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Le Conseil Communal,
Mercredi 26 Juillet 190
10 centimes !e IV0
Tci pun pip
vis important
La fète patriotique a Ypre S i i'acclame avec délire.
La
célébration du jubilé
national au Collége
Saint-Vincent de Paul
A i'adresse de quelques
grrrrands libres-penseurs
d'Ypres
l ilLrJ flUII11
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j
(hi s'abonne rue au Ileurre, 36,
pres, el
k tons les
bureaux de
poste
du
rc yaunie
Dimanche 13 Aoüt
Mardi 15 Aoüt
19 0 5
Samedi 5 Aoüt
Dimanche 6 Aoüt
Lundi 7 Aoüt
Mardi 8 Aoüt
Mereredi 9 Aoüt
Jeudi 10 Aoüt
R, COLAERT
afeMgft>sg
stv
Le JURNAL D"?PRSS parait le Mercredi et le Samedi.
Le prix de 1'aborinemerit, payable par anticipation, est de 5
pour tout le pays pour l'etrangar le port en sus.
Les abonnement» sont d'un an et se régularisent fln Décembre,
Les articles et communications doivent étre adressés franco de ort a l'adresse ci-dessus.
fr. 50 c. par an
Los annonces
1
du journa
ligne. Les
Du icr juillet au 3i aoütles administrations
communales doivent procéder a la revision
des listes électorales en conse'quence i'Asso-
ciation catholique etconstitutionnelled'Ypres
adresse un pressant appel auxcatholiques de
l'arrondissement de surveiller leur inscription
et celle de leurs amis avec le nombre de voix
auquel ils ont droit.
Peuvent être inscrits les citoyens qui
avant le 2 mai 1906 auront atteint l'age de
25 ans, sur les listes pour la Chambre et
Tage de 3o ans, sur les listes pour le Se'nat,la
Province et la Commune et qui, au ie
juillet 1905 ont une année de domicile dans
la Commune, pour la Chambre, le Se'nat et
la Province et trois années pour la Com
mune.
Des votes supple'mentaires peuvent être
obtenus de chef soit de la contribution
personnelle.soitdc la propriété d'immeubles,
même en indivision, soit d'une inscription
au Grand Livre de la Dette publique, ou
d'un carnet de rente beige a la Caisse
d'épargne et de retraite d'au moins cent francs
de rente soit d'un diplome ou certificat
universitaire ou d'un certificat d'études
complètes homologué soit de fonctions, de
professions ou uc posuiono.
coütent ia centimes la ligra Les réclames dans le corns
eoütent30 centimes la ligno. Les iwtions judieiaires, 1 franc la"
tuméros supplémentaires coütent iO trams les cent exemplaires.
Pour les annonces de France et de Belgiqae fexcepté les deux Flandres) s'adressor
VAgence Ilavas Bruxelles. rue cl'Argent, n° 34 et a Paris,8, Piaee de la Bourse.
Concours pour Pigeons Voyageurs, organise
par la Fédération Colombophile.
ïir a l'Arc, a ia Pftrche, organisé par la
socie'té Royale de St-Sébastien.
Concours de Pêciie a la ligne, organisé par
la socie'té Les Pêcheurs indépendants.
A 6 heures, Place Vandenpeereboom,
Ascension aérostatique, par l'aéronaute J. Du-
mortier, de Bruxelles.
A 9 heures, Plaine d'amour, Feu d'artifice.
A 8 heures, CONCERT, Grand'Place.
Arrête ainsi qu'il suit le programme de
la Fête Communale de 1905.
A 6 heures du soir, le Carillon annon-
cera l'ouverture de la fête.
A 8 1/2 heures, CONCERT, Grand'Place,
par l'Harmonie Communale.
A 7 heures du matin, a 1 Esplanade,
Concours de chant pour Pinsons.
A 9 heures, sortie de la Procession de Notre
Dame de Tuine.
A midi, Grand'Place, Lacher de Pigeons,
Immédiatement après, CONCERT, par
la Fanfare Royale.
Tir a l'Arbalète au but, organisé par la
société Royale Les Francs Arbalétriers.
Concours de Jeu de Boules a l'Öiseau, orga
nisé par la société établie «Aux Frois F leurs
de Lys rue au Beurre.
A 3 heures, Cortège Fieuri pour Véiocipèdes.
A 8 heures du soir, CONCERT, Grand
Place.
A midi, CONCERT, Grand'Place.
