consf.il communal Le clergé dupé Un journal innommable Katholiek Volkshuis Ca et Ja Acles officiels u Necrologie F HA AiCii Un faux scandale Un diner historique La réponse du foi VILLE D'Y PRES Séance publique Willen is Kunnen SANS RIVAL POUR LE MENAGE Soyez persuades, Messieurs, que; la pros- pe'rité et le bien être seront, dans, l'avenir comme dans le passé, ma seule préocupa- tion et que je m'efforcerai d'y travailler sans relache, de concert avec vous, chaque fois que vous en exprimerez le désir. bravos Je me resume en portant un toast a "TAr- rondissement d'Ypres tout entier et, pour y donner une forme concrète, a ses représen- tants naturels, a mes dévoués Bourgmestres, mes juges et mes amis. Vivent les Bourgmestres de l'Arrondisse- ment d'Ypres et qu'ils emportent de cette fête, toute ma reconnaissance et tout mon dévouement I Une ovation prolongée accueille ce beau toast. A la fin du Banquet, M. Victoor, de Mes- sines, boit a la Commission organisatrice et M. le Baron de Vinck, de Zillebeke, a M. le Marquis d'Ennetières, le doyen d'age des Bourgmestres de l'arrondissement. {nouveaux applaudissements) La plus franche cordialité a régné pendant le banquet,cservi, a la satisfaction de tous, par Mme Veuve Platteel-Pot, limonadière au Cerclt Catholique d'Ypres. Le palais de Bruxelles, en réponse au té- légramme, ci-dessus, a transmis le message suivant Monsieur Merghelynck commissaire d'arrondissement Ypres. Bruxelles 16 Octobre igo5 Le Roi fort sensible a votre télégramme et au toast que lui a porté Monsieur le bourgmestre de Warneton, vous prie de re- mercier en son nom les bourgmestres de l'arrondissement d'Ypres,réunispour célébrer votre jubilé, des sentiments patriotiques qu'ils ont exprimés a sa Majesté et auxquels Elle attache beaucoup de prix. Le secrétaire du Roi. du du samedi, 14 octobre 1905 La séance s'ouvre a cinq heures et quart. Présents M. Colaert, bourgmestre MM. Struye,Vandenbogaerde, échevins; Begerem, Fraeijs, Fiers, Vanderghote, D'Huvettere, Vandenpeereboom, Bouquet, Sobry, Lema- hieu, conseillers Gorrissen. secrétaire com munal. Excusés MM. Vandevoorde, Iweins d'Eechoutte. M. Bouquet signale l'état défectueux des gouttières du muse'e communal lors- qu'il pleut, l'eau s'infiltre a l'intérieur, le long des murs, et pourrait accasionner des dégats aux tableaux et d'objets d art. II rap- pelle que eet état de chose a déja été signalé par le conservateur du musée dans son rap port annuel. M. le bourgmestre répond que l'état défectueux des gouttières est occasionné par le chevalet du téléphone, qui se trouve sur la crète du toit, qu'on a constaté surtout les dégats après chaque travail fait a ce chevalet paree qu'alors les ouvriers doivent marcher dans les gouttières. II a même été question de faire enleverle chevalet,mais on est revenu de cette idéé, lorsque l'Etat a lait savoir que la Ville ne pourrait plus bénéficier du tarif de faveur de 33 pour cent pour ses communi cations téléphoniques, tarif qui a été concédé a cause de l'emplacement de ce chevalet. L'Etat, néanmoins,pour empêcher les dégats aux gouttières, propose de construire a ses frais une e'chelle extérieure et un plancher a claire-voie. Le bourgmestre ajoute que si les résultats obtenus par ces constructions ne sont pas satisfaisants, la Ville n'hésitera pas a faire enlever le chevalet et a renonccr a son tarif de faveur au téléphone. M. le bourgmestre communique que des recherches faites cettesemaine ont fait retrou- ver le texte d'une délibération de 1855, avec plan fixant l'aggloméré de la ville,qui s'étend trés loin au dehors. Cette question, qui est trés souvent soulevée,est done définitivement réglée. M. le bourgmestre explique que, depuis un certain temps, il a pris sur lui de régle- menter les sorties des difïérentes sociétés, paree que il y a eu certains abus. Des per- sonnes, qui accompagnaient une de ces sociétés,se permettaient d'insulter par chants, cris, provocations, etc., leurs concitoyens; il y a même eu des de'sordres manifestes. 