(JATMil K FÊTES PATRIOTIQUES Fête Militaire I 3 O. TELEPHONE 52 Grand CONCERT Ifercredi Hi Juillet 1905 10 centimes ie 401' Annêe N,n 8331 IÜf^ if Avis important CON C E RT APOTHÉOSE Bonmneslres le droit de vote et les ch iff res L'liomme-singe Conseil provincial de la Flandre Occidentale Aos vicinaux V 1 ;1 i 3(i. pres, et a tous les bureaux de >ste du rr yautne. Ville d'Ypres GRANDES le Dimanehe 23 Juillet 1905 o^MrJ\A/r:E Meaca^ö^B^re»-K«ïï«»3Si ^«rssstSïHCsWMSBSSi sscfitsa^Dsaaocïacss». n 11 imw ■■iiwiinuim I i' in 11 i n i n JOUIHA •'-* -*Tir* TT y-*'1 BKSiyrr* ~f» j, Li n s abonne rue nu i cur re, I,o JOURNAL D'Yi RES parait le Mercredi et la Samedi. Le prix de i'abonnement, payable par anticipation, est do 5 fr. 50 c. par an pour tout le pays pour l'ótranger lo port en sus. I,os a! onnements sont d'un an et se régularisent tin Décembre. Les articles et communications iloivent re adressés franco de port A jt'adressfa c.i-dessns. Les annonces coütent 13 centimes la liars Les réilaü-vs da us la co'as du joir eofttent30 centimes ia 1 j»no. Los insertions judicia res, t franc la liane. - I. tuméros supplémentaires coütent to franss les cent exemplairós. Pour les annonces de Franco t do Belgiqne (excopté los deux Flan Jstes) Vadressj' 'i'Agmee Ram* Bruxellus, mie d'Argant, n° 34 et a Paris 8. Place do la lliurso. Du ter juillet au 3i aoütlcs administrations communales doivent procéder a la revision des listes électoralcs en consequence l'Assc- ciation catholique et constitutionnelle d'Ypres adresse un pressant appel auxcatholiqu'es de l'arrondissement de surveiller leur inscription et celle de leurs amis avec le noinbre de voix I Ce chiffre, par suite de la revision, a e'té auquel ils ont droit. décuplé. D'après les listes de 1904-1905 le SU fallait en croire les champions anticlé- ricaux du S. U., le régime électoral qui fut e'tabli en 1894 vise a renforcer le gouverne ment capitaliste et a écraser la démocratie. Beaucoup de pauvres diables, a qui l'on conté ces calembredaines, semblênt ne pas se doLiter qu'avant 1894, nos cornices législa- tifs comprenaient a peine 136,775 électcurs. Peuvent être insciits les citovens qui avant le 2 mal 1906 auront atteint 1 age de 25 ans, sur les listes pour la Chambre et l'age de 3o ans, sui les listes pour le Sénat,la Province et la Commune et qui, au ier juillet 1905 ont une année de domicile dans la Commune, pour la Chambre, le Sénat et la Province et trois années pour la Com mune. Des votes supplémentaires peuvent être obtenus de chef soit de la contribution même en indivision, soit d'une inscription au Grand Livre de la Dette publique, ou dun carnet de rente beige a la Caisse d'épargne et de retraite d'au moins cent francs de rente soit d'un diplome ou certificat universitaire ou d'un certificat d'études completes homologué soit de fonctions, de professions ou de positions. A midi, GrandTlace, par la musique du 4" Régiment de ligne. A 2 11*2 heures, a l'Esplanade, par la garnison de la ville. Re PARTIE (entree génerale) 1. Travail au fleuret 2. Massue 3. Voltige 4. Quadrille de caune 5. Jeu de la rose Après la lrt partie par les enfants des éeples. Après la 2e partie A 8 heures, Grand'Place par la Musique du 4e régiment de ligne. ILLUMINATION GÉNÉRALE DE LA GRAND'PLACE. 2m" PARTIE 1. Escrime a la baïoniiette 2. Baicn 3. Sauts par quatre 4. Boxe 5. Carrousel nombre des éiecteurs était de 1,560,407. II serait difficile de citer beaucoup d exemples d'une extention aussi large et aussi rapide des droits civiques, accomplie aussi pacifi- quement. II faut reconnaitre que voila une singuliere manifestation du capitalisme diri- geant. La pluralité des suffrages procure-t-elle du moins au capitalisme le moyen de faire pré- valoir son influence 957,506 éiecteurs disposent dim seul personnelle,soitde la propriété d immeubles, I suffrage, 333,743, deux suffrages; 259,158 de ~VAnnuaire statique de igo5 nous fournit sür la composition du corps électoral législa- tif des renseignements qu'il est bon de ■vülgariser, si l'on veut détruire les preven tions accreditees en certains milieux par la polémique libérale-socialiste, trois suffrages. II y a done 602,901 pluraux. 