savön
Pour no? écoles
A Monsieur qui de droit
Le tableau du «grand proces»
Drame de !a folie a Rouiers
Un trusl des huitres
Comment on bleuit l>js
Uortensias
Pourquoi il fait froid
re commerce
Fails divers
SANS RIVAL FOUR LE MÉNAGE
Années
ypres
I] était de regie autrefois que l'instituteur
fut rétribué par ses élèves ou, pour mieux
dire, par les parents de ses élèves. Lc libéra
lisme scolaire est en train de faire disparaitre
dans les écoles officielles jusqu'aux dernières
traces de cet antique usage. Non seulement
il étend abusivement le béne'fice de la gratuité
scolaire occordé aux enfants indigents
a des enfants appartenant a des families
aise'es, mais sous prétexte d'hygiène,de grand
air, etc., il alloue aux écoliers des subventions
de'guisées dont naturellement les contribua-
bles supportent la charge. On finira bientöt
par nous faire payer des primes en argent
pour slimuler la fréquentation des écoles
communales et surtout pour mieux résister a
la le'gitime concurrence de l'enseignement
libre. Ce sera 1'exact contrepied de ce qui
existait jadis.
II est superflu de faire ressortir combien
cette tendance, chaque jour plus accentuée,
aggrave encore la situation intolerable faite
aux catholiques, obligés d'abord de créer et
de soutenir des écoles qu'ils jugent dignes de
leur confiance et contraints, d'autre part, de
subventionner des écoles qui ne sauraient la
mériter. Nos adversaires avouent eux-mêmes
et sans détour que leur but est de faire la
guerre a l'enseignement religieux et libre et
d'arriver a le ruiner. Et c'est nous catholiques
qui devons payer, comme contribuables,
cette guerre dirige'e contre nous
Jamais, nous ne protesterons ni assez haut
ni assez opiniatrement contre une pareille
injustice qui ne tend a rien moins qu'a nous
priver en fait d'une libertéque laConstitution
nous reconnait en droit. N'est il pas dérisoire
de dire aux gens vous êtes libres, et de les
forcer ensuite a combattre leur propre
libertc
Remarquez bien, ensuite, quele parti-pris
de l'hostilité dont nos écoles libres sont
Fobjet, ne se donne plus même la peine de
se dissimuler. Les conseils communaux
übéraux subsidient volontiers les colonies
scolaires, les cantines scolaires, les vestiaires
scolaires,etc,mais c'est toujours a la condition
expresse que les écoles libres soient absolu-
ment exclues du benefice de ces allocations,
au mépris des régies les plus élémentaires de
la justice distributive. Le droit au grand air,
le droit a la soupe quotidienne, le droit aux
vêtements chauds et,aux bonneschaussuresest
Ie monopole des pupilles de l'enseignement
officiel. Quant aux enfants catholiques, ils
sen tireront corr.meils pourront
Cette situation impose a ceux de nos amis
qui siégent dans nos assemblées publiques
des obligations dont ils sauront s'acquitter,
nous en avons la confiance, avec une
intelligente fermeté. Leur premier devoir est
de dénoncer sans relache le système odieux
et partial que nous venons de fle'trir et de
voter contre tout crédit qui aurait le caractère
d'une contribution de guerre, destinée a
soutenir la lutte engagée contre l'enseigne
ment libre. lis ont a combattre un injustifiable
privilege aussi longtemps qu'ils n'obtiendront
pas la mise sur un pied d'égalité parfaite de
l'enseignement libre et de l'enseignement
officiel.
Quant aux catholiques, en géne'ral, ils
doivent, en presence de ce qui se passé, se
rendre de plus en plus compte de l'impor-
tance de'cisive et capitale de nos ceuvres
scolaires et se résoudre ge'ne'reusement aux
sacrifices croissants que ces ceuvres leur
réclament. La tactique de nos adversaires est
évidente ils veulent, en abusant des ressour
ces du budget, ruiner la prospérite' de
1 enseignement libre et tenter d'attirer les
preferences des parents vers les écoles
libérales, en prodiguant aux écoliers des
avantages matériels.Ceux,parmi nos lecteurs,
qui savent au prix de quelles difficulte's bon
nombre de ménages ouvriers parviennent
avec peine a e'quilibrer leur humble budget,
se rendront aise'ment compte du danger que
peuvent offrir les prodigalités officielles. II
est done urgent de parer a ce nouveau péril et
de suivre pied a pied l'ennemi sur le terrain
ou il lui a plu de porter la lutte.
