F AI S DIVERS
MCTÉE
Le 22 Juiilel fête légale
Necrologie
Chronique Judiciaire
Acles officiels
Le Jiu Jilsu
biscuits-parein
timr Enfagts,CcfflvalBscenMail
fi-Ttm
wervicq
lardinaux.parmilesquelsle cardinal Mathieu,
ca cour pontificale. Tous portaient des
cierges.
16 porteurs soutenaient une sorte de trone
datant de Pie VII, employe aux processions
papales du Corpus Domini avant 1870. Le
Pape apparaissait agenouillé devant l'osten-
soir fixé sur une petite table et e'tait enveloppé
d'une vaste et riche chape avec toilc huméral.
On soutenait un baldaquin au-dessus et deux
flabelli se tenaient auprès.
L'apparition de Pie X, la tcte inclinée
devant le Saint Sacrement avec une expres
sion de piété intense, provoquait une vive
emotion. Cettc cérémonie ne sétait jamais
faite depuis 1870.
Devant l'autel pontifical,le Pape descendit.
Le cardinal Macchi exposa le Saint-Sacre-
ment. Pie X entonna le Te Deum et le Tan
tum ergorepris par la Sixtine. II monta a
Pautel et donna lui-même la bénédiction du
Saint Sacrement, tandis que les trompettes
d'argent se faisaient entendre de la coupole.
MM.Carton, de Limburg-Stirum, Pirmez,
Cousot, Claes et Coifs viennent de déposer
sur le bureau de la Chambre une proposition
de ioi tendant a faire proclamer jour de fete
légale le Samedi 22 Juillet, afin de permettre
a toute la population de jouir cette anne'e de
trois jours de congé d'affilée.
Le prince Léopold de Hohenzollern qui,
pendant les fêtes du mariage du prince impc-
rial, résidait chez son fils a Berlin, le prince
héritier de Hohenzollern,est mort hieraprès-
midi. II avait accepté en 1870 l'offre de la
couronne d Espagne qui lui fut faite par les
Cortes. II était dans sa 70s année.
Digue et veis e>s ei, remplacement de la
société anonyme n Wjerpsche Maatschappij
voor den dienst van 'l"^iriSp00r^,e^en
Par arrêté royal d\1 sQnt nommds
Vice président a^/tribunal de ire instance
de Courtrai, en •Jjfnplacement de M. Dumor-
tier appelé a dj^tres fonctions, M. H. Prin
giers.juge d'in*ructjon pr(is ce tribunal
Jugeau ti^bunal de Courtrai, en rempla
cement dj<M. Pringiers, M. C. Goethals,
avocaty,
suppléant a ce tribunal.
Cour d'assises de la Flandre Occidentale.
Voici la liste de Messieurs les jurés pour la
prochaine session de la Cour d'assises de la
Flandre Occidentale, dont l'ouverture est
fixée au lundi 10 juillet 1905, sous la prési-
dence de M. de Bie, conseiller a la cour
d'appel de Gand.
Jurés titulaires.
MM. G. Beyaert, libraire, Courtrai.
J. Deven, fabricant, Ingelmunster.
V. Desmet, conseiller comm., Harel-
beke.
A. Cousin, id., Ploegsteert.
F. Beyers, négociant, Bruges.
A. Van de Putte, conseiller com.,Cuer
ne.
P. Peellaert, expediteur, Ostende.
J. Baert, négociant, Bruges.
A. Vercruysse, rentier, Courtrai
H. Maelfait, brasscur, Cuerne.
E. Verwée, épicier, Courtrai.
A. Van de Broucke, expéditeur, id.
P. Coeman, directeur de fabrique, id.
L. Kervyn, propriétaire, Bruges.
E. Debeerst, brasseur, Oostduinkerke.
F. Desmet, propriétaire, Assebrouck.
A. de Coussemaker, id., Moorslede.
A. DeWulf, secrétaire comm., Ichte-
ghem.
P. Deblaere, marchand, Courtrai.
Ch. Pil, architecte, Ostende.
L. Delva, négociant Wervicq.
P. Ferrant, fabricant, Comines.
J. Putmans,marchand de lin, Courtrai.
A. Norro, pensionné, Bruges.
E. Caenepeel, vétérinaire Ypres.
S. Dedeystere, brasseur, id.
A. Soenen, id. Hooglede.
A. Dereere, plafonneur, Ostende.
A. Maes, brasseur, Bruges.
J. Gadeyne,pensionné,Blankenberghe.
Jurés suplémentaires.
