^SA¥On
L'authenticité de la Vulgate
Causerie agricoie.
Céréales d'atitorane. Experience
Selection et furaure
H. A. Conférencier.
SANS RIVAL POUR LE MENAGE
capitaine d'état-major; solution que l'or-
gane specialiste qualifie de aussi heureuse
qu'originale, qui a le grand mérite de mettre
avantageusement a profit les conditions avan-
tageuses dans lesquelles la ville d'Anvers
se trouve placée
Voici comment s'exprime la Belgique mi
litaire
Nous constatons qu'un quartier industriel
important se développe au sud d'Anvers, a
Hoboken, et il n'est pas douteux que l'avenir
ne lui réserve de belle destinées pour l'épo-
que oü les richesses minières de la Campine
et par le canal de jonction de l'Escaut a la
Meuse, qui sont appelés a devenir descanaux
a grande section. Or, pour arriver a Hobo
ken en venant du canal, les bateaux doivent
pénétrer dans l'Escaut en traversant des bas
sins et écluses au nord de la ville d'Anvers.
La seuie inspection dune carte faitclairement
ressortir les avantages que présenterait le
prolongement du canal de la Campine vers
Hoboken a partir de son point de réunion
avec le canal de jonction. Le nouveau tron-
con ainsi créé pourrait suivre une ligne
passant a peu prés a la gorge des anciens
forts n° i a n° 8.
On trouverait dans le canal ainsi prolongé
un des éléments qui constituent l'enceinte,
c'est-a-dire l'obstacle l'autre élément, le
flanquement, serait obtenu par Taction des
anciens forts i a 8, ou mieux, en placant
quelques coupoles pour canons de 8 c. ou de
ia c. a tir rapide sur les digues du canal. (Le
troisième élément, le rempart, serait obtenu
en aménageant convenablemcnt les digues du
canal). La oü Ton devrait créer des écluses,
il y aurait lieu de les prote'ger soit en les
construisant immédiatement en arrrière de la
gorge d un ancien fort, soit en élevant devant
elle des ouvrages nouveaux. La vente des
terrains des anciens forts permettrait sans
doute de retrouver Targent a dépenser pour
établir les coupoles flanquantes et les ouvra
ges nouveaux.
L'adoption de cette solution aurait l'avan-
tage de doter la re'gion d'Anvers d'une voie
navigable qui rendrait au commerce et a
l'industrie des services inestimables et le
mérite de supprimer toute dépense militaire
pour l'enceinte, cette partie si importante de
la défense de la position fortifiée.
D'autre part, on écrit au Bien Public que
des travaux importants seraient projete's sur
la rive gauche de l'Escaut.
Le houvernement, dit le correspondant de
notre confrère gantois, est fermement de'cidé
a donner satisfaction aux habitants du Pays
de Waes, des plaintes desquels le conseil
provincial de la Flandre Oriëntale s'est fait
f'écho dans la dernière session.
Entre la Tête de Flandre et le village de
Burcht, le gouvernement a acheté depuis
longtemps les prairies du Borgerweert-Pol-
der, le long de la digue de l Escaut. 11 en
avail besoin pour y deverser le sable prove-
nant des dragages executés dans ce fleuve.
Les prairies sont ainsi remblayécs sans frais
etM.lecomte de Smet de Naeyer projettc
de convertir cette zone en terrains a batir.
On y tracerait des rues, pourvues de canali
sations degouts, etc.comme ^on a fait au
quartier üand-St-Pierre.
Aussi serait réalisé plus ou moins le projet
de feu le baron Sadoine qui rêvait de créer
une ville industrielle sur la rive gauche de
l'Escaut. Par un pont a la hauteur de Burcht
les deux rives seront reliées.
II va de soi que l'excution de ce projet
entrainerait une foule d'autres travaux im
portants le détournement du chemin de fer
du Pays de Waes, ou bien le prolongement
de la ligne Eecloo-Selzaete Moerbeke St
Gilles vers Beveren et Burght oü elle passe-
rait le pont pour aboutir a Anvers-Sud.
Voila le projet dans ses grandes lignes.»
Nous ne pouvons que saluer avec satisfac
tion l'intervention de ces solutions émanant
de Tinitiative tant ministérielle que privée et
destinées, espérons-le, a arrondir les angles
du projet qui proposé ne varietur, aurait
couru le risque de l'impopularité et mis le
gouvernement dans une situation trés déli
cate vis-a-vis de sa majorité.