Sans doute, a première vue, il parait
difficile de tenir tête, dans ces conditions, a
ceux qui n'ont qua puiser dans les caisses
publiques mais nous n'avons qu'a nous
rappeler notre passé et a lire, par exemple,
l'histoire de la guerre scolaire de 1879, si
bien e'erite par M. Pierre Verhaegen, pour
être convaincus que la liberté peut lutter
victorieusement contre le privilege et que le
budget de la chante p« u{ s'élever k ,a hautem.
des situations les plu|s critiques
Déja le zele des |Jmjs de penseigneme;n
fibre s'est heureuscfl^
parts et a enfante c|es instjtLU;ons nouveues>
face a la strategie de
cas a Gand, a Anvers,
'icore, le Patriote annoncait
la cre'ation aj* ja capitaie yune
d' assistance
destinées a faire
l'ennemi. C'est Jjjj
a Liége et, hier ejf
ceuvre
Jlscolaire catholique, ayant
spécialemen^ pour but de répondre au
nouveau ™^5de de propagande adopte' par les
municip^ if^s libérales ou radico-socialistes
de 1 agf .pmération bruxelloise. A Gand, les
de l'oeuvre des colonies scolaires
catbjjfoliques ont été des plus encourageants et
t fait prévoir qu'il en sera de même
p/artout. Mais il faut que tout le monde fasse
son devoir, a tous les degrés de l'écheile
sociale il faut que nous sachions montrer
que la fraternité chrétienne n'est pas un vain
mot et que la charite' proverbiale de notie
pays n'est pas prés de tarir. Les oeuvres
i;jutiles, il n'y avait plus rien a faire, et le
père Borremans expira, quelques ininutes
après avoir re^u l'Extrême-Onction <1 un de
ses confrères et après avoir repris connais-
sance.
Au même moment, on vit de la lumée
séchapper d'une fenêtre du dortoir des
pères. On se précipita de ce coté et l'on vit
qtso la celluie du Père Borremans était cn
feu. Avant d exécuter son funeste projet, il
avait déposé certains livres sur son lit et il y
avait mis le feu, après avoir bien fermé sa
chambrette, sans doute pour empêcher le
sauvetage de s'effectuer, car i! avait encore
la clef de la porte sur lui. Malgró quele feu
eüt pris une certaine extension, on a pu
heureusement l'éteindre saus trop de pciee.
Lc Père Borremans.qui était natif de Ha,!,
n'avait que 33 aus. C était ua prêtro modè e;
Ie matin même, il avait encore cé.ébró la
mes'e a 7 heures, sans que rien dans ses
allures fit prévoir un malheur aussi terrible
Depuis quelques jours, on avait constaté
scolaires doivent avoir une place prééminente un certain dérangement dan sou état mental;
dans notre générosité. II y va, comme nous j i' était terriblement neurasthénique et nen-
l'avons dit souvent, de la conservation et de
la transmission de la foi dans nos contrées.
Comme catholiques et comme Beiges, nous i
ne pouvons pas avoir de plus noble but
nous ne connaissons point non plus d'entre-
prise qui soit mieux faite pour appeler sur
tous ceux qui s'y dévouent et sur la patrie
elle-même l'abondance des béne'dictions de i
Dieu. j
teudait plus la confession depuis quelques
jours.
Co drame faut-il le dire, a jeté la conster
nation dans la population catholique de la
viile.
Le Progrès signale un tapage nocturne
assourdissant qui se serait passé, il y a une
huitaine de jours, dans les rues d'Ypres.
Nous croyons que le confrère confond. S'il
y a eu quelques coups de clairons dans les
rues, il y a eu. dans certaine cuisine plus ou
moins publique, un e'cbange de casseroles
entre un grand maigre et un petit gros. 11 y
a eu deux témoins du cboc étourdissant des
ustensiles culinaires mais ces Messieurs
désirent ne pas se faire connaitre. Si le Pro
grès s'adressait done a Monsieur qui de droit
et lui révélait les noms des acteurs et des
témoins? II en sail plus que nous, et, cette
fois encore, il ne s'agit pas detrangers.
