mi Oil M0US!S Avis L'avougle et le paralytiijue La justice au Congo Faits divers LE ÏIIËHMOGÊNE TWEnfanLs, LE TRESOR DES MENAGERES (Hour Ru pp» 1) Le Courr. nncmcnt solennel do lN. i). de Ronsecouis escents^ BISCUITS-PAREIN offre gratuitement de faire connaltre èt tous ceux qui sont atteints d'une maladie de la peau dar tres, eczémas, boutons, déman- geaisons, bronchites chroni- ques, maladies de la poitrine, de l'estomac et de la vessie, et de rhumatismes, un moyen infail- lible de se guérir promptement, ainsi qu'il l'a été radicalement lui-même, après avoir souffert et essayé en vain de tous les remè- des préconisés. Cette offre, dont onapprécieraie but humanitaire, estla conséquence d'un vceu. Ecrire)X,ar Jettreou carte postale, VINCENT, 8, Place Victor-Hugo, Grenoble (France),qui rópondra gratis et franco par courrier, et en- verraies indications demandées. BURGERSTAND VAN YPER van den 10 tot den 17 Maart 1905 Geboorten Les personnes qui se proposant de parti- ciper aux Concours organises par le Chambre Syndicale Provinciale des Arts Industriels, d Gand, sont priées d'en donner avis, par lettre affranchie, avant le 25 juin 1905, a M. A. TONEL, Secrétaire ff. de la Chambre SyndicaleHotel du Gouvernement Provin cial, a Gand. A cettc occasion l'attention est appelée sur les conditions afférentes a ces concours et communiquées récemment. Des programmes peuvent ètre démande's, au Sécrétaire prénommé. Feu Emile de Laveleye, écrit l'it Algemeen belang du Limbourg, un des saints du parti libéral disait avec raison Le libéralis me est un parti négatif. Les Libéraux entendent par libérté, le laisser aller le plus absolu pas d'opposition au mal pas d'encouragement non plus au bien. IIs démolissent mais ne reconstruisent rien. Un homme est un homme, disent-ils, et chacun doit cuire et manger son pain comme il lui convient. Et pendant que les libéraux huppés ré- pandent ces doctrines, ils passent honnête- ment leur temps a ne rien faire pendant que que le pauvre peine pour gagner sa vie. A leur sens, le riche peut faire ce qui lui con vient le pauvre aussi, mais en fin de compte ce dernier devient l'esclave du premier. Voila comment ils entendent la liberté. Les lois sodales ou ouvrières, ils les igno- rent absolument et a la formule chrétienne et fraternelle: Un pour tous, tous pour un» ils opposcnt leur, devise égo'iste «Chacun pour soi II est vraiment une négation, ce parti paralyiique. Les socialistes, eux, compatissent, disent- ils, aux souffrances du pauvre oppressé et veulcnt le tirer de l'ornière de la misère. Cependant ils veulent rabaisser le riche et mettre ainsi tout le monde au même niveau. Egalité telle est la devise qu'ils adop- tent sans songer que 1 un est plus instruit, l'autre plus faible, un troisième moins intel ligent, que si aujourdhui les fortunes étaient partagées on retrouverait de'ja demain des plus riches et des plus pauvres. Cette égalité est évidemment une utopie. Si beaucoup de socialistes sont de bonne foi, ils voient mal, ils sont même, dirons nous, totalement aveugles. II est toutefois étonnant que les paraly- tiques libéraux et les aveugles socialistes se trouvent d'accord quand il s'agit du catholi- cisme. Les catholiques veulent, au lieu de la liberté fausse et ïllimitée des libéraux, la liberté limitée par des lois au lieu de l'éga- lité rêvée des socialistes, la seule égalité humaine possible cel le dans la récompense et dans la peine ils veulent des lois sociales defendant aussi bien les prerogatives des patrons que celles des ouvriers Malgré cela ils font toujours mal aux yeux de leurs adversaires. Et cela, uniquemant a cause de leur reli gion. Ilyaquelques jours la Chronique écrivait que certains libéraux pouvaient être en désaccord sur certaines questions, mais qu'ils étaient toujours unis pour extirper le cléricalisme Etlecitoyen Furnémont dansun meeting: Nous devons combattre l'Eglise non seule- ment sur le terrain politique et social, mais le prêtre ne s'occuperait-il plus quede prêcher ou de remplir les devoirs de son culte, qu'il faudrait encore le combattre car l'esprit reli- gieux est en opposition avec le socialisme. Ce sont deux declarations, a retenir et rappelons ici la fable qui nous montre deux malheureux, l'un aveugle et l'autre paralyti- que qui, après avoir fait connaissance, déci- dèrent de s'entr'aidcr l'aveugle portant son compagnon d'infortune sur le dos dirigerait srs pas dans la direction choisie par les yeux du paralyiique. L.'histoire ne dit pas ce qu'il advint des deux informes, mais ce qui est certain c'est que s'ils