N La Chambre TELEPHONE 52 Samedi 17 Juin S 905 10 centimes ie N 40° Année N° 8324 Avis important m CONSEIL COMMUNAL Comment on forme k'opinion Jean sans peur, llalato et Charles Dcweerdt n s'abonne ruc au Beur re, 367 Ypres, et a tous les bureaux de poste du rryaume. Tfi TPÏÏRNAL d'TPRBJS parait le Mercredi et le Samedi. Le prix de l'abonnement. payable par anticipation, est de 5 fr. 50 e. par an pour tout le pavs pour l'ótranger le port en sus. Les abonnements sent d'un an et se régularisent fin néoembre Les articles et communications doivent étre adressés franco de port a 1 adrossc ci de. ana. Les annonces coütent 15 centimes la ligre Les réclames dans le. corps du journa coütent30 centimes la ligne. Les inse"tions judiciaires, 1 franc la ligne. Les luméros supplémentaires coütent 10 fraais les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Bolgique (excepté les deux Flandres) s'artresser a VAgence Havas Bruxelles. rue d'Argent, n° 34 at a Paris,8. Place de la Bourse. Du ier juillet au 3i aoütles administrations communales doivent procéder a la revision des listes électorales en consequence 1'Asso ciation catholique etconstitutionnelled'Ypres adresse un pressant appel auxcatholiques de l'arrondissement de surveiller leur inscription et celle de leurs amis avec le nombre de voix auquel ils ont droit. Peuvent être inscrits les citoyens qui avant le 2 tnai 1906 auront atteint 1 age de 25 ans, sur les listes pour la Chambre et Page de 3o ans, sur les listes pour le Sénat,la Province et la Commune et qui, au ier juillet 1905 ont une année de domicile dans la Commune, pour la Chambre, le Sénat et la Province et trois années pour la Com mune. Des votes supplémentaires peuvent être obtenus de chef soit de la contribution personnelle.soitde la propriété d immeubles, même en indivision, soit d'une inscription au Grand Livre de la Dette publique, ou d'un carnet de rente beige a la Caisse d'épargne et de retraite d'au moins cent francs de rente soit d'un diplome ou certificat universitaire ou d'un certificat d études completes homologué soit de fonctions, de professions ou de positions. Fanfare Royale au Kiosque dehi Grand Place DIMANCHE 18 juin a 8 1/2 heures du soir. pour la faire aux chevaux du 24 juin pro- chain, mais qui était accordé au cornice agricole, sera alloué a la Commission de la elite f'oire. La ville aura encore certains frai's de publicité qui seront régies plus tard sans qu'il soit nécessaire de voter pour cela un crédit spécial. Voirio. Trottoirs rue du Chateau- d'Eau, renvoyé a une prochaine reunion. Des demandes d'achat de terrains rue de Stuers prolongée et chaussée de Poperinghe (4 lots) et boulevard Malou (1 lot),sont faites. II sera procédé a une vente publique pour les lots demandes. Afin d'avoir un ensemble liarmonieux, le Conseil décide que Part. VIII du cahier des charges portera que les immeubles a con- struire, rue de Stuers prolongée, cóté est, 1 seront dans le même goüt que les autres constructions déja élevées. La construction formant le coin sera surmontée d une ou deux tourelies Fête patriotique a Voccasion du 75' anniversaire de lindépendance beige. Le 23 juillet, une fête patriotique sera donnée a l'Esplanade avec un programme militaire, comportant entre autres choses, des scènes rappelant des épisodes de 1830.Des liederen patriotiques set ont exécutés par les enfants des écoles. A midi et au soir, concert par la musique du 4e régiment de ligne, sur la Grand'Place, qui, le soir, sera illuminée par les soins de la ville.Un crédit de 4.000 li ancs est voté a cette fin. La séance estlevée a 6 heures. LECAIL 1. Toujours en avant, pas redoublé 2. Grande Marche héroïque, DE NEUFBOURG J. Les bons caviarades, polka MULDERMANS 4. La Mascotte fantaisie AUDRAN 5. Rosamunda, valse OMERS VILLE D'YPRES Séance publique du du samedi, 10 juin 1906, a 5 h. de relevee. Présents MM. Colaert, bourgmestre; Vandenboogaerde.