FAITS DIVEHS extrait" nm CTÉElil Bluff anticlérical A bas la calotte Vive la carotte Bibüographie Huwelijksafkondigingen ?oiir Enfan ts,(fcn "ala" al'e il I ,93 Par jugemeut, rendu son requête, le 8 novembre 1905 le tribunal de lre instance d'Ypres siégeant en ma- tière cornmerciale a déclaré la faillite du sieur Charles Gryson horloger Vtamertinghe. L'époque de la cessation des paie- ments reste a fixer. iMonsieur L. Bie- buyck, président du siége est norainé |uge commissaire et VI. J. Courouble avocat-avoué k Ypres, curateur. Les créanciers sont priés de pro- duire leurs créances au greffe d'Ypres avant le 22 novembre. La cloture du procè3 verbal de verification des créances est fixée au O décembre a 9 heures du ma- tin,et les débats sur les contestations a naitre de cette vérification au 20 décembreè 10 heures du matin en lauditoire du tribunal d'Ypres. Pour extrait conforme Lp curateur J. CoUROUBhE passé de 42,800,000 francs en 1844, a millions en 1904 D'abord, le domaine directement produc- tif chemins de fcr, postes et télégraphes, telephones, etc... a été considérablement augmenté. Des i,35o millions empruntés au cours de ces dernières années, la plus grosse partie, 900 millions, prés d'un milliard, y a été consacrée. Cela explique évidemment un certain accroissement. Si le taux de revenu était reste' en 1904 ce qu'il était en 1884, soit 3, 42 c/0, les recettes auraient passé de 41,800,008 fr.a 73,600,000 fr. Or, au lieu de 73 millions, ces recettes nettes atteignent g3 millions aujourd'hui. Parmiles causes de cette progression, il faut évidemment compter en tout premier lieu le développement du commerce, de l'industrie, de l'agriculture, c'est-a-dire qu il faut constater la part qui revient aux particu- liers dans la prospérité du pays. L'énergie, l'activité, l'esprit d'entreprise des citoyens, servis d'ailleurs par les circonstances, en sont les plus puissants facteurs. Mais cela signifie t-il que le gouvernement y est resté étranger Loin de la. L extension qu'il a donnée a eet outillage économique qui n'est pas directement productif, ports, routes, canaux, y a contribué dans une trés large mesure. II nous parait inutile d'expliquer comment. Qu'on se figure la Belgique privée de ce genre de voies de communications et Ion aura une idéé des services qu'elles rendent. Oui, certes, depuis 1884, les ministères catholiques ont dépensé la encore plusieurs centaines de millions,mais loin deles blamer, il conviendrait de les en louer. Ils ont avan- tageusement accru notre patrimoine natio nal, et l'ont géré avec une sagesse inconnue du trop fameux cabinet libéral de 1879. M. Georges Lorand, le de'puté libéral hableur et bluffeur par excellence, est allé exécuter des cabrioles l'autre jour au théatre de Huy. En un tour de main, le représentant virtonnais a renversé la majorité catholique. II a dit, entre autres, lenormité que voici Nous avons 11 sièges a gagner2 a Namur et a Dinant Philippeville, 1 a Ypres, 1 a Nivelles, 1 a Courtrai,2 aThielt, i a Malines, 1 ou 2 a Anvers, a Louvain, I a Ostende et a Turnhout oü la minorité n'a pas encore de représentant. Total 11 sièges. Hum.allons y voir,dit le Journal de Huy. II y a 20 voix de majorité catholique a la Chambre. Conclusion a supposer que le rêve se réalise, il y aura done 2 voix de majorité anti- gouvernementale a la Chambre et dans ces 2 voix 2 daensistes l'abbé Daens élu par Bruxelles et son frère élu a Alost. II notfs convient de faire éclater le bluff inoui de ce maitre farceur qu'est M. Lorand, surnommé Yamiral Suisse,tl de le confondre par des chiffres d'uneauthenticite' irrécusable. NAMUR. Catholiques,36.636,3 sièges socialistes, 24,374, 1 siège libéraux, 13,567, I siège. Lorand additionne et il trouve 37,941 voix anti-catholiquespassez