ORGANE CATHOLiaUE DE L'ARRONDISSEM ENT @0 TELEPHONE 52 Mercredi 5 Juillet 1905 10 centimes le N( 40ft Année N° 3329 Avis important Harmonie Communale Notre législation scolaire CONSF.tL COMMUNAL - i n s'ahflnne rue au Beurre, 36, a Ypres, et k tous les bureaux de poste du rryaume. im VILLE D'YPRES Séance publique Écoles primaires Hospices Bureau de Bienfaisance d'orgue Jeux Tuindag Vente de terrains Garde civique Yoirie JOURNAL YPRES le Saraedi. est de 5 Le JOURNAL D'YPRES parait le Mercredi et Le prix de ('abonnement. payable par anticipation, pour tout le pavs pour l'étranger le port en sus. Les abonnement» sont d'un an et se régularisent tin Dérembre. Les articles et communications doivent étre adressés iranco de ort a fr. 50 c. par an I'adresse ci-dessus. Du i« juillet au 31 aoutles administrations communales doivent procéder a la revision des listes électorales en consequence l'Asso- ciation catholique etconstitutionnelled pres adresse un pressant appel auxcatholiquesde l'arrondissement de surveiller leurinscription et celle de leurs amis avec le nombre de voix auquel ils ont droit. Peuvent être inscrits les citoyens qui avant le 2 mai iqoöauront atteint 1 age de 25 ans, sur les listes pour la Chambre et l'Sge de 3o ans, sur les listes pour le Sénat.la Province et la Commune et qui, au ier juillet 1905 ont une année de domicile dans la Commune, pour la Chambre, le Sénat et la Province et trois années pour mune. Des votes supplémentaires obtenus de chef soit de la personnelle,soitdc la propriété dimmeubles, même en indivision, soit d'une inscription au Grand Livre de la Dette publique, ou dun carnet de rente beige a la Caisse d'épargne et de retraite d'au moins cent francs de rente soit d'un diplome ou certificat universitaire ou d'un certificat d'études completes homologué soit de fonctions, de professions ou de positions. la Com- peuvent être contribution Le caractère de notre legislation serait done de favoriser le plus possible la liberté Précisément. C'est le régime de la liberté subsidiée. On l'applique aussi dans la solution des questions sociales, mutualités, caisses de retraite. Le Beige est un grand partisan de la liberté. C'est dans son carac tère de se rebiffer contre les coercitions. Lais- sons-le done se développer et développer ses institutions dans le sens de sa nature. C'est pourquoi, tandis que nos adversaires sont partisans de l'Etat organisant, nous voulons la liberté encouragée. Depuis ces lois, l'enseignement primaire a de nouveau progressé. Le nombre des écoles qui ont un caractère public quelconque, qu'elles soient officielles ou seulement subsi- die'es, ce nombre a augmenté d'une facon considérable. De même les dernières statisti- ques montrentque la population y a triple. Et les programmes, Monsieur le mi- nistre N'ont-ils pas, eux aussi, triple' leurs matières On a parlé, pour soulager un peu les jeunes cerveaux, d'organiser dans nos écoles le travail manuel. Pourriez-vous me dire ce que vous en pensei 1 La surcharge des programmes.Evidem- ment, il y a surcharge. Mais quelle branche supprimer sans nuire a l'éducation générale, a l'avenir même des^enfants On a proposé encore d'y ajouter le travail manuel. Jc le veux bien, je suis parfaitement convaincu de la grande valeuréducative du travail manuel. Mais encore, il faut alors chercher a doubler la durée de lajournée. La question de la surcharge des programmes, je la considère cotnme insoluble. Et celle de l'instruction obligatoire t Ne pouvons-nous pas arriver, par des efforts de persuasion, a généraliser len- seignement primaire Dans certains pays on a usé de la contrainte, notamment en Alle- magne et en France. Mais les conditions de la vie de ces pays ne sont pas les mêmes que chez nous. En Allemagne, c'est le régime du pouvoir absolu, c'est un empire militaire qui courbe les volontés. C'est ce qui a fait accep ter l'obligation de l'instruction. II ne