échevin; Begerem,Fraeijs, Fiers, Vanderghote, D'Huvettere, Vanden- peerehoom, Bouquet, Vandevoorde, Sobry, Iweins d'Eeckhoutte, Lemahieu, conseillers; Gorrissen, secrétaire. M. Struye, échevin, indispose, s'est fait excuser. Le Conseil approuve une adjudication de dix wagons de charbon pour le service de la distribution d'eau; adjuaicataire, M.Latour, au prix de 15 fr. 28 les 1000 kilos. La liste supplementaire des ayants-droit a l'instruction gratuite estapprouvée la liste comprend 14 gabons et 18 filles. M. Vanthuyne, voiturier a Woumen, qui assurait un service de messageries entre Woumen et Ypres, demande de cesser ce service. Le Conseil émet un avis favorable. Le crédit de 1000 fr. voté antérieurement Nous avons dit que dans leur hate a ameuter l'opinion contre les projets relatifs a Anvers, certains journaux, même catholi- ques, se servaient des premiers arguments venus, sans les peser ni les controler. Un de ces arguments consiste a représen- ter le projet d extension des installations maritimes comme une fantaisie personnelle deM.de Smet de Naeyer, lequel n'aurait même pas consulté les Ponts et Chaussées et marcherait de 1 avant sans que des hommes du métier aient pu se pronon.cer sur 1 effi- cacité de la grande coupure projetée. Nous pourrions bien comprendre encore une critique aussi aventureuse de la part d'adversaires du gouvernementmais for- muler avec tant de légèreté par des catholi- ques, un grief de cette sorte, n'est vraiment plus admissible. La Métropole» d'Anvers en fait d'ailleurs bonne justice dans les lignes que voici j Le projet maritime préconisé par le gou vernement est le fruit de vingt cinq ans d'études de tous les hommes du métier et les documents de ces études suffiraient a former une bibliothèque. En 1898, le gouvernement a soumis les principaux projets qui avaient vu le jour au comité permanent des ponts et chaus sées, composé des sommités techniques du département des travaux publics, et la ma- jorité de ce corps, après müres délibérations, s'est prononcée en faveur du plan de la grande coupure. Voila qui est bien net. Après cela, le gouvernement a continué les études. Certainement, l'idée de combiner 1 amé- lioration du fleuve avec une extension consi derable des bassins, le long dun canal éclusé, parallèle a l'Escaut est une appro priation personnelle a M. de Smet de Naeyer, et elle a paru tellement heureuse, elle lui fait tellement honneur, qu'elle a suffi pour réaliser spontanément l'accord de tous les organes de 1 opinion commerciale anversoise, jusque la divisés. Et M. de Smet de Naeyer avait déja ébaucbé cette concep tion dans l'accord conclu, il y a quelques années, avec la ville d'Anvers, pour le creu- sement des bassins dits intercalaires qui constituent l'amorce de la future extension des bassins. N'est-il pas véritabiement pénible, dès lors, de voir la presse opposante faire grief au gouvernement de posséder un ministre capable d'entreprendre personnellement une étude de la question et de concevoir un dis- positif qui a eu la bonne fortune de rallier tous les suffrages Quant a la partie technique du plan de; ces travaux, M. de Smet de Naeyer 1 a con- fiée aux hommes du métier. 11 en a chargé celui qui paraissait le i mieux indiqué pour cela M. Troos, direc- j teur géne'ral des ponts et chaussées, chef du service qui a 1 Escaut et ses affluents dans ses attributions. Ce n'est un mystère pour personne a Anvers que, depuis trois ans, cette étude a fait l'objet principal des occupations de ce service, qui a modifié les tracés antérieurs tenant compte des objections qu ils avaient soulevées. Ici un détail qui ne manque pas de valeur e'est que M. Troos avait eté lui- même l'autcur d un projet de rectification de l'Escaut suivant le procédé de ripage, diamétralement oppose a celui de la coupure. Enfin, avant de soumettre son projet au Parlement, M. de Smet de Naeyer réunit a nouveau le comité permanent des ponts