FA li S DIVERS mmi WCTEE raa sonne CMM/Ql/E SAVÖSVt M. de Smet de Naeyer a Ypres Les fêtes de la Tuyndag LA GUERRE Chronique Judiciaire Actes officiels A l'Exposition Po B r Eo Faa Es, (on vaes c en ts^Vi e i I On peut juger du système employé, par le récit suivant publie' en bonne place par 1'Avenir de la Charente SUICIDE D'UN PRF.TRE. M. l'abbé Dumas, cure' d'Alloue, a mis fin a ses jours en se pendant dans sa grange. Une note ainsi concue a été trouvée prés de son corps Ne pouvant satisfaire mes créanciers, je préfère en finir avec la vie si mon mobilier peut suffire a payer mes dettes, j'en serai satisfait. On le vendra. Le montant en sera versé a mes créanciers, et tout sera dit. Ge suicide a produit un certain retentisse- ment dans la contrée, oü l'abbé Dumas était trés connu. Aucun de ses collègues n'ayant voulu le gratifier des Oremus habituels, il a été conduit directement au cimetière après les constatations médico-le'gales. Cette note ainsi publiée avait toutes les allures d'une note officielle, et tout naturel- lement les autres journaux s'empressèrent de la reproduire. Or, toute cette histoire est inventée, de touter pièces, et la Croix des Charentes nous apprend que l'abbé Dumas n'a jamais songé a attenter a ses jours il est bien portant c'est un excellent prêtre, trés aimé dans sa paroisse. Qu'importe aux haineux anticléricaux, le tour est joué, ils ont quand même leur scan- dale anticlérical de la calomnie et du men- songe, ils savent qu'il reste toujours quelque chose. Cela leur suffit. (Libre Parole.) Comme dimanche après midi, M. de Smet de Naeyer, chef du cabinet, était incognito a Bruges, mardi il a fait dans les mêmes conditions une visite a Ypres. Arrivé en automobile vers 3 heures, il est descendu au chateau d'eau. En compagnie du directeur général des ponts et chaussées et de 1 ingé nieur des ponts et chaussées Froidure, d'Y- pres, le ministre s'est dirigé vers la Grand' Place. 11 a fait ensuite en automobile une visite de la ville, Le Dimanche, dernier jour de la Tuyndag, a été favorisé par le temps. Aussi les fêtes s'en sont-elles ressenties. II y avait foule foule, place Vanden Peereboom pour voir monter le ballon, foule a la Plaine d'amour, pour assister au feu d'artifice, deux points du programme souvent les mêmes, mais ayant le don d'attirer toujours beaucoup de monde, Le concours de pêche a été fort suivi, le même jour. Et voila la fête de la Tuyndag finie. Les nouvelles des négociations pour la paix sonttout-è faitcontradictoires. D'après les uns ou aboutira; d'après d autres, il y aura rupture peut-êlre aujourd'hui. Voiciquelques nouvelles concernant les négociations. Le professeur de Martens a declare, au cours d'une interview, quil n'y a- vait dans l'histoire aucun exempie qu'un pays dont le territoire n etait pas occupé entièrement ou même par- tiellement par l'ennemi payat une in- demnité de guerre. La Russie n'est pas écras ée. Eile désire la paix, mais elle pourrait lutter pendant des années. Le Japon n'a même pas approché ia frontière russe. Si la Russie consen- tait a payer uueindemnité, sous quel que forme que ce soit, ce serait sa mort politique. Les autres États esti- meraient alors que la puissance russe est annihilée. M. de Martens a rappelé divers pre cedents historiques, notamment la paix de Tilsitt en 1807 et le traité hispano- américain, auèifiermes (iuijuel l'Amé- rique, quoiqivictorieuse, a payé viogt million#f{e dollars k l'Espagne pour les P^^Jfippines. M. Wityg dement officiellement la dépêche j^arue dans la presse améri- caine qL'd'après laqueile le Tsar aurait téjé^raphié de consentir a un rem- ^ursement de guerre au Japon de deux milliards et demi. Pas un mot dans ce sens n'a été recu par M. Wit te. On mandede Portsmouth au Times; Les renseignements qui nous ar- rivent de la conférence indiquent que la séance d'hier matin, consacre'e a la question de l'indemnilé, a été, sinon orageuse, du moins de mauvais augu- re pour la paix. On n'y a pas fait un pas en avant et les adversaires se sont séparés, comme ils s etaient réunis, implaca- bles, irréconciliables, séparés par un gouffre infranchissable. Une importante conférence a eu lieu, avant minuit, dans les appartements de M. Witte. Y assistaienl: le baton de Rosen, M. de Martens, le général Tarmaloff, M. PokotilofF, M. Gbipoff et le capilaine Roussine. C'est la pre- inière fois que les délégués russes se réunissent au c rnplet depuis le com mencement de..; négociations. L'opinion des membres de la mis sion russe dilfère pleiuement sur la question d'un compromis a etïectuer. Certains peDchent pour la cession de Sakhalin?; d'autres préfèrent l'iudem- nité, mais aucun deux n'cstdisposé, a céder sur les deux poinls. LA CONDAMNATION DES FRÈRES HUTT.