i 19?u SAVOOI n Dl U ESTirfai A®bl MKMM 1 i H®J| M S Une légende tenace Faits divers Actes officiels Bibliographic La grande Coupure ïur Enfants, (pnvae s o en iis^Vï eil l^rdsl Voulez-vy.is des sucres de toute première qualitë.' Prenez les paquets de la Raffinerie Tirlemontoise. SANS RIVAL POUR LE MÉNAGE Handelingen van hlt xxvu5le Nedek- j gehouden te Kortrijk den 20, 21 en 22 I Oogst 1902. Ypcr Cu tl ica.rl- De Meulenaere, 1904. boekd. ïl-8" (15.bx23) van 550 blcdz. Prijs; 4 l'r. Le projet du gouvernement relatif a l'extonsion des installations mariti- mes d'Anvers a reQu de la part de l'é- dilité et de la députation antic,lérica- le de la métropole un accueil favo rable. Dans une réunion tenue hier a l'hó- tel de ville d'Anvers, les députés libé- raux ont dit qu'ils voteront le projet de la coupure avec Ie projet militai re sans disjonction. La grande coupu re, il est vrai, continue a présenter les désavantages signalés précédem- ment,mais le canal offrira la sécurifé désirable. Les députés libéraux de- manderont qu'on commence par creuser le canal et qu'on examine en- suite s'il est encore nécessaire de fai re la grande coupure. A leur avis, le canal, pendant une cinquantaine d'années, pourraitsuffire aux besoiDs du port d'Anvers. Parlant du port d'Anvers, disoos encore que dans la séance de jeudi de iaChambre descommunes, undépu- téademandéaugouvernement anglais si son attention avait été appelée sur les dépensesque se propose de faire le gouvernement Beige pour l'araéliora- tion du port d'Anvers et si, pour ré pondre a ces ameliorations, on se propose deréaliser des ameliorations du même genre dans le port de Lon- dres pour y retenir le commerce. Le ministre du commerce a répon- du que le gouvernement n'est pas disposé a faire des propositions de ce genre pendant la session actuelle. effervescence s'est produce ct de "grettables incidents ont eu lieu. A 11 heures du sou, u r[1u 2 te chasseurs a ete assailU pres de L gare et irappé de plusieurs coups de cou- teau II est soigné a l'infirmerie. Son etat es assez grave. A minuit, plusieurs ind.vidus ont pénétré, rue Beaupeyrat, dans la cour précédant 1 habitation du colonel de Tavei noestils ont profére' contre eet officier des menaces de mort.Un autre officier de dragons a été, quelques instants plus tard, assailli et iniurié par la même bande. Ce matin, a six heures, trois officiers d'infanterie ont ete assaillis a coups de pierres sur le champ te foire. té lui fut laissée de qu'il n'uvait d'ailleurs ut tort de vouloir l'é- ologiques. 11 exigea, e Pape et le Saint-Office me Copernic fondé sur e ïl était orgueilleux et a le Vatican et les palais des mémoires sur mémoi- ses protecteurs, ulcérant ses Les feuilles anticatholiques ont publié l'autre jour con amore la dépêche suivante, qu'une agence leur envoyait de Rome Rome. 5 Mai. La presse italienne profite avec a-propos de la commémoraison de Victor Hugo pour réclamer du gouvernement francais une concession, qu il refusa il y a vingt-ciifq ans, l'entente existant alors entre le Vatican et le Quai d'Orsay. II s'agissait de placer sur l'enceinte de la Villa Médicis,propriété actuelle de la Erance, mais qui servit autrefois de prison a Galilée, l'inscription suivante Dans le palais voisin Autrefois propriété des Médicis Fut prisonnier Galileo Galilei Coupable d'avoir vu la terre Tourner autour du soleil. L etat actuel des relations entre le Pape et la Pépublique permet d'affirmer que la concession sera accordée cette fois ci sans aucun délai. Le grand martyr de la Science aura une stéle commémorative, rappelant aux hommes son souvenir glorieux, a 1 en- droit même oü il souffrit. Les scientistes italiens seront satisfaits.» N'est-il pas déroutant de voir, en plein vingtième siècle, cent ans et plus après la vogue de