Le Progrès annonce que le tableau du
grand procés vient d'etre reproduit en
miniature. Dommage seulement que tous
lesexemplaires aient été enlevés.Nous aurions
voulu en posséder quelques-uns pour la col
lection du musée du Journal d'Ypres.
Nous manquons ainsi l'occasion d'admirer
a l'aise une oeuvre due au crayon habile d'un
employé de l'Etat, parti d'Ypres, qui étudie,
en ce moment, le code de procédure civile.
Est ce que l'un ou l'autre des casseroleurs,
qui ont porté ou suivi le tableau a la mi-
carême, ne pourrait nous adresser un exem-
plaire de la fameuse pièce, sous réserve du
droit des auteurs d'être publiquement dési-
gnés et bafoués
Dimanche matin, 8 heures, une messe
solennelle était célébrée daus I église des
Pères Redemptoristes. Comme l'office tou-
chait a peu prés a sa fin, le père Borremans
entra précipitamment dans l'église par la
sacristie, s'arrêta quelques moments devaut
la statue de saint Gérard, qui est tout spé-
cialement honoré dans cette église et a
l'occasion de la canonisation duquel on
avait célébré, il y a trois semaines, un
jubilé et de grandes fêtes. Tout a coupon
entendit des dames qui se trouvaient non
loin de la, pousser des cris affreux. Le reli
gieux venait de se couper la gorge au moyen
d un rasoir. Du coup, l'artère carotide fut
taillée net et le malheureux tomba, a la
renverse, tandis que le sang s echappait en
abondance d'une aflreuse blessure. j
Des femmes et nes enfants, a la vue de
cette scène, tombèrent en défaillance
d'autres s enfuirent,taDdis que quelques-uns
coururent porter secours aux religieux, j
qu'on transporta aussitöt a la sacristie, ou
les docteurs Schepens et Vermeersch vin- 1
On télégraphie de New-York que M. B.
1 Roosevelt, cousin du président de la Répu-
blique, est arrivé a Newhaven pour fonder,
avec plusieurscapitalistes,un trust des huitres.
Le syndicat a réuni un capital de io millions
de dollars (5o millions de francs) et il se
propose de racheter tous les pares d'huïtres
de Long-Island, en même temps que d'acca-
parer toute la pêche. Le président Roosevelt
serait, dit-on, plutöt hostile au projet. O11 lui
attribue l intention de mettre en mouvement
la magistrature contre cette nouvelle tentati
ve d'accaparement.
A quand le trust des moules et des crevet-
tes
Nos lecteurs seront sans doute fort surpris
d'apprendre que des horticulteurs avisés
viennent de trouver le moyen de changer en
bleu tendre, par des procédés artificiels, la
teinte rose ou blanche de Fhortensia
commun Voici comment il convient de
procéder
Une variété japonaise d'hortensia
VHydrangea hortensis rosea se prête
admirablement, parait il, a ce role de
caméléon.
La plante étant élevée en serre, il suffit de
la traiter, pendant quarante-huit heures, a
une temperature de douze a quinze degrés,
par de la vapeur de chloroforme, a la dose de
douze grammes par hectolitre d'air. Les
corymbes fleuris de l'arbuste passent alors
trés rapidement du rose vif au bleu intense.
L'éther, mélangé a 1 air dans la proportion
de trente-cinq grammes par hectolitre,
produit le même effet. Seulement, soixante
heures sont nécessaires pour la réussite
complete.
Cbose curieuse le même traitement appli-
qué au lilas mauve possède la singuliere
propriété de décolorer celui-ci en le transfor
mant en blanc.
Quant a la cause de ce déplacement d'air
de ce courant da nord au sud, elle se trouvè
dans la presence sur l'Europe méridionale
d'un vaste trou dans l'atmosphère, d'une
dépression comme on dit, vers laquelle Se
précipitent les couches d'air avoisinantes,
compris celles du nord. C'est done de' ce
cöté-la que nous viennent les vents en ce
moment. Quant a prévoir Ia formations et la
course de ses dépressions, c'est la clef de ]a
météorologie, un problème qui n'est
encore résolu...