La Patrie).
On exploite parfois contre l'Eglise la
déclaration par laquelle le Concile de Trente
a proclamé l'authenticité de la Vulgate, de
la version lstine de la Bible en usage cou
rant parmi les catholiques.
Cette version est l'ceuvre de saint Jérome.
Elle est faite, en majeure partie, pour l'An-
cien Testament, directement sur le texte
hébreu.
Pour le nouveau, l'auteur a pris pour base
l'ancienne Italique, une trés vieille version
qui remonte aux origines chrétiennes, et il
l'a corrigée sur Toriginal grec. Au point de
vue purement scientifique la version de
saint Jérome a une haute valeur le saint
Docteur était trés versé dans les langues
orientales, et le texte hébreu qu i! avait entre
les mains, étant plus ancien, a moins de
chance d'etre corrompu que le notre, qui a
subi un peu plus tard un remaniement assez
considérable lors de Tintroduction des points
voyelles. On sait, en effet.que le texte hébreu
proprement dit ne comporte que les conson-
nes, la manière de lire le texte se transmettait
par tradition, et c'est cette tradition qui a
été fixe'e par Tintroduction des points voyel
les, après saint Jérome. Mais, évidemment,
quoique la Vulgate puisse rendre a da criti
que de sérieux services et servir parfois a
redresser leseireurs qui se sont glissées dans
nos copies du texte original, elle parait bien
contenir aussi certaines incorrections. Que
signifie done la déclaration du Concile de
Trente II s'agit de bien l'entendre.
Lorsqu'aujourd'hui, en termesde critique,
on parle d'authenticité, on vise immédiate
ment la conformité d'un texte avec son ori
ginal. La question qui préoccupait le Con
cile était toute différente.
II circulait un grand nombre de versions
de la Bible. D'autre part les protestants
prétendaient ne reconnaitre d autorité qu'au
texte original, hébreu ou grec, et ne voulai-
ent pas reconnaitre les arguments tirés des
versions.Le Concile devait prendre position,
il allait devoir faire appel a la Bible. Quel
texte employerait il II estime d'ailleurs
qu'il est utile de désigner parmi les versions
en usage, une version a laquelle on pourra,
en toute süreté, se rapporter. II déclare done
que la vieille édition Vulgate, éprouvée
dans l'Eglise par un usage de tant de siècles,
sera tenue pour authentique dans
les lecons publiques, dans les discus
sions, dans les prédications et que
personne, sous aucun prétexte, n'ose la
rejeter Le mot «authentique» n'esf pas
ici un terme de critique. C est un terme de
langue juridique, il signifie un texte qui fait
foi, en matière religieuse, un texte qui sert
de preuve, un texte dont Tusage dogmatique
est reconnu prudent et certain. Voila la
portée de la déclaration.
Cela suppose t il que la vulgate soit
exempte de toute incorrection Cela sup
pose, et telle est bien la pense'e des Pères du
Concile, que la vulgate ne contient aucune
faute dont on puisse déduire des erreurs en
matière de dogme ou de morale. Et sur quoi
se base-t on pour affirmer cela Sur Tusage
constant de 1 Eglise. L'Eglise est infaillible.
Ce texte, qu'elle emploie depuis tant de
siècles, incarne en quelque sorte ses concep
tions. S il contenait des erreurs, elle n'aurait
pu sen servir sans y ternir ieclat de son
éternelle vérité.C'est done qu'il n'en contient
pas. Voila ce que l'Eglise peut déclarer,
confiante dans les promesses divines dont
elle vit.
La conformité absolue avec Toriginal ne
regarde pas le Concile, c'est affaire aux
philologues. Et telle est bien Timpression
des auteurs, présents au Concile, qui, plus
tard, expliquent la déclaration. C'est bien
aussi ce qui re'sulte des deliberations des
Pères. lts n'ignoraient pas Texistance de
certaines fautes de traduction dans la Vul
gate, et ils se sont demandé s'il importait
d'en faire mention. La majorité fut d'avis
que non. Pourquoi Paree qu'il ne s'agissait
pas de définir la valeur critique du texte,
mais son autorité religeuse, basée sur un
argument indépendant et d un ordre tont
différent. Dans ce domaine, le Concile est
bien chez lui, et sa propre infaiilibilité se
renforce de celle des siècles qui Tont précéde'.
II n a pas voulu en sortir.