Voltaire et des encyclopédistes, des notes dè cette force impriméesgravement dans des journaux qui se prétendent sérieux Ce n'est pas d'aujourd'hui que nous savons que les légendes anticléricales ont la vie dure. Le phénomène de leur survivance aux coups mortels qui leur sont porte's chaque jour ne nous étonne plus guère. Mais il est a coup sur particulièrement re- marquable que de toutes ces légendes, celle qui se portc le mieux soit encore le martyre de Galilée. On ne croit plus guère a la papes- se Jeanne que dans les bureaux de la Chro- nique». Seuls, quelques pales hebdomadaires des provinces éloignées imaginent encore que ce fut le pape qui machina la St Barthélemy. Mais Galilée reste le grand favori de tout l'anticléricalisme.Les journalistes qui luttent contre l'Eglise écrivent toujours a son propos des phrases solennelles et les orateurs de meetings ne parient de lui que la main sur lecceur. 11 n'est pourtant pas de cause aussi indéfendable que la sienne il n'est pas de légende aussi inepte que la légende créée autour de son nom. J'ai parlé déja plusieurs fois ici même, de Galilée, pour répondre a quelqu'objection tirée de son histoire. La note citée plus haut mérite que toute le ques tion soit reprise en résumé. Examinons la done une bonne fois. Les «scientistes» italiens qui ont composé l'iscription devant figurer bientot a la Villa Médicis savent trés bien, s'ils ne sont pas les derniers des ignorants, que cette inscription est un grossier mensonge. «Galilée ne fut point persécuté comme bon astronome, mais comme mauvais théolo- gien», écrit l'un de ses meilleurs historiens, le Genévois et protestant Mallet du Pan. Et pour peu qu'on y réfléchisse, pourquoi l'Eglise aurait-e!le condamné Galilée, pro- clamant l'immobilité du soleil et le mouve ment de la terre, alors que Copernic, prêtre et chanoine, avait défendu avant Galilée, la même these, et ayant offert son livre au pape Paul III, s'était vu combler de faveurs? Alors que l'année même oü commencèrent les poursuites contre Galilée, en 161 5un traité soutenant lui aussi le même système astro- nomique, et composé par le carme Fostarini, était solennellement approuvé par l autorité ecclésiastique Loin d'etre en butte aux persecutions de l'Eglise, Galilée fut pensionné par la pape Urbain VIII, qui le traita magnifiquement au Vatican et l'entoura de bienveillance et d'égards. Toute 1 i bei défendre un système pas inventé. Mais il i tayer de preuves lh dit Guichardin, que déclarassent le syst la Bible.» Etcomnj violent, il assiégejj cardinaux, re'pa res, invective adversaires Galilejf( écrit encore Guichardin (4 mars i6i6).vjpmet en tout ceci un emporternent extreme qU'il n'a ni la force ni la sagesse dejfcurmonter.» Guichardin qui parle ainsi étajA un des meilleurs amis de l'irassible et v.3fniteux astronome. Le Pape, fatigué, continue t-il, a rompu la conversation et arrêté avec le cordinal Bellarmin que la controverse de Galilée serait jugée dans une congrégation. Ce netait done pas, conclut Georges Mallet dans un bel article de la Gazette de France la question astronomique du mouvement de la terre et de la stabilité du soleil qui allait être jugée dans cette congré gation, mais bien la question théologique de savoir si Ton pouvait ou non fonder ce système sur la Bible. La congrégation ne se prononca que sur ce point, sur les accords scolastiques entre la Pentateuque et Coper nic. On sait combien le prétendu martyre de Galilée fut doux Tout le temps du proces écrit un autre historiën de Galilée, protestant comme Mallet de Pan, sir David Brewster Galilée fut traité avec une défférence mar- quée. Au commencement d'Avril, quand vint l'examen en personne, on le transféra au Saint-Office mais au lieu de le soumettre a l'emprisonnement cellulaire,on lui donna des