MM. F. Ancot, docteur en droit, Bruges.
A. Fockenier, imprimeur, id.
J. van Pottelsberghe de la Potterie,
prop. Bruges.
E. Dubois, patissier, id.
Par arrêté royal du 3o mai, la Société
anonyme des railways économiques de Liège
Seraing et extensions et la Compagnie géné
rale de railways a voie étroite sont agrée'es
comme cessionnaires de l'entretien et de
1'exploitation du chemin de fer vicinal de
Bruges a la frontière (vers l'Ecluse), avec
cmbranchements vers Saint-Pierre sur la-
,VÜn arrêté royal du 18 mai a approuvé la
deliberation par Iaquelle le conseil communal
d Ypres adopte un plan d'alignement des
abords de la station de chemin de fer, dans
la traverse de cette localité.
Un jour, il y a dix ans environ, une foule
d hommes et de femmes vêtus de clairs Ki
monos, e'taient réunis dans un des gimnases
militaires de Tokio. 11 s'agissait d'un événe
ment memorable marqué de lettres d or dans
l'histoire du Japon. Cetail le Mikado qui
réprouvait publiquement 1'exe-rcice national
de son peuple, le pugital, et mettait en face
du lutteurle plus redoute' de Tokio un petit
homme assez expert dans un art soi disant
nouveau elle savait seulement qu'on l'appe-
lait Jiu Jitsu, et qu'il était pratique' tres
anciennement par les Samurai qui consti-
tuaient la classe militaire héréditaire et par
les nobles. Pourceuxci.se distinguer dans
cetart, e'tait un motif du plus grand orgueil.
Les femmes aussi e'taient expertcs dans le
jiu-jitsu, et cela les rendait redoutables autant
que leurs maris. Quelqu'un parlait d'un
secret magique, qui rendait le faible égal au
fort un autre disait que cet art nouveau e'tait
tombé en desuetude et que le Mikado voulait
le faire revivre et le substituer au sport natio
nal du pugilat. Voila pourquoi toute cette
foule e'tait réunie. Le gymnase e'tait décoré
de joyeux drapeaux. D'un coté s elevait un
trone pompeux sur lequel e'tait assis le Mika
do en uniforme d'amiral. Autour de lui se
tenaient debout ses officiers et la noblesse.
Dans le milieu de l'arène assis sur des cous-
sins et avec des éventails a double aile les
juges qui devaient servir a commander la
lutte
Un grand silence se fit dans la foule lors-
que le plus populaire champion de Tokio fit
son entree. C etait un bel homme, un vrai
géant. Préparé depuis son enfance a devenir
un boxeur, il paraissait impossible qu'il put
être vaincu par un petit Asiatique qui 1'at-
tendait au milieu de l'arêne. En effet, celui-ci
était bien différent de son adversaire au
moins trente centimetres plus basque lui et
avec des muscles de'risoiresencomparaison de
ceux du géant. Un rire moqueur parcourut
la foule mais les Samurai et les nobles ne
riaient pointils avaient sur la figure une
expression d'orgueil me'prisant et regardaient
amoureusement le petit homme qui e'tait
parfaitement tranquille et mesurait du regard
son ennemi. Le signal fut donné rapide-
ment le champion de Tokio, 1'idole de son
peuple, se prccipita en avantil fit un mou
vement tres leste en s efforcant de prendre
l'adversaire a l'improviste et cela lui réussit
en effet. Déja le petit homme est dans les
serres du lutteur ge'ant. II semble qu'il ne
sait comment échapper. 11 est presque ren-
versé a terre aux applaudissements du peuple
qui voit son favori vainqueur. Mais en quel-
ques secondes la scène change.