L'époque du semis des céréales d'automne
approche. C'est le moment, pour le fermier
de choisir unesemence parfaite qu'il confiera
a un sol fumé rationnellement pour obtenir
un bon rendement et pour éviter la verse si
pernicieuse.
Les qualités demandées a une graine de
froment sont les suivantes graine müre,
lourde et pure; graine apte a germer (exiger
98 °/o pureté et 92 a g5 °/o pouvoir germi-
natif.)
La grainé choisie par nos fermiers est
souvent défectueuse, en voici les principaux
motifs. Quelques fermiers sèment la graine
qui se trouve sur leur grenier sans prendre la
peine de la nettoyer, de Te'purer. de la
sulfater. Le résultat est médiocresemis
clairs,récoltes chétives,infestées de mauvaises
herbes et renfermant de 20 a 3o °/0 de grain
carié ou charbonné.
Quelques autres veulen; suivre le progrès
en achetant des variétés étrangères.Ce mode,
s'il présente quelques avantages, a aussi des
inconvénients notables; variétés souvent sans
valeur, ne convenant pas toujours a notre
sol, a notre climatvariétés peu résistantes a
la gelée ou a la verse variétés trés coüteuses
puisque cette anne'e on les cöté 32 francs
les 82 a 85 kgs.
II y a cependant un romède tres facile un
moyen efficace d'obtenir une bonne graine
et par suite une récolte rénumératrice. Ce
moyen est tout simplement la sélection d'une
variété excellente accompagné de la fumure
rationnelie.
Je vais me permettre d'exposer brièvement
la double experience suivante faite par un
bon fermier de Bury (Tournaisis) pendant
les années 1903 et 1904.
II y a deux ans, ce brave fermier, a la
suite d'une. conférence donnée sur la sélection
des céréales et leur fumure rationnelie,
résolut de tenter Texpérience reeommandée
par le conférencier. De retour ii la ferme, il
choisit les plus belle gerbes de sou froment
Dattel et parmi celles-ci, les plus beaux épis.
Ces épis coupés aux deux extrémités ren-
fermaient les graines les mieux formées, les
plus parfaites. Le battage opéré quelques
jours avant le semis, les grainsfurent sulfatés
soigneusement pour éviter la carie et le
charbon. Vers la fin d'octubre, il choisit un
are de terre ordinaire riche cependant en
vieille force. Cette parcelle recut avant le
semis 6 kgs de super et 2 kgs de eblorure de
potassium enfouis par les travaux prépara-
toires et bien mélangés a la couche arable.
Le semis s'effectua dans de,bonnes conditions
et en lignes distantes de 25 cm. Au printemps,
cette récolte vit sa fumure cornplétée par
1 kg 1/2 de nitrate de soude placé en cou
verture. Tous les soins d'entretien sarclages
et binages furent effectués au cours de la
vegetation. Les re'sultats obtenus surpas-
sèrent les espérances de l'expérimentateur
des épis gros et bien remplis une paille
résistante et rigide atteignant une hauteur
moyenne de 1 m. 5o cm. les 100 mètres
carrés rapportèrent 38kgri/2 de grains et
65 kgs de paille ce qui correspond a une
récolte de 385o kgs de grains el 65oo kgs de
paille par hectare. Résultat admirable.
En 1901, ce fermier intelligent, trés pro-
gressiste au point de vue agricoie et encoura-
géd'un tel succès, refit plus en grand Texpé
rience ci-dessus.
Malgré les pluies abondantes et malgré la
verse de 190D, ce fermier obtint en com-
binant sélection et fumure rationnehe
3aookgs de grains par hectare.
Quelles conclusions devons nous tirer de
ces expériences
ie que la sélection des variétés indigenes
et acciimatées mérite Tattention de nos
fermiers.
2e que la sélection, quoi qu'on en dise,
demande peu de temps et que le temps y
consacré est largement rénuméré.
3e que la sélection, neréussira plcinement
qu'a la condition que la plante recoive une
fumure compléte et rationnelie; car chez les
céréales, l'azote active la croissance et le
tablage, Tacide phosphorique donne de la
résistance aux tiges et favorise le développe-
ment du grain la potasse compléte ces
résultats en augmentant la rigidité.la densité
et en faisant circuler et assimiler les matières
nutritives, surtout Tazote.
Nos pères jubilaient quand ils récoltaient
20 sacs de froment par hectare.