- Après 67 audieaces consacrécs h cetle affaire, le tribunal correctionnel deBruxelles a prononcé, lundi, son jugement. Ge document débute en meltant hors cause les prévenus baron Adolphe van Zuylen de Nyevelt, Ernest Van Melckebeke, Joseph üar- tois et Emile Gbargeois, qui bénéficient d'une sentence d'acquittement, basée sur ce fait qu'ils sont d'uue incompétence compléte en matière financière et que les frères Hult exer^aient sur eux un ascendant qui rend admisible leur bonne foi. Le jugement examine ensuite une a une cha- cune des nombreuses préventions mises a j charge des frères Hutt, de Franqois De Cooman 1 et de Maurice Lubeké, relativement aux usines Delin, h la Nationale financière, aux Clouteries du Globe tt a la Beige Roumaine. Finalement, le tribunal estimani établies les piéventions donl avaient a répondre Aimé et Auguste Hutt, Franqois de Cooman et Maurice Lubeké, condammeles trois premiers, chacune a quatre ans de prison, 9000 fr. d'amende pour Aimé Hutt, 7000 francs pour Auguste Hutt, et 3000 francs pour De Cooman; Lubeké a, pour sa part, 3 ans et 5000 francs. Tous quatre sont condamnés en outre solidai- rement aux sept huitièmes des frais. Sur les réquisilions de M. le substitut Jans- sens, l'arrestation des quatre condamnés est ordonnée. Ge jugement sera frappé d'appel. Un arrêté ministériel du 18 aoüt fixe ['ouver ture de la chasse Au 26 aoüt dans les provinces d'Anvers, de Brabant, de la Flandre occidentale, de la Flan- dre oriëntale, de Limbourg, dans les parties des provinces de Hainaut, de Liège et de Namur situées sur la rive gauche de la Sambre et de la Meuse, y compris tout le territoire des villes de Charleroi, de Liège, de Iluy et de Namur et dans les parties de la province de Liège sises entre la rive droite de la Vesdre et de la Meuse, y compris tout le territoire de la ville de Verviers. Au2 Septembre, dansles autres parties du pays. Quelqu.es attractions. Aimez-vous les sensations fortes et nouvel les Allez done visiter les attractions de l'Exposition. L'aérophane qui vous ;ancera a 25 mètres de hauteur ,- avec l'illusion que vous allez vous échapper par la tangente et voler dans les nuages, la Water-chute qui vous offrira la sensation de la mer la plus dé- montée avec complication de chute dans un gouffre d'eau, la Houillère qui appesantira sur votre tête des milliers de mêtres de terre dans la chaleur lourde des puits et des ga leries, la Bouclé qui vous donnera un coup a la nuque, un coup a la gorge et qui pourra vous offrir cette satisfaction de dire J'ai voyagé la tête en bas, dans un wagon, sans tomber et pour plus de complication, vous pourrez ajouter que vous avez fait ce voyage peu banal a la vitesse de 8o kilom. a l'heure Avis aux amateurs ils sont déja nom- breux. I es Environs de Liège. Ils sont délicieux, frais et sains, c'est une suisse de Gothard ou a travers le gros bout d'une lorgnette, e'est-a dire que c'est un pays deforêts, de forêts sauvages, mais accessibles par des chemins en pente douce, cependant que le sommet se couvre de plateaux, ven- teux et sains a grands champs de céréales, au dessus les alonettes tirelirent. Nous citerons trois des localités préférées comme villégiatures, que les anglais les explorateurs de paysage— connaissent depuis longtemps. Nous citerons Chaudfontaine aux eaux thermales, enfermées dans un cirque de montagnes qui le garantit des vents, aussi la température y est elle trés égale. Sur laligne de l'Ourthe nous désignerons Tilff, localité essentiellement villégiaturante, a vingt minutes de chemin de fer de Liège, oü l'Ourthe élargie se rend propice aux canotiers cependant que la longent de déli cieux halages fleurant les menthes et les herbes d'eaux. Plus loin a cinq kilomètres de la, la vallée devient plus accidentée, plus pittoresque. Méry tout blanc s'occote sur sa montagne cependant que les eaux de l'Ourthe refle'tent ses premières maisons, puis on passe un tunnel et on arrive a Esneux, la localité la plus belle de la vallée de l'Oqrthe. Esneux se trouve sur une presqu'üe iormée par l'Ourthe qui trés fantaisiste a eu