avaient chacun des principes diffé rents et autant d'ambitions que les libéraux et les socialistes, leur union n'aura pas été longue. C'est ainsi qu/.'il faut se représenter les libéraux négatiTfs emportés par les socia listes egalitairesi aveugles Mais, ajoute* notre conlrère flamand, lais- sons les annej£njs ja religion émousser leurs dents ca,ntre [e rocher sur lequel Jésus batit son Ek€[ise ce[|e cj s'y trouvera éter- nellement/en söreté. fes missionnaires protestants au Congo QiSerchcnt a persuader 1 Europe que la jus- ace répressive et civile 11'est point organisée 'par l'Etat indépendant. Un congolais écrit, a ce sujet, a un journal de la capitale En 1892, feu le juge De Saegher fut chargé d'unc mission d'inspection par toute l'étendue du territoire. Elle eut pour résul- tat la cre'ation, en 1893, de conseils de guerre presides par des magistrals de carrière, dans les chefs-lieux des principaux districts. Vers la fin de 1894, une mission spé ciale fut confiée a feu le juge Wouters dans le Kassa'i, a raison précisément d'exactions contre les indigenes impute'es a des agents de l'Etat. En 1895, l'inspecteur d'Etat baron Dha- nisentreprit uneinspectiondans tout le Haut- Congo. II était assisté de feu le juge De Lancker, qui était muni des pouvoirs de procureur d'Etat. L'inspection judiciaire fut surtout trés minutieuse dans le district de l'Equateur, et spécialement a la concession de l'Abir. En 1896 el 1897, M.le gouverneur géné- ral baron Wahis, que j'accompagnais comme procureur d'Etat, entreprit une inspection générale de tout le haut fleuve jusque Kason- go, le lac Léopold II, le lac Matumba et la Lulonga, jusques et y compris la concession de l'Abir. Pour bien se mettre au courant de tout ce qui pouvait être reproché a l'adminis- tration de 1 Etat ou aux agissements des agents de socie'tés commercials, il s'arrêta dans toutes les missions se trouvant sur son passage, se détournant même de sa voie pour interrogcr les missionnaires. Je vous citerai notamment pour le district de 1 Equateur, dont il est surtout question aujourd'hui, les visites a MM. Clark a Ikoko, Banks et Sjöblom a Equateur ville, M. et Mmt Ken dall et Mlle Wood a Lulonga, Wilkes et Mlle Clark a Ikao, Hayes et Jones a Bonginda, Stapleton et Stomlake a Mosembi. Tous ces missionnaires furent longuement interrogés il leur fut loisible de signaler au gouverneur tout ce qu'ils racontent aujourd'hui. Je vous affirme de la facon la plus absolue que les faits précis dénoncés par eux furent 1 objet d une instruction minutieuse que je dirigeai et qui, dans plus d'un cas, aboutit imme'dia- tement a une action judiciaires. Les fonction- naires de l'Equateur et les agents de l'Abir se rappelleront notamment les condamnations prononcées pour les postes de Basankusu, Bikoro et Coquilhatville. On peut s'e'tonner, dans ces conditions, que le Temps de Paris ait écrit gravement qu'aucun magistrat ne s'est occupé de 1 Abir avant 1902. Ce grand journal est également mal renseigne' quand il dit que les mession- naires n'ont pu s'installer dans cette conces sion et qu'ils n'ont pu savoir ce qui se passait a l'intérieur. Une mission anglaise était parfaitement établie dans la concession même et plusieurs missionnaires protestants,notam ment M. Sjöblon, s'étaient fait une spécia lité d'entreprendre des voyages sur les rivières intérieures, a l'effet précisément de recueillir bénévolement tous les racontars des indigè- nes.Seulement, ces racontars étaient transmis sous forme de rapports a leur maison centrale en Europe,et non pas aux autoritésjudiciaircs du Congo. Le voyage d'inspection du gouverneur général baron Wahis eut pour conséquence l'établissement des tribunaux territoriaux dans tous les districts, tribunaux oü les fonc- lions de ministère public étaient remplies par des substituts de carrière. Avant de rentrer en Europe, M le gouverneurWahis me chargea d'une nouvelle inspection judiciaire qui s'étendait aux districts de l'Uellé et de l'Oubanghi.Pendant les quatorze mois que me prit cette mission, j'ui visité tous les postes de ces deux districts, me meltant au courant de tous les faits répré- hensibles, tant de l'époque même que du passé. II en est résulté diverses poursuites et condamnations judiciaires. Depuis 1899 done, la justice était par faitement organisée dans tout l'Etat du Congo, même dans l'enclave du Lado et au Tanganika, et son administration était confiée a des magistrats de carrière. C'est er) juillet procbain qu'aura lieu le Couronndment solennel de Notre Dame de Bonsecours. C'est un événement