FA ITS
J. FÏERS-LOU WYOK
BAWÖN
EC L t CSU
Jean sans peur
Faits religieux
COSSElL COM UN AL
Les houblous a {'exposition
de
La «fête des louches»
de Lomines
II11 wel ij ksafk ondigi ngen
ifótei-llestaurant
Monsie'/r Colaert est le maitre, dit-
il, et il entend qu'on le sache.
Ce nest pas la premiere fois que le
Progrès compare M. Colaert au Tzar
detoutes les Russies Et dire que les
Yprois ne s'apercoiverit pas qu'ils
gémissent sous un joug de fer
Allons, Progrès, eugagez vos a-ris a
se respecter lesoir comme ils le ford en
pleiu jour et nous en sommes convain-
cusJj régime de l'autocratie aura vccu.
Eh bien, Jean, oil êtes vous
Vous alliez vous faire conuaitre,
samedi dernier, dans le numéro du
Weekblad», par nom, prénorn, pro
fession et domicile, et vous vous c
chez bien plus vous vous taisez.
Pourquoi
le Kyriale ou Ordinarium Missue
de I'édition Vatioane
Nous avonssous les yeux l'un des pre
miers exemplaires du Kyriale» ou Ordi
narium Missae» de I'édition Vaticane. C'est
une élégante brochure de 70 pages du gros
octavo, d'un aspect tout a fait soigné et
artistique.
V I L L E D'YPBES
Séance publique
du
ORDREDU JOUR
Mod dieïlioa ■ui reglement sur lesjeux
et divertissements u-r 'es routes pu-
bliqii' s.
Liege
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Voici quel eu est le contenu
En tête se trouvent les melodies bien
connucs cle l'« Asperges» ctdu«Vidi aquam»,
avec deux «asperges» plus simples «ad libi
tum». Puis viennent dix-huit messes com
petes«Kyrie», «Gloria», «Sanctus» et
«Beuedictus» ;la messe «Lux et origo» pour
le temps pascaldeux messes pour les
fêtes solennelles avec les «Kyrie», «Fons
bonitaris» et Deus sempiterne» cinq
messes pour les fêtes doubles, avec les «Ky
rie Cunctipotem», «Genitor Deus», «Magne
Deus potentiae», «Rex genitor», «Rex splen-
dens» et de «Angelis» deux messes pour
les fêtes de la T. S. Vierge, «Cum jubilo» et
«Alme Pater» la messe «Orbis factor»
pour les dimanches de 1 aunée, deux
messes pour les fêtes sénii-doubles, la mesm
«Jesu Redeinptor» pour les octaves autres
que celles des lêtes de Notre-Dame, la
messe «Dominator Deus» pour les fêtes
simples les messes pour les fériés de
l'année, enlin, pour les temps de i'Avent
et du Carème, la messe des dimanches et
celle des lériés.
Suivent quatre «Credo» différents.
Cette partie principale du «Kyriale» qui
comprend 64 pages, se termine par une re-
marque que les différents chants de ces
messes peuvent être disposés divei-sement de
manière a prendre le «Kyrie», le «Gloria»,
le «Benedictus» et le «sanctus» dans diflé-
rentes messes, co mme aussi parmi les mor
ceaux qui suivent en appendice.
Get appendice, intitulé «Canctus ad libi
tum»,comprend les «Kyrie Clemens Rector»,
«Summe Deus», «Rector cosmi pie», «Kyrie
altissime», «Conditus Kyrie omnium», «Te
Christe Rex supplices», «Splendor aeterne»,
«Firmator sancte», «o Pater excelse», avec
deux variantes pour la Messe de dimanche
de l'année de I'Avent et du Carême en-
suite trois «Gloria», trois «Sanctus» et deux
Agnus
Cette nomenclature suffitpour montrer la
richesse de matières du «Kyriale» de I'édi
tion vaticane.
Les caractères adoptés sont ceux de I'édi
tion de Solesmes de 1895, avec les groupe-
ments neumatiques indispensables a l'ex-
pression du sens mélodiqueet du mouvement
rythmique. R y a une différence cependant
pour les pauses .-celle ci forment une grada
tion de quatre degrés la double barre, qui
clot les parties, tels que les versets la sim
ple barre, qui divise les phrases la demi-
barre et le quart de barre iudiquant les
divisions plus ou moinsgrandes des membi-cs
de phrase. C'est, comme dans la prose,
l'alinéa, le point, le point virgule et la vir-
gule.
En tête du «Kyriale» figure un décret
émané de la S. Congrégation des Rites, en
date du 14aoüt 1995. Dans ce document le
Cardinal Tripipi fé'icite la commission
pontificale de son zèle a répondre aux in
tentions du Souverain-Pontife, déclare t-ypi-
ue I'édition vaticane et ordonne que les
éditeurs, ceux-la seuls qui auro.it été au-
torisés par le St Siège, reproduiseut I'édi
tion le plus exactement possible soit en
entier, soit par extraitsenfin il engage les
Ordinaires et les Supérieurs des maisons
religieuses a l'introduire dans leurs églises
dès qu'ils le pourront.
