ORGANS
DE L'AR
TELEPHONE 52
GMROHIQGE YPMISE
Samedi 21 Octobre 1905
10 centime? !e v
"V° 3357
■0 A mbv.
'4
sain
Dernier Avertissement
Triste Parti
Le chemie de fer Oslende-
Paris, via Dixmude-
5-Armentières
Y pres-
Katholiek Volkshuis
Nou vel hommage
a la Belgique
On s'abonne rue au Beurre, 36, a Vpres, et a tous !es bureaux tie poste du rryaume.
A chaquc election bon nombre
de nos amis en recevant leur bul
letin de convocation pour le scru-
tin, s'apercoivent qu ils n'ont pas
le nombre de voix qui devrait leur
être attribué.
Mais alors toute reclamation
est vaine et ne peut donner aucun
résultatc'est maimtenaht qu'il faut
reclaimer et cola avant le 31 octo
bre prochain.
II n'y a done plus que quelques
jours
Que tout catholique se lasse un
devoir de conscience d examiner
si oui ou non il figure aux listes
electorates avec le nombre de voix
auquel il a di oit.
Le bureau electoral Catholique
Roi d'Esptgre et du Président de ia
Répubbque frarcaise
Vingt deux arts Et il connaitrait la
prose et les vers des écrivaios les plus
impit s et les plus orduriers
Vingt-deux *rs! Et,aprèsd'infa nes
articles, éents dans un style oulevar
dier, il aurait capable d'en écrire
d'au'res, suivantsa promesse, et no-
tamment les pornographes calholiques
ou Jean sans peur devant les voyou*,
si, en agïssant en Justice, M. Colaert
n'avait brlsé son infecte plume?
Vmgt deux nsEt il aurait eu l,s
honneurs du We kblad de Ka
rei Deweerdt, qu'il féliciiait de ses
ignominies et encouragcaif a rire de
tout et toujours 1 Et il se serait, fait,
darts les colonnes de ce torchon, le
complice d'autres écrivassiers des
fkmands ceux-la que nous espé
rons connaitre bientót aussi
Cela parait incroyable, impossible
meme. Mais si cela est vrai, quel triste
est ouvert tous les jours uu jerc e jeune j10!rirne Quelle triste science
Catholique, rue de Menin, 1 pres. qU( |ie trjgu, éjuC tjon
Si cela est vrai, nous r e savons qu
nous devons honnir le plus, ou Jean
sans peur qui est peut être pk s ou
moins inconscient, ou Karei Deweerdt
qui a passé par plusieurs procés de
presse, et qui doit avoir, si non la
conscience de ces vilénies, au moins
la connaissance des suites de la pu
blication d'infames ariicles.
Nous ne n .us prohonc kis pas. Sub
judi.ee lis est; c'est aux tribuuaux,
saisis de l'aff.ire, a parler.
51. Colaert aura rendu a sod parti
et, en général, a tous les gens bon-
nétes, ie service d'avoir mis fin a la
publication d'articles ignobles, qui
non seulement étaient atteutatoires a
son honneur et a celui de ses amis,
mais qui compromettaientgravement
la morale publique.
Jean sans peur démasqué
Attrait en justice par M. Colaert,
l'éditeur du Weekblad vient de
mettre en cause, dit on, un de ses
complices.
S'ii fauten croire Karei Deweerdt,
Jean sans peur no serait autre que
MAURICE DEVAUX, fus d'un ancien
employé du bureau des Hospices ci-
vils, M. Aiphonse Devaux, décédé
récemment en chrétien, a prés avoir
touché son traitement intégral, pen
dant une longue et pénible m&ladie.
Si Maurice Devaux est 1'auteur de.
certain article incriminé.et s'il prend
sur lui la responsabihté des autres
articles signés Jean sans peur et insé-
rés dans le Journal personnel de M.
Deweerdt ainsi 1 appelle Ie Progrès
le jugement de l'opinion publique
sera sévère pour lui.