602.001 capitalistes disent les partisans du S. U. Pour un petit pays que le socialisme dénonce si volontiers comme un antre de misère, ce contingent est respectable II embrasse les deux cinquièmes de la popula tion. L'analyse des chiffres démontre que ces pluraux dans leur immense majorité, sont des petits bourgeois, des petits cultiva- teurs, des ouvriers jouisssant d'une trés mo deste aisance. Environ 384,000 chefs de familie, agés de 25 ans, possèdent le second vote a raison du paiement de la contribution de 5 francs. De ce chef, un trés grand nombre d'électeurs qui ne disposent actuellement que d'un seul suffrage, sont assure's d'en obtenir un second par le fait de leur age et de leur mariage. Ce n'est certes pas cette disposition la de notre droit electoral qui peut être raison- nablement dénoncée comme entachée de pre'occuppations capitalistes. Du chef de la propriété, le nombre des suffrages suplémentaires est d'environ 3315,000. A qui persuadera-t-011 que ces 336,000 pro- pi iétaires soient des capitalistes cossus Sur notre territoire morcelé presque indéfiniment les domaines importants constituent des j exceptions rarissimes, et les plus opulents terriens et les possesseurs de vastes hotels ne louissent, au point de vue électoral, d'aucun droit qui n'appartienne pas au même litre au citoyen habitant sa maison, ou cultivant son lopin de terre exigu, du travail de scs mains. Le seul groupe ou se rencontr'ent presque sans mélange des bourgeois gcnéralement bien rentés, e'est le groupe des porteurs de diplömes et de certificats. II se compose de 11,473 personnes. Encore, nombre de celles- ci ne sont elles pas capitalistes pour un sou Les libéraux doctrinaires n'osent pincer avec trop d'insistance la corde capitaliste. Ils préfèrent répéter que le suffrage plural est, avant tout, un suffrage rural. Or, d'après 1 'Annuaire statistique, dans les communes de plus de 5,ooo habitants le nombre des votes est de i5i pour 100 éiecteurs, tandis qu'il est de r 59 pour 100 éiecteurs dans les communes de moins de 5ooo habitants. Le grief est done puéril. Si les regions rurales fournissent une pro portion de suffrages supplémentaires légère- ment plus forte que celle des villes, cela tient a cc que les campagnes comptent un prole tariat moins dense que cJui de nos grandes j l)'U~(]il(H (i('S cités industriellesLes petites communes 1 sont rarement peuple'es de capitalistes si, j néanmoins, le nombre des suffrages supple- I mentaires y est élevé, cela ne prouve-t il pas, I noullire -les bourgmestres qui, après la précisément, que Idj suffrage plural tel qu'il ^te patiiotique du 21 Juillet assisteront au est organise'par la Constitution est un suf- Sran(l banquet du Palais de Justice a Bruxel- frage essentiellement démocratique Les les>est exactement de 1810. villes ont plus de richesse, mais cettc richesse ^es '30Llrgrriestres seront placés par arron- estconcentréeen un petit nombre de mains, i dissements administratis» et par cantons dans Pour donner a l'élément urbain la prépondé- I lo'dre suivant, determine par un tiiage au ranee politique re'clame'e par les libc-raux, il eut fallu assurer auxcommercants, industriels et rentier, cinq, six ou dix suffrages, suivant leur fortune. Le régime serait-i 1 alors plus démocratique La veritable democratie ne consists pas a niveler toutes les situations sociales et a placer tous les citoyens au point de vue électoral, sur le même pied. Par le seul fait que le regime politique accorde a tous une part d intervention dans la gestion desaffaires publiques. on peut affirmer que ce regime est démocratique. Or, non s'ëulement le suffrage plural satisfait a cette exigence, mais il promet la plenitude des droits électoraux a tous les