et chaussées, et celui-ci exprima l'avis que le plan de grande coupure, dans son dernier état avec les modifications introduites par M. Troos, constituait une amélioration heureuse de celui que ce même corps de techjiiciens avait déja approuvé il y a sept ans. Tout cela ne compte pas pour nos con frères, qui préfèrent s'appuyer sur des spé- cialistes anonymes, comme ils encombrent leurs colonnes de toutes les critiques que leur passent, sur le projet militaire, les vagues strateges qui les inspirent. d M. le président fait remarquer que les orateurs rentrent dans la discussion géné rale. Je 11 ai pas arrêté rhonorable membre, qui vient de se rasseoir, paree que c'eüt ete peine inutile. (Longue hilarité). Puis M. Hambursin prend la defense des cornices agricoies M. Peten soccupe de l'assurance dubétait, et M. Hoyois se plamt que l'on admette dans les syndicats agrico ies des personnes autres que les cultiva- teurs. M. Tack prononce easuite un discours pour relever les observatoires de M. Daens relativement aux houblonniersmalheureu- soment la voix de l'orateur ne parvient pas a la tribune. M. Carton de Wiart se plaint de ce que la cour des comptes dans la fixation des pensions ne tienne pas compte des diplömes dont sont pourvus les profeseurs de l'ensei- gnement agricole. II demande qu'une loi intervienne pour régulariser cette situation. L'orateur dit que c'est au ministère de l'agriculture qu'on cultive les plus belles carottes. (Hilarité). M. Van der Bruggen. L'enseignement agricole est celui qui soulève les plus gran- des difficultés. J'ai, du reste, été approuvé au Sénat par M. Houzeau de Lehaie. Si i j'ai subsidié certaines écoles qui n'y avaient pas droit, c'est pour sauver l'ensei- gnement agricole dans certaines régions. M. Vandervelde. Vousviolezla loi et vous l'avouez. M. le ministre donne des renseignements détaillés a propos des sommes dépensées pourl'enseignemant agricole. M. Vaudervelde pretend que l'on met le budget au pillage au profit des établisse- ments congrégauistes Si vous nétiez pas ministre, s'écrie-t il, vous seriez certaine ment justiciable des tribunaux (Trés bien a 1'extréme gauche). M. Daviguon réclame une augmentation do traitement pour les agents forestiers M. Carton de Wiart demande l'amériora- tion de la situation des agents forestiers. M. Le Paige regrette que l'ou déboise avec trop peu de discernement et demande que dis instructions soient données, a ce sujet, aux agents de l'Etat. Après quelques observations de MM. Pi- rard et Vandervelde relatives a la location de cha9ses daus la forêt de Hertogenwald, la séance est levée a 4 h. 45. Mardi, séance al h. 45. Séance du vendredi 16 juin. Présidence d© M. Schollaert. La Chambre prend d'abord en considéra- tion, sans discussion, le projet de loi ten- dant a décréter jour de fête légale le 22 Juillet. Après le dépot, par M. vau der Bruggen, d'un projet de loi modifiant la loi du 4 ^avnl 1890 sur l'enseignement agricole, la Cham bre aborde la suite de la discussion des articles du budget de l'agriculture. On entend successivement MM. Gilles de Pélichy, Carton ds Wiart, Van Cleemputte et Gravis qui prennent la defense de la petite culture, de la police rurale et des syndicats agricoies. Puis M. P. Daens, en flamand, s'occupe des intéréts des cultiva- teurs de houblon. Nous tiendrons constamment nos lecteurs au courant des nouvelles concernant l'arresta- tion de Charles Malato, le distingué col- lègue de Jean sans peurcorrespondant du journal personnel de M. Deweerdt. D'après le Temps la prefecture de police aurait établi que l'auteur de l'attentat de la rue de Rohan est un nommé Avino, né a Barcelone en 1882. II aurait quitté Espagne a la fin de 1908, après un attentat chez le directeur de la police a Barcelone. Enfin, il serait prouvé que Avino possédait les papiers j de Farras. £Tf - 1 I

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1905 | | pagina 1