Wsh
S DIVERS
ton cert
1 Un écho de la manifestation
j libérale de Thieft
.es fêtes de ITndépendance
La populace Broxelloise
Congo beige et Congo francais
La pornographie au théatre.
ipi 1 h Sf
siS&Cy4
rrv^
BI SC IJ ITS-PAR EI N
BURGERSTAND VAN YPER
Quelqu'un des dissertants trouvait plutpt
puérils les remords que nous inspirait le
souvenir d'une seule sonnerie intempestive,
(car nous ne pensions pas en avoir davantage
sur la conscience). C'est une fort sotte farce,
faisait-il, mais assurément la plus anodine
qui se puisse concevoir.
Eh bien, non C'est trés facile de s'absou-
dre et d'absoudre les autres. Encore ne faut il
que cette absolution que s'octroyeraient de
grandes personnes, quant a la peccadille en
discussion induise des enfants, des écervele's,
des farceurs a se la permettre, sous pre'texte
que des hommes mürs haussent les épaules
au ressouvenir d'une gaminerie estimée par
eux sans portee.
C'était pour le bon exemple que nous com-
battions 1* théorie de nos compagnons au
cceur léger,comme si nos réflexions pouvaient
parvenir plus loin que le petit cercle de nos
auditeurs et faire,de par le vaste monde ou
tout au moins en notre bonne ville de Liège
un peu de bien. Elles le pourront mieux
grèce a Gutenberg et aux perfectionnements
apportés a sa merveilleuse invention en notre
siècle de progrès.
Sonner aux portes pour s'amuser et
ennuyer les autres, oui cela peut n'être de
nulle conséquence autre que celle d'une
course de servante de la cuisine a la porte, si
c'est pendant le jour, et d'un réveil en sursaut
la nuit (ce qui n'est certes déja pas bien agré-
able pour le réveillé) mais cela peut être suivi
de re'sultats divers plus ou moins facheux,
calamiteux même.
Sans doute il arrivera rarement, s'il arrive,
qu'un coup de sonnette nocturne retentissant
et soudain, amène la mort d'un malade, d'un
cardiaque par exemple, a qui il ne faudrait
que ce choc suprème, pour déterminer la fin.
Qui vous assurera cependant qu'il n'en puisse
êtreainsi, Messieurs les jeunes gens qui au
retour d'agapes fraternelles.ou sans le recours
d'aucune existation, dépensez votre ardeur
en arrachant les sonnettes sur votre passage,
tel un ouragan dévastateur, ou vous bornez
a les faire retentir dans le calme de la nuit
II y a des gens trés impressionnables qui,
sans être atteints d'une aflection cardiaque,
sont facheusement émotionnées d'une agres
sion nocturne par voie ou voix de
sonnette. Des gens qui interrompus dans
leur premier sommeil, ne se peu vent ren-
dormir, si un événement soudain les en a
faitsortir. Ils passeront le restant de la nuit
a postuler le bienfaisant repos, image de la
mort, toujours plus inaccessible a mesure
qu'ils le presseront davantage de leurs
invocations.
Ce sont cas rares, direz vous, ceux de ces
gens au sommeil parcimonieux et fantaisiste!
Pas si rares et, qu'importe, si le hasard
conduit précisément votre main vers la
demeure d'un de ces infortunés que le dieu
Morphée traite en paria.
Soyez bien certain que vous ne l'aurez pas
trouble' pour une nuit seulement.la suivante,
si pas les suivantes, il dormira peu ou mal,
paree qu'il craindra votre retour offensif. A
l'heure oü vous l'avez fait sursauter une
première fois, il entendra, en imagination,
votre appel impérieux et, bien avant cette
heure, il le pressentira.
Oh les gens nerveux et imaginatifs, ils
devraient vivre en un pays privilégié ou le
genre de boureau, a mentalité, de sonneurs
nocturnes aux portes n'existe pas Si repré-
hensibles d'ailleurs que soient ces bourreaux
sans mandat, en regard de celles de leurs
victimes dont nous venons de parler, ils le
sont bien plus encore relativement a toutes
autres et en certain cas qui se représente
fréquemment. On est, Dieu merci, rarement
seul au monde rarement aussi réuni sous le
même toit avec ses proches on a des parents
plus ou moins éioignés, quant a la distance,
qui peuvent être vieux caducs, malades.
