LÊPH0NE 52 :i a Mercredi 99 Mars 905 Année 40 N° 8301 10 centimes Ie N° Wm JPf Conférences Verliaeghe A ut neli e Quarante ans de règne La guerre et... Ia paix Ifalie FRANCE H USSIE m wm bureaux Beurre, r< vaume. s'abonne Pour Btippel Vil je a Epics VILLE D'ÏPRES Coiisci! Communal Eclairage public Stat fsti q te 1 n a c a b r c La Dette publiqua Jles Verne Les funéraillès de Jules Verne seront Explosion de deux bombes ct Varsovie V y>. •j-.v.-i: fr. 50 c.[ paiv'an I,e JOURNAL. D'YPHES parait le Mercredi et le Samedi. Le prix do 1'abonnement, payable par anticipation, est de 5 pour tout le pays pour l'ótranger le port en sus. les abonnement»'sont d'un an et se régularisent tin Décembre. Les articles et communications doivent ctre adrossés franco de ort a 1'adresse ci-dessus. Les annonces coütent 15 centimesïtoligre Les réclames dans le corps du journa coütent30 centimes la ligne. l.eq iwtions judieiaires, 1 franc la IRne.Les mméros supplómentaires content 10 trams les cei.t exemplaires. Pour les annonces de France et de Bqlgique (oxceptó les deux Flandres) sVrtresser a VAgence I-lavas Bruxelles. rue d'Argent. n° :H et ;i Paris,8, Place de la Bourse La troisième Conférence sera donnee le Jeudi 30 Mars, a 8 lieu res et les suivantes les Jeudis, 6 et 13 Avril, a la Salie Iweitis. On peut se procurer des cartes chez M. Callewaertirnprim'eur l'entrée de la Salie Conférences. rue au Beurre, et a Iweins les soirs des organise par 1 Harmonie Communale de la ville d'Ypres, le Lundi,» Mai 1905,a 712 h. du soir, en la grande sahe des Halles, a\ec le concours de Melle Jeanne Flament, contre alto des concerts du Conservatoire Royal de Bruxel les Melle G. CORNÉLIS, harpiste, R prix du Conservatoire Royal de Bruxelles et Mr EDOUARD Jacobs, violoncelliste, professeur au Conservatoire Royal de Bru xelles. Compte-rendu de la séance du Lundi 27 Mars 1900. conse'quent se rallie a la convention en prin cipe Mais la deputation permanente voudrait qu'il soit stipulé que en aucun cas la con vention n'excédera 3o ans et prendra fin le ier décembre 1936. Que la société a intervenir sera une société anonyme Que la ville devra au plus tard entrer après cinq années dans la société a créer Qu'en outre, Ypres, Poperinghe et War- neton, et d'autres communes pourront éven- tuellement entrer dans l'intercommunale Que les actions seront ainsl partagées Que dans les assemblees générales, les communes aient voix prépondérante Que la loi consacrant 1'intercommunale étant votée par les Charnbres, la ville deman- dera Bautorisation d'y entrer a la deputation permanente Que le troisième arbitre prévu par la con vention pour régler certains cas au lieu d'être nommé par le président du tribunal de pre mière instance sera nommé par la deputation permanente Que les comptes de la société seront exami nes par le Collége échevinal Que les travaux a exécuter tant pour la construction que pour les diverses installa tions, le seront par des ouvriers Yprois Que les actions dënomméés actions de jouissance s'appelleront actions de dividende. Le Collége accepte ces diverses stipula tions mais est d'avis que la ville soit autorisée d'entrer dans la société quand elie la trouvera avantageuse, rr.ême après la cin- quième année de la constitution. Le règne de Leopold 1", qui s'était pro- toujours, dans ses écrits, a respecté la longé pendant treate-quatre ans et demi.était jeunesse.