une paresse de poête et s'est offert un détour de quelque cinq kilomètres. Esneux est divisé en deux parties, l'une au bas des rochers agrippe's d'arbustes, troués de grottes et oü on a taillé un chemin panoramiquel'autre se trouvant sur le plateau supporté de ses rochers. De ce plateau, l'on peut descendre vers la seconde vallée de l'Ourthe, cependant que la angue de montagnes qui limite le chemin de la rivière descend de nouveau, remonte vers un mont au sommet, se juche le petit hameau de Ham qui regarde dédaigneuse- ment, dans le fond parmi des prairies, le petit village de Hony. Esneux est multiple d'aspect, tantot ses rochers rappellent les vignobles mosans, tan tot un coin de rivière, un saule le matin évo- guent un Gorot montez dans les bois d'Es- neux, vous effaroucherez les chevreuils, les faisans, les lapins, vous êtes en pleine nature sauvage, montez paria route de Liège vers le mont pierrailleux de Ham, vous serez en Provence parmi des odeurs de plantes de liqueurs de moines, dirigez-vous vers le pare du fond de Mary, un délicieux pare plein de sapins merveilleux, a odeur saine, rêvez au bord de l'étang, laissez vous y surprendre par le soir quand les ombres chinoises des cimes régulièrement dentele'es lui donneront un aspect de ville Japonaise endormie, c'est- a-dire que tout le village est délicieux, varié et qu'il mérite une assimilation assez éten- due. On comprend qu'Esneux ait été choisi comme lieu de villégiature par des littera teurs et des artistes. Une voiture automobilie appartenant a un Lillois arrival! a une v.tesse assez accélérée sur la route de Furnes, entre Elverdinghe et Brielen lorsque le chauffeur en voulant fermer la por tière qui s'était ouverte, imprima un faux rnou" vemen! a la direction. L'automohile donna violem ntconlre un arbre bordant la route et fut mis en pitenx état. Les personnes qui mon- taierit l'automohile en l'urent quittes avec une forte commotion. AUX LECTEURS Si vous êtes faibles, épuisés, si vous souf- frez de maux nerveux, de palpitations, et un mot, si vous avez le sang faible, prenez la Pilule du Dr Raphael que vous reudra sang riche et santé parfaite. Fr. 1.75 la boite. Ne toussez p!us. Je garantis la guérison du rhume et de la toux la plus opinatre en deux jours au moyen du Sirop Depratere au gourdon décolore'etau baume deTolu. C'est ie pectoral le plus prompt, le plus sur et le plus agre'able qui existe. 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SANS RIVAL POUR LE MÉNAGE Le nom et l'adresse des personnes guéries sont toujours mentionnés avec le certificat. Si ces attestations," qui ont été contrölées souvent par les reporters des plus grands journaux n'étaient pas d'une rigoureuse authenticité,- les journaux ne les publieraient plus depuis longtemps. Des certificats de guérison par les pilules Pink sont publiés quotidiennement par les journaux depuis dix ans. Je crois ce qu'on me prouve, dit le public. Les attestations signées des person nes guéries par les pilules Pink me prouvent que ces pilules gue'rissent. Je prendrai de préfe'rence les pilules Pink. Je 11e vois pas de bonnes raisons pour qu'elles ne fassent pas pour moi ce qu'elles ont fait pour d'autres. M. Henri Bulcke de Ryckere, négociant place St-Michel, n° io5, a Gand, café St- Michel,apies avoir tenu un semblable raison- nement a pris les pilules Pink et a été gue'ri. C'est par la lecture des journaux que j'ai été amené a prendre les pilules Pink qui m ont fait un bien énorme puisqu'elles m ont complètement gue'ri du mauvais état de san té dans lequelje me trouvais a la suite d'une bronchite. La laiblesse qui m éprouvait tant et tous les malaises dont je souffrais, tels que points de coté, manque de sommeil, manque d'appétit, mauvaises digestions ont com plètement disparu, grace a ce remarquable traitement que je recommande autant que je peux a mes connaissauces.» On peut se procurer les pilules Pink dans toutes les pharmacies et au dépot ph'e Der- neville, 66, Boulevard de Waterloo, Bruxel- les. 3.5o la boite, 17.50 les 6 boites, franco. Elles sont recommandées a toutes les person nes faibles, elles donnent de 1 'appétit et des forces, gue'rissent les maux d'estomac, toni- fient le système nerveux, débarrassent des migraines et des névralgies, font disparaitre les douleurs rhumatismales et sciatiques. Dópöta Ypres, pharmacie G. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1905 | | pagina 2