Or, si le coup de sonnette diurne ne nous
suggère rien qui les concerne spécialement,
le même coup, dans le silence des nuits, est
éminemment suggestif de suppositions lugu-
bres, d'appréhensions terrifiantes. En un
instant, ce coup a mis notre imagination en
travail et nous voila persuadé qu'un malheur,
pour le moins est survenu dont ont vient en
hate nous apporter la nouvelle. En vain la
raison ditc'est un polisson qui s'amuse a
tes dépens, ne lui cause pas la joie d'aller
vers la fenêtre, de l'ouvrir il jouirait trop de
sa bonne farce.
Rien n'y fait, si c est l'été surtout, on court
contempler la rue déserte oü bien raremen
le coupable a le cynisme de stationner il r
filé comme un lièvre ou un assasssin.
Si eest lhiver on est moins prompt
prendre le froid de la nuit et on attend, an-
xieux, qu'un temps normal se soit écouié qui
permette de dire sans erreur c'est une fausse
alerte encore puisqu'on n'insiste pas... Et,
tant bien que mal, laborieusement, on
retrouve le sommeil, mais on aura mal dormi
et, le matin, on maudira la main criminelle
(en droit positif, c'est une simple contraven
tion de tapage nocturne)qui a angoissé notre
repos.
II faut croire, a l'honneur de 1 humanité,
que les sonneurs nocturnes ne veulent pas,
en général, toutes les conséquences facheuses
ou tragiques que leur acte est susceptible de
produire. Sinon, ce seraient des monstres
dont la scélératesse n'aurait d'égale que la
lachcté.
Quelque lecteur observera peut être mais
vos réflexions vont précisément suggérer a
des gens maiintentionne's qui n'avaient pas
refléchi si loin, l'idée de sonner aux portes
pour réaliser tout le mal dont vous ne don-
nez qu'uneidée d'ailleurs incomplète et affai-
blie.
Ah sapristi Si tel devait être le résultat
atteini nous en serions singulièrement
marri, mais nous espérons le contraire la
conversion des sonneurs non endurcis.
(Gazette de Liège.) V. Z.
C'est aujourd'hui que nous arrivent les
élèves du cours d Equitation.
A propos de l'Ecole d'Equitation The
Wide World magazine consacre un article
des plus élogieux aux Riders of Ypres.
Cet article est dü a la plume de E.
Alexandre Powell qui a visité Fan dernier
notre établissement et le range a la tête des
institutions analogues qu'il a visité dans
d'autres pays.
Le concert de
fixé a demain a 6
date ültérieure.
l'Harmonie
heures, est
Communale,
remis a une
A cours de la manifestation libérale qui
eut lieu Dimauche a Thielt, M. le notaire
Vandeveune, député de Courtrai, s'est vu
délester de soa chronomètre et de sa chaine
i eu or.
Un manifestant, M. Do Poorter, bouian.
i ger a Hoboken, (Anvers) a également con-
staté qu'on lui a\ait fait son remontoir.
1 De tout quoiil résulte qu'en pickpocketis.
me il n'y a pas d'opinions.
D'un bout a l'autre du pays, dans chaque
province, on poitrrait dire dans chaque
commune, des fêtes ou grandioses ou naïves
et touchantes ont célébré le soixante quinziè-
me anniversaire de l'indépendance nationale.
Dans les grandes villes,ces démonstrations
patriotiques ont revétu un caractère imposant
et magnifique. A Bruxelles, les journées de
juillet ont été de véritables journées d'apo-
théose, et le sentiment de la foule élait tel
que si des opposants avaient été assez mal
avisés pour «troubler la fête», ils seraient
sortis fort mal en point de l'aventure. Aussi
ne s'y frottèrent-ils point, non plus qu'ils ne
le firent quelque désir qu'ils en cussent
le jour oü la Princesse Pnntemps fit a Bru
xelles sa Joyeuse Entre'e.