était devenu cathoüquepratiquaut déja considéfé comme l'un des plus longs de l'histoire. II est probable que des fêtes seiont don- nées en l'ho'nnëur de eet anniversaire, termi- nant l'année jubilaire de la facon la plus heureuse. La séance est ouverte a 5 h. et quart. Etaient présents MM. Colaert, bourg- mestre; Struye, Vandenboogaerde, échevins, Begerem, Fiers, Vanderghole, D'Huvettere, Vandenpeereboom, Bouquet, Vandevoorde, Sobry, Lemahieu, conseillers; Gorrissen, secrétaire. MM. Fraeijs et Iweins d Eecfc- houtte se sont fait excuser. Le conseil, sur la proposition du bourg- mestre, souscrit pour la sornrne de 25 francs a l'érection du monument a Frédéric de Merode. Le budget de la bibliothèque communale 1904., est approuvé. Les recettes se montent a 1.700 fr., les dépenses a 1.762 fr. 17. 11 y a déficit de 62 fr. 17. Le budget 1904 de la fabrique de l eglise Saint Martin se cloture avec un déficit de 5ooo fr. qui sera comblé comme il a e'té dit dans une précédente séance, est approuvé. Le Conseil émet un avis favorable concer- j nant une location de biens des hospices civils. Une vente d arbres a Zillebeke qui a produit 6.809 fr. au profit des hospices civils est1 approuvée. La cession a l'Etat de la rue Jules Capron, j d'une superficie de 24 ares 17 centiares est approuvée. Le Collége est chargé de pour ces différents points avec les concessionnaires et le Conseil décidera dans une séance prochaine, probablement Samedi prochain. La séance est levée a six heures et quart. On ne voit pas la fin de Ia crise ministé- rielle hoögroise. II faudra probablement former, en dehors des partis, un cabinet, qui sera renversé au premier jour. 11 s'agit de'sor- mais d'une crise d'Etat. La Hongrie exige une armée nationale, tandis que l'empereur- roi veut a tout prix maintenir l'unité de I'ar mee, seule et unique base de la position de la monarchie austro-hongroise comme gran de puissance europe'enne. La Hongrie se trouve en ce moment-ci sans ministère res- ponsable ct sans budget et probablement aussi bientot sans Parlement. II est impos sible que eet état de choses puisse durer, car des troubles ne tarderaient pas a éclater un per. partout dans le pays Et cependant la Couronne ne peut plus rien contre la coali tion des indépendants, route puissance en Hongrie. Le conflit est insoluble et une rup ture parait proche. Le bourgmestre donne lecture d'une lettre, en date du 22 mars dernier, de la deputation permanente, d'après laquelle la ville d'Ypres nedevait pas recourir a une adjudication pour acclamations de la foule, et prctait ie serment l'éclairage public. i constitutionnel devant les Charnbres assem- Que les propositions Debrouwer sont les blees. Le 17 décembre prochain, ii y aura qua rante ans que le rol entrait a Bruxelles aux plus avantageuses surtout a cause de l'admis- sibilité d'une société intercommunale Que le principe d'intercommunale ne peut Ctre une cause de non-acceptation, et par Quarante ans de règne C'est une excep tion dans l'histoire contemporaine. Rares sont les monarques qui ont parcouru une si longue carrière. On commence a parler beaucoup de la paix et on attribue a l'entourage du Tsar, force d'ouvrir lesyeux, des tendances pacafi- ques. Non seulement il est im.posible aux armées russes de reprendre encore l'avantage, mais il se peut, si un armistice ne prépare pas des ouvertures de paix, qu'elles subissent un nouvel échec en Mandchourie, une partie de l'armée japonaise dessinant un mouve ment tournant en vue de couper au general Liniévitch la route de Karbine. Le bruit court que la France prendrait l'initiative de se mettre en rapport avec les beiligérants. II. y aurait depuis plusieurs jours un échange de vues entre M. Fompard et le comte Lamsdorff. Le role de la France consisterait uniquement a mettre en rapport les beiligérants, qui ne veulent ni l'un ni l'autre prendre l'initiative des pourparlers. 