serait pas possible de la faire accepter ici avec facilité,a cause de notre caractère même et de notre amour de la liberté. Et puis, en France ou l'obligation existe aussi, combien n'y a t il pas encore de déchets Chez nous, au contraire, nous gagnons chaque annéeun progrès trés marqué s'affirme dans la fréquentation de 1'école. II est certain que l'instruction plus répandue encore est excellente, et que tous nos efforts doivent tendre a une diffusion de plus en plus grande. Réalisons 1 instruction générale par loi de 184s.Notre but était de rétablir l'adop- la liberté. Puisque c'est a la liberte que, dans tion avec le désir de la voir se développer. tous les domaines, nous devons le plus de Un autre but était de rétablir l'enseignement orotxrès. demandons lui aussi le succes de 1. 2. au Kiosque de la Grand'Place JEUDI, 6 JUILLET a 8 1/2 heures du soir Allegro militaire Le Bravoouverture Salvayre 3. Joie printanière, aubade, STRAUWEN 5. Francoise de Rimini, fantaisie, VAndalouse en Chine, polka, amb. Thomas Neuray Un collaborateur do. Journal de Bruxelles est allé interviewer M. Woeste sur notre législation scolaire. Après avoir largement retracé les rétroactes de la question, la loi de 1842,1a loi de 1879, la loi de 1884, 1 honorable ministre d Etat a fait a notre confrère les declarations suivantes sur l'orien- tation de la politique scolaire actuelle En 1884 on voulait reprendre l'idée de la i moral et religieux. A eet effet une sorte de plébiscite fut organisé entre les communes. On leur demanda si elles voulaient voir eet enseignement restauré. La plupart répon- dirent affirmativement. La loi de 1895 ne fit que codifier ce désir exprimé par la majorité des communes beiges et sauvegarda la liberté en admettant la dispense sur la demande des parents. II restait a faire plus pour l'enseignement libre. Cette même loi établit que l'Etat accor- derait des subsides aux écoles libres qui rempliraient les conditions de programmes, de diplomes, etc., exigées par la loi. Ainsi on conciliait l'enseignement et la liberté. progres, demandons lui aussi le succes cette chose si noble: 1 éducation d'un peuple. Bref, notre système d'enseignement pri maire peut se ramener a ces deux principes primo, sauf le cas d'une dispense accordée par les parents, donner a l'enfant une éduca tion compléte, en faisant rentrer la morale et la religion dans le programme secundo, respecter autant que possible la liberté, ne pas contrarier l'organisation des écoles libres, mais favoriser leur développement. Las annonces coütentj 15 centimes la ligra Les réclames dans la corps du jour .a coütent30 centimes la ligne. Les in*«"tions judiciaires, 1 franc la ligne. I.< s luméros supplémentaires couteat 10 fran»» les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (excepté les deux Flandres) s'adresse: a VAgence Havas Bruxelles. rue d'Argent, u» 34 et a Paris,8. Place de la Bourse. du du samedi, 1 juillet 1905, a 5 h. de relevée. La séance publique est ouverte ai h. 15 m. Tous les conseillers sont présents, a 1 ex ception de M. Fraeijs, empêché. M. Boudry, chef de bureau, est délégué pour remplacer M. le secrétaire Gorrissen, en congé. M. le Bourgmestre présidc. Le procés verbal de la séance précédente est approuvé sans observations. M. Bouquet. Avant d'entamer notre ordre du jour, je demande au Collége de faire placer un poteau indicateur au coin de la rue du Temple pour indiquer aux automobiles la route du littoral. M. le Président. Nous le demanderons au gouvernement, cela ne dépend pas de la ville. Lecompte pour 1904 de l'école communale payante pour filles se solde en recettes par 5825 fr. et en dépenses par fr. 5Jo6.36. Pour les écoles gratuites Looie fr. i3o36. 