11 était temps de faire cesser eet état de choses, mais comme il est pénible de faire patir par une défense ge'nérale^fde sortie cer- taines sociétés des désordres ^occasionnés par une autre, le bourgmestre propose de réglementer les sorties et d'ajouter au règlement sur les jeux et divertissements sur la voie publique du 19 aoüt 1876, un article 3bis, ainsi concu Art. 3iü. II est défendu aux sociétés de musique ou autres, après le coucher ou avant le lever du soleil, de parcourir les rues et places publiques, en jouant ou chantant, sans l'autorisation du Bourgmestre. La demande d'autorisation, qui indiquera l'itinéraire a suivre, sera déposée au bureau de police, deux jours au moins avant la sortie du cortège, sauf les cas d'urgence, sur les- quels le Bourgmestre statuera. L'itinéraire pourra être modifié par le Bourgmestre, qui, en cas d'autorisation, prescrira également les autres conditions a observer. M. le bourgmestre. Par urgence, j'en- tends, par exemple, les sorties après une élection le cas oü une société a été invitee a une fête moins de deux jours avant la fête, etc. M. D'huvettere On sera certainement trés large M. le bourgmestre. Oui trés large, mais aucun désordre ne sera toléré et les coupa- bles seront recherchés et poursuivis selon la loi. L'article 3bis est adopté a l'unanimité. Le Conseil donne autorisation de vendre des arbres arrivés a maturité et crois sant le long de l'Yperlée, a Boesinghe, et de l'étang de Dickebusch. L'expertise est de 6,802 francs. M. Lemahieu voudrait savoir )usqu'oü s'étendra la canalisation du gaz a l'extérieur de la ville, vu que différentes personnes de la campagne demandent-des emplacements de lanternes au pétrole et qu'il y aura peut- être possibilité de donner des lanternes au gaz. M. le bourgmestre expose que cette ques tion pourra difficilement être tranchée avant la nouvelle année, mais qu'il croit que la canalisation s'étendra jusqu'au Kruisstraat, Hoekje, Catotjes, peut-être Potise, etc. La séance est levée a cinq heures trois quarts. La Réparation a l'Immaculée n'a été, dit le Progrèsqu'une campagne mensongère et haineuse indigne de la part du clergé. C'est le Bourgmestre qui, a cherché un dérivatif en accusant lepeuple de manifesta tion anti-religieuse On est parvenu a arracher a l'Evêché les cérémonies expiatoires, qui devaient faire le jeu de notre sympathique ma'ieur et ridi- culiser le clergé Et ce sont les catholiques qui outragent la Vierge Or, le Progrès a reconnu qu'on a chanté Ave Mariabinbambom. II appelle cela quelques vaines clameurs poussées par des étourdis dépités paree que la musique des Anciens Pompiers, retour de Thielt, n'a pas pu jouer. Or, le Progrès sait fort bien que la défense de jouer le soir existe depuis plusieurs mois pour toutes les sociétés indistinctement. II connait aussi les motifs de cette défense. Etait-ce une raison pour que des étourdis chantassent des cantiques religieux, qui, lors de la manifestation religieuse du 6 Aoüt, avaient été chantés par une foule recueillis, a la Place Vanden Peereboom Et VA ve Mariadans la bouche de ces étourdisétait-il un hommage a la Vierge Si non, il est un outrage aux yeux des catholiques. Que les clameurs aient été poussées devant la statue de la Vierge ou non, l'offense existe et elle devait être réparée. Elle 1 a été superbement, et de lk la rage du Progrès. Nous n avons du reste jamais prétendu que le peuple se soit livre' a une manifestation antireligieuse. Le peuple YproiVest incapa ble de cela, et vous aveztou, Progrès. de le confondre avec la centaine de voyous qui out ce sont vos termes crié et vociféré. Nous ajoutons blasphémé, et le mot n est pas trop fort. Sous ce titre,on lit dans le Carillon,feuille libérale II se publie a Bruxelles un journal poli tique hebdomadaire qui, avec le concours! Je l'image, fait surtout de la polémlque antireli gieuse. C'est incontestablement son droit, de même que ceux a qui on l'adre.sse, ont le droit de le jeter au feu. Dans son dernier numéro, ce journal s'occupe du Roi et il le représente par trois fois,de manière a attirer sur notre Souverain le ridicule et le mépris. Un confrère literal de la province expri- me son indignation paree que 1 on a empêché, pendant la cérémonie préstdée par le Roi a Koekelberg, la vente du numéro dont nous parions. Laissons lui pour eompte cette in dignation déplacée et passons. On remarquera du reste qu le Carillon n'a jamais publié les communiqués ac- compagnant l'envoi des numéros de cette feuille adressés a la presse. NOUS NE MKT- TONS PAS NOS MAINS DANS CESORDURES.» Cette franchise, comme le fait remarquer la Patrie, honore le Carillon, mais cette appreciation, qui n'est pas neuve, constitue un joli camouflet pour les autres feuilles libé- rales, entre autres le Progrès,qui recomman- dent régulièrement ces ordures La société dramatique si bien connue u Willen is kunnen donnera sa première fête, au Volkshuis, Dimanche prochain, 22 Octobre, a 7 h. du soir. Elle présentera les trois Vaudevilles DAAR ZIJN DE PRUISEN, en un acte PER TELEFOON id. TWEE DOOVEN id. L'Harmonie St Michel prêtera son bien- veillant concours. A partir de Jeudi prochain, on peut se procurer chez M. Callewaert-De