gmmmique rmom Jean sans Peuk Maurice Devaux. TÉLÊPHONE 52 19 Mercedi 25 Octobre 1905 10 centimes Ie N 40' Année - N° 8358 Dernier Avertissement A Monsieur l'l diteur du «Journal d'Ypres» A profos de Ia leltre de Maurice Devaux Le libéralisme a Loeuvre r —~r -*? mi P?i Msl i n s'abonne rue au Beurre, Le JOURNAL D'Yï RES parait le Meroredi et le Samedi. 36, a Ypres, et k tous les bureaux de poste du rrvaume. est de 5 fr. 50 c. par an Le prix de I'abonnemont, payable par anticipation, pour tout le pays pour l'ótraoger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régulansent flu Décembre. es articles ei communications doivent étra adrissés f .vioo 1 ort k 1'adresse ei-dessus les Les annonces coütent 15 centimes la ligre Les réclames dans le corns du journa content30 centimes la ligne. Les insertions judiciaires, t franc !a ligne. Les mméros supplémontaires content 10 franss les cei.t exemplaires Pour les annonces de Prance -t de 3elgique fexcepté les deux Plandres) s'adresse a VAgence Havas Bruxellos. rue d'Argent, u®34 et a Paris,8. Place de la Bourse, A cheque c fi ction loon nombre de Los amis, en recevant lcui bul letin de convocation pour le scru- tin, s'opcrcoivent qu'ils n'oni pas le^nombre de voixqui devrait leur être attribué. Mais alors toute reclamation est vainc et ne peut dormer aucuti résultai; c'est maintenant quil fact reclaimer et cela avant le 31 oclo bre procbain. II n'y a done plus que qitel- ques jours Que tout citholique se lasse un devoir de conscience d'exanmier si oui ou non il figure aux listes electorates avec le nombre de voix auquel il a droit. Le bureau electoral atholique es ouvert tous lesj urs ouCercle Catholique, rue de Menin, Ipres. J tan sans peur dépeint par lui même Nous avons recu uoc lettrc da Jean sans peur - MAURICE DEVAUX. Nous aurions le droit do refuser l'insertion de ce factum dans nos colonnes, paree qu'il met en cause l'Administration des Hospices, qui serait fondée a nous répondre. Mais Devaux justific si bien ce que nous avons dit de lui dans notre numéro du 21 Octobre, ii se dépsint si exactemeot lui-rrème dans sa ré- ponse, que nous aur ons tort de ne pas offrir Jean sans peur en spectacle, aux parents qui seraieat tentés do faire douner a leurs enfanls une in struction et uneéducati; n soi disant modernes. Quant aux Hospices, ils feront sans dome do la brochure et des diagram- mes de Jean sans ptur, ce que le public Yprois tem entier a fait de certaine élncu^ration due a la plume de Yinfinimènt petit collègue de presse des Maiato et autres. Voici Jean sans peur Monsieur I'Editeur, Un courageux anonyme ayant jugé bon de me faire quelque réclame dans le papier quevous éditez, je vous requiers d'insérer, dans votre procbain numéro, les lignes suivantes, en réponse aux plates turpitudes débitées par ce vil monsieur. Ne croyez pas, Basile, qu'une délation aitété nécessaire pour que Devaux tirat le masque imaginaire de Jean sans Peur. "il ne lui est jamais advenu d'etre lache, de mea- tir a ceux qui le questionnèreut touchant la paternité de ses articles. Sachez qu'il assu- ma toujours l'intégrale responsabilité de ses écrits. Dans les votres, Basile, il vou? a semblé insaffisant d être lache, vous deviez être ignominieux. En ce point, vous avez pleinement réussi vous serez désormais le parangon des rhopographes. Vous avez jugé bon de remuer le fer dans une plaie saignante encore. Vous avez nommé feu mon Père. Aussije