89 filles fr. 11 o3 5 adoptées fr. 11400.20 Total des dépenses fr. 355o5.09 Approuvé a l'unanimité. La locationde biens des Hospices a rappor- té fr. 1279.50 de plus que précédemment. Avis favorable. Le conseil e'met encóre un avis favorable sur deux ventes de terrains a Voormezeele. M. D'Huvettere désire savoir s'il sera interdit aux acquéreurs de construire des cabarets sur ces terrains. M. le Président. Non, puisque cette clause n'aurait aucune sanction. La location de biens ruraux du Bureau de Bienfaisance a rapporté 80 fr. en moins que la location précédente. Avis favorable. Le règlement sur les jeux d'orgue a e'té envoyé a la de'putalion permanente, qui nous l'a rctourné avec des observations de minime importance auxquelles nous avons répondu. Après la réponse du Collége, la Députation approuvé le règlement, moyennant ajoute de deux mots Dispositions de police. Pour la fête communale il y a des deman- des de subsides jusqu'a concurence de 8.5oo francs. La- dedans ne sont pas compris les subsides déja accordés pour les courses et pour des fêtes de hameaux. La commission des fêtes a examiné les différentes demandes et a d'abord rejeté tou- tes les propositions concernant des fêtes a l'occasion du 75« anniversaire de notre indé- pendance nationale,puisque la ville elle même organise une fête le «3 Juillet. Elle propose ensuite des subsides et fêtes d'un import de 53io fr. Le collége vous propose un crédit de 5Joo fr. M. Lemahieu demande3oofr.au lieu de 200 pour les fêtes du Kalfvaart. On n'y donne des fêtes que tous les J-6 ans, et il ne serait par conséquent que juste de porter le subside a 3oo fr. Le subside ne serait pas plus élevé que pour d'autres hameaux qui recoivent des subsides annuellement. M. Bouquet appuie la proposition de M. Lemahieu, qui est adopté a l'unanimité. Le crédit de 55oo fr. est également admis a l'unanimité. M. le Président donne lecture du pro- gramme qui est approuvé ensuite par le conseil. Une demande d'achat de terrain, rue des Trèfles, ayant un front a la rue de 23 m. sur une profondeur de 12 m. est avisé favorable - ment. Le collége mettra en vente publique sur une mise a prix de ï.5o fr. le mètre carré. Le budget de la garde civique pour 1906, s'élevant a 1700 fr. est approuvé a l'unani mité. M. D'Huvettere désire savoir s'il est encore question d'un stand a Ypres. M. Sobry propose d'en construire un de Joo m. du coté Ouest de l'arsenal. M. le Président. II est question de con struire un stand pour l'armée au Polygone- veld. Cela donnerait peut-être aux gardes civiques l'occasion de faire de temps a autre un petit voyage, une fois que le tram roulera. Quant a la proposition de M. Sobry, on pourrait l'examiner en même temps que les diverses autres propositions a ce sujet. N'oublions cependant pas que l'érection d'un stand pour Ypres seul occasionnerait de grands frais pour la ville. Le collége propose de paver la rue du Chateau d'eau, au lieu d'y construire des trottoirs. Les frais seront a peu prés les mê mes et un pavé rendra plus de services aux habitants que les trottoirs. D'ailleurs, ce qui existe actuellement, n'est pas critique par les habitants, les premiers si pas les seuls intéressés. L'administration est vivement prise a partie dans certains journaux a cause des trottoirs de la rue Fiers. Or, les habitants de cette rue ne se plaignent pas, au contraire. Nous ne devons done pas trop tenir compte des critiques de cartaine presse. M. Sobry.II y a dans la rue du Chateau d'eau encore 26 m. de terrains oü l'on n'a pas encore construit. La ville n'aurait-elle pas intérêt a faire construire ces maisons avant de paver la rue, de peur de voir abimer le pavé par les lourdes charges Madame Eben est d'ailleurs déja en retard de con struire. II serait aussi préférable d'attendre que les conduits du gaz soient posés avant d'entamer la pavage de la rue. M. le President. Nous avertirons les propriétaires qui sont en retard. Quant aux conduits du gaz, les frais n'en incombent pas a la ville et jamais nous n'avons des incon- vénients A ce sujet.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1905 | | pagina 1