étier oblige! CONSEIL COMMUNAL Distribution de prix au collége de Poperinghe Finances anlicléricaies Les aspirations démocratiques La Faix. France et Angleterre. VILLE D'YPRES Séance publique du j Ua po'ut a refenir. D puis bier lesplénipolentairesrnsses sont e» possession du lexte des condi tions de plix formuiocs par le J -pon. L« conférence s'est ajournée pour tais ser aux Busses ie temps d'étudier les conditions jöpom ises afin de donner a ces conditions une répmse ccriie le plus tol possible. Si. Tak isuki, pro- fesseur d' anglais a i' université de To kio, a coüféré longuement avec M. Sa to, secrétaire du baron Komura, p'é- nipoteutiaire Japonais. Au moment oü les marios anglais et frangais fraternisent en presence du roi d'Angleicrre et du prince de Galles, une dépêche de Berlin annon ce que le prince Henri de Prusse a re- ju subitement 1' ordre de rejoindre la flolte Allemande. La raison de cette rnesure serait de la part de Guillanme ie dèsir de recevoir en grand gala la flotte anglaise dans Ia Baltique. S'i! en est ainsi, ce sera la réponse aux commentaires aigres doux récemment suscités dans la presse par cette visite dont certains journaux ont voulu faire une demonstration hostile et qui se rait ainsi transformée en une tentative de réconcilation. BURGERSTAND VAN YPER du samedi, 5 aoüt 1905, a 5 h. de relevée. Etaient présents: MM. Colaert, bourg- mestre; Struye, Vandenboogaerde, échevins; Fraeijs, Fiers, Vanderghote, D'huvettere, Vandenpeereboom, Bouquet, Vandevoorde, Sobry, Lemahieu, conseillers; Gorrissen, secrétaire communal. MM. Begerem et Iweins d'Eeckhoutte s'e'taient excuse's. M. le Bourgmestre donne lecture d'une lettre de M. le Doyen invitant le Conseil a assister en corps aux festivite's qui auront lieu a l'occasion de 1 inauguration de la sta tue de nmmacnle'e-Conception, lundi pro- chain. Le Conseil, a l'unanimité, decide d'y assister. Unc vente de terrain situé a Saint-Jean et appartenant aux Hospices civils, a, M Ze'non Rogiers-Callens, instituteur, pour la somme de 2.4*6 fr., est approuve'e. Une vente publique de terrains situés prés de l'école de bienfaisance et appartenant aux Hospices civils est autorisée. Le budget pour 1906 de la Fabrique de 1 eglise St-Jacques est approuvé. Une location de biens appartenant a la Fabrique de l'église Saint-Nicolas et le bud get 1908 de 1 ecole moyenne qui comporte un supplement de dépenses provenant de l'augmentation de traitement de deux pro- fesseurs, sont approuvés sans observations. Le compte communal pour 1904 est déposé. 11 porte: en recettes ordinaires, 371.608 fr. o3 en dépenses ordinaires, 328.199 fr. 99; excédent, 43.408 fr. 04; recettes extraordinaires, 120.636 fr. 37 dé penses extraordinaires, 71.868 fr. 74; excé dent, 48.767 fr. 63; excédent global,92.175fr. 67, quoique tous les travaux prévus aient été exécutés. L'excédent des recettes extraor dinaires provient surtout de la vente de terrains communaux aux abords de la gare. Une longue discussion surgit a propos d'une demande d'agrandissement de la mai- son d'habitation du directeur de l'Abatloir. II y a deux plans, l'un demandant une dé- pense de 3.5oo francs; l'autre une de'pense d'environ i.5oo francs. Finalement, le se cond plan est adopté. M. Bouquet demande qu'on veille a ce que les personnes habitant derrière l'Abatloir aient de 1'eau. M. Vanderghote signale le mauvais état de la balance a 1 Abattoir. L'échevin Vandenboogaerde expose que malgré tous les soins il y a une perte con stante d'eau, la partie en état de servir n'a plus qu'une hauteur de 60 centimetres. Pour empêcher ces abus, il préconise l'usage de compteurs automatiques. Le bourgmestre corrobore les dires de l'échevin Vanden boogaerde. Prochainement le Conseil devra examiner sérieusement la question. MM. Lemahieu et Vandevoorde deman- dent une prompte exécution