En formant le voeu que eet appel soit
euteudu avec toute la docilité qu'ilcomporte,
nous croyons pouvoir recommander aux
éditeurs de ne point lancer dans le public
le «Kyriale» Vatican, sans y ajouter une
feuille explicative des signes neumatiques
y employés. Ce serait une illusion de croire
que ces signes trés expressii's pour qui
les comprend n'aient besoin d'aucune
introductionauprès ducommun des chantrés
d'églises.
Ce n'est pas assez d'une belle edition il
faut la rendre pratique, sinon les progrès
réalisés ans l'ordre archéologique et artis
tique n'aboutiront qu a des executions d'au-
tant plus déplorables que la naïveté d'autre-
fois y fera place a des méprises pédantes et
grotesques.
Nous ne dirons rien dans ces lignes de la
valeur estbétique et scientifique du «Kyria
le» de 1 edition vaticane, si ce n est qu'il
répoud pleinement aux éloges que lui décer-
nait naguère le congrès de Strasbourg.
(Bien Public)
du samedi, 14 octobre 1905, a 5 h. du soir.
Une culture, en Flandre, vieille de siècles,
d'une importance relativement restrente la
culture du boublon a tenu a manifester
son existence a l'occasion de l'exposition
universelle de Liège.
Naguère encore,le houblon était cultive'au
pays de Liège aussi, a Jupille et aux envi
rons, mais les années de crise l'ont fait
disparaitre, années de crise centre lesquelles
ont su se raidir le» planteurs des centres
d'Allost, Assche et Poperingue. Cette crise,
d'un caractère tout spécial, a agi comme un
tonique ensuite. Après avoir été mise a deux
doigts de sa perte cela se passait vers
vers 1875 et 1880 la culture du houblon
s'est ressaisie, grace a faction dn gouverne
ment et aux efforts des cornices agricoles
d'Alost, d'Assche et de Poperinghe.
Les cornices d Alost et d'Assche organise
ren! des marches les premiers a Assche
datent de 1887amenérent des résultats
considérables, dont 1 exposition de Liège
fournit une preuve éclatante. Jamais, même
aux heures de la grande prospérité envolée,
le houblon beige na été cueilli et préparé
avec les soins que nos planteurs y apportent
aujourd'hui.
Samedi done a l'étage au-dessus de la
section francaise, des messieurs a Pair posé,
armés de notes et de crayons, se sont réunis
autour d un nombre respectable de balles de
houblons —ilyena plus de trois cents
houblons d'Alost, d'Assche, de Poperinghe
houblons subdivisés, pour ceux d'Alost et
Assche en tige verte, tige blanche et carneau
pour ceux de Poperighe, en tige blancbe et
replants dits de Bohème.
Impitioyablement, les uns après les autres
les sacs ont été éventrés au couteau et les
Mesieursy ont plongé la main pour en tater,
j palper le contenu. Ils en ont eusuite extrait
I une poignée de houblon et chaque poignée
son contenu s'entend a été ensuite jugée
an point de vue de la cueillette, du lustre, de
l at-ome, de la siccité, toutes qualités que seule
I une grande expérience permet d'appre'eier a
i point.
Uu concours trés intéressant est celui des
semis. M. Reyniers, du Cornice d'Alost, a
présenté trois variétés de simis, obtenues par
lui du houblon mêle sauvage et des variétés
de culture. Deux de ces variétés ont particu-
lièrement retenu l'attention du jury.
Le jury était compose de MM. De Clercq,
président Goossens, vice-président Heyn-
drickx, secrétaire rapporteurs Miserez,
secrétaire adjoint.Comme membres: H. Van
Ginderachten, Vernieuwe, baron Louis de
Bethune, Reyniers, Brutsaert,Vandewouwer,
Peene, Leclercq et Dejaegher.
De l'avis de ces Messieurs, les envois de
houblon étaient fort beaux et dénotent des
progrès consirables.
La culture ne manquera pas de tirer parti
des nouveaux enseignements que lui apporte-
ra l'exposition, qui, dans son enseble, cou-
stitue un succès sans précédent.
L exposition est restée ouverte jusqu'au 8
octobre.
Ceci se passait aux temps féodaux, dans la
première moitié du XIIIC siècle sans doute
les chroniques n'assignent pas de date
certaine.
Le vieux comte Godefroid de Warneton
donnait, en son comté, un grand tournoi au-
quel il fivait convié tous les représentants de
la noblesse des Flandres.
«La lice, construite a doubles séparations,
était située. auNord du chateau de Warneton.