appartements dans la maison du fiscal de l'Inquisition. Sa table fut fournie par l'ambassadeur de Toscane et son domesti- que, qui eut permission de le servir, dor- mait dans un appartement voisin. Néan- moins, comme cette réclusion semblait lui peser, si adoucie fut elle, le cardinal Barberini le fit reconduire chez Tambassa- deur toscan. II eut tout le temps de preparer sa defense que Mallet du Pan apprécie ainsi Cette apologie, conservée dans ses lettres manuscrites, est un véritable galimatias Ce n est pas la réalité du mouvement de la terre qu'il démontre aux inquisiteurs il ergote avec eux sur Job et sur Josué. La peine portée contre Galilée fut douze jours de prison nominale chez son ami l'excellent ambassadeur de Toscane. Après quoi le vieil astronome retourna dans sa patrie, ayant si peu souffert que malgré ses soixante-quinze ans il fit a pied, par plaisir, une partie de la route de Rome a Viterbe. II en témoigna lui-même dans une lettre souvent reproduite qu'il écrivit a un ami, en 1634. On voit, après cela, quelle sera la valeur de cette prochaine manifestation que feront a Rome les scientistes italiens admirés et soutenus par nos journaux anticle'ricaux. Tout ce que nous pourrons dire n'y fera, au reste, fort probablement rien. Galilée, en aépit de tous les arguments et en dépit de lui-même, continuera a être le dieu principal du panthéon de M. Homais, tant que vivra le célèbre prototypede l'anticlérical. Et M. Homais, on le sait, est immortel. S. BAS WARNETON Le danger des armes afeu. Un terrible I accident, dü a 1 imprudence, a mis en émoi samedi matin la communede Bas-Warneton. Mme Vanhoudendyck, devant s absenter, avait confié a son jeune frère Eelix, age de ■14 ans,la garde des ses deux enfants dont l'un, Camille, a deux ans et l'autre 5 mois. Ce dernier reposait dans son berceau. A peine Mme Vanhoudendyck était elle sortie, que Félix s'avisa de descendre un fusil de chasse pendu au mur. II s'amusa a faire manceuvrer le chien au grand ébahis- sement du petit Camille, lo. sque tout a coup deux détonations successives retentirent; au même moment le pauvre mioche s'abattit dans une mare de sang. Le bras droit no tenait plus au corps que par quelques filaments de chair. La charge avait ensmte traversé un carreau de vitre; des lam beaux de chair adhéraient encore a celui-ci; quant a Tenfant couché dans le berceau, il fut également atteint a la tête. j Le jeune imprudent, en pleurant, prit le blesshdans ses bras etcourut dans un champ voisin oü travaillait un domestique de ferme. Celui ci, avant d'avoir des secours, dut transporter le petit mourant dans une maison située a 500 rnètres de la. Malgré les meilleurs soins,l enfant y mourut au bout de 2 heures, a la suite d'une hémorragie. Le parquet d'Ypres a fait une descente. Quant a l'enfant agé de 5 mois, son était est tres satisfaisant. Ne toussez plus. Je garantie la guérison du rhume et de la toux la plus opinatre en deux jours au moyen du Sirop Depratere au goudron décoloré et au baume de Tolu. C'esl le pectoral le plus prompt, le plus sur et le plus agréable qui existe. C'est un remède incomparable, mais faites bien attention, demandez et exigez toujours le véritable Sirop Depratere. Prix2 fr. la bouteille. Le traitement revientao.io centimes par jour. En vente a Ypres, pharmacie Socquet, Libotte, Donck, et Aertssens; Poperinghe, pharm.Monteyne, Comines, Van Windekens; Menin, Sioen et Rotiers; Warneton, Vander Marlière; Cour- trai Hulpiau et De Boey Roulers, Veys Dixmude, Gbyssaert; Iseghem (Grand'Place), Rodenbach. I j La Société des Bons Remèdes prie le public de remarquer qu'il y a deux produits Walthéry. II y a, en effet, la Pilule Walthéry qui est le purgatif si populaire chez nous, et il y a la i Pastille Walthéry contre la toux et les maux de gorge 1 fr. la botte. '■•.il. 