A peine agé de 22 ans, Devaux j
serait avancé pour sot. age, n\ st ce j
pas
Dieu et la Religion, nos dogmes,
nos institutions, rus pr res, nos hom
mes poiitiqut s, et spécialement notre
honorable Bourgmestre, tout et tous
ont passé par la plume inqualifiable
de Jean sans pmr.
Vingt-deux ansEt ii serait 1'auteur
d'un abominable écrit, que les libé-
raux aussi bie? que lis c ihohqu.es
ont répudié Il serait autor sé a se
prcclamer le coliégue du distingue
Malato, le libertaire,qui s'estcomp;o-
mis dans la tentative d'assassinat du
«Willen is Kunnen*
JOURNAL
Kj^yioeidS
Le JOURNAL D'YFRES parait le Mercredi et le Samedi.
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Les annonces coütent 15 centime, ialigre Les. réclames dans le coros du journa
coütent30 centimes la Lgne. Les motions judicia ires, i franc 'a ligne. Les
lumóros supplementaire» coüteDt 10 fratm les cent exemplaires
Pour les annonces de France et de Belgique (excepté les deux Fland"es) s'adresser a
l'Agence Havas Brux Hes. rue d'Argent. n° 34 et a Paris,8, Place de la Bourse.
Le Peuple estime que la question des tra-
vaux d'Anvers met en présence les deux élé-
ments vitaux de la société moderne d un
coté ie roi, 1* grande Finance, la grosse in
dustrie, le haut négoce, la bourgeoisie des
vastes affaires.de 1 autre, la démocratie et
le socialisme...
Ilsagitdun duel, ajeute le moniteur
socialiste il faut se ranger a droite ou a
gauche les partis qui voudront ruser avec la
situation, esquiver la conjoncture, échapper
a l'alternative, seront absorbés ou écrasés. A
tel point que nous ne saurons pas lequel est
le plus compromis, ou le parti clérical avec
ses déchirements implacables, ou le parti
liberal, avec ses inevitables tergiversations et
sesfatales antinomies
Le plus compromies C'est assurément le
parti dont la libérale Gazette de Charleroi
dit en parlant de l'attitude du groupe libéral
dans la question des projets d'Anvers
11 y a des hesitations et des tiraillements.
Nous savons qu'on ne peut compter sur
l'unanimité du groupes. Des ambitions, des
intéréts,des engagements,même des opinions
feront que certains de nos amis émettront
des votes en sens divergents Nous n en esti-
mons pas moins que le veritable devoir libé
ral est de répondre par un non énergique a
toutes les propositions du gouvernement et
a faire bloc avec n'importe lesquels de ses
adversaires.
Le plus compromis, c'est encore le parti
dont le Peuple lui même écrit
Tous les députés libéra'ux d'Anvers ne
sont pas convertis au projet d'embastillement
de la Métropole. Tandis que MM. Van Rys-
wyck et Delvaux vont soutenir le projet avec
énergie. MM. Tonnelier et Verheyen se
réservent de voter la disjonction etl'enquête.
Un parti ne peut évidemment avoir des
opinions unanimes sur toutes les questions
qui s'offrent a son examen. Mais c'est pour
les électeurs libéraux d'Anvers un sujet
d'extraordinaire perplexité que celui de voir,
sur une question considérable comme celle
des forts de la Métropole, leurs députés se
séparer en deux groupes dont les votes vont
s'annihiler et se réduire a zéro.
II est vrai que les électeurs libéraux de
Liuxelles ne sont pas mieüx lotis puisqü'iis'
sont représentés par MM. Janson, Féron et
Lemonnier. partisans du suffrage universel
et MM Huysmans, Hymans et Lepage, ad
versaires de legalité politique.
Triste Parti
Sans commentaires
II vient de paraitre une brochure très
intéressante formulant un projet de chemin
de fer Ostende-Paris, via Dixmude-Ypres-
Armentières.
L'auteur anonyme du projet fait observer
a juste litre que tandis que le service des
trains vers l'Aliemagne est assez bien orga-
nisé, les correspondances sans être pcrfaites,
sont assez faciles, les voitures ont le confort
voulu parcontre, le service vers la France
laisse beaucoup a désirer sous tous les rap
ports.