vous jure, Basile, sur cette chère mémoire, que je levengerai. En temps opportun, seralaucée par toute la ville, une brochure intitulée Aux Hospices i) oüje dévoilerai d'abord, l'atti- dude de l'Administration clérioale vis-a vis d'un libéral, libre-penseur ou. je démolirai, ensuite quelques financiers modèles, docu ments en mains, chiffres et diagrammes a Pappui. Puisque vous m'avez lancé le gant a ma face impollue, je le relève fièremeat, Basile, vous promettant que je rirai. Mon jeune age vous étonne, vous décon- certe,vous contit.Vous me trouvez «avancé»! J'ensuis fort aise. Toutefois, apprenez vil Monsieur, que je n en suis pas a, mes débuts. A dix-neuf ans d'age, j'envoyais des chroni- ques a 1 un des plus importants journaux de France. Ma prose que votre comateux intellect juge boulevardière y futlue, discutée, jamais refusée. Vous, Basile, je vous anéantirai lente- ment, méthodiquement, selon les lois d'une inflexible logique, protitant des impulsions véhémentes d une conscience droite qui veut la Vérité, rien que la Vérité, mais toute la Vérité.» Et notez bien, Basile, que la sévérité de l'opinion publique ne m'offraye nuilemeut. Je vis sans peur, mais aussi sans reproches et le jour ou j'aurai failli, oü., par inadver- tauce, j'aurai commis le crime de lèse Véri- té,jesaurai tout le premier m'offrir en victime expiatoire. Oui, Basile, j'ai tout attaqué, et votre Dieu, et votre Religion, et leurs chevaliers servants. Oui,je suis l'auteur conscienl de ces écrits qui vous firent rendre votre déjeüuer d'Ezé- chiel je n'ai ménagé personae de ceux que je savais indignes d'etre ce qu'ils sont. Vous insinuez bassement que je me proclame le collègue de Maiato. Oui,Ba sile, je suis le collègue du libertaire Maiato, au même titre que je suis l'iniiniment petit collègue des Aiispack, des Berthelot, des Glémenceau, des Denis, des Le Dantu, des Lemonnier, des Margueritte.des Verhaeren, des Vernes et vingt autres a la rédaction de la vaillante Revue de la Jeunesse la'ique Ce m'est un bonneur insigne de figurer en contre-bas de tels hommes, dont je ne suis point contraint de partager les opinions. Si vous, Basile, étiez un bonnête homme, vous seriez un coilègue de presse au même titre quo Maiato, mais ni votre mentalité, ni votre culture, ni vos écrivasseries dénuées de toute syntaxe, ne vous donnent droit a l'accès dans telle confrérie. D'ailleurs, votre iguominie seule, Basile, vous ravale au C'est iepuis lors que la prose de dessous du dernier des chiens. j Jc n fy lue dkcut jamajs refusée. bamedi prochain si Monsieur Deweerdt T rtt necroyez pas que Jean sans peur me fait 1 bonneur de m ouvnr les colonnes 1 de son journal je vous répondrai, point j <-s'° 9r')S ea co mine devantI. e3t par point, avec toute 1 étendue que la! plus avancé qtie iOtjs les rédacteurs de défe .se de mon cas comporte et nécessite. la vaillaute u Revue de la jeunesse En attendant, tenez pour assuré, Basile, que je me souviendrai du mot de Obampfort On ne nettoie pas les étables d Augias avec un piumeau. Ne vous devaut aucune salutation, Mon sieur l Editeur, je ne vous en présente pas. Quelques reflexions, fori brèves puur ne pas trop mdisposer no- iec leurs par- d'ioutiles c «mmentaires. Jean sans pe r, qui se disalt bien de sa ptrsonne, vmgt-quatre ans(avec les inois de oourrice^, pas de co> set (mais p irdessus-proprict&ire), fout es ses dents (chevelure idem). Jean sans pear vienl enfin