'L-f'-fy* ,j.„ YPRES La confirmation. Mgr Watïelaert, évêque de Bruges, viendra donner le sacre- ment de la confirmation aux enfants de la ville, lejeudi25 mai prochain. La cérémo nie aura lieu en Ia cathédrale St-Martin. La cérémonie de la première communion des élèves du College épiscopal St-Vincent de Paul et du Pensionnat Notre Dame de la Riante qui était primitivement fixée au mois de juin aura lieu également Ie 25 mai. Alliance chrétienne flamande. Nous apprenons que prochainement on constitue- ra une section de L alliance chrétienne fla mande pour combattre le blaspheme et l'immoralité. Une réunion du Comité provi soire a. eu lieu et M. l'avocat Devisschere, de Bruges, viendra donner une conférence publique au Volkshuis le dimanche 21 mai prochain. Un arrête royal du 8 mai porte Le conseil provincial de la Flandre Occi dentale est convoqué en session extraordi naire pour le mardi 16 mai, a 10 h. Dans cette session, le conseil provincial s'occupera de la présentation de candidate a la place de vice-président au tribunal de de première instance de Courtrai, vacante par suite de la nomination de M.Dumortier, aux fonotions de conseiller a la cour d appel de Gaud. LANDSCII TAAL— EN LETTERKUNDIG CONGRES, Le compte rendu des travaux du 279 Con- grès néerlandais, tenu a Courtrai en 1902 vient enfin de paraïtrs. Ceux qui se préoc- cupent de l'avenir de la langue néerlandaise salueront sa publication, tout en regrettant le retard apporté a son impression. Dans son emsemble, le Congres de 1902 a été des plus intéressants et le copieux vo lume de 550 pages, que forme le compte ren du, renferme de nombreux travaux qui mé- ritent d'arrêter l'attention. Bar mi les questions débattues au cours de ces assises du monde littéraire néerlandais, nous citerons plus particulièrement les pro- blèmesrelatifs a la bataille des Eperons d'or, qui ont donné lieu a d'importants débats oü des arguments nouveaux et peut-être détinitifs ont été produits par rapport a un thème au sujet duquel la légende parlait jusqu'ici plus haut que l'histoire. Citons ensuite les travaux rclatifs aux movens d'arrivcr a une plus grande pureté de prononciation du néerlandais; des com munications relatives, a Texistence dos Fo- restiers, au moyen de développer les biblio- thèques populaires et scolaires, a l'encoura- gementdela musique nationale et du théatre lyrique flamaud; des notes sur l'émigra- tiou des Néerlandais, sur les flamands en pays vallon, sur l'avenir du néerlandais dans le sud de l'Afrique, sur la langue néer- lando-africaine dans ses rapports avec le néerlandais, sur la race et la langue néer- landaises, daus l'Amérique du Nord. Le Congrès s'est occupé également d'une question brülante; la simplification de l'or- thographe, qui compte de farouches par tisans et d'irréductibles adversaires. Les sa vants discours qui ont étéprononcés a cette occasion, sans nous apporter une solution déünitive du litige, permettent d'espérer que l'on arrivera, d'ici a quelques annéei, a un compromis satisfaisant toutes les opinions en présence. Nous ne nous étendrons pas plus longue- ment sur ce compte rendu du 27" Congrès néerlandais; ce que nous en avons dit suffi- ra, pensons-nous, a nos lecteurs pour se faire une idee du caractère de ses travaux. En terminant, nous croyons bien faire en exprimant le veeu de voir ajouter aux comp- tes rendus des congrès fnturs une bonne ta ble analytique permettant de retrouver im- médiatement les divers points traités et dis- entés. Avec la table actuelle, il fuut, en ef fet, parcourir tout le volume pour y retrou ver quelque poiut spécial, ce qui occasionne des pertes de temps et devient même par idis fastidieux. Edw. Coremans.

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1905 | | pagina 2