muscade Done 1 siége de plus a gauche. Les malins diront qu'on additionne bien les bulletins dans les cornices, mais que parfois les électeurs en soustraient quelques- uns. DINANT PHILIPPEVILLE. Catholi ques, 34,4413 sièges socialistes, 15,554, 1 siège libéraux 11,391, o siège. M. Lorand additionne et donne 26,945 voix aux anticatholiques, d'oü 2 sièges. Soit, sous bénéfke d'inventaire. C'estceque M. Lorand appelle les sièges sürs pour les anticléricaux. Passons aux sièges qui lui paraissent moins acquis a son parti. YPRES. Liste catholique, 25,944 voix, 2 sièges; liste libérale, 11,222 voix,1 siège. Ces chiffres se passent de commentaires, et nous demandons si M. Lorand perd la tête. Oü voit il 1 siège a gagner NIVELLES. Catholiques, 27,610, 2 sièges socialistes, 20,837 1 siège libé raux, 16,620 1 siège. Chiffre du bloc, 36,666 divisé par 3, soit 12,222 voix chiffre catholique divisé par 2, i3,8o5. Done, im- possibilité matérielle de la perte d'un siège. D'autant plus que l'élection sénatoriale de 1904 sur des noms libéraux seulement a donnélibéraux, 32,493 et catholiqueSj 25,804. COURTRAI. Catholiques, 37,a3o, 4 sièges libéraux, 12,034, 1 siège Daen sistes, 3,807,o siège socialistes, 4131 o siège. Le total des voix anticatholiques, 19,972 divisé par 2, soit 9,986, au profit sans doute d'un deuxième libéral. Le chiffre catholique divisé par 4, n'est que 9,307. II y a done pour M. Lorand une certitude abso- lue 1 Nos amis diront plutöt que le siège est douteux. MALINES. Liste catholique, 36,383, 3 sièges liste libérale, 14,431,1 siège; liste socialiste, 4,664,o siège total des voix de gauche, 19,095, qui divisé par 2, font 9,547. La division par 3 de 36,383, donne 12,127. M. Lorand déménage ANVERS. Les catholiques, 70,442, 8 siè ges les libéraux, 48,973. 4 sièges les socialistes, i4,3o5, 1 siège; les daensistes, 5,23y o siège. Supposons que les ouvriers libéraux avaient l'hégémoniede M. Delvaux, la partie se présentera dans les mêmes condi tions. En conséquence, la question est de savoir si les catholiques augmenteront et si les libéraux se maintiendront. 70,442 divisé par 8, soit 8,8o5 40,973 divisé par 5, soit 8,194. II y a done 1 siège douteux, mais quant a en avoir deux, il faut être bluffeur a froid. LOUVAIN. Catholiques, 45,547, 4 sièges libéraux, 18,072, 1 siège socia listes, 13,112, 1 siège. II y a deux bypot- hèses le statu quo et le bloc. Supposons le statu quo 45,547 divisé par 4, soit 11,368; les libéraux 18,092 divisé par 2, soit 9,046. Done, impossibilité ou du moins trés grande improbabilité de nous enlever 1 siège. Admettons la seconde hypothese le bloc. Soit 31,204 divisé par 3, soit 10,401. Done, en tout cas, c'est 1 siège inaccessible pour les «anticléricaux». Au surplus, le bloc, sur des noms libéraux, a donné en 1904 catholi ques, 42,991 et aux candidats du bloc,2ö,o56 seulementdone, déchet de 2.000 du cóté catholique, mais de plus de 3,000 voix a gauche. OSTENDE. Catholiques, 32,358, 3 sièges anticléricaux réunis, 16,507, 1 siège. Le chiffre catholique divisé par 3 don ne 10,786 le chiffre anticlérical, divisé par 2, 8,253. M. Lorand divague, car quelles que soient les divisions de nos amis, le corps électoral saura suivre la voie droite. L'élection séna toriale de 1904, relativement mauvaise pour nos amis, a donné 29,135 voix aux catholi ques et 16,049 aux anticléricaux, soit 9,711, chiffre catholique divisé par 3, contre 8,024, chiffre anticlérical divisé par 2. THIELT-ROULERS. Catholiques, 45,542,4 sièges; anticatholiques 6,982, o siège.Le chiffre catholique,divisé par 4, donne 11,485, II ne faudrait done pour les anticléricaux qu'enlever la bagatelle de 4,000 voix TURNHOUT. Catholiques, 33,596.— 3 sièges libéraux, 7,372. La division par 3 du chiffre catholique donne 11,198. 