Meulenaere, des Nos pour places rérervées. A I franc le numéro, et 3 francs pour les membres d'une même familie. Le Moniteur a pub'ié le résumé compara- tifde l'exploitation des chemins de fer de l'Etat, de postes, des télégraphes et télépho- nes et de la marine, pour les mois de mai «905 et 1904. Nous aimons a constater que les recettes continuent a augmenter et que pour ce mois, l'augmentation de ces produits est d'un million 667,020 fr. 58 c. Voici les chiffres de la feuille officielle Chemins de fer. Mai igo5 fr. 20.132.099 18 ld. 1904 I9)°o6'757 o3 En plus en 1905 1,125,342 o3 Postes. Mai 1905 2,637.112 65 ld. 1904 2,291,680 58 En plus en 1905 345,432 07 Télégraphes. Mai 1905 416,841 o3 ld. 1904 368,874 34 En plus en 1905 46,966 79 Téléphones. Mai 1903 593,588 12 ld. 1904 445,308 55 En plus en igo5 148,279 57 Marine. Mai igo5 435.571 64 ld. 1904 442,435 o3 En moins en 1905 6,863 39 Chemin defer de la Flandre Occidentale. Mai igo5 370,015 39 ld. 1904 35o,8i8 i3 En plus en igoS 19,197 26 La médaille commémorative du règne de S. M. Léopold If est décernée a MM. Colaert et Van Merris. auto de 1 des rieur men narrêté royal, en date du 7 octobre, se .- i° L'agrandissement de Ia sacristie église d'Oostvleteren; 2» La restauration toitures, des voütes et des arcades inte rs de la nef centrale de l'église monu- tale de Notre Dame, a Poperinghe On annonce la mort de M. Ferdinand de Gheus d Elzenwalle, né a Ypres en 1882 et décédé a Ostende. M. F. de Gheus était le frère de M. Léon de Gheus, notrejconseiller provincial. Un fabricateur de scandales anticlér caux vient encore de se (aire prendre en flagrant dé-lit de caïomnie. Voici le fait tel que le rapporte l'«Indépendance du Pas-de-Calais»; Le 4 juin dernier, le F.:. Lemaïtre était a Nouuon (L'ordogne). Pour mieux sur- chauffer 1 esprit de ses auditeurs, il imagina de toutes pieces 1 histoire d'un scandale cle rical qui se scran passé a Saint-Omer. a Dcuxjeunes gens, étant entrés comme religieux chez lts Frères des Ecoles chréuen- ncs.vouluierit en sortir vers 1 age de 22 ou 23 aas.Mais fes Eières s'y opposèrent, dit le F Lemaïtre, et, pendant quelque temps, les deux malheureux furent l'objet des plus épouvantables supplices. On les séquestra,on ne leur donna que du pain et de l eau, et enfin on les forca a se coucher a terre pour être foulés aux pieds par les Frères qui leur pas- sèrent sur le ventre (sic). Un auditeur, justement ému de pitie' pour les deux martyrs, eut l'indiscrétiou de demander leurs noms au F.:. Lemaïtre. Celui-ci resta coi et pour cause. Ce qu'il venait de raconter n'était qu'une odieuse caïomnie» Et voila les arguments employés par la presse anticléricale contre les religieux! M. le docteur Besancon avait jadis eu comme condisciple a Paris. M. Rosen, l'en voyé de Guillaume II, qui fut chargé par le Kayser de débattre, avec M. Revoil, l'inci- dent marocain. MM. Rosen et Besancon, avaient suivi ensemble les cours du célèbre romaniste Gaston Paris, et ils s'étaient pris, l'un pour l'autre, d'une amitié qui dure tou- jours. Or done, M. Rosen ayant terminé sa mission, a la satisfaction de son pays et de toute l'Europe, alia rendre visite a son vieil ami M. le docteur Besancon. Celui-ci, en- chanté de revoir un brave ami.pria M. Roser. est un homme dont la conversation doit être intéressante, il convia en même temps quel- ques-unes de ses meilleures connaissances parisiennes a ce dïner. C'était la une réunion privée, tout a fait intime. Mais voici qu'un journaliste, friand d'évé- nements sensationnels, apprend qu'un dïner réunit, chez M. le docteur Besancon, quel ques nationalistes notoires et M. Rosen. Aussitot grand scandale 1 On pousse les hauts cris, on s'abandonne aux hypothèses les plus folies, il sen faut de peu que l'on ne hurle a la trahison M. le docteur Besancon est relancé paries interviewers certains invités sont accable's de questions indiscrètes. Bref, ce dïner d'amis prend les proportions d'une dangereuse réunion de conjurés qui ont résolu des questions de la plus terrible gravité. M. le docteur Besancon explique tout simplement ce qui s'est passé. On a dine aimablement et on a conversé non sans char me. Sous ces paroles, d'aucuns voient un piège grossier. Ils clament que la France a été remise,düment ligottée.a l'Allcmagne. Enfin, la République était dangereusement mena cée, paree que M. le docteur Besancon a prié a dïner un de ses vieux amis d'université M. Rosen. Et dire qu'on e'erit l'istoire et qu'on batit des événements sur des choses plus futiles encore 1

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1905 | | pagina 2