de la canalisa tion des eaux aux quartiers du Commerce et du Kruisstraat. La séance est levée tl 6 heures 10 minutes. Comme toujours la distribution de prix aux élèves du collége de Poperinghe a été un succès, un vrai succès. Notre confrère flamand, 't Nieuwsblad, a reiju un compte-rendu détaillé de cette féte, présidée par M. le chanoine Duclos, et a ia- quelle assistaient le clergé et toutes les auto rités de la ville. Nous y renvoyons nos lec- teurs. Au concours diocésain deux prix et neuf accessits Nos félicitations au corps professoral et aux élèves de l'établissement, qui maintient son vieux renom. La situation financière de la France est bien meilleure que la nötre, c'est le thème pompeusement développé par les jour nalistes anticléricaux, férus et fous de la po litique Combiste qui désorganise et ruine la France contemporaine. Voyons un peu ce^qU'j| en es,_ Point nest besoiL ^'examiner le budget francais depuis le/ et d'endosser a Napoléon, pourm^i pas h ouis xiV, la res- ponsabilité de qUj e"crase actuellement nos voisins. C est la siti;fation financjère de la France actuelle qu'jl faut examiner, et non pas celle du royaufoe de Clovis. Le^ïuvernement francais vient de déposer son projet du budget pour 1906, se montant a 3/ milliards 700 millions de francs. Pris en lui même, ce chiffre, qui jusqu a présent n'avait pas encore été atteint, révèle une situation alarmante, Comparé a celui des budgets préce'dents, il accuse une progression inquiétante des dé penses, qu'on ne saurait, en France, attribuer a l'accroissement de la population. En 1898, le budget voté par les Chambres n'atteignait que 3 milliards 359 millions. Les aspirations démocratiques ont trouvé leur expression en trois mots qui résument trois grands problèmesLiberté, Egalité, Fraternité. Le christianisme seul donne la solution de de ces trois problèmes. En lui seul 011 peut trouver a la fois le frein et la satisfaction des aspirations démocratiques contemporai- nes. La n Liberté la religion du ChrLt seule l'a donné au monde en abolissant 1 esclavage antique: c'est l'enseignement de lhLtoire. D'un autre cöté, la géographie nous montre que la liberté n'existe que la oü s'e'tend l'em pire de la religion chrétienne. Voyons, e'crit M. Brunetière oü, dans quel pays nous rencontrerons quelque ombre Dans ce chiffre, étaient comprises pour j de liberté? Est-ce en Chine...ou en Turquie environ 5o millions les dépences de l'Algérie. Sous la loi du Mahométisme ou sous celle En outre pour comparer le budget de 1898 du Boudhisme Est-ce dans l'Inde, chez avec le projet de 1906, il faut tenir compte de les Aryus et sous la loi de ce qui survit éncore la conversion de la rente 3 1/2 qui a produit du Brahmanisme Non seulement l'idée de au trésor une économie de 5o millions, ja überté nest entr'ée dans le monde qu'avec Nous obtenons ainsi entre ces deux exer- le christianisme, mais la notion ne sen est cifes, c'est a dire en 8 ans un accroissement réalisée que dans les sociétés chrétiennes. de dépences de 426 millionst soit 53 millions Le christianisme donne un fondement a la par an. liberté. Qu'est-elle en effet Eile est le droit Si nous comparons maintenant le projet j de son devoir. Nous sommes des personna que vient de déposer le ministre des finances, I lités qui doivent atteindre leur fin par et celui de igo5 qui se montait a 3 milliards 1 6o3 millions, nous constatons entre les deux exercices consécutifs un e'cart de 97 millionshommes qu'il ne nous entravent pas dans la Nous pourrions nous borner a eet exposé j poursuitedenotrefin. Le caractère obligatoire déjatrès édifiant. j du devoir fonde la liberté... Mais c'est la un Mais il convient de faire remarquer que le j enseignement du christianisme 1 projet du budget de 1906 n'est qu'une vague j L'« égalité historiquement, elle est née e'bauche, et n'a pas