11 fau drait done aussi enlever 4,000 voix a droite pour les transporter a gauche. C'est une ope ration qui se fait plus facilement au théatre de Huy que dans les bruyères de laCampine oü l'écho solennel de la voix tonitruante de M. Lorand ne réveille plus les morts de libé ralisme La conclusion générale qui se dégage de ces chiffres est celle ci nos amis out a défen- dre 1 siège a Namur, 1 siège a Dinant, 1 siège a Anvers et 1 siège a Courtrai. Ce sont les seuls sièges oü la victoire ne parait pas a l'avance acquise a notre drapeau. M. Lorand n'a pas parlé de Bruxelles, et pour cause.Nous y possédons 9 sièges sur 21. Or,les chiffres étaient de 98,154,soit 9 sièges; listes Hellincx, 6,027 vo'x indépendants, 9,821 voix ces deux groupes ont été écartés et aujourd'hui l'union anticombiste est en bonne voie. Le total de ces suffrages serait 114,002 votes les daensistes ont eu 11,779 votes et 1 siège les libéraux, 59,817 votes et 6 sièges les socialistes, 57,424 votes et 5 sièges. La division par 10 de 114,002 voix donne 11,400 voix et la division par 6 de 59,817 voix n'atteint que 9,968. Cette union de tous nos amis a done une presque certitu de de conquérir le ioe siège. Les anticatholiques pensent que, divisés sur des questions d'ordre économique et ma teriel, nos amis le pourraient être sur des principes, le jour de la lutte. Ils oublient que jamais les catholiques beiges n'ont man- qué de faire sur le terrain sacré le railiement et l'union devant l'ennemi. L'Indépendance, qui prone volontiers le cartel libéro-socialiste, esquisse en ces ter mes les récents faits et gestes de ses bons amis, les radico-socialistes qui mènent, au conseil municipal de Paris la guerre antiek ricale au nom de la Franc maconnerie et du socialisme coalisés. II est superflu d'accom- pagner eet extrait de longs commentaires nos lecteurs formuleront, facilement et d eux- mêmes, la trés suggestive conclusion qui sen dégage Les conseillers municipaux parisiens ont l'humeur voyageuse et le souci de leurs inté réts quoique la loi n accords aucune lemu nération aux représentahts du peuple a as semblee communale, ils se sont votes a eux-mêmes 6,000 fr. par an, sous prétexte d'indemnité de frais de bureau [sic) puis ce souvenant qu'ils sont en même temps con seillers généraux du département de la Seine, ils se sont alloue', en cette deuxième qualité. une seconde indemnité de 3.000 francs. Six et trois font neuf, comme dit le barême et la chanson de la bofteuse. C'est 1 équivalent du traitement d'un député. Ce n'est pas tout; chaque fois que ces messieurs voyagent par groupes ou en corps, ls se font indemniser de leurs frais de de'pla- cement, et rien n'a l'humeur voyageuse com me un conseiller municipal. Cet été, on voyait des groupes de conseillers un peu par- tout. En Allemagne pour étudier, disaient- ils, le fonctionnement des maisons de refuge en Italië pour étudier, d'après les agences, les tramways électriques a Monaco, pour étudier, déclaraient-ils, les égouts modèles a Nice, pour je ne sais quoi. Tous ces voyages avaient lieu aux heures propices des vacances et aux frais de la ville de Paris. Les vacances étaient a peine terminées que le County Council de Londres a invité le Conseil municipal de Paris en corps a aller lui rendre visite a Londres. C'était une manifestation favorable a l'entente cordiale, et tout le monde a approuvé les représentants de la ville de Paris d'accepter cette invitation significative,- il sont partis au nombre de soixante-huit (sur quatre-vingts). Avant de quitter Paris, ils ont décidé de se faire remettre mille francs chacun par la bonne caisse municipale, qui les aen outre, défrayés de leur frais. A Londres, ils ont été re^us chez leurs collègues du County Council, qui ont tiré au sort pour savoir