A 2 heures, rue du Verger, Courses de
Chiens.
A 8 heures, CONCERT, Grand'Place.
A io heures, aux Halles, DISTRIBUTION
DE PRIX aux élèves de l'école moyenne de
l'Etat.
A midi, CONCERT, Grand'Place.
A 3 heures, Place Vandenpeereboom,
Jeux pour Vélocipédistes Carrousel (attelé).
A 8 heures, CONCERT, Grand'Place.
A 8 heures, CONCERT, Grand'Place.
A 4 heures, Jeux Populaires, au Zaalhof.
A 8 heures, CONCERT, Grand'Place.
La revue militaire, faite le matin, a été
fort réussie quoique contrariée par la pluie.
A midi,reception aux Halles de la musique
du 4me régiment de ligne par l'autorité
communale, dont M. le Bourgmestre s'est
fait l'organe en remerciant la phalange
artistique de son concours.
Le concert, qui devait avoir lieu a midi a
la Grande'Place, a été exécuté dans la salie
Pauwels oü le public s'est massé et a applau.
di les morceaux exécutés avec brio, sous la
direction de M. Muyldermans.
La pluie tombant toujours, la fête mili
taire qui devait avoir lieu a l'Esplanade, a
été contremandée. C'est bien facheux, paree
que cette fête aurait été un vrai succes.
Mais, vers six heures, la pluie cesse. La
commission des fêtes décide de faire donner
quelques points du programme militaire, a
la Grand Place. Cest un léger dédommage-
ment, et l'on oublie un peu les contrariétés
provoquées par le temps.
La place est noire du monde, qui admire
les exercices auxquels se livrent nos mili-
taires. La foule applaudit de toutes parts
nos soldats, surtout lorsqu'ils exécutent le
chant patriotique, oü un maréchal de Logis
(jWu ihffiifWüe1 rBör<r it1 Unf?~voix- Vra'imeü i
admirable.
Un moment solennel. Godeeris, un vieil-
lard de 94 ans, ancien soldat de 1830,
revêtu du costume de l'époque, se place
gaillardement sur le Kiosque. entouré des
membres du conseil communal et de la
commission des fêtes.
Au milieu de l'enthousiasme général, M.
le Bourgmestre Colaert remet au vaillant
combattant de 1830 une médaille commémo-
rative, d'une voix forte, dans un Jangage
élevé, lui adresse, en flamand, les felicita
tions de l'administration communale puis
il reconduit Godeeris en voiture découverte,
en i'aisant le tour de la place, jusqu a la rue
de Menin, d oü le vieillard part en landau
pour Zonnebeke. Sur son passage, la foule
La fête du 23 juillet,qui promettait d être j Entretemps, les habitants de la Grand'-
superbe, a été, comme ailleurs, contrariée j PJace ontilluminé leurs facades, d'une fa§on
FETES DIVERSES
Des concours de jeu de billard, de
jeu de boules, de jeu de cartes etc., orga-
nisés par les sociétés fédérées, auront lieu
pendant la Tuindag et les Dimanches sui-
vants.
Des fêtes diverses auront également lieu,
les Dimanches, dans les sections de la
banlieue.
Des circulaires et affiches spéciales annon-
ceront les détails des différents concours et
fêtes.
T N T r> r-, r. Y -n T X 1 r* t4' X T -^-1— E
Pendant la durée de la Kermesse le public
aura libre accès au Musée et aux Halles
(Nieuwwerk).
Le Bassin de Natation sera ouvert aepuis
le Dimanche 6 jusqu'au Mardi i5 Aoüt in-
clusivement.
Fait en séance, d Ypresle i Juillet igo5.
Le Bourgmestre-Président,
Le Secrétaire ff.,
N. Boudry
par le mauvais temps qu'il a fait pendant
presque toute la journée.
Répondant a l'appel adressé par M. le
Bourgmestre a la population Yproise, nos
concitoyens avaient arboré le drapeau tri
colore et orné les facades de leur maison. II
vraiment charmante, et le coup d'eeil de
cette place illuminée et décorée avec beau-
coup de goüt, pro duit le meilleur effet.
A neuf heures la musique du 4e Régiment
se fait entendre. C'est un régal pour la po
pulation d'Ypres avide d'art et surtout de
n'y avait guère d'exception que la oü un deuil ^onne musique, et un succes nouveau pour
A 1 -• I i ^1^ 1 T -\ri r
récent empêchait les manifestations de joie
do se produire.
Le 3amedi soir, la fête fut annoncée par
les cloches de toutes les églises, jetant leurs
sons joyeux aux quatre vents du ciel, et
faisant éclater l'unanimité des sentiments
pratiotiques de nos dix-huit mille habitants.
Hélasle dimanche matin, de bonne
heure, le temps devint morose et la piuie ne
cessa de tomber j usque vers six heures du
soir.
Seul le TeDeum, chanté a St-Martin a
11 heures, ne se ressentit guère du mauvais
temps. Toutes les autorités civiles et mili-
taires, aussi bien qu'une foule immense, y
prirent part. Solennclle action de grace
rendues a Dieu, auteur de tout bien et qui
protege si visiblement la Belgique. Le Te
Deum en plain chant a été accompagné par
ia foule pieuse de la§on vraiment impres-
sionnante.
l'excellente harmonie dirigée par M. le Lieu
tenant Muyldermans. Aussi la foule I'accla-
me-t-elle, quand M.le Bourgmestre présente
au chef et a ses musiciens, les felicitations
bien méritées de la ville et de la commission
des fêtes.
En terminant ce compte-rendu sommaire,
nous devons des remerciments spéciaux, a
MM. les Présidents et membres de la com
mission des fêtes, tant militaires quo civils,
qui n'ont rien négligé pour organiser une
fête qui, malgré le temps, laissera a Ypres
un excellent souvenir..
Un hommage aussi a M. Coomans, ingé
nieur-architecte de la ville, pour la concep
tion et l'exécution si bien réussies des mats
placés a la Grand'Place. Espérons que la
decoration restera jusqu'après laTuyndag.
La séance donnée le 21 juillet au college
episcopal pour célébrer le 75« anniversaire
de notre indépendance nationale, laissera
un souvenir durable a tons ceux, élèves,
protecteurs et amis de Léfablissement, qui
eurent le plaisir d y assister. Monsieur le
Principal avait eu l'heureuse idéé de consa-
ciei toute la séance a glorifier notre patrie.
On peut dire qu'il a pleinement réussi.
Chaque numéro du programme fut 1'objet
de chaleureux applaudissements, et la Bra-
ban^onne fut entonnée et acclamée avec
enthousiasme par toute 1'assistance.
La partie littéraire de la fête comportait
quelques dissertations sur la Belgique. Une
mention spéciale revient au beau travail de
M. Valère Coucke, eleve de 3e latine, sur
11 le caractère national des Beiges, et a
celui de M. René Colpaert, élève de rhétoris
que, de omwenteling van -1830
De la partie musicale nous avons surtout
retenu les cantates patriotiques de Péter-
des puissances garantes de notre neutralise,
et un solo pour violon brillamment exécuté
par M. Lucien Verhaeghe, le jeune artiste
yprois dont nos concitoyens ont pu, a plu-
sieurs reprises déja.apprécier le beau talent.
La fête se termina par une belle et instruc
tive conférence de M. Huys, professeur de
3m6 latine. Dans la langue riche et élégante
que les membres du Davidsfonds aimenttant
a entendre,M.Huys retrag.a l'oeuvre accom-
plie par la Belgique indépendante dans les
domaines politique et social, économique et
religieux,scientifique,artistique et littéraire.
Son exposé trés complet, fortement docu-
menté et cependant d'un intérêt captivant,
mérite les plus vifs éloges. L'auditoire les
traduisit en dc frénétiques applaudisse
ments.
S il nous était permis d'exprimer un vceu,
nous souhaiterions de voir chaque année
une fête de ce genre commémorer l'heureux
anniversaire de l'inauguration de notre pre
mier Roi et d'y voir convier les families des
élèves. Ces réunions seraient agréables et
utiles a tous, et contribueraient beaucoup a
l éducation du sentiment patriotique.
La Chronique n'a jamais passé pour un
organe complaisant des revendications catho-
liques. Elle ne se contente pas d'attaquer les
croyances chrétiennes elle les bafoue en
toute occasion avec une apreté grossière et
polissonne. Le libéralisme n'est pas seule-
ment, d'après elle, un système politique,
mais une théorie philosophique, se confon-
dant avec la libre-pensée, et niant a priori
toute foi religieuse.
Mais un pur trouve toujours un plus pur
qui l'épure, etunimpie trouve toujours un
plus impie qu'il critique. La Chronique
blame le zèle ridicule des libres-penseurs
qui, escortant le convoi d'un ami mort avec
les secours religieux, croient manifester