ardemment désiré par toutes les populations circonvoisines des diocèses de Tournai, de Cam mui, d'Arras etdesdeu.x Mandres, ou le nom de None- Dame de Bonsecours est en veneration. La pensée en a élé particulièrement uccluméc aux deux grands pe'lerinages jubilaires qui ont eu lieu a Notre Dame bonsecours, le premier, sous l.t préfidencc de Mgr 1 Evêque de Tournai et de son Chapitre c nhédral et le second, sous la présidence de Mgr 1 Ar- chevêque de Cambrai,assisté de son auxiliuire Mgr l'Evêquede Lydda, et de son Chapitre métropolitain. LA COURONNE DOR. Les deux diocè ses de Tournai et de Cambrai sont appelés a donner a cette solennité du Couronnement leur participation matérielle.U laudra pour la Couronne de l'or et des pierredes. Ilfaudra de l'argent pour l'organisation des festivités. Malgré les difficultés des temps et les charges nombreuses qui pèsent en ce moment en Belgique et en France sur les catholiques, et qui, au lieu de diminuer, augmentent sans cesse, nous n hésitons pas a faire appel aux bonnes ames qui trouve- ront toujours une petite épargne a sacrifier, ou un joyau ou un bijou dont elles voudront se dépouiller. 11 s'agit de fêter une Mère, et des enfants donnent volontiers a leur Mère. Marie, du reste, ouvrira les tre'sors de graces de son Fils pour répondre aux lar gesses de ses enfants. Visitez done vos écrins, picuses chrétien- nes, mères de familie et jeunes filles qui avez tout ademander a Marie et a attendre de Celle qui s'appelle le Secours des chré- tiens. Notre Dame de Bonsecours. Et vous, pieux pèlerins qui n'avez pas d écrin, ouvrez, le plus largement que vous le pour- rez, selon vos moyens, voire bourse. Et tous, en choisissant vos joyaux ou en puisant dans votre bourse, dites-vous:C'est pour Ia meilleure des Mères. La couronne de priores.L'or et les pier- res précieuses qui entreront dans la Couronne de Marie, ne doivent être que l'emblème de la foi, de la reconnaissance et de 1 amour dont les pèlerins de la Belgique et de la France ne cessent d entourer leur vénére'e Patronne. II faut surtout préparer par la prière la fête du Couronnement qui doit être un veritable tri. omphe, une apothéose de Notre-Dame de Bonsecours. Nous faisons un pressant appel, dès main- tenant, aux prêtres et aux' fidèles, aux communautés religieuses et a toutes les Associations pieuses, leur demandant des prières ferventes,de nombreuses communions a cette intention. Que toutes les ames dévoue'es a Notre- Dame de Bonsecours ajoutent seulement chaquejour a leurs prières ordinaires trois Ave Maria et l'invocation Notre-Dame de Bonsecours, priez pour nous. Cette prière, on la récite a Bonsecours chaque soir au Salut, avant la bénédiction du Trés Saint Sacrement. Nous recommandons aussi de faire beau coup prier les enfants, pour que notre-Dame de Bonsecours soit glorifiée non pas autant qu'Ellc le mérite, mais autant qu' Elle a le droit de l'être et de l'attendre d'un peuple auquel Elle a prodigué ses faveurs. A noter. i° Les dons et bijoux doivent être envoyés ou remis le plus tot possible a M kcurédeBonsecours Péruwelz(Belgique). II est nécessaire d'être fixé au plus tot sur les pierres précieuses dont on pourra disposer. Les briHantsles saphirs et les rubis seront particulièrement employés. 20 Les dons en argent seront aussi bien- venus. YPRES Decoration. Nous apprenons que M Flamant, concierge de la maison de passage La Bourse, vient d'être décoré de la médaille civique de troisième classe en recompense de ses bons et loyaux services pendant une péri ode de vingt sept ans. Horticulture. Dimanche 19 mars, a trois heures de relevée, aura lieu au siège de la société d'horticulture de l'arrondissement d Ypres, rue du Verger, une conférence sur la culture maraichère. Cette conférence dont l'entrée est gratuite sera donnée per M. N. ff Vanwinsen, président de la société. Acte deprobitè. M. Boulacrt, facteur des postes, a trouve', plaine d'Amour, une magnifique bague en or, qu'il a déposée au bureau de police. Prenez chez vos fournisseurs les sucres en paquets de la raffinerie Tirlemontoise. IInE MERVEILLE, Pourquoi vouloir toupet quand ja garantis pubbqu uncut, que le Suop Depratere au goudron décu.'oré et u bain e de Tolu, guéril ld ihutno le plus I F-i'itrfi en 2 jours.CVst le pectoral le plus prompt, le plus sur et le plus agiéable. L oirop Brpratrre étnerveille tous ceux qui n fuut usige. Prix 2 Ir. la bouieille le ti vite r.v.nt revieot b 0.10 par jour. 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HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1905 | | pagina 2