d'ex'iiber sa face impollue Pour qu'il cessal de ia celer ii a fallu q-.e son patron, Karei Deweerdt, ia devoiiat par voie d'hirssier. Depuis plusieurs semaines, Jean sans peur avai: pro.ids son uom et sou udresse. Bernique I Ce n'est qu'après un parlant a qu'il fes déc ine Le courage de Jean sans peur est done en raisoa directe de sou inadver- tance, et en raison inverse de son incomparable mentalité, II est au niveau de ia bravoure du dernier des chiens, ou plu öl du dernier des veaux; av les chiens soul souvent coura geux, les veaux ne le sont jamais. Maurice Devaux se lache et nous iniurie, paree que nous iui avons dit quelques véiités qu'il accueiile par des Oui, om, oui. Dès lors pourquoj sa colère, si ce n'est paree qu'il ne peul plus se cacber Nous lui eussions dit queiques autres vérisés, hiiarautes celles-la, si nous n'avioas craiut de biesser ia mo- destie du coilègue des Malalo, des Clémenceaudes Denis du Diagramme et autres Hunyadi Janos. Mais, puisque Jean se met humble,ent en contre-bas de tels hommes do combiea de cou ches disous a la louange de Devaux qu'eneff a dix-neuf aas dage un Jury üYxauieu tul (iécerua ce bre vet Inutile de vous inte-rroger, Monsieur, vous en savez plus que nous. (Textuel). Non, Jeaa n'est pas d ses debugs. A vingtans.aprèsuusuccès uuDersilairê, it envoya, a l'un des plus importants journaux de France, ce tétégramme dont notre comateux intellect n'a jamais saisi le sens ni !a portee idïque j c ir Ie nvernement fr an cais lui a ofl'ert, a vingt,-deux ans, ane chaire de Fmulté, qu'il a refusée. (Authentique). Que sont, a cölé de Jean, ses quel ques amis d'Ypres, ieunes corame lui, plus ou moinsflamands, qui font cercle autour de Karei Deweerdt, le Mécène du Weekblad 1 Comme science, rien, tandis que Jean a su puisor quelques phrases confitantes dans :e dépotoir de Maldo- ror. Comme courage, uioins encore car, devant l'évidence et la brutaiité du papier timbre, Jean sail s'incliner, tandio que ses complices ne sauront qu'en cachet te s'off rir en viclimes ex piatoire s Ouï, Jean ira plus loiD, toujours plus loin sic itur ad astra jus- qu'au jour ou, cherchant a nous anè- antiril s'anéautira lui-même dans i'abime de la sottise ou plus bas encore. N'est ce pas que nous avions raison d ecrire Triste jeune homme Triste Science Triste education A. XXill ans, qni codnait Maurice Devaux. M, Dev; «X en adressant sa letlre a i'éditeur du Journal d'Ypres, me dit qu'il.ne m doit aucune salutation Ne pourrait-il pas sa tromper Callewaeut-De Meulenaere. Questions maguifiques, réponses superbes, mauvaise interprélation du Jury. (Textuel). On sait que le libéralisme est aujourd'hui tout puissant en France. Pour savoir ce qu'il ferait en Belgique le jour oü il arriverait au pouvoir, il suffit de regarder ce qu'il a fait en France, ou plutötce que celle-ci est devenue sous le cabinet Combes qui, pour les libéraux beiges, represents l'ideal des gouvernements. Or, voici Facte de constatation que nous lisons dans la République Francaise, le jour nal du grand homme d'Etat Me'line, adver- saire des catholiques L'héritage du cabinet Combes est vrai- ment effroyable. L'anarchie est dans toutes les administra tions. Les instituteurs manifestent. Les postiers s'insurgent. Les ouvriers des arsenaux se révoltent. Et les pouvoirs publics tremblent. •J"«IJ..J I cssaoemcrsxvj JOURNAL &S3S:

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1905 | | pagina 1