citoyens moyennant des conditions que hui na ooit désespérer d'atteindre par son seul travail, si humble que soit le rang qu'il occupe dans la sociéte'. A I'empressement avec lequel certains journaux ont accueilli la nouvelle de la décquverte de la génération spontanée, on peut juger de l'état d'esprit de ces gens savants ou non, toujours préoccupés de trouver une explication des choses sans Dieu. Vraie ou fausse, vraisemblable ou non, la nouvelle leur plait et ils se batent d'y croire, comme s il leur tardait de se justifier a eux- mêmes leur incrédulité a l'égard du Crëateur du monde. N Tout de suite on a pu lire, dans le Matin cette solution, vraiment par trop simpliste, du problème cosmogonique L'origine de l'homme et de toutes les espèces étant la celluie, au cas, oü il serait prouvé que la celluie peut naitre de l'action du radium, on entrevoit tiès bien que, a l'origine, le radium qui n'e'.ait pas enfoui dans les profondeurs du sol, mêlé aux terres rares,'a engendré toutes les espèces vivames, 1 homme compris. Notre père, ce serait le radium fécondant la matière inerte, Signé HARÖU1N. Interrogéace sujet M. Burie, l'ingén'ieux inventeur du radium, aurait répondu avec la réserve du vrai savant Les propriétés du radium nous ménagent encore bien des sur prises, mais il me parait difficile d'attribuer a ce minerai l'origine de la vie... M. John Burke croit avoir résolu le problème. J'at tends la demonstration...» Attentions aussi. Les matérialistes si presses de croire a la vertu créatrice du radium,sonl les mêmes qui accueillaienfc naguère, avec le même enthou siasme, la nouvelle de la découverte du Pithécantrope. sort Limbourg, Namur, Brabant, Hainaut, Anvers, Luxembourg, Liège, Flandre oriën tale et P'Iande occidentale. En dehors des bourgmestres, ont été invi tés les presidents du Sénat et de la Cham bre, les ministres et anciens ministres de 1 intérieur, le président et ie procureur géne ral pres la Cour de cassation, les presidents des conseils provinciaux, les gouverneurs, le secrétaire général du département de l'inté- rieur, M. Sauveur le chef du cabinet, M de Neefl M. Georges Guelton, sécrétaire du minjstre, ainsi que les membres de la com mission organisatrice et son président M. Mahiels, directeur general de l'administra tion des affaires provinciales et communales au departement de l'intérieur. Chaque groupe représentant un arrondis sement sera présidé par le commissaire de eet arrondissement. Séance du 8 Juillet. Le conseil décide, par modification au texte de l'art. 20 du reglement pour lc fonds provin cial d'agiiculture, de majorer pour autant que les ressourses du dit fonds le permettent, les iudemnités a allouer en cas de perte d'animaux de l'espèce bovine. L'article 36 des règlements coordonnés relatifs a la perception des taxes provinciales est complété par un paragraphe addi'tionnel portant que la plaque destinée a remplacer une plaque volé ou perdue ne sera déüvrée que contre paiement de la somme de 2 fr. Une longue discussion surgit ensuite au sujet du goudronnage des routes en maca dam M. Firmin de Thibault de Boesinghe de- mande que la deputation permanente vtuillc bien appuyer les nombrcuses requêtes adres- séesa M. le ministre des travaux pu'lies, par diverses sociétés eyeüstes, tendant a obtenir un voie cyclaifle le long la route royale de Bruges a Courtrui. Ce voeu rencontre l'adhcsion unanime de l'asemblée. Samedi a été inaugurée la nouvelle route directe, du tram vicinal Ostende-Blanken- berghe C'est la première réalisation partielle du projet du Roi de faire sur tout le long du littoral une route vicinale directe. Le tram fait le voyage en 40 minutes, soit un gain de 28 minutes sur les autres trams ordinaires. Depuis hier; les trams roulent sur cette nouvelle voie. Le tram Ypres Gheluwe sera mis en exploitation de 14 de ce mois. II y aura cinq départs par jour dans les deux sens.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1905 | | pagina 1