11 est mort pieusement. Rappelons qu u y a quelques années, il protesta vivement contre la la'icisation votée parle conseil municipal i d'Amiens, dontil faisait partie. L Aitrore nous la donne en ces termes «liya environ quatre-vingts jours que dure l'année 1905. C'est tout juste de quoi faire letour du monde. Or, dans ce court intervalle, la Morgue a déja regu deux cent six cadavres. Soit deux ou trois corps par jour. C est, pour parler le langage des statisti cians, un «progrès» sur 1' année passée, ou ce chiffre 11'avait été atteint que le 3 avril.» La criminalité, surtout la criminalité juvénile, s accroit chaque anuée davantage. Et, chaque année, aussi, la Morgue voit s'augmenter sa funèbre clientèle. O bienfaits de la la'icisation scolaire On annonce de Rome la démission du ca binet Tittoni, qui était un ministère Giolitti sans Giolitti. M. Titoni n'avait accepté la la place qua défaut de M. Fortis, auquel le roi avait songé d'abord, mais que la presse radico socialiste avait vivement attaqué, a cause de ses relations avec feu Crispi. M. Fortis s'est impose a la Chambre, oit l'on discutaitj la situation politique, par un dis cours,qui a de'cidé du vote d'un ordre du jour a une forte majorité. Tout indique que M. Fortis sera chargé de constituer le nouveau cabinet. Ancien républicain converti a la monarchie par Cris pi, M. Fortis appartient a la gauche, mais beaucoup de conservateurs, lui reconnaissant le sens de l'autorité, l'accepteraient comme chef. Savez-vous a quel chiffre s'élève la Dette publique de la France? M. Jules Roche la détermine de Ia sorte Dette consolidóe 20,228 millions (au lieu de 22,228). Dette rembours, ou a terme 5,077 - (au lieu de 7,187). Dette flottante 5,076 (au lieu de 906). Dette viagère 7,332 Dette des départements 496 Dette des communes 3,834 Total 42, 093 millions Plus de 42 milliards Niez, après cela, que la République ma- gonnique soit le plus économique des gou- vernements. romancier qui, religieuses. Le célèbre Varsovie, 27 mars. Dimanche soir, une bombe a été lancée dans la voiturc du baron de Nolken, chef de la policie de Varsovie. Get attentat semble être le résultat d'un complot mörement élaboré du parti révolu- tionnaire, car un peu avant huit heures du soir, moment oü il a été commis, un homme élégamment vêtu.se rendit au poste de police de Praga, important faubourg de Varsovie, de 1 autre coté de la Vistule, et jeta une bom be dans la cour du poste. Sept personnes furent blessées, dont deux grièvement. L'auteur de ce premier attentat commenca a fuir mais le capitaine du poste Parrêta. C'est un juif, dont l'identité n'est pas encore établie, Un message téléphonique fut aussitot en- voye' au baron de Nolken, a la mairie de Varsovie, pour l'informer de cc qui s'était passé. Le baron de Nolken, accompagné par un officier de police, prit une voiture et partit immédiatement pour Praga. En passant prés du chateau oü reside le gouverneur general, un homme, qui se tenait sur le trottoir, lanca un bombe dans la voi ture. Ls baron de Nolken, qui se trouvait du coté le plus rapproché, recut toute Ja charge de la bombe, mais son compagnon ne fut pas blessé. Le cocher fut ajetéatene et Sa voiture réduite en miettes. Le baron de Nolken a e'té transports a la mairie, oü des médecins ont été mandés. II est blessé a Ia tête, au cou, a un bras et a une jambe. Ses blessures semblent sérieuses. L'officier de police qui l'accompagnait vit un hommes'enfuir il le poursuivit et s'em- para de lui, mais le meurtrier réussit a s'e- chapper. Un agent de police tira deux coups dans sa direction sans l'atteindre. Cependant, une detni-heure plus tard, on trouva un homme mort dans Ja rue Sowia. La police croit que ce sera le criminel qui se sera suicide pour éviter d'etre arrêté.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1905 | | pagina 1