Dans les chefs lieux de province, l'enthou-
siasme fut aussi spontané, aussi général. Le
Roi, le prince et la princesse Albert ont été j
j surtout acclamés,ovationnés, avec une ardeur j
i qui n'avait a coup sür rien d'officiel. Ce fu- j
tent de Bruges a Arlon, de Namur a Hasselt
des explosions populaires de loyalisme et de
j patriotisme.
Dans les petites villes, dans des centaines
de villages, lejubiléde la nation fut égale
ment célébré par la population beige des
milliers et des milliers de maisons furent
pavoisées aux couleurs nationales et nous en
avons vu beaucoup, de ces maisons, qui
n'étaient que des chaumières et oü vivaient
de trés humbles travailleurs.
Toute la presse, a l'étranger comme en
Belgique, a constaté l'état de ces fêtes ma-
nifiques et la sincérité des foules qui y pre-
naient part. Et l'on peut dire que jamais
solennités publiques n'atteignirent chez nous
oü l'on est peu démonstratif ce carac
tére de grandeur et d emotion patriotique
Les gestes insultants et iconoclastes par oü
la goujaterie publique se manifeste étaient
devenus si nombreux et efficaces qu on son-
geait a les paralyser par l'entente commune
des bons citoyens. Bouillant d indignation
généreuse, ceux-ci révaient de tonder une
compagnie antivisigothe munis d un carnet
d'identité, ses membres surveilleraient les"
rues et les squares, prendraient les mailfai-
teurs sur le vif, les gourmanderaient et ta-
cheraient même de les «amuser»,en attendant
l'arrivée de la police.
Que nous sommes insoucieux de nos
arbres, de nos statues,de nos monuments, de
nos fontaines que nous n'éprouvons nulle
gêne a les oftenser, a les détruire, les preuves
en surabondent. Rappelons, entre autres cas,
le square du Petit-Sablon, mutilé en quel,
ques-unes de ses charmantes et sveltes figu.
rines rappelons l'inauguration du Palais de
Justice, oü les glacés brisées, les lambris
arrachés, les planchers ternis, les cheminées
en capilotade affirmèrent la barbarie raffinée
de notre voyoucratie rappelons le hêtre de
Wemmei, bombant et superbe, planté si
heureusement dans le décor de la banlieue et
dont une jeunesse folatre avait tente' d'orga-
niser la flambaison.
Oui, il faudrait chatier promptement et
durement nos barbares oui, il conviendrait
que les tribunaux punissent avec une sévérité
impitoyable les malandrins qui lèsent le pa-
trimoine de la beauté commune; settlement,
il était permis de se demander si de simples
particuliers réussiraient oü les autorités
officielles e'chouaient avec une régularité
déplorable.A Londres,quandun «policeman»
touche quelqu'un de son truncheon, nul ne
bouge on sait qu'il y va des travaux forces.
A Bruxelles, la racaille bafouc le policier
quand elle l'a turlupiné, berné, assornné.elle
s'en tire en passant quelques semaines en
une hótellerie confortable et gratuite. II était
peu probable que les futurs ligueurs fussent
siiués plus haut dans l'estime populaire;eux-
mêmes l ont compris et leur association s'est
éparpille'e avant d'avoir pris corps ils ont
reconnu qu'ils auraient donné un coup d'é-
pée dans l'eau.
On lit dans le Temps
En même temps que le retour de la
mission de Brazza souiève, contre le système
administratif du Congo francais, les accusa
tions que l'on connait, des faits du même
genre continuent a se produire au Congo
beige. Cinq agents des sociétés l'Abir et la
Soulounga ont été amenés de la region du
Haut-Fleuve et incafcérés a Boma. Ils sont
accusés de sévices graves contre les indigenes.
II y a cette remarque a faire que les agents
qui pratiquent au Congo beige ce que le
Temps appelle lc système administratif du
Congo francais sont incarcérés et punis.