Pour attirer vers les plages beiges la
grande et belle clientèle francaise, il ne suffit
oas d'avoir créé la route royale d'automobi-
J.es de Menin a Furnes, il faudrait encore
une ligne ferrée plus courte que celles exis-
tantes, ea créant une voie passant par Dixmu.
de, Ypres, Armentières, Lens et Arras, qui
serait la ligne la plus directe entre Ostende
et Paris.
Ainsi, pour faire le trajet d'Armentières,
Gommes, Ypres, Cortemarck, Ostende, soit
8b kilometres, il nous faut 3 heures 38 minu
tes 1 tandis que chez nos voisins du Sud,
les communications avec la mer sont admi-
rablement organisées.
D'Armentières a Dunkerque, soit 65
kilometres, on met i heure 21 minutes
d'Armentières a Calais, soit 89 kiiom. on met
i heure 52 minutes d'Armentières a Bou
logne (via Calais), soit 125 kilm. on met 2 h.
i5 m.
La construction de la nouvelle voie ferrée,
qui ne dépasserait pas 3o8 kilom., aurait en
outre l'avantage de mettre en communication
plus facile avec Paris d'autrer plages beiges,
notam ment celles de La Panne, de dégager
notablement la ligne de Menin-Ostende et de
Courtrai-Ostende, dont le trafic, en été, est
très intense, de favoriser le commerce de
poisson avec le marché de Paris, de cre'er
dans la Flandre occidentale des débouchés
nouveaux au commerce et a l'industrie, enfin,
de dormer plus de vitalité a la partie Nord-
Ouest de la Flandre, dont l'accès est actuel-
lement rendu difficile.
La société dramatique si bien connue
Willen is kunnen donnera sa première
fête, au Volkshuis, Dimanche prochain, 22
Octobre, a 7 h. du soir.
Elle présentera les trois Vaudevilles
DAAR ZIJN 0£ PRUISEN, en un acte
PER TELEFOON id.
TWEE DOOVEN id.
L'FIarmonie St Michel prêtera son bien-
veillant concours.
A partir de Jeudi prochain, on peut se
procurer chez M. Caliewaert-üe Meulenaere,
des N05 pour places rérervées.
A I franc le numéro, et 3 francs pour les
membres d'une même familie.
Le banquet de cloture du congres de la
laiterie a eu lieu hier soir a Paris sous la
présidence de M. Ruad, ministre de l'agri-
culture. Parmi les convives,on remarquait un
un grand nombre de membres du Parlement.
Le président du conseil ainsi que les minis-
tres de 1 intérieur, des finances, du commerce
et de la justice s'étaient fait représenter par
des délégue's attachés a leurs cabinets. Tous
les de'légués étrangers ayant assisté au con
gres de la laiterie se trouvaient également
parmi les convives. Au dessert, le Dr Ricard,
président dela Federation de la laiterie a
levé son verre a la santé de M. Loubet, pré
sident de la République et aux chefs d'Etat
représentés au Congres. En terminant il a
porté un toast au succès du prochain con-
grès qui aura lieu a la Haye. D'autres dis
cours ont été ensuite prononcés par les
délégués allemand, argentin, chinois, beige,
danois et espagnol. Dans leurs discours les
délégués étrangers ont remercié ie gouverne
ment et la municipalité pour l'accueil cha-
leureux qu ils ont recu pendant leur séjour a
Paris.
M. Ruad, ministre de Fagriculture, a ter
miné la série des toasts en déclarant qu'il
avait un devoir international a remplir, celui
de féliciter le baron Peers de Nieuwburgh,
délégué beige, qui a été un des initiateurs
des congres de la laiterie. C'est ainsi, dit M.
Ruad, qu'une fois de plus la Belgique a uni
sa glorieuse destinée a celle de la France. Le
ministre assure les congressistes qu'il a suivi
avec beaucoup d'attention leurs travaux. 11 a
condencé les conclusions et sen fera le défen-
seur devant le Parlement. En terminant M.
Ruad boit au kit qui est le plus complet des
aliments.