li Année 40 - N° 330^ 10 centimes le Samedi 1 Avril 190d Conferences V ernaogiie de trente annéesd-autre part, ia dite société Le gaz A ia jennen se catholique re yaurne sa bonne au Beurre, Ville d'Ypies Voici Ia lelt re que le consei munal d'Ypres a recue dó la co in dé pu- tation permanente an s ujet de la deliberation relative au gaz, et dont M.le Bourgmestre a donué 1 clure a ia dernière séance du conseil communal. Messieurs, coliègf Le conseil communal a chargé le d'examiner les observations faites par la députation permanente et de négocier avec MM. De Brouwer et consorts. coütent 13 cenïimes la ligr* reclames dans Les annonces corps Samedi. Le JOURNAL CYPRES parait le Mercredi et le Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 5 nour tout le pavs pour l'étranger le port en sus. I.es abonnement*'sent d'un an et se régulansent fin Les articles et communications doivent étre adresses franco de 50 c.l par|Jan 'adresse ci-dessus. journa coütent30 centimes la ligneb Los insertions judiciaires, 1 franc la ligne. Les luméros supplémentaires cocatent 10 fraass les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique fexceptó les deux Flandres) s'arlrosser VAgence Havas Bruxelles. rne d'Argent, n" 34 et a Paris.8, Place de la Bourse. *7 1 I ment est créée, la durée de cette societe sera j Pour Koppel peut être constituée a toute époque pendant j M. La quatrième Conférence sera donneéle Jeudi 6 Avril, a 8 heures et la suivante le Jeudi 13 Avril, a la Salie Iweins. On peut se procurer des cartes chez Callewaertimprimeur, rue au Beurre, et a l'entrée de la Salie Iweins les soirs des Conférences. i B P% dusoir, ênla grande salie des Halles, avec le concours de Melle Jea.NNE FLAMENT, contre alto des concerts du Conservatoire Royal de Bruxel- les Melle G. CORNÉLIS, harpiste, ir prix du Conservatoire Royal de.Bruxelles et Mr EDOUARD Jacobs, violoncelliste, professeur au Conservatoire Royal xelles. de Bru- les trente années et six mois de la concession projetée. La ville d'Ypres pourrait être liée ainsi pour un terme de soixante années. II échet de prévenir cette éventualité, en disposant que la société intercommunale aura comme durée maxima le temps restant a courir jusqu'au 3o juin ig36, cest-a-dire jusquala date a laquelle le contrat de concession aurait normalement pris fin. B. (Art. 2 du contrat.) Le Collége est d'avis qu il conviendrait o^anlsé par 1' Harmonie Communale de la d'adopter le type de.la société anonyme. qui ville d'Ypres le Lundi,. Mai >9o5,a 7 i/a h. est également celui des soc.etes mtercommu- jUniioc -J,,pr naies pour l'exploitation des tramways, a moins, bien entendu, que la loi future n en dispose autrement. C. (mêmes articles que ei-dessus.) Si, par suite d'un changement de la legislation oude la jurisprudence, les com munes sont autonsées a s'entendre entre elles pour l'exploitation du service du gaz, la ville d'Ypres pourra substituer a la convention actuellement soumise a 1 approbation de la Députation permanente l'acte de société formant annexe a cette convention. II conviendrait d'examiner s'il ne serait pas avantageux a la ville de fixer le délai maximum cinq ans par exemple endéans lequel celle-ci devrait exercer ce droit, si elle juge utile de s'en prévaloir en vertu du changement prévu. D. (Art. I de l'annexe.) D'autres communes que celles d'Ypres, Poperingbe et Warneton,seules mentionnées a l'article 3 du projet d'acte de société, devraient pouvoir entrer dans l'union inter communale cela semble ressortir implicite- ment de l'article i de ce projet d'acte, notamment de la dénomination de la future société Société de l'éclairage intercommu- nal de 1'arrondissement d Ypres. Toutefois, la Députation permanente désirerait que la faculté qu'auront d'autres communes non citées au projet d'acte, de prendre intérêt dans la dite société, soit plus nettement spécifiée. E. (Article 4 de l'annexe.) Le Collége estime que le mot indirec- tement figurant in fine de eet article, devrait être biffé, afin que les operations auxquelles pourra se livrer la société inter communale soient nettement déterminées. F.