A l'heure actuelle, ce rendement amènerait
la ruine. La culture des céréales doit devenir
intensive et voici quelques formules de fu
mure déduites de nombreuses expériences
qui peuvent donner un bénéfice net d'au
moins ioofrs Thectare, valeur des engrais
déduite.
Froment après trèfle
45oltgs super -j- iookgs chlorure de
potassium en automne.
15okgs nitrate en couverture au printemps.
Froment après plante épuisante(betterave.)
öookgs super i5okgs chlorure de
potassium en automne.
a5okgs nitrate en couverture *u printemps.
Les engrais pottasiques sont surtout
nécessaires quand la céréale est suivie d'une
légumineuse, trèfle par exemple.
Fermiers Soignez votre graine, sélection-
nez la et vous trouverez a ce travail, plaisir
et bénéfice.
YPRES
Ecole d'Equitation. Le ier octobre tom-
bant cette année le dimanche, les officiers,
sous officiers et autres militaires de'signés
pour suivre les cours 1905-1906, a l'e'cole
d'équitation, n'arriveront, en notre ville, que
le lundi 2 octobre. On assure que le nombre
des officiers sera moins considérable que
l'année dernière. A Toccasion de cette arrivée,
1'Harmonie communale donnéra le soir un
concert dans une salie des Huiles,
Conférence. Le 8 octobre prochain, le
Père Adriaensens, de la Compagnie de Je'sus,
viendra donner une conférence sur TCEuvie
des Retraites ouvrières.Cette conférence aura
lieu dans la spacieusc salie du Volkshuis.
Macadam. Une dépêche ministérielle,
arrivée ces derniers jours, donne ordre de
hater les études pour le remplacement de la
chaussée en pierres d'Ypres a Warneton par
un macadam.
Monastère de Notre-Dame de la nouvelle
plante. Les religieuses et anciennes élèves
du pensionnat de Dames de Rousbrugge
viennent de fêter le cinquantième anniversai-
re de Tentrée en religion de Dame Félicité,
prieure dépuis 1875 du florissant établisse
ment. Une messe solenelle d'actions de
graces a été céléblée par le chanoine Duclos,
délégue'par Mgr levêque de Bruges. Le Ré-
vérend abbé Vanspeybrouck, aumonier mili
taire. a prononcé le sermon de circonstance.
Une réunion intime a eu lieu ensuite,
suivie d'un banquet auquel, outre les invites
quatre-vingts anciennes élèves ont pris part.
Afin de commémorer la fête, de magnifiques
vitraux ont été placés dans la chapelle du
couvent avec le produit d'une souscription
entre les anciennes élèves. La population du
quartier s'est associée aux fêtes de ce jubilé
toutes les maisons étaient pavoisées et le
soir, l'illumination était générale. Les pau-
vres n'ont pas été oubliés une large distri
bution de gateaux a été faite aux indigents du
voisinage par les soins du couvent.
Promotion. Le lieutenant Oscar Del-
bauve, du 2e régiment de chasseurs a cheval,
instructeur al école d'équitation, vient d'être
promu au grade de capitaine en second, II
restera comme instructeur a l'e'cole d equita
tion.
Natation. Le bassin de natation de la
ville sera ferme a partir du ier octobre.
Ecole Industrielle. L'ouverture des
cours de l'Ecole industrielle de la ville pour
la saison d'hiver 1905-06 est fixée au lundi
2 octobre prochain, a six heures du soir.
Voulez-vous des sucres de tout première
qualité Prenez les paquets de la Raffinerie
Tirlemontoise.
On conseille aux jeunes filles pales et
faibles, amsi qu'aux personnes épuisées
souffrant d'anémie, de névralgies, de palpita
tions ou de pertes, l'emploi de la Pilule du
Dr Raphael. 1 fr. 75 dans toutes les pharma
cies. Dépot générai Léon Pirard, Verviers.
POPERINGHE
Exposition régionale de houblons. Le
concours régional de houblons, qui s'est ou-
vert vendredi, a obtenu un succès de'passant
toutes les prévisions. Durant toute la semai-
ne,des hommes dévoués, experts en houblons,
ont procédé a l'expertise des houblons pré-
sentés aux expositions locales de Crombeke,
Elverdinghe, Vlamertinghe, Poperinghe,
Proven, Watou et Westoutre la besogne des
experts était difficile, car il s agissait de faire
une sélection parmi 317 lots inscrits, Le