, au pla teau de Scheut, fait le tour de la presse étrangère. Au fond de son ame de prolétaire, le sénateur socialiste doit se féliciter de ce succes. Le Hoi lui-même ne manquera pas de tire dans sa barbe de fleuve quand il lira qu'il a forcé le cber Monsieur Picard a laisser les «Sire» et les Majesté dans lesquels il s'embrouillait, pour l'appeler «citoyen» tout court. Ce n'est d'ailleurs pas le premier tour que notre spirituel souverain joue au spirituel sénateur. L'an dernier, l'ayant rencontré dans la forêt de Groenendael, oii le roi projette des travaux grandioses, il lui demanda de monter dans son automobile. Je rentre a Bruxelles, lui dit le souve rain. Je vous ramènerai chez vous. Le citoyen Picard accepta. Lorsqu'on fut arrivé au faubourg, il s'étonna de voir que le chauffeur, loin de se diriger vers la rue Ducale oü il habite un petit hötel tout rempli de trésors artistiques, prenait par les rues les plus popnlaires de la ville basse. Tout a coup l'automobile s'arrêta court... devant la Maison du Peuple I Yous voici arrivé chez vous, mon cher sénateur 1 M. A. Verhaeghe se propose de donner une série de cinq Conférences a la Salle Iweins. Ces Conferences seront purement littérai- res. Elles auront pour sujet trois des principales pieces de Chakespeare, Hamlet d'abord, le Roi Lear ensuite, le Marchand de Venise enfin. Elles tenteront de faire revivre devant nous ces chefs-d'oeuvre et de inettre ainsi en une pleine lumière la merveilleuse originalité du génie de Shakespeare. La durée des conférences ne dépassera pas une heure. La première aura lieu le Jeudi 16, et les autres, s'il a la bonne fortune de mériter notre approbation, les Jeudi 23 et 30 Mars, 6 et 13 Avril, a 8 heures du soir. Les cartes valables pour une familie et pour la série compléte des cinq Conférences seront au prix de 10 fr.; les cartes person- nelles donnant entrée a une conférence coüteront 3 fr. Après la lre Conférence le3 cartes personnelles pourront être échangées contre une carte de série et de familie moyennant l'appoint de 7 fr. On peut se procurer des cartes chez M. Callewaert, imprimeur, rue au Beurre, et a l'entrée de la Salle Iweins les soirs de Conférence. ,)ppement de l'ceu- s en Belgique, et de nouvelles airm en faisant connaitre Nos lecteurs n'ignorent pas que, depuis une quinzaine d'années surtout, des efforts considérables ont été accomplis en Belgique, dans divers domaines, pour améliorer les conditions du logement des classes laborieu- ses. L'état de la question des habitations a bon marché dans notre pays a rnaintes fois provoqué l'admiration des étrangers. Or, une occasion particulièrement heureuse s'of- frait, cette année, pour consacrer les progrès accomplis chez nous en cette matière et pour faire nattre de nouvelles initiatives et de nouveaux efforts.- a l'occasion de l'exposition de Liège, on a préparé toute une série de manifestations destinées, d'une part, a bien mettre en valeur le develo vre des maisons ouvrièr^ d autre part, a provoquer liorations, notamment, les résultats obtenus dan#s jeg payS étrangers. Voici 1 indication s#)[-nmaire jgg pai.j-;es principales du progran£,me i» A 1 exposition JjTnême, le compartiment de la classe 106, ^-onsacré aux habitations ouvrières. 11 con/tiendra des plans, devis, brochures, maquettes, photographies et des sins, etc... de r|fiaiSons ouvrières. Cette exposition sera a la fois comparative et rétrosp&ètive d'une part, on verra l'image de ce quijlxiste actuellement en divers points du paysfet, d'autre part, on pourra consulter des ^productions de nombreuses maisons OU, on améliore's. Enfin, pour donner aux docu. ments exposés un aspect suggestif et vivant, on indiquera les localités, les régions oü les constructions ont été élevées, le prix de revient, le montant de la location ou de la mcnsualité qui correspond au pret consenti a l'ouvrier on dressera en quelque sorte Niou-Chouang, io