II y a cette autre remarque a faire que les
sociétés anglaises pour la protection des
indigênes ne s'émeu vent point des révélations
faites.sur le système administratif du Congo
francais. Tandis qu'elles rendent l'Etat du
Congo beige responsable pour tous les de'lits
qui se commettent sur son territoire, malgré
la répression dont ces délits sont l'objet.
Le correspondant bruxellois du Nouveau
Précurseur adresse a ce journal ces édifiantes
considérations
De plus en plus,la pornographie envahit
Bruxelles. II serait temps, cependant, de s'en
émouvoir. Cette corruption dégradante nous
envahit de plus en plus. II faut rappeler le
public et ces commercants au respect, sinon
de soi-même, au moins de l'enfance.
A la vérité, d'ailleurs, on ne concoit pas
que, dans une capitale, le public soit aussi
bêtement gobeur.
C'est ainsi qu'il fait un succès fou, depuis
un mois, a une pièce aussi ignoble que
grossière, qui se joue dans un de nos théatres
ou plutot dans une de nos boites Des
gentilshommes en calecon y jouent les pre
miers roles. Des femmes en corset sortent des
armoires.Et la plus grande partiedu spectacle
se passe dans un lit oü de'filent plusieurs
couples.C'est complet, comme vous le voyez.
Et des mots d'une finesse
Le public parait s'amuser follement. On y
mène des enfants, des fillettes.
Notez que c'est béte a faire pleurer, que ca
n'a pas la moindre excuse d'esprit ou d'inven-
tion. C'est simplement canaille, et vulgaire,
et crapuleux. Encore, s'il y avait une certaine
sauce, une peu de mousse pétillante... mais
rien. Des calembours stupides et des allu
sions grossières.
Eh bien a la fin, il est temps de dire leur
fait aux exploiteurs de ces saloperies, a ceux
qui les font joucr, et au public béte et gros
sier.
Lc journal ncutre Le Soir, reproduit ces
lignes dans son numéro du 24 courant, puis
il ajoute
La plus grande coupable, certainement,
c'est le publicauquel on donne ce qu'il
réclame. Mais allez done le corriger
A ce compte-la, la presse devient le saccr-
doce de la pornographie le public réclame
du faisande' donnons lui done ce qu'il
réclame. Jolie morale
A NOS LECTEURS
Si vous souffrez de la tête (douleurs, lour-
deurs, vertiges, éblouissements, migraine,
bourdonnements d'oreilles), employez la
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Verklaringen vanden22tot den 29 Sept. 4905
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Talon Laura, Lange Thouroutstraat.
Blomme Alixe, Korte Thoui outstraat.
Versaevel Arthur, Brakkeslraat.
Ghillebaert Antonia, Mondstraat.
Hoflack Maria, Poperinghe steenweg.
Vandelauoitte Joannes, Dixmuidestraat.
Wackenier Henatus, Kauwekynstraat.
Mortreu Antonia, Rijselstraat.
Huwelijken
Roose Justin, handelsreiziger en Boucken-
ooghe Adriana, modewerkster, beiden te Yper.
Dassonneville Cyrille, landwerker te Voor-
mezeele en Depikker Anna, landwerkster te
Yper.
Joye Polydoor, brijkkenbakker te Zonnebeke
en Tyberghein Maria, z. b. te Yper.
S*gers Deodatus, kleermaker en Dael Hor
tensia, z. b. te Yper.
Vandewynkel Arthur, pannenbakker en Vier-
straete Sylvia, werkvrouw, beiden te Yper.
Van drom me Arthur, bediende der genie en
Rosseeuw Maria, z. b. beiden te Yper.
Des ra ma u its Arthur, klakkenmaker en Breyne
Valentine, z. b. beiden te Yper.
Monkerhey Achille, landbouwer te Vlamer-
tinghe en Vandenbussehe Romania, lanibouw-
ster, te Yper.
Overlijdens
Vercjuter Maria, 2 jaren, Puradysstraat.
Deuollander Gabriela, 8 j. Arsenaalstraat.
Beun Lucien, 86 j. schoenmaker, Wed. Leny
Nathalia, Oude houtmarkt.