Par des moyens mystérieux, le petit
Japonais rend son puissant adversaire désar-
mé. 11 se détache de son étreinte. Les adver-
saires sont de nouveau sur pieds. Le cham
pion de Tokio est furibondtandi» que l'autre
est parfaitement calme. On donne encore une
fois lc signal. L'attaque est spontanée. Par
une série de mouvements si rapides qu'il
n'est pas possible de sen rendre compte, le
géant est renversé moitié mort sur les nattes
du pavement. La foule reste muette, les
nobles seuls applaudissent. Par ce spectacle,
le Mikado avait publiquement démontré qu'il
voulait remplacer le pugatif par quelque
chose qui valait beaucoup plus. Trois ou
quatre de ces spectacles suffirent pour con-
1 aincre les Japonais de I importance du jiu
jitsu. Depuis lors le pugilat baissa rapide-
ment et le jiu jitsu devint 1 exercice national
japonais. Jiu jitsi veut dire l'excellent secret
d"-1 art. Dans les temps antiques, lorsqu'il
était seulement pratique' par les Samurai de
la noblesse, il était appelé tai-jitsu, e'est a
dire lc secret du corps. II sagit, en pen
mots, de mettre le plus faible en
surpasser le plus fort. En lui
physiques n'ont aucune importance et
de
mesure de
les forces
c'est
la
sance pr
corps hum
au contraire, l'habileté et 1 agilité qui ont
plus grande. Aucune forme de pugilat ne
peut résister a Ia science de jitsuLes lutteurs
de profession les plus grands et les plus
connus n'ont aucune probabilité de vaincre
contre un adversaire expert dans cet ait- I-c
jiu jitsusbi pratiquant cet art, 1 empoignerait
facilement et lui disloquerait les bras.
Cette facilité il l'acquiert avec la connais
récise le toutes les parties faibles du
sin. Celui qui est expert dans le
jiu jiutsu, peut, par un simple coup, donné
avec le bord de la main, briser une épine
dorsale, disloquerun pouls ou une cheville,
enfin tuer son adversaire. Lepolicier japonais
actuel qui est expert dans cet art, lorqu'il
veut arrêter un turbulent dangereux, Famène
par les coudes et le met rapidement dans une
telle condition qu'il doit ou le suivre ou se
contenter d'avoir le bras cassé. Le jiu jitsu se
compose en tout de quarante-deux coups qui
ne sont pas groupés dans un ordre particulier
et qui n'exigent pas d'etre donnés successi-
vement.
Le lutteur cboisit rapidement ce qui lui
paralt le plus adapté et l'exécute. Tous ces
coups sont tres simples dans l'aoplication et
pplicatioi
quelques minutes
est seulement le
peuvent être appris en
d'explication. Maïs ceci
principe, paree que, bien qu'un professeur de
jiu jitsu puisse montrer en trois jours en
quoi consistent ces quarante deux coups de la
science, instruction pratique exige une
période de trois ans. En effet, la pratique est
tout et Tétudiant doit être déterminé a obte-
nir une grande agilité de corps et d'esprit.
II est nécessaire qu il sache penser et agir en
un instant, faire en sorte que le ctioix du
mouvement et l'exécution soient en lui com
me un produit automatique et involontaire.
Le premier exercice pour acquérir l'agilité
dans le jiu jitsu est quelquefois dangereux.
Deux pieux de bambou lie's avec une corde
sont places d'une telle facon qu'a un moment
donné ils tombent en formant un X En
dessous d'eux se trouve debout l'étudiant qui
doit faire de son mieux en se courbant en
avant et en arrière pour éviter les deux pieux
qui tombent. A mesure que les exercices
avancent, ces pieux deviennent toujours de
plus en plus lourds jusqua ce qu'ils attei-
gnent la grosseur des poteaux téle'graphiques.
II est clair que le jiu jitsu est une arme
terrible dans les mains d'un ardent ou d'un
délinquant. Pour défendre le peuple des
dangers qui en dérivent, le gouvernement a
vote une loi qui défend 1 usage du jiujitsu
excepte' dans les cas exceptionnels de Ia
légitime défense.
Avant d'etre admis dans une des nom-
breuses écoles de Jiu-Jitsu a Tokio, l'étudiant
doit jurer qu'il ne l'emploiera jamais sinon
pour défendre sa vie.
Pendant le premier cours, l'instructeur
observe attentivement son e'lève et il lui
enseigne seulement les plus importants se
crets de lart, s il présente les garanties de
respect a la loi et 1 honnêteté. Tant la tacti-
que défensive qu offensive, le renversement
estle plus important dans l'Jiu Jitsu. II y a
deux méthodes pour l'accomplir En saisis-
sant par la tete ou par les épaules, cxcepté
dans les cas extraordinaires on ne recourt
jamais au second système des épaules parce-
qu il pioduit invariablement la mort de l ad-
versaire.