Un méte'orologiste exphque comme suit le
refroidissement subit de Ia température que
nous subissons actuellement
Les froids qui ont re'gné ces jours
dernières en Belgique, et d'une facon plus
génerale sur le centre et le nord de l'Europe,
sont dus simplement aux vents du nord et du
nord-est assez fréquents en cette saison. Ces
redoutables courants d'air ont passé sur les
regions glacées de la Russie et de la Sibérie
pas
La note préliminaire du budget des dépen-
ses extraordinaires contient ces deux tableaux
qui témoignent de Faccroissement.de l'activité
industrielle et commerciale du pays.
Commerce special.
Anné-;s Importations Expectations Total
lranes francs francs
1,5.4,549,243 1 3 '3,086.463 2,878,235 511
2,213.752,9t>5 1,922,884,181 4,13 ,637 146
2,220,991,026 1,828,231.784 4,049,223 410
2,380,683,04) 1,925,490,170 4,306, 73',210
2,656,369.910 2,110,338,068 4,766,707.978
2,695,676,OuO 2,113,687,000 4,8 9,363,0o0
Commerce general.
1894
1900
19 1
19.'2
19 3
10.14
1894
1900
1901
1902
19 3
Exportations
francs
2,424,560,429
3,297,5 9,775
3,239,142,992
3,473,161,027
3,889,831,898
commerce pour
rent immédiatement lui prodigner leurs i er r
soins. Malheureusement, leurs efforts furent énorme. De
Importations
tra nes
2,703,080,783
3,594,425,167
3,640,645,330
3,939,578,241
4,447,338,421
Le tableau général du
1904 n'étant pas dressé a l'heure actuelle, on
ne peut donner que les chiffres du commerce
spéciale'tablis provisoirement d'après le
Bulletin mensuel.
Un Vol. M. Valère Declercq, marchand
de chiffons en gros, rue de boudeurs, s'était
ïendu dimanche matin avec sa femtne, a
Courtrai d oil celle ci est originaire pour y
passer deux jours a l'occasion de la foire.
Des voleurs ont profité de cette absence pour
sintroduire dans la maison par escalade
dans Ia nuit de dimanche a lundi. Ils ont au
moyen d'un ciseau a froid, fait sauter la ser-
rure d un sécrétaire dont ils ont retiré un
tiroir et enlevé son contenu.
Lundi matin. M. Charles Declercq père
de M. Valère Declercq, en se rendant dans
la maison pour donner a manger au cheval,
a constaté le vol. Comme M. Valère Declercq
est absent on n a pu estimer le montant du
vol. Les voleurs ont probablement été déran-
gés dans leur besogne par un bruit quelcon-
que cai ilsn ont visité aucune autre place de
la maison que celle oü se trouve le sécrétai
re. On suppose que les voleurs sont descen-
dus des remparts qui donnent derrière la
maison. ont traversé le terrain vague ap-
pelé Het houten peerd, escaladé une murail-
ie assez élevée, d'oü ils avaient plein pied
sui une plate forma, par oü ils sont entrés
dans la cour.
Le chiffre du vol commis au préjudice de
M. Valère Declercq, et dont nous avons
parlé hier, ne se monte pas a un cbifïre aussi
élevéqu on avait cru. On parlait de 2.000 fr.
et plus heureusement tout se re'duit a une
somme de 25 fr, en pièces de deux centimes,
quelques francs en pièces de cinq centimes,
une certaine quantité de timbres postes.
ARTERE COUPEE.Unnommé Verly,
garcon^ patissier, a Vlamertinghe, coupait,
mardi a midi, du pain pour son cheval qui
stationnait a la porte de Menin. Le couteau
de'via et entra si violemmentdanslacuisse
que lartère fémoral fut coupée. Des soins
immédiats ont été donnés au blessé.
Sang-froid dun gamin. Mardi matin,
un cheval de cavalerie arrivait sanns cava
lier et au trot de la plaine d'exercice par la
iue d Itlverdinghe. De petit Dethoor Joseph,
agó de neufans,s'élan$a au miüeu de la rue,
prit les rènes da cheval et parvint a l'arrè-
ter.
Le I hermogène guérit en une nuit les
bronchites, rhumatismes, Points de cöté,
maux de reins, maux de gorge et névralgies.
N. B. Assurez vous toujours qu'en e'change
de votre argent, on vous donne le veritable
produit et que l'étiquette de la boite porte
bien les mots Le Thermogene