mars. Chasse's de Moukden et de Fouchon, n'ayant pas d acces au chemin de fer, les Russes, démoralisés, seraient en train de battre en retraite vers la région montagneuse du Nord-Est par pedis détachements, qui construisent de temps en temps de grossiers retranchements afin de protéger leur retraite. II n'y a eu aucun engagement d'arrière- garde. Les Russes ne pourront pas résister long- temps a l'est du chemin de fer, dans un pays accidenté, sans aucun moyen pour s'approvi- sionner. Un corps spécial menace de barrer, aux Russes, la route de Kirin. Le general Kuroki, avancant vers le Nord- Ouest, refoule les Russes sur l'armée de Nogi. Les pertes russes et japonaises sont ér.or- mes. Le i6e corps russe a disparu presque tota- lement a Tachitchao. 8,ooo Russes oi t succombé a Liukuanpao. N.-B. Kuroki et Nogi étaient aux extré- l'état civil des habitations ouvrières construi- mités de 1 immense fer a-cheval que formait tes dans ces dernières années1 armée japonaise. Leur jonction fermera le 2° Le Concours dhabitations d bon mar- cercle autour de Moukden sur ce qui fut ché au plateau de Cointe (Liège) dans l'en- ceinte même de l'exposition. Plusieurs sociétés d'habitations ouvrières et quelques sociétés industrielles ont répondu a l'appel du comité d'organisation. Vingt- cinq maisons a bon marché de types trés divers et d'un style agréable vont être élevées a Cointe en matériaux définitifs elles pour, ront être habitées après l'exposition. Les travaux de construction sont déja trés avan. cés. Une somme de i5,ooo fr. a été mise a la disposition du comité d'organisation afin d'être distribuée en primes aux lauréats du concours. Chaque maison sera, en outre, pourvue d'un jardin méthodiquement amé- nagé. 3° Le Concours de mobilier ouvrier orga- nisé dans les maisons de Cointe. 4° VII' Congrès international des habi tations d bon marché. 5° La Conférence nationale des sociétés d'habitations ouvrières tiendra a Liège, les 11 et 12 aoüt, sa seconde session qui aura certainement le même succes que la précé- dente. Les adhésions au Congrès et a la confé rence doivent être adressées directement a M. Lepreux, 48, rue du Fossé aux Lcups. Les adhérents doivent envoyer leur cotisa- tion avant le ier mai 1905, pour recevoir ultérieurement les documents du Congrès. ftloukden pris. -L'armée russe cernée Télégramme du Maréchal Oyama Tokio, le 10 mars. Le maréchal Oyama télégraphie Nousavons occupé Moukden aujourd'hui a 10 heures du matin. Notre mouvement d'enveloppement qui se poursuivait depuis plusieurs jours a com- plètement réussi. Des combats d'une extréme violence con- tinuent sur plusieurs points dans les envi rons de Moukden. Nous avons pris un grand nombre de prisonniers, d'énormes quantités d'armes. munitions, provisions et vêtements. Nous n'avons pas le temps de les de'nom- brer. l'armée du Tsar.. 5 j i <'1bCT3c^v§ H '-s '4 YPRES i Clientpeu commode.Héliodore Coffyn, qui avait bu plusieurs verres de bière dans l'estaminet tenu par M. Victor Coffyn, eut une dispute avec celui ci au sujet du paiement. La dispute dégéne'ra en lutte et Victor Coffyn, saississant le couvercle du poêle, en donna un coup sur la tête de Héliodore Coffyn. La police est intervenue et a dressé procès- verbal. Héliodore Coffyn, après avoir recu les premiers soins du docteur Dochy, est maintenant en traitement a l'höpital Notre. Dame. Triste odyssée. - La police a arrêté, pour vagabondage, le nommé Dimitrowitsch Jean, se disant marchand ambulant. 11 est de nationalité russe et originaire de Riga il a 24 ans. Jusqu'au mois de mai de l'année dernière, il était soldat dans un régiment d'infanterie, en garnison a Moscou, d'oü il déserta. II porte a la jambe une cicatrice provenant d'une balie de fusil. II a été mis a la disposition du Gouvernement. BISCUITS-PAREIN Anvers. Goutez Petit-Beurre. Fouokoun aux Japonais Tokio, 10 mars. Les Japonais ont occupé hier soir Fouchon. Le combat continue sur plusieurs hau teurs au nord de Fouchoun. N.