—(Article 5 de l'annexe.) L'article 5. du projet d acte de société dispose que les actions de jouissance ne confèreront a leurs titulaires d'autres droits celui de prendre part aux benefices La Députation permanente a examinéles r-:t parvenir p concernant la documents que vous avez fait parvenir par votre lettre citee en marge concession du service de l'éclairage public et particulier par le gaz, ainsi que les reclama tions et autres piéces se rapportant a cette affaire. Le Collége provincial a admis qui! ny a lieu d'exiger que la ville d Ypres ait pour pas recours a une adjudication publique l'octroi de la susdite concession. En traitant directement avec une person- nalité honorablement connue et dune competence incontestée en cette matiere spéciale, la ville d'Ypres a suivi l'exemple d'autres localités, qui ont été autorisees a concéder leur éclairage public sans appel a la concurrence. D'un autre cöté, la proposition De Brouwer, tout en étant favorable aux intéréts de la ville d pres et de ses habitants, au point de vue des conditions prévues pour la fourniture du gaz, léunit les garanties d une bonne exploitation de plus, elle est certainement la plus complete et la plus avantageuse parmi les diverses. propositions qui se sont produites, si I on envisage la creation éventuelle d une société intercommunale d'éclairage. La constitution de semblable société ne semble pas légalement possible en ce momentmais la ville d'Ypres a pu, sans enfreindre la loi,prévoir Fhypothèse oü, par suite de changement de législation ou de jurisprudence, une union intercommunale d'éclairage serait susceptible d'etre autorisée. Tenant compte de ces circonstances, Députation permanente est disposée principe, a approuver le contrat conclu entre la ville d'Ypres et la société De Brouwer. Toutefois, avant de statuer, elle a decide qu'il y avail lieu de formuler certaines observations et de demander les éclaircisse- ments concernant les points indiqués ci- après A. (Art. 2 du contrat et article III de Fannexe.) II est stipulé que si la société pour l'éclairage intercommunale de larrondisse- la en que annuels. Les possesseurs de ces actions n'auront done pas droit, en cette qualité, de prendre part au vote dans les assemblees générales. La Députation peLmanente voudraiï être fixée a ce sujet. II importe, en effet,aux yeux de ce Collége, que les communes intéressées occcupent une situation prépondérante dans 1 intercommu nale a créer éventuellement. Telle aussi semble avoir été 1 intention des parties contractantes, puisqu'il est stipulé a l'article 6 de 1 annexe que la Société centrale devra tenir a la disposition des communes intéres- sées un nombre d'actions égal a la tnoitié plus une des actions ordinaires de la société d'Ypres. G. Le Collége désire que le terme action de dividende soit substitué a celui j d' action de jouissance. H.— En cas de création d'une société intercommunale, si les actions sont levées dans les cinq ans, a dater de l'origine de la concession, le prix a payer sera le pair. Pour le cas oü le délai dont il s agit au C ci-dessus ne serait pas fixé a 5 ans, le texte de la convention-annexe porte après ces cinq années, le prix a payer sera égal au montant obtenu par la capitalisation au taux de 8 °/0 ou revenu brut moyen de la société au cours des trois dernières années divisé par le nombre d actions ordinaires de la société. Que faut-il entendre ici par les mots revenu brut moyen. A l'avis du Collége le prix fixé dans cette dernière hypotbèse, pour la reprise des actions, pourrait faire obstacle a la création dune société intercommunale. Une clause rédigée comme suit,serait, semble-t-il, mieux a admissible Si les actions sont levées passée ce délai (cinq ans) le prix a payer sera égal au montant obtenu par la capita- lisation a 5 °/0 du dividende moyen, qui sera payé, au cours des trois dernières années, aux actions ordinaires. I. (Annexe Disposition spéciale.) La ville d'Ypres ne pourra s'engager plus tard dans la Société intercommunale qu'après s'être pourvue de Fautorisation nécessaire, soit de la Députation permanente, soit du j Gouvernement, suivant les prescriptions légales qui seront en vigueur a cette époque. Une réserve en ce sens serait utilement faite dans le projet d'acte de société. j