Get art merveilleux est aujourd'hui égale-
ment enseigne' dans l'armée anglaise et aux
membres de la police de Londres
YPRES
La foudre. Ce Samedi matin, un 0
s'est abattu sur notre ville. Les coups 8°
tonnerre et les éclairs se suivaient sau6
discontinuer. La foudre est tombée en diff3
rentB eudroits sur une des tourelles do 1"
nouvelle poste, enlevaut presque toutes
ardoises; sur la tour de St-Martin, oxydant
compiètemcnt la girouette sur la tour do
St-Jacques, y causant des dégats.
Un vol defer. Le lundi 5 courant
vol de fer était commis a la gare. Le lend'.'1
main, le fer fut retrouvé a l'intérieur de f"
gare, oü les voleurs l'avaient rapporte'. M j
commissaire-adjoint Vaudenhende fir
-> e Unc
enquête. Celle-ct fit découvrir les auteurs j
vol qui avaient déja vendu leur butin chez
brocanteur.mais croyant avoir été découve""
étaient allés le jeter a l'intérieur de la S
Proces-verbal a été dresséa charge des voW
et des recéleurs.
Rupture de ban de surveillance. ge
nommé Vermeersch Ernest, en rupture dl
ban de surveillance, a été arrêté vendredi
matin, et écroué a la prison.
Blessée au cours d'une dispute. jeud-
dans la soiree, une dispute surgit entre
Jacques Dufour colporteur a Ypres, etAlph
Vollebout. La mère de ce dernier voulant
faire rentrer son fils, recut dans la mêlée, sur
la tête, un formidable coup porte'avec' un
objet tranchant. Grièvement blessée, elle a
du être transportée chez elle. La police a
ouvert une enquête.
Retour dage. - Les Dames qui Se puri-
fient de temps en temps en corps avec la
Pilule purgative Walihéry, conservent appé-
tit, teint frais, vigueuret santé parfaite.
BRILLEN
Le nommé Dallé Okof, né a Jokomaha, le
'20 octobre 1877, docteur en medecineet
deserteur Japonais, tils de Semen et de
Tamera Setère, a été arrêté par la Gendar
merie a Briclen est coudamné par le tribu
nal de police d Ypres a être mis a Ia
disposition du Gouvernement. II parait
qu'une instruction est ouverte a sa charge
pour un rol commis par lui a Brielen.
MOUSCRON
Un accident s'est produit vendredi soir a
la gare. Vers neuf heures, le mécanici'en
Mathou du depot da Tourcoing, qui devait
reconduire sa machine a la suite du train de
J h. 10, etait occupé a graisser sa pompe a
air, lorsquen voulant descendre, il manqua
le marchepied et tomba lourdement sur le
sol. Dans sa chute, M. Mathou s'est fracturé
e poignet droit. Après avoir regu des soins
sommatres dans le bureau du chef de gare
de Mouscron, le blessé a regagné son domi
cile parle train de 10 h. 16.
Ménagères n achetez que le sucres en
paquets de la Raffinnerie Tirlemontoise.
Dimanche dernier, la jeune et vaillante
societe de Gymnastique l'union fait la
■tuTm hi 3 Wervic<l au Café Anglais,
rue Madeleine a obtenu au concours de Liège
le plus brillant succes
ier
2e
2=
5e
prix
-Anvcrs. Goutez
lc Vieux Liège-
Concours des pyramides.
Concours aux appareils.
Concours de série.
Concours des exercices d'ensemble.
Arthur RB lhef m°niteur de la société, M.
i concourf TP°rté le Prix dans le
I eet ion no individUel en Une seuIe
I section. 70 concurrents.
Ce splendide résultnt «ct a1 1
méritoire que la snri,P
d'existence et qu'elle l a ohi-0
j dre emprunt. Sans le moin*
tempsPd°ePclati°n "'a Pas été i'iforme'e a
1 tioTuner le. su^s, n'a pu ova-
compte t Vainqueurs a leur retour aussi
une larrr prendre dimanche prochain
Pathiaue rCVa^hC 611 faisa"t a la
festation. S°CIÜlC U"e chaleureuse
sym-
mani-