-B. Fouchoun, sur le Houn-FIo, était la position fortifiée 011 se tenait Kouro- patkine. Plus de canons Tokio 10 mars. Les Japonais ont pris aux Russes un grand nombre de canons et virtuellement toutes leurs grosses pieces. Le mouvement enveloppant se resserre La déroute. Les Russes s'enfuient par pet its détachements vers Kirin. Effroy- able tueries. Un corps d'armée anéantil ZANDVOORDE i Exploits de maraudeurs. Des malfai- teurs inconnus se sont introduits au cours de la nuit de vendredi, dans le pigeonnier de M.Pierre Bourgeois, cabaretier, a l'estaminet j de la Montagne et lui ont dérobé 12 pigeons voyageurs d'une valeur de 5o francs. Plainte a été dépose'e. I Dans la même nuit, des voleurs, proba- j blement les mêmes, ont dérobé au préjudice de M. Emile Vandebrile, boulanger, un lot j de 3oo poireaux d'une valeur de 12 francs. BAS-WARNETON Nous apprenons la mort de MmeHenri- Auguste Leuridan, née Marie-Victoire Destombe, emportée en quelques jours, a l'age de 44 ans, par une terrible maladie. Sa bonté, son affabilité, son inépuisable charité la feront regretter de tous ceux qui la connaissaient. Elle était réellement la provi dence des pauvres et de tous ceux qui se trouvaient dans l'affiction. Les funérailles seront célébrées a Frelinghien. COMINES Un vol d'un coq de cambat estimé 20 francs a été commis dans la nuit de vendredi, au préjudice de M. Mahieu-Marron, cultiva- teur a Ten-Brielen. Plainte a été de'posée a la police. Une scène de violences. Un ouvrier tisserand, Croes, agé Je 40 ans, demeurant rue d'Houthem, revenait chez lui en état d'ivresse, mercredi soir. Au moment d'entrer a la maison, il rencontra Mm° Marie Devos contre laquelle il avait conserve' une certainé rancune a la suite de plusieurs altercations II s'élanca sur elle et lui porta deux coups de poing en pleine poitrine. Mra° Marie Ledoin- te qui accourait au secours de sa voisine, fU(- aussi maltraitée par l'ivrogne. La police informée, a décssé, a Croes, un procés-verbal pour coups, injures, menaces et ivresse. IDE MERVE1LLE. Pourquoi vouloir i' iiv.-ni quand je garantis pubhquement, qUP Ir. 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BURGERSTAND VAN YPER van den 3 lot den 10 Maart 1903 Geboorten Dekeyser Andreas, Watei kasteelstraat. Vanspranghe Rogeer, id. Catteeuw Maria, Goudenpoortslraat. Vandevyver Achiel, Veemarkt. Proot Jacob, Elverdinghestreat. Fiers Juliana, Lange Meerschstraaat. Verdoene Blanca, Oude Houtmarkt. Mennens Ilenri, Zonnebeke steenweg. Devos Robert, id. Buyck Ernest, id. Bartier Ivonua, Neêrslraat. De Leu Adriana, Minneplein. Vanhaecke Ivonna, Lange Thouroulslraat. Cofi'yn Jeanne, Mondstraat. Desodt Rogeer, Poperinghesteenweg. Huwelijken Walerbley Ilenri, metser en Vanholst Urba- nia. kleermaakster, beiden te Yper. Parrein Leo, rijwiel maker, en Coffyn Ger mans, z. b. beiden te Yper. Wouts Alfons, schildersgast, en Ingels Irma, kantwerkster, beiden te Yper. Sterfgevallen Claeys Emma, 30 j. huishoudster, echlgte Goemaere Hector, Zonnebekesteenweg. Deeadt Gerard, S maanden, Hoornwerk. Gabriei Maria, 2 maanden, Scbutlelaerestr. Verbrugge Anna, 70 j. Wwe Brouckaert Leo, Poperirighe steenweg Puts Ignaas, 82 j. z. b. ong. Rijselstraat. Willems Antoon, 69 j. z. b. wedr Dufour Eugenie, echtgt Debruyne Sylvie, Rijselstraat. Lebon Ilerni, 80 j. z. b. wedr Ingelaere Ame lia, en Dauchy Virginia, Rijselstraat. Coffyn Jeanne, 3d., Mondstraat. Iluyghe Barbara, 88 j. z. b. ong Bollingstraat. du RUE DE MENIN, 16, Ypres o— C uisine renommee Cham bres pour voyageurs Speciaiement recommandé pour socieles et excursionnistts Carage pour Automobiles PRIX MODERE. Demandez Echantillons du véritable tabac Semois; 2,40 fr. le kilo Obourg, 2.20 fr. le kilo, franco 5 kilos. Joseph Firmin, Fon taine 1 Evêque.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1905 | | pagina 2