J. (Disposition spéciale de l'annexe.) Ne conviendrait-il pas de laisser a la Députation permanente le soin de désigner j le troisième membre du Collége chargé d'arbitrer les différends dont il est question au 2me paragraphe de cette disposition spéciale K. Pour que la ville d'Ypres sache s'il est de son intérêt d'entrer, le cas échéant, dans une société intercommunale, il faut qu'elle soit renseignée d'une manière exacte et compléte,au sujet de la gestion des affaires de la société concessionnaire. II y aurait lieu d'exiger, a ce point de vue, que les comptes annuels de cette société soient soumis a l'examen du Collége échevinal. L. L'Administrationcommunale a-t elle eu soin, au cours de ses négociations avec M. De Brouwer, d'exiger que les travaux a exécuter en vue de 1 etablissement de l'usine, de la pose des tuyaux, etc, ainsi que de l'ex ploitation réguliere du service,soient confiés, autant que possible, a des ouvriers de la localité Je vous prie, Messieurs, d'examiner les observations formulées ci-dessus et de me faire connaïtre aussitot que possible la suite qui y sera donnée. Le Gouverneur, Bon DE BETHüNE. Nos lecteurs nous sauront gré de repro- duire ici, dans sa partie principale, la belle allocution prononcée par Son Emin. le Car dinal Goossens, Archevêque de Malines, a l'occasion de la bénédiction du nouvel éten- dard de la société malinoise des étudiants catholiques de Louvain Soye\ unisl de cette vraie, sincère et chrétienne amitié, qui est la seule bienfai- sante et la seule durable. Detous les présents du ciel, l'amitié est le plus beau après celui de la sagesse et de la vertu. L'auteur inspiré chante l'hymme de l'ami tié auiivre de l'Ecclésiastique.Ilaécritd'ami- tiéfidéle e'est la protection etlaforce,c'est le baume de la vie; c en est le parfum! L'amitié est un bien incomparable;c'est une béatitude sans égale. Et de fait, Messieurs, a l'amitié appattiennent les plus belles heures de la vie, les plus pures des joies; a elle sont dues les seules pages immortelles qui demeurent a travers les siècles. Heureux êtes-vous, chers Étudiants, qui jouissez de ce bien et de cette béatitude! Dans le cercle de la jeunesse catholique Malinoise on s'aime en chrétiens; on se devine, on se connait, on ale droit de tout se dire, paree qu'en s'aimant on veut s'améliorer. C'est l'union d'ames qui s appuient les unes sur les autres pour arriver a leur fin, comme on dit que font les oiseaux migrateurs pour tra verser l'espace. Soye{ des hommes defoi. C'est une secon de parole que vous crie votre drapeau. j Oui, Messieurs, dans votre associatioü, et grace a elle, vous entretiendrez, vous ren- forcerez vos croyances religieuses. La science, certes, vous l'appréciez haute- ment et vous l'aimez avec sincérité. Vous la cultivez avec application et ardeur, et sui ce noble terrain, vous nourrissez l'ambition I I de n'être inférieurs a personne,prenant pour vous la fiére parole du patriarchs biblique Nec inferior vestri sum, Mais avec la science, vous possédez lafoi, lumière qui garantit contre l'erreur votre intelligence, autorité qui règle votre condui te. Qu'elle soit en vous, chers étudiants, une foi entière, conséquente et courageuse Non, vous ne serez pas de ces chrétiens qui écarteut de leur Credo, au moins par lc doute sinon par la négation, une partie des enseignements divins, et dont la science re ligieuse se compose de vérités mal apprise; et trop tot oubliées. Vous ne serez pas de ces inconséquent; qui .respectent les principes de la foi, maf qui donnent !a main a ses ennemis, en adop tant des usages et des moeurs que la foi con damne. Vous serez moins encore de ces chrétien timides, qui adorent Dieu au fond de leu: coeur et le méconnaissent devant le monde dont la foi muette et paralysée ne sait S' montrer, ni se faire respecter, ni se répan dre. Sur sum cor da. Haut les coeurs! Jeunesse catholique! le devoir, la vertu, L dignité et l'intégrité morale de la vie, 1 respect des grandes et saintes choses, 1 dévouement a la cause de Dieu, l'amour dés intéressé de vos frères, voila les traits aux quels vous devez vous faire connaitre. II

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1905 | | pagina 1