quel hóte parisien logerait chez eux le hasard s'est amusé a envoyer un nationaliste chez un socialiste et un révolutionnaire chez un lord. Cela n'a pas empêché ces messieurs d être admirablement traités. Tout a done marché a souhait, et il n'y a eu qu'une faute de tact assez grossière com- mise par six conseillers. Six de ces messieurs, un nationaliste qui n'aime pas l'Angleterre et cinq révolution naires qui détestent les rois ont réfusé de se joindre au cortège et sont demeurés a la porte En vente a la librairie Callewaert-De Meu. lenaere a Ypres Dictionnaire Petit Larousse illustré, nou velle édition, relié en toile 5.00 Dictionnaire Petit Larive et Fleury, édition de bureau, relié en toile 5.00 édition scolaire, 3.5o Cubage des Bois Ronds, par Thomas Lathouwers. Ce guide pratique est a l'usage des surveillants de bois, menuisiers, char- pentiers, tonneliers, etc. 1.00 Anvers. Installations Maritimes par Renkin 0.5o Oude kunsteenc verzameling van platen 1 gekleurd zooals de oorspronkelijke schilde rijen van oude Meesters. Elke aflevering bevat 6 platen, het geheele werk zal beslaan 12 afleveringen. Prijs per aflevering 2.5o Bakelandt door Huys, teekeningen van Baron Gaston de Vinck en Jonkvrouw Loui se de Hem,5e uitgaaf,geïllustreerd 720 bladz. 3.00 WERVICQ 11 existe sur la route de Ten Brielen un estaminet a l enseigne Au Boulevard, qui esttenupar Mme Delbecque et par son fils, agé de 25 ans. C'est ce dernier qui a été grièvement blessé, dans des circonstances qu'il expose ainsi II était occupé, entre dix heures et demie et onze heures du soir, a fermer les volets de l'estaminet, quand il entendit soudain deux détonations d'arme a feu et se sentit blessé au ventre et aux jambes par des plombs. Pour ne pas effrayer sa mère,MDelbecque toujours d'après sa narration alla de- mander du secours a la ferme Lesaffre dis tante de cent mètres de l'estaminet. La on lui donna quelques soins, puis il rentra chez lui. Ce n'est que jeudi matin que la police a été avertie du fait. Les blessures recues par M.Delbecque sont excessivement graves plusieurs médecins, appelés a le soigner, ont renonce a extraire les plombs on craint même une perforation de l'estomac. Un garde chasse, qui avait été apercu, lmercredi soir, dans les environs,a été appelé, jeudi matin, chez M. le ccmmissaire de po ice de Wervicq, et se magistrat a trouvé- dans le fusil du garde-chasse deux cartouches vides. Né.mmoins, le garde a été laissé en libertè. Les vices de sang en ge'néral (boutons, rougeurs, dartres, clous, démangeaisons, etc.) proviennent de - glaires, c'est pourquoi ils sont si vits guéris par la Pilule VValthéry qui est antiglaireuse au plus haut point. August Boel, sergeant-major bij het 3" linie- regiment en Alphonsine Vlaemynck, z. b. bei den te Yper. Alpbons Hoedt, voddekooper te Yp r wedu wenaar, van Elodie Sybrands en Maria Vuyl- steke, kantenwerksler te Yper, voorgaaudelijk t Meetien. - BURGERSTAND VAN YPER Verkl. van den 27 oct. tot den 3 nov. 1903. Geboorten Clinckemaillie Aaron, Kalfvaart. Versmissen Joseph, Goudcpoortslraat. Vanassche Antonia, Hoornwerk. Louage Arthur, St Jacobstraat. Deturck Camiel, Rijsel steenweg Scbelek Petrus, Bukkerstraat. Angillis Albert, Kanonstraat. Huwelijken Kerckhof Camiel, kleermakersgast Tangtae Hubertine, strijkster, beiden te Yper. Van Dyck Joseph,drukkersgast te Antwerpen Ro<seeI Margareta, z. b. te Yper. Ollevier Francis, melser& Halm Celina, kan tenwerkster, beiden le Yper. Overlijdens Zoete Daniel, 7 maanden, Dickebusch steen weg. Bentein Maria, 72 j. z. b. ongehuwd Bolling- straat. Van Kemmel Maria, 69 j. z.b. ongehuwd, Meenenstraat. Fivée Petrus, 72 j. z. b. wedr Derasse Amelie Rijselslraat. im Bw gi I

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1905 | | pagina 2