Au Sud-Est coulaient, calmes, les eaux
bleues de la Lys au Sud-Ouest, le chateau
élevait dans les airs ses murs gris et ses
hantes tours a l'Est, se dessinait la grande
route seigneuriale vers Comines, traversant
la sombre forêt qui séparait les deux locali-
tés.
L'appel du comte de Warneton avait été
entendu on avait rarement vu aussi brillan-
te assemblée et un somptueux cortege prélu-
dait au tournoi.
Une vingtaine de hérauts d'arme, précéde's
de trompettes, ouvraient la marche. Ils s'a-
vancaient d'un pas cadencé, deux a deux,
portant !e caducée 011 le rameau de paix. Des
couronnes de cbêne et des bandeaux de soie
ceignaient leur front. Leur costume, sorte de
dalmatique sans manche, était surcharge' de
broderies d'or.Les armoiries de leurs patrons
étaient émaillées sur une plaque qu'ils por-
taient a la poitrine. Après les hérauts, venait
le roi d'armes, entouré de chevaliers céièbres
de poursuivants et de valets. Les valets de
pied, aux cottes d'armes noires, parées de
perles brillantes, venaient ensuite. A quel-
ques pas plus loin s'avancaient trente cheva
liers, bannerets, chacun derrière sa bannière
et suivi des seigneurs des bannerets, les juges
de camp, couverts de Iongues robes, et por
tant a la main les baguettes blanches dn
commandement.
Tandis que le tournoi battait son plein,
alors que bien deslances avaientété rompues,
un incident surgit qui jeta i'émoi parmi les
spectateurs. Des manants, des ouvriers cou-
vreurs de Comines, forcèrent les rangs des
imposantes escortes qui maintenaient la foule
et allérent se jeter aux pieds de Godefroid de
Warneton. Ils criaient justicecontre l'un des
plus fiers chevaliers qui participaient au
tournoi, Gosuin de Lysendaele, seigneur de
Comines, qu'ils accusaient de retenir en
captivité dans un donjon de son chateau Ie
jeune Sigefroid, fils de son ancien mattre, Ie
comte Banduin de Comines.
Godefroid de Warneton, qui était un
homme juste et bon, ordonna de contróler
les allegations des manants l'accusation
fut réconnue extacte et il fut établi Gosuin
de Lysendaele, tuteur de jeune Sigefroid,
l'avait, emprisonné dans le secret dessein de
le faire disparaitre pour jouir de ses biens.
II fut jugé, condamné a la degradation et au
bannissement.
Mais voici de quelle facon providentielle,
d'après la chronique et la légende, s'était
révélée la presence dans le vieux donjon du
chateau de Comines la présence du jeune
seigneur Sigefroid, et par suite,s'était opérée
sa délivrance.
Des ouvriers couvreurs étaient occupés a
la réparation des toitures du ^chateau, quand
leur attention fut attirée par la chute de
cuillers en bois ou «Louches» lancées de
l'étroite fenêtre d'un cachot l'un des ou
vriers se hissa jusqu'a la fenêtre et apercut,
gisant sur la paille, le jeune Sigefroid, qui le
supplia d'aller demander justice au comte
Godefroid de Warneton contrc Gosuin de
Lysendaele.
I On sait le reste.
En souvenir de sa délivrance, Sigefroid de
Comines, remis en possession de ses biens,
fonda une franche foire, le jour de la fête de
St-Denis, le 9 octobre, pendant laquelle des
louches étaient jetées au peuple du haut de
la tour du chateau.
Telle est l'origine de cette Fête des
Louches qui a lieu chaque année.a pareille
époque, a Comines et qui, de fondation
plusieurs fois séculaire, a été réorganisée, il
y avingtans. sur l'initiative d'une Commis
sion comprenant entr'autres personnalités
trés connues de la ville, MM. Désiré Cousin,
président; Séraphin Lécluse, vice-président
Henri Cuvelier, secrétaire.
Nous avons emprunté les renseigne-
mentsqui précédent a un tres attacbant récit
du Crime du chateau de Comines écrit
par M. P.-P. Denys, instituteur en chef a
Comines (Belgique), membre du Comité
flamand de France.
luyy-iSv-vfia-- 4* tK
Emiel Mortier, brievendrager en Felicie
Devos, z. b. beiucn te Yper.
Cyriel Vincken, hoefsmid te Yper en
Emelie Scheirlynck, landbouwster te Moor
slede.
Cyriel Tydtgat, kasseier te Gheluvelt en
Albertine Coudron, dienstmeid te Gheluvelt,
voorg. te Yper.
LECTEURS
Si votre pharmacien ne peut vous procurer
le Baume du Dr Noël qui enlève cors aux
pieds,durillons et verrues en 2 jours,envoyez
un franc en timbres a Léon Pirard a Ver-
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Comines, Van Windekens; Menin, Sioen et
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