même le mérite de l'appro- j avec l'enseignement du Christ, Dans l'anti- les Pilules Pink les 1 observation de la loi morale. II sen suit que nous sommes en droit d'exiger des autres ximatif. Des dépences certaines y sont sciemment omises, en même temps que des diminutions des ressources. Le ministredesfinancesl'aavoué lui même, a propos d'une augmentation de crédit de un million, votée pour les mécaniciens de la ma rine. D'autres millions seront encore gaspillés peur satisfaire les besoins électoraux de cer tains députés, qui ne manqueront pas, comme chaque année, d'exiger pour leurs électeurs les faveurs gouvernementales. Et pous qui connait les appétits des socia- listes, soutiens du ministère blocard, nul doute que des sommes considerables ne vein'- nent corser encore la carte a payer Le projet ne prévoit pas la part d'interven- tion de l'Etat pour la loi d'assistance des vieillards et des infirmes, qui absorbera au bas mot 40 millons. C'est, du reste, larancon que les socialistes exigent pour leurs concours dans la guerre antireligieuse. De plus, le gouvernement choisit le mo ment oü les fiances sont si obérées pour pro poser la re'duction de i5 aio centimes du port des lettres, ce qui entraïnera une dimi nution de ressources de 45 millions environ, non prévue au projet. Si l'on tient compte de toutes ces augmen tations, ce n'est pas une note de 3 millards 700 millions qu'on présentera aux contribu- ables francais, mais environ 3 milliards 800 millions. Ajoutez a cela les impóts percus par les départements et les communes, vous atteig- nez a peu de chose prés le joli chiffre de cinq milliards Ainsi done, les pouvoirs publics en France absorberont entre le cinquième et le sixième des revenus du pays qui, on le sait, peuvent être e'valués entre 25 et 3o milliards L'anticléricalisme coüte cher, et l'on con- coit que les bons francais aient lieu de s'alar- mer. Un économiste des plus éminents, peu suspect de cléricalisme, M. Paul Leroy- Beaulieu, n'hésite pas a déclarer insoluble cette situation, si le gouvernement francais ne prend des mesures énergiques d'économie. C'est d'ailleurs tout le système qui, d'après lui, est anémique. II est basé sur deux termes contradic- toires: stagnation des revenus publics due a l'état stationnaire de la population, et débor- dement irréfltéchi des dépenses. Tel est l'exposé lamentable de la situation financière de ce pays, dont la politique, en ces dernières années, n'a consisté qu'en une lutte acharnée contre l'Eglise. Drumont a mille fois raison de nous sou- haiter de ne pas ressembler a la France. quite' grecque et romaine, la grande géne'ra- lité des hommes vivaient pour quelques-uns. Le Christianisme, par-dessus les classes so dales et les ine'galités inévitables, enseigne aux hommes qu'ils sont e'gaux devant la mort et devant Dieu. La même loi morale s'impose a tous, qu'ils soient piongés dans la pauvreté ou que l'abondance des richesses leur permette de satisfaire leurs désirs et leurs caprices. Tous assument la même res- ponsabilité devant le luge divin. Enfin l'Eglise seule enseigne la vraie fra ternité i) la Rédemption fait de tous les les membres du genre hamain, les fils d'un même Père. La Religion chrétienne seule satisfait les aspirations légitimes de nos contemporains vers la liberté, 1 égalité, la fraternité, comme seule elle les maintient dans de justeslimites. Les ménagères - 8 heures debout. Quand elles tombent de fatigue remettent debout. «Mes pauvresjamhes ne voulaient plus me porter, écrit Mme Mólanie Piron, épouse Cochez ménagère a Marchienne-au-Pont, petit Goron' 28, et sans vos pilules Pink qui m'ont rendu' toutes mes forces, j'aurais été contrainte d'aban- donner mon travail Depuis quej'avais eu l'in- fluerza je me sentais devenir chaque jour Mus faible. j'étais trés pale, mes jambes me faisaient mai, j'avais des douleurs dans le dos, des étour- dissements, des migraines. Je ne mangeais pres- que plus et mes digestions se faisaient fort mai. Je perdis peu a peu le sommeil et alors je fus complètemen a bout. J'ai essayè bien des remè- des, mais je n'en obtins qu'une amélioration pas- s igère. II m'au ra it fallu avec ces remèdes cesser tout travail. Us n'étaient pas assez puissants pour mo guórir, tout en continuant mes occupations. Du jour 0C1 j'ai pris les pilules Pink, tout en travaiilant comme a I'ordinaire, j'ai senti que tries forces rovainai'ent. On s'accorJait pour dire que j'avais meilleure mine chaquejour. De mon cöté, je m'apergus tout de suite que j'avais bien meiljeur appetit, que mes digestions se faisaient bien. Dans la journóe je n'éprouvais plus les malaises que je vous ai signslés, et la nuit je do mais bien. Les pilules Pink m'ont remise sur pieds et cela sans aucune interruption de tra- vail. .1 C est qu comme le dit dans sa lettre Méla nie Piron, les ilules Pink sont si puissanti qu'elles guérissent de l'anémie, de la faiblesse" généra'e, pendant qu'on continue a travailler. Evidemment si le malade se re osait, il serait guéri quelques jours plustöt, mais il est toujours mauvais pour les travailleurs d'abandonner leur place même pour peu de jours. Les pilules Pink 1 sont le plus puissant régénérateur du sang, to- j nique des nerfs. II faut les prendre aux moin- 1 dres malaises précurseurs des maladies suivan- tes anémies, chlorose, neurasthénie, faiblesse générale, maux d'estomac,migrianes, néralgies, sciatique, rbumaiismes Elles sont en vente dans toutes les pharmacies et au dépöt pharmacie Deri.eville, 66, Boulevard de Waterloo, Bru- xelles. Trois francs cinquanto la boito, dix-sept francs cinquante les six boi'cs franco. Dópót a Ypres, pharmacie G. L1B0TTE. Pope ringhe, pharmacio Monteyne. Mercredi prochain le Journal neparaitre pas Verklaringen van den 4 tot den li Augusti 4905. i Geboorten Gliriitiaens Martha, Po.ithoornenstraat. Platteeuw Margareta, Zonnebeke steenweg. Deboutte Daniel, Kloosterpoort. Beirnaert Margareta, Lombaardstraat, i Dehollander Eduard, Nieuwe Houtmarkt. Matthu Martha, Poperinghe steenweg. 1 Gadeyne Joannes, Beurzestraat. Spinnewijn Alicia, Rijselstraat. Stragier Albe: ic, Zonnebeke steenweg. Doolaeghe Gerard, Minneplein. Huwelijken Legrand Leo, wisselagent te La Louviére en Dufloer Laura, z. b. te Yper. Morel Hieronymus, bleekersgast en Riquiere Maria, werkvrouw, beiden te Yper. Verheyel Elias. marmerwerker en Goetbals Helene, z. b. beiden te Yper. i Bertier Jules, timmermansgast te Yper en Cuvillier Maria, dienstmeid te Elsene. Gryffon Jules, boefsmid en Scheerlinck Maria, kantenwerkster, beiden te Yper. i Delbecque Eugeen, smidsgast en Lelong Leontina, strijkster beiden te Yper. Van Rentergbem Alphons, brouwersknecht en Lusschentier Helena, werkvrouw beiden te j Yper- i Lesage Leopold, kleermaker en Declercq Julia, kantenwerkster beiden te Yper. Willimet Aman, landwerker Wedr. Clarys j Ida, en Baelden Maria, kantenwerkster beiden to Yper. i De Landslieere Cornelius, kleermaker te Ant- I werpen en Labaere Delpbina, z. b. te Yper. j Derudder Gustav, werkman aan den ijzerweg te Zillebeke en Maes Febronnie, landwerkstej. te Yper. Overljjdens j Coffijn Edouard, 54 j. aardewerker Wedr. Waselynck Felicita, Zaalhof. j Notebaert, Maria 70 j. z b. echtgt. Berkhofl Joannes, Dixmudstraat. j Brutsaert Eusebia, 69 j. z.b. Wwo Accou Ludo- 1 vic, Lombaardstraat. j Caesemaecker Gaston, 2 maanden, Doorgang straat. Leroy Adela, 60 j. berbergiester echtgt Keste- lyn Petrus, Dixmudstraat. Libberecln Joseph, 5 maanden, Zaalhof. Flamand Eduard, 57 j. schoenmaker, Wwe Vanhoet Eulalia, LombaardstrLat. L'ebruyne Renaat, 35